Les motivations des recherches d'informations de santé effectuées par les patients de médecine générale et leur lien avec la consultation PDF Download
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Book Description
Introduction : Durant ces dernières décennies, les attentes des patients envers la médecine ont évolué. Dans l'ensemble, ils souhaitent être beaucoup mieux informés. L'amélioration de l'information des patients semble devoir passer par une aide à accéder à de l'information adaptée et fiable sur internet. Objectif : L'objectif principal était de décrire les motivations des patients pour la recherche d'information de santé sur internet et leur temporalité par rapport à la consultation. Méthode : Une revue systématique de la littérature a été menée à la recherche de publications parues entre janvier 2007 et août 2017 dans les bases de données PubMed, BDSP, SUDOC et LiSSa. Des recherches complémentaires ont été effectuées auprès de grands organismes français. Résultats : 44 références comprenant des articles ainsi que des thèses ont été analysées. Les recherches étaient le plus souvent effectuées sans lien avec une consultation médicale. Elles étaient relativement fréquentes avant ou après la consultation, mais plus rarement en remplacement de celle-ci. La curiosité était une importante motivation des recherches d'information de santé sur internet, tout comme l'inquiétude. Les recherches sans lien avec une consultation étaient plutôt motivées par la curiosité, pour sa culture ou pour comprendre la maladie d'un proche, et également par l'échange avec des personnes dans la même situation, mais plus rarement pour de la prévention. Les recherches effectuées avant la consultation permettaient principalement de préparer celle-ci, afin de mieux participer à sa prise en charge et de poser des questions au médecin. Les recherches afin de se prendre en charge seul, de s'autodiagnostiquer, de s'automédiquer étaient effectuées en remplacement d'une consultation, mais également avant, en particulier si le délai de rendez-vous était jugé trop long. La difficulté d'aborder des questions embarrassantes et la recherche d'un avis médical en ligne motivaient peu de recherches. Les recherches après la consultation étaient principalement réalisées pour mieux comprendre ce qu'avait dit le médecin et par curiosité, mais assez peu pour vérifier les informations reçues ou avoir un deuxième avis, et rarement pour pallier des manques ressentis pendant la consultation. Conclusion : Les recherches d'information de santé en ligne s'effectuent principalement sans lien avec la consultation, par curiosité. Quand elles ont un lien avec la consultation, il s'agit majoritairement de mieux se prendre en charge, en complément de la consultation et non en concurrence avec le médecin.
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Introduction : Durant ces dernières décennies, les attentes des patients envers la médecine ont évolué. Dans l'ensemble, ils souhaitent être beaucoup mieux informés. L'amélioration de l'information des patients semble devoir passer par une aide à accéder à de l'information adaptée et fiable sur internet. Objectif : L'objectif principal était de décrire les motivations des patients pour la recherche d'information de santé sur internet et leur temporalité par rapport à la consultation. Méthode : Une revue systématique de la littérature a été menée à la recherche de publications parues entre janvier 2007 et août 2017 dans les bases de données PubMed, BDSP, SUDOC et LiSSa. Des recherches complémentaires ont été effectuées auprès de grands organismes français. Résultats : 44 références comprenant des articles ainsi que des thèses ont été analysées. Les recherches étaient le plus souvent effectuées sans lien avec une consultation médicale. Elles étaient relativement fréquentes avant ou après la consultation, mais plus rarement en remplacement de celle-ci. La curiosité était une importante motivation des recherches d'information de santé sur internet, tout comme l'inquiétude. Les recherches sans lien avec une consultation étaient plutôt motivées par la curiosité, pour sa culture ou pour comprendre la maladie d'un proche, et également par l'échange avec des personnes dans la même situation, mais plus rarement pour de la prévention. Les recherches effectuées avant la consultation permettaient principalement de préparer celle-ci, afin de mieux participer à sa prise en charge et de poser des questions au médecin. Les recherches afin de se prendre en charge seul, de s'autodiagnostiquer, de s'automédiquer étaient effectuées en remplacement d'une consultation, mais également avant, en particulier si le délai de rendez-vous était jugé trop long. La difficulté d'aborder des questions embarrassantes et la recherche d'un avis médical en ligne motivaient peu de recherches. Les recherches après la consultation étaient principalement réalisées pour mieux comprendre ce qu'avait dit le médecin et par curiosité, mais assez peu pour vérifier les informations reçues ou avoir un deuxième avis, et rarement pour pallier des manques ressentis pendant la consultation. Conclusion : Les recherches d'information de santé en ligne s'effectuent principalement sans lien avec la consultation, par curiosité. Quand elles ont un lien avec la consultation, il s'agit majoritairement de mieux se prendre en charge, en complément de la consultation et non en concurrence avec le médecin.
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Introduction : La majorité des Français effectue des recherches d'informations en santé sur internet. Plus d'un tiers déclarent en parler à leur médecin. Cependant la fréquence de ces évocations paraît rare en pratique de médecine générale. Objectif : Déterminer la fréquence et les caractéristiques des évocations en lien avec Internet par les patients dans les consultations de médecine générale. Établir un profil des patients informant leur médecin de leurs recherches. Matériels et Méthodes : Étude quantitative descriptive transversale réalisée pendant 10 jours par 35 médecins généralistes investigateurs recrutés sur Bordeaux et dans le marmandais. Tous les patients faisant référence à leurs recherches Internet étaient inclus. Résultats : 102 patients ont été inclus pour 8215 actes réalisés, correspondant à une évocation dans 1,32 % des actes. Ces évocations étaient moins nombreuses en milieu rural. Il n'a pas été retrouvé de profil de médecin favorisant la survenue de ces évocations. Le profil du patient informant son médecin : une femme (60,8% des cas), d'âge moyen (44,8 ans), de niveau socio-économique élevé, et confronté à une pathologie aiguë (50% des cas). Les recherches Internet étaient effectuées dans un but de complément d'information médicale (91,1%) ou de préparation à la consultation (28,7%). Discussion : Cette étude quantifie un phénomène connu et en confirme la forme. Si les recherches des patients sur internet sont fréquentes les patients n'en parlent que rarement à leur médecin. Un questionnement autour des recherches Internet pourrait peut-être favoriser la relation médecinmalade. Conclusion : Cette étude montre la faible intrusion de l'Internet dans la consultation de médecine générale et son faible impact sur le déroulement de la consultation.
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INTRODUCTION : Internet est une source d'informations omniprésente pour les recherches d'informations médicales des patients. Le site internet du médecin généraliste pourrait potentialiser les bénéfices de ces recherches en limitant leurs risques. Mais ce site internet présente-t-il un réel intérêt aux yeux des patients ? MATÉRIEL ET MÉTHODE : Une étude descriptive a été menée par entretiens dirigés auprès de 100 patients consultant en médecine générale dans 5 cabinets médicaux d'Indre-et-Loire, du 07/08 au 20/11/2018. RÉSULTATS : 83% des patients seraient intéressés par le site internet de leur médecin généraliste s'il existait. Cet intérêt était évalué à 7/10 par EVA. 83% accorderaient plus de confiance aux informations de ce site qu'aux autres informations médicales sur internet. Ils aimeraient y trouver des informations sur les maladies, les traitements, la conduite à tenir devant un symptôme, et aimeraient pouvoir y discuter par mail avec leur médecin, y prendre rendez-vous en ligne et y consulter leur dossier médical. 79% plébiscitaient la forme de site internet classique et 67% souhaitaient des liens redirigeant vers des sites fiables. Ce site ne suffirait pas à réduire l'anxiété des patients liée à la recherche d'informations médicales sur internet. CONCLUSION : Les médecins pourraient proposer leurs propres sites d'informations médicales. Ceci permettrait à leurs patients d'avoir accès facilement à des informations fiables et d'être réellement acteurs de leur santé. Un tel site ne dispenserait pas de la nécessité de discuter de ces recherches en consultation. Il faudrait désormais questionner les médecins sur leurs motivations à investir leur temps dans ce projet.
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Le nombre de patients consultant des sites d'informations de santé sur internet augmente constamment. Des adaptations dans les consultations de médecine générale en découlent : le patient devient plus autonome, le médecin moins omniscient. Les patients internautes et leurs principaux motifs de consultation d’internet sont connus. Si on sait l'avis des médecins sur ces patients, on connaît peu le point de vue des patients et ce qui conditionne leurs recherches internet dans la gestion de leur santé. Ce travail se propose donc de déterminer comment la recherche d'informations de santé sur internet influence les comportements de santé des patients consultant en médecine générale. MÉTHODE Une étude qualitative par focus groups de patients a été conduite. Elle intègre une transcription intégrale et une analyse thématique des verbatim par triangulation. RÉSULTATS Les patients attendent qu’internet explicite et approfondisse leurs connaissances. Ils souhaitent pallier aux manques ressentis lors de leur parcours de soins en allant compléter voire vérifier des informations reçues ou consulter d'autres avis. Cela ne remet pas en cause leur confiance envers leur médecin mais vise à un partenariat relationnel. Les patients lui réservent un rôle privilégié de personnalisation des informations voire de répondre aux inquiétudes suscitées par les informations recueillies. Ils utilisent beaucoup internet pour trouver des témoignages et échanger dans des forums ou associations. L'autogestion de leur santé peut être renforcée par internet pour la diététique et l'automédication. Ils sont conscients qu'un tri est nécessaire dans les informations et attendent de leur médecin un accompagnement vers des sites, et des autorités compétentes une supervision des contenus. CONCLUSION Si les comportements de prévention, de restauration et de maintien de la santé sont tous influencés par les recherches des patients internautes, le médecin généraliste conserve une place primordiale de guide et d'écoute de ces patients.
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Introduction : L'abondance des informations disponibles sur Internet amène de plus en plus les internautes à se renseigner sur leur santé. Or, la qualité des sites internet sur lesquels l'information est recherchée est variable. Les internautes santé ont donc besoin d'être guidés dans leurs recherches. Notre étude a cherché à évaluer quels étaient les différents types de recherches internet que réalisaient les patients avant et/ou après une consultation en médecine générale, afin que les médecins généralistes puissent d'autant mieux les orienter vers des sites internet adaptés et de qualité. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle et descriptive sur une population de 395 patients consultant dans 5 cabinets de médecine générale, en lie de France, durant la période hivernale. Résultats : Nous avons observé 2 profils de consommateurs de l'Internet santé, indépendants des caractéristiques sociodémographiques de notre population. Les gros consommateurs recherchaient plus souvent des informations en lien avec le moment de la consultation. Lorsqu'ils consultaient après, ils recherchaient des informations le plus souvent en rapport avec le traitement prescrit. En revanche, les faibles consommateurs réalisaient leurs recherches plutôt en fonction de leur problème de santé. Ils cherchaient le plus souvent à mieux comprendre ce qu'allait dire le médecin et des · informations complémentaires sur la maladie diagnostiquée. Parmi les répondants, 88,2% avaient trouvé la recherche facile ou très facile.. Cependant, seuls 30,7% d'entre eux étaient réellement satisfaits de leurs recherches. Conclusion : Le nouveau rôle du médecin est d'orienter les gros consommateurs vers des sites internet fiables en leur apprenant à critiquer l'information qu'ils reçoivent. Il doit veiller à ce que les consommateurs plus occasionnels comprennent bien l'information recueillie.
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Internet est un média d'apparition récente qui ne cesse de se développer. De nombreux patients l'utilisent comme vecteur de recherche d'informations concernant la santé, participant ainsi à l'évolution de la relation médecin-patient. L'objectif de cette thèse a été de s'intéresser aux patients de médecine générale et à leurs comportements de recherche d'informations médicales sur Internet, notamment au pourcentage de patients s'adonnant à cette pratique, au profil-type du patient internaute, au type d'informations recherchées, à l'accessibilité et la fiabilité des données et enfin à l'impact de ce phénomène. Entre janvier et mars 2012, un questionnaire a été distribué à tous les patients vus en consultation dans 3 cabinets de médecine générale du nord-est de la Vendée : 2 aux Herbiers et un à La Gaubretière, soit en milieu rural de faible densité médicale. Les patients étaient libres de refuser et le questionnaire était rempli de façon anonyme. L'unique critère d'inclusion était l'âge supérieur à 16 ans. Au total 371 questionnaires ont été recueillis et analysés. 58,7 % des patients interrogés ont déclaré chercher des informations médicales sur Internet, le plus souvent de façon occasionnelle. C'étaient surtout les femmes et notamment les femmes enceintes, les personnes de moins de 50 ans et celles ayant des enfants de moins de 15 ans qui ont effectué ces recherches. Les principales informations recherchées concernaient la grossesse (pour les femmes enceintes), une maladie précise, l'état de santé des enfants, le traitement. La quasi-totalité des internautes interrogés ont fait attention à leur source d'information et n'ont pas toujours jugé fiables les données trouvées sur Internet. Pour la majorité d'entre eux, la réponse a été trouvée assez facilement et leur a permis de mieux comprendre la maladie et le traitement. Toutefois l'impact de cette information a eu des effets très différents (sur le plan personnel mais également concernant la relation médecin-patient). Près de la moitié des internautes a discuté avec le médecin traitant des informations trouvées et le plus souvent de façon occasionnelle. Internet n'a pas remplacé une consultation chez le médecin traitant d'après la plupart des patients et son utilisation n'a pas été liée à une difficulté de prise de rendez-vous.
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INTRODUCTION : Le recours au média Internet comme source d’informations en santé par les patients est en constante augmentation et il est licite de s’interroger sur les implications de ce phénomène. Quel est le ressenti des patients internautes sur l’impact de leurs recherches Internet en santé sur la relation patient-médecin généraliste ? METHODE : J’ai réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de douze patients internautes. Chaque entretien a été enregistré puis transcrit. J’ai ensuite effectué une analyse des résultats selon la méthode de théorisation ancrée. RESULTATS : Les patients internautes utilisent le média Internet comme un outil complémentaire de la consultation pour mieux comprendre leur maladie et pour être plus investis dans la gestion de leur santé et dans la relation avec leur médecin généraliste. La confiance envers leur médecin reste inchangée et ils ne remettent pas en cause les fondements de la relation patient-médecin. Les patients internautes naviguent souvent au hasard sur la toile et ils se sentent parfois perdus ou angoissés suite aux recherches. Ils attendent de leur médecin généraliste son avis d’expert sur les informations trouvées sur le net pour pouvoir ensemble ramener l’information générale au cas particulier du patient. DISCUSSION : Les motivations des patients internautes sont bonnes. Les patients internautes ne maitrisent pas suffisamment les outils permettant une navigation de qualité sur la toile ; ils sont par ailleurs conscients qu’Internet ne peut pas répondre à tous leurs besoins en santé. CONCLUSION : A l’heure d’Internet, les patients ont plus que jamais besoin de leur médecin généraliste qui doit endosser un nouveau rôle de conseiller de la toile.
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Introduction : le nombre de médecins généralistes en France ne cesse de diminuer tandis que le nombre de médecins remplaçants est stable. Concernant les médecins généralistes remplaçants, 70% sont des femmes, dont 56% sont thésées et ont en moyenne 31 ans. Le remplacement est une habitude en médecine générale mais les remplaçants sont souvent confrontés à la réticence des patients de venir les consulter. Même si le remplacement est bien perçu par les patients, il existe chez certains des freins. Nous avons donc décidé d'effectuer un travail de recherche sur le ressenti des patients face aux médecins généralistes remplaçants dans les Alpes-Maritimes. Pour cela, nous avons réalisé 2 travaux de thèse. La première thèse est une thèse qualitative avec des entretiens semi-dirigés pour obtenir les principales attentes et perceptions du médecin remplaçant par les patients. Avec ces résultats, nous avons réalisé un questionnaire pour effectuer un travail de recherche quantitatif et au plus grand nombre le ressenti des patients face aux médecins remplaçants dans le 06. Matériel et méthode : dans le cadre de cette étude épidémiologique descriptive observationnelle, nous avons interrogé des personnes habitant dans les Alpes-Maritimes de plus de 18 ans. Les données ont été recueillies par auto-questionnaires distribués dans plusieurs centres médicaux du 12 mars 2021 au 30 juin 2021 et en ligne sur LimeSurvey. Résultats : au total, 725 questionnaires ont pu être inclus dans l'étude, avec une répartition inégale entre hommes et femmes (38,5% vs 61,5%), et entre patients avec ou sans maladie chronique (18,3% vs 81,7%). Plus de 71,6% des patients ont déjà vu un médecin remplaçant. Sur les 521 qui ont déjà vu un médecin remplaçant, 92,5% (N=482) ont été satisfaits de la consultation et seulement 7,3% (N=38) n'ont pas été satisfaits. Seulement 3% (N=22) des participants de l'étude ont déjà refusé de voir le médecin remplaçant. Sur les 725 participants, la majorité est très favorable pour consulter un remplaçant pour une urgence ou pour son enfant malade, respectivement 94,6% (N=693) et 91,5% (N=664). Cependant, la consultation pour un problème personnel ou une maladie chronique avec le médecin remplaçant est moins envisagée avec 66,9% (N=485) pour un problème personnel et 79% (N=573) pour un problème lié à une maladie chronique. Les patients ayant une relation particulière avec leur médecin traitant ont plus tendance à retarder une consultation avec le médecin remplaçant. Cette donnée est comparable que ce soit pour un motif urgent (18,6% vs 11,8%) ou pour un suivi de maladie chronique (41,8% vs 25,5%). Les avantages les plus discernés par les participants sont un œil neuf sur leur dossier médical pour 60,1% (N= 436), une continuité de soins avec le médecin traitant pour 49,1% (N= 356), une consultation dans le même cabinet pour 37,5% (N=272) et un remplaçant choisi par le médecin traitant pour 35,9% (N= 260). Les freins les plus ressentis sont le manque d'information sur le dossier médical pour 36,9% (N= 267), l'absence de relationnel pour 29,4% (N=213) et parler d'un problème personnel pour 22,3% (N=162). Conclusion : le remplaçant a depuis longtemps sa place dans le système de soins. Malgré des réticences de certains patients, il est assez bien perçu. Il permet de substituer le médecin titulaire pour des consultations d'urgence ou pour des raisons personnelles. Les patients sont plus enclins à le consulter s'il leur est présenté par leur médecin titulaire ou si le remplaçant est régulier. Le principal frein à consulter le remplaçant est le manque de données sur leur dossier médical. Il semble important de donner plus d'informations sur la tenue des dossiers médicaux pour limiter ce frein. Dans le 06, les patients accordent peu d'importance à l'âge ou au sexe du remplaçant.
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Introduction : le nombre de médecins généralistes en France ne cesse de diminuer tandis que le nombre de médecins remplaçants est stable. Concernant les médecins généralistes remplaçants, 70% sont des femmes, dont 56% sont thésées et ont en moyenne 31 ans. Le remplacement est une habitude en médecine générale mais les remplaçants sont souvent confrontés à la réticence des patients de venir les consulter. Même si le remplacement est bien perçu par les patients, il existe chez certains des freins. Nous avons donc décidé d'effectuer un travail de recherche sur le ressenti des patients face aux médecins généralistes remplaçants dans les Alpes-Maritimes. Pour cela, nous avons réalisé 2 travaux de thèse. La première thèse est une thèse qualitative avec des entretiens semi-dirigés pour obtenir les principales attentes et perceptions du médecin remplaçant par les patients. Avec ces résultats, nous avons réalisé un questionnaire pour effectuer un travail de recherche quantitatif et au plus grand nombre le ressenti des patients face aux médecins remplaçants dans le 06. Matériel et méthode : dans le cadre de cette étude épidémiologique descriptive observationnelle, nous avons interrogé des personnes habitant dans les Alpes-Maritimes de plus de 18 ans. Les données ont été recueillies par auto-questionnaires distribués dans plusieurs centres médicaux du 12 mars 2021 au 30 juin 2021 et en ligne sur LimeSurvey. Résultats : au total, 725 questionnaires ont pu être inclus dans l'étude, avec une répartition inégale entre hommes et femmes (38,5% vs 61,5%), et entre patients avec ou sans maladie chronique (18,3% vs 81,7%). Plus de 71,6% des patients ont déjà vu un médecin remplaçant. Sur les 521 qui ont déjà vu un médecin remplaçant, 92,5% (N=482) ont été satisfaits de la consultation et seulement 7,3% (N=38) n'ont pas été satisfaits. Seulement 3% (N=22) des participants de l'étude ont déjà refusé de voir le médecin remplaçant. Sur les 725 participants, la majorité est très favorable pour consulter un remplaçant pour une urgence ou pour son enfant malade, respectivement 94,6% (N=693) et 91,5% (N=664). Cependant, la consultation pour un problème personnel ou une maladie chronique avec le médecin remplaçant est moins envisagée avec 66,9% (N=485) pour un problème personnel et 79% (N=573) pour un problème lié à une maladie chronique. Les patients ayant une relation particulière avec leur médecin traitant ont plus tendance à retarder une consultation avec le médecin remplaçant. Cette donnée est comparable que ce soit pour un motif urgent (18,6% vs 11,8%) ou pour un suivi de maladie chronique (41,8% vs 25,5%). Les avantages les plus discernés par les participants sont un œil neuf sur leur dossier médical pour 60,1% (N= 436), une continuité de soins avec le médecin traitant pour 49,1% (N= 356), une consultation dans le même cabinet pour 37,5% (N=272) et un remplaçant choisi par le médecin traitant pour 35,9% (N= 260). Les freins les plus ressentis sont le manque d'information sur le dossier médical pour 36,9% (N= 267), l'absence de relationnel pour 29,4% (N=213) et parler d'un problème personnel pour 22,3% (N=162). Conclusion : le remplaçant a depuis longtemps sa place dans le système de soins. Malgré des réticences de certains patients, il est assez bien perçu. Il permet de substituer le médecin titulaire pour des consultations d'urgence ou pour des raisons personnelles. Les patients sont plus enclins à le consulter s'il leur est présenté par leur médecin titulaire ou si le remplaçant est régulier. Le principal frein à consulter le remplaçant est le manque de données sur leur dossier médical. Il semble important de donner plus d'informations sur la tenue des dossiers médicaux pour limiter ce frein. Dans le 06, les patients accordent peu d'importance à l'âge ou au sexe du remplaçant.
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Le recueil du motif de consultation est important en soins premiers par la spécificité de la relation médecin généraliste (MG)/patient et la multiplicité possible des motifs (2,6 motifs par consultation en moyenne). L'objectif était d'explorer la manière dont le patient aborde son motif de consultation de médecine générale, du point de vue du patient lui-même. Une étude qualitative a été menée par entretiens semi-directifs auprès de patients majeurs recrutés dans une maison de santé pluriprofessionnelle par la thésarde, selon une méthode de proche en proche. L'analyse des données a été effectuée selon une méthode d'analyse phénoménologique interprétative, avec triangulation des données. Douze entretiens ont été réalisés entre juillet 2022 et mars 2023. Le motif de consultation lui-même était source de différents modes d'expression qui variaient en fonction des patients et de l'importance que le patient attribuait à sa plainte ou demande. Les facteurs influençant la façon d'aborder le motif étaient les attentes du patient, ses représentations sur son MG et sur sa santé, avec leur évolution dans le temps. Parallèlement, la communication du MG et la relation-médecin patient jouaient un rôle facilitant ou non dans le dialogue entre les deux acteurs. Ces données sont concordantes avec celles des études s'intéressant à la communication médecin-patient en apportant le point de vue du patient. Elles pourraient sensibiliser les MG aux facteurs pouvant déterminer l'abord du motif de consultation par le patient, dans une optique de qualité et d'efficience des soins. Elles pourraient être intégrées dans la formation à la communication en médecine générale.
Author: Élise Blanchard
Author: Élise Blanchard
Author: Annabelle Durris
Author: Florine Bard
Author: Margaux Hutteau
Author: Aurélie Armand
Author: Mathilde Soulard-Buet
Author: Claire Wurtz
Author: Kerwan Yannick Vigier
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Author: Aurore Tchao