Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste PDF full book. Access full book title Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste by Dizae Dansou. Download full books in PDF and EPUB format.

Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste

Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste PDF Author: Dizae Dansou
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 154

Book Description
L'augmentation du recours globale au médecin s'est accompagnée sur les deux dernières décennies d'une augmentation du nombre de consultations aux urgences sans recours préalable au médecin traitant pour des consultations relevant de la médecine ambulatoire. Les usagers désirent une médecine rapide, disponible à toute heure avec un accès quasi immédiat au plateau technique. L'objectif de notre étude était d'analyser la proportion de patients qui consulte aux urgences sans recours préalable au médecin traitant pour des motifs relevant de la médecine générale. Il s'agit d'une étude bicentrique, par questionnaire, réalisée sur une semaine, incluant tous les patients majeurs consultants au centre hospitaliser Tenon et au centre hospitalier du Sud Francilien, classé CIMU 4 ou 5 à l'arrivée. Soixante-cinq pourcents des consultants n'ont pas essayé de joindre le médecin traitant. Soixante-dix-huit pourcents des patients ont jugé leur problème de santé urgent avec un délai de consultation après l'apparition des symptômes inférieur à 24h. Le motif de consultation était principalement médical. Les raisons de l'absence d'appel du médecin traitant était : l'absence de consultation en urgence, le sentiment de gravité ressentie, le fait de ne pas y avoir pensé et la fermeture du cabinet. Ils ont consulté aux urgences afin de voir rapidement un médecin et être soulagé de la douleur. Soixante-quinze pourcents des patients ne connaissaient pas la MMG et 58,3% était prêt à y consulter. L'enjeu essentiel semble être l'information et l'éducation des usagers sur le rôle primordial du médecin traitant et la nécessité du recours.

Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste

Les motifs de premier recours aux urgences hospitalières non régulées par le médecin généraliste PDF Author: Dizae Dansou
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 154

Book Description
L'augmentation du recours globale au médecin s'est accompagnée sur les deux dernières décennies d'une augmentation du nombre de consultations aux urgences sans recours préalable au médecin traitant pour des consultations relevant de la médecine ambulatoire. Les usagers désirent une médecine rapide, disponible à toute heure avec un accès quasi immédiat au plateau technique. L'objectif de notre étude était d'analyser la proportion de patients qui consulte aux urgences sans recours préalable au médecin traitant pour des motifs relevant de la médecine générale. Il s'agit d'une étude bicentrique, par questionnaire, réalisée sur une semaine, incluant tous les patients majeurs consultants au centre hospitaliser Tenon et au centre hospitalier du Sud Francilien, classé CIMU 4 ou 5 à l'arrivée. Soixante-cinq pourcents des consultants n'ont pas essayé de joindre le médecin traitant. Soixante-dix-huit pourcents des patients ont jugé leur problème de santé urgent avec un délai de consultation après l'apparition des symptômes inférieur à 24h. Le motif de consultation était principalement médical. Les raisons de l'absence d'appel du médecin traitant était : l'absence de consultation en urgence, le sentiment de gravité ressentie, le fait de ne pas y avoir pensé et la fermeture du cabinet. Ils ont consulté aux urgences afin de voir rapidement un médecin et être soulagé de la douleur. Soixante-quinze pourcents des patients ne connaissaient pas la MMG et 58,3% était prêt à y consulter. L'enjeu essentiel semble être l'information et l'éducation des usagers sur le rôle primordial du médecin traitant et la nécessité du recours.

Evaluation de la non pertinence de recours aux services d'urgence en Médecine générale

Evaluation de la non pertinence de recours aux services d'urgence en Médecine générale PDF Author: Justin Meglinky
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 40

Book Description
Introduction: Les services d'accueil des urgences sont saturés. L'évaluation de la pertinence de recours aux urgences en médecine générale permettrait d'identifier des situations pour lesquelles des solutions seraient envisageables en ville et ainsi de soulager les urgences. L'objectif principal est de déterminer le taux de recours non pertinent non justifié et l'objectif secondaire d'identifier les différents types de motifs. Méthode: Cette étude de cohorte monocentrique a inclus du 1er Septembre au 31 Octobre 2017 406 patients se présentant aux urgences du CH de Perpignan, avec un courrier d'un médecin généraliste, pendant les heures de permanence des soins. La pertinence a été déterminée à l'aide de la grille AEPf, ainsi que les différents motifs de recours. Résultats : 110 patients ont été identifiés non pertinents non justifiés soit 26.9% des patients adressés par un médecin généraliste et 1.9% des passages totaux sur la période. Le principal motif de recours était la demande d'un avis diagnostic ou thérapeutique à 71.8% suivi par les demandes de procédure diagnostique ou thérapeutique et les soutient psychologiques à 10% chacun et l'aide sociale à 8.2%. Conclusion : Le taux de patient adressé par un médecin généraliste de manière non pertinente non justifié, s'il ne représente pas la majorité des patients des urgences n'en est pas moins non négligeable. Le développement de lignes d'astreinte de spécialiste en ville, une meilleure visibilité des astreintes hospitalières ou des consultations spécialisées d'urgence en ville ou à l'hôpital permettrait d'en diminuer l'importance.

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale PDF Author: Mickael Joseph Soletchnik
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 50

Book Description
Le nombre de consultation dans les services d'accueil des urgences (SAU) hospitaliers ne cessent d'augmenter. Cette augmentation concerne principalement les consultations sans hospitalisation, relevant de prime abord de la médecine générale. L'objectif de cette étude était de comprendre pourquoi les patients relevant d'une consultation de médecine générale venaient au SAU sans avoir pris un avis médical préalablement? Les patients se présentant à des horaires d'ouverture de médecine de ville et dont le motif de venue relevait de la médecine générale ont été interrogés. Le questionnaire portait sur des données socio-économiques, leur parcours de soin et leur motif de consultation, ainsi que leurs habitudes d'utilisation des services de soins primaires. Une seconde partie du questionnaire a été rempli a postériori après analyse du degré de la classification clinique des malades des urgences (CCMU). L'analyse a porté sur 87 questionnaires remplis et analysés au cours d'entretien individuel. Les motifs rapportés par les patients étaient en premier lieu une impression de gravité de leur pathologie (20%) et le fait de ne pas avoir un accès rapide auprès de leur médecin généraliste (20%). 14% déclaraient n'avoir aucun médecin généraliste et venir aux urgences pour tout problème médical. Ces résultats sont en accords avec le fait que 60% ne connaissent aucun organisme dispensant des soins d'urgences autre que les SAU. L'analyse des dossiers montre que 51% des patients ont été classés en degré 1 de la CCMU, donc relevant simplement d'une consultation généraliste sans examen complémentaire ; et 33% en degré 2 donc nécessitant des examens complémentaires pouvant être réalisés en ville. Cette étude a permis de montrer que la majorité des patients ayant un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable consultait de manière inappropriée. Leur prise en charge aurait pu être réalisée en ambulatoire et ne nécessitait ni SAU ni hospitalisation. Pour répondre à la demande de désengorgement des SAU, de nombreuses alternatives ont été créées (SAMI, Maison médicale de garde, téléconsultation, maisons et centres de santé pluridisciplinaires, permanence des soins) qui doivent être encore développés à l'avenir et faire l'objet d'une information des patients. Cette évolution permettrait de limiter la crise dont souffre l'hôpital public et permettrait de rendre aux urgences hospitalières sa vocation première : prendre en charge les urgences vitales.

Étude sur le recours direct aux urgences hospitalières, pour des actes relevant de la médecine générale libérale, sur trois principaux hôpitaux de l'Oise

Étude sur le recours direct aux urgences hospitalières, pour des actes relevant de la médecine générale libérale, sur trois principaux hôpitaux de l'Oise PDF Author: Charles Gueriot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 84

Book Description
Le recours aux urgences hospitalières, en constante augmentation, n'est pas toujours justifié d'un point de vue médical. De multiples causes sont avancées pour expliquer ce phénomène, au premier rang desquelles l'accès trop limité au médecin généraliste libéral. Dans le département de l'Oise, qui se caractérise par une faible densité de médecins et une moyenne d'âge élevée de ceux-ci, un usage pertinent de l'accès aux soins primaires constitue un vrai enjeu de Santé Publique. L'objectif principal de cette étude est de déterminer les principaux freins à la consultation en médecine générale. Les objectifs secondaires sont de déterminer l'impact des différences géographiques et de démographie médicale sur le recours aux urgences à travers le département de l'Oise, et d'évaluer l'intérêt que portent les populations concernées à une structure alternative de type SOS-médecins. Nous avons réalisé une étude épidémiologique prospective, multicentrique et quantitative au cours de l'automne 2016 sur trois centres hospitaliers de l'Oise. Les patients dont on supposait que la prise en charge ne relevait pas spécifiquement d'un service d'urgences ont rempli un questionnaire anonymisé de quatre pages, visant à préciser leurs caractéristiques socio-économiques, leur parcours de soin en amont de leur venue aux urgences et leur appréciation de l'accès aux soins autour de chez eux. La population étudiée était plutôt jeune, féminine, habitant en zone urbaine à proximité du service d'urgences. La majorité des consultants n'avait pas cherché à joindre un médecin libéral avant leur venue aux urgences. Les causes principales du recours étaient une meilleure confiance dans la technicité et les compétences présentes à l'hôpital, avant les questions d'accessibilités. L'impression d'un accès correct ou non au médecin généraliste libéral n'est pas la même suivant son lieu d'habitation, avec un ressenti moins bon autour de Beauvais. Enfin, la présence de SOS médecins apparait bien connue des habitants de Creil. Elle semble répondre à une demande qui existe également dans les autres villes du département. Les déterminants du choix du recours aux urgences sont complexes et ne se limitent pas à la seule question du manque de médecin généraliste. Ils sont partagés par les habitants des différents bassins de population de l'Oise malgré des profils socio-économiques et des ressentis différents. L'organisation du système des soins primaires doit être adaptée en ce sens, à travers des voies d'accès complémentaires et une meilleure information des patients.

Recours non urgents aux services d’urgences et accès au médecin généraliste : Étude réalisée dans le service d’urgences Antoine Béclère, Clamart (92)

Recours non urgents aux services d’urgences et accès au médecin généraliste : Étude réalisée dans le service d’urgences Antoine Béclère, Clamart (92) PDF Author: Charlotte Monteil Zapha
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
INTRODUCTION : 1 patient sur 10 en France n'a pas de médecin traitant. L'accessibilité au médecin généraliste se dégrade sur le territoire, notamment en Île de-France. Pour les populations en bas de l'échelle sociale, les difficultés d'accès aux soins sont encore accrues. En parallèle, la demande de soins ne cesse de croître, face à une population grandissante et vieillissante. Les recours aux services d'urgences sont en constante augmentation, y compris pour des motifs qui pourraient être pris en charge par la médecine de ville. On peut alors considérer le système de soins primaires comme mis en échec devant ces recours non urgents. L'objectif de notre étude était d'analyser les caractéristiques des patients consultant aux urgences pour des motifs non urgents, notamment leur accès aux soins primaires, et plus spécifiquement les caractéristiques des patients n'ayant pas de médecin traitant. MÉTHODES : Nous avons conduit une étude prospective, observationnelle, unicentrique à l'hôpital Antoine Béclère à Clamart (92), dans le courant de l'année 2021. Les patients inclus étaient ceux consultant pour un motif considéré comme non urgent par l'infirmier d'Orientation et d'Accueil des urgences (tri 4 ou 5). Nous avons étudié leurs caractéristiques démographiques, leur accès aux soins primaires, et avons recherché les variables associées à l'absence de médecin traitant dans cette population. L'association entre les variables d'intérêt a été mesurée par des tests du Khi-2. RÉSULTATS : 37 % des patients consultant aux urgences étaient classés en tri 4 ou 5, et auraient pu être pris en charge par un médecin généraliste en ville. Au total, 317 patients ont été inclus dans l'étude. Les patients consultant pour des motifs non urgents étaient majoritairement jeunes, le sex ratio était égal à 1. 68 patients (21 0/0) n'avaient pas déclaré de médecin traitant. 165 patients (52 0/0) habitaient dans une Zone d'intervention Prioritaire. Parmi les recours non urgents, les patients sans médecin traitant étaient plus souvent des patients jeunes (p=0,0159), des hommes issus de communes comptant davantage de médecins âgés Après stratification sur le niveau socio-économique, cette association entre caractéristiques démographiques des patients et déclaration d'un médecin traitant était surtout retrouvée dans les communes les plus défavorisées. CONCLUSION : Ne pas avoir de médecin traitant semble être un facteur de risque de consultation aux urgences pour un motif non urgent. L'accès aux soins primaires est plus faible parmi les patients consultant aux urgences pour des motifs non urgents que dans la population générale de la région. Les patients jeunes et les hommes sont les plus à même d'avoir recours aux urgences pour des motifs non urgents en l'absence de médecin traitant, et cela particulièrement dans les territoires les plus défavorisés. Il parait donc nécessaire d'intégrer ces patients dans le parcours de soins, de façon à limiter leurs recours non urgents aux services d'urgences et améliorer la qualité de leurs soins.

Identification des critères conduisant les patients à s'adresser en premier recours aux services d'Urgences avant de consulter le médecin généraliste

Identification des critères conduisant les patients à s'adresser en premier recours aux services d'Urgences avant de consulter le médecin généraliste PDF Author: Margaux Girard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
EDepuis plusieurs années les services d'urgences sont confrontés à une augmentation constante du nombre de patients se présentant pour des motifs relevant d'une consultation de médecine générale. L'objectif de notre étude était de définir les critères déterminant leurs venues aux urgences. Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude mono centrique, réalisé du 17 au 21 octobre et du 24 au 28 octobre 2016 de 8 h 30 à 18 h 30 au sein du service d'urgences de l'hôpital de la Timone au niveau de la filière ambulatoire. Tout patient majeur consultant sur cette période s'est vu proposé un questionnaire renseignant son profil démographique et ses motifs de consultation soit un total de 345 questionnaires. À la fin de la prise en charge un questionnaire destiné au médecin visait à conclure sur la justification de leur passage. Résultats : Nous avons retrouvé une population jeune, avec une bonne couverture sociale et consultant dans 60% des cas pour de la traumatologie. 72% des patients n'ont pas pris d'avis médical au préalable. Les principaux motifs de consultation aux urgences étaient la disponibilité 24/24h, l'accès rapide aux examens complémentaires ou qu'ils avaient été envoyés par un médecin ou le service de régulation du 15. Les médecins ont considéré que seulement 43% des recours étaient justifiés. Les causes traumatiques l'étaient dans 56% des cas. Conclusion : La création d'une Maison Médicale de Garde serait une des solutions possibles afin de réduire le nombre de consultations relevant de la médecine générale. Mais avant tout la sensibilisation de la population sur le rôle des différents acteurs du système de soins est primordiale.

Lespatients,l'urgence et leur médecin traitant

Lespatients,l'urgence et leur médecin traitant PDF Author: Alice Nansot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 102

Book Description
Introduction : L’encombrement des services d’accueil des urgences est un problème de santé publique qui mène à des dysfonctionnements dans l’organisation des services et retentit sur la qualité de prise en charge des patients et sur le bien être des professionnels de santé. Une des causes de cet engorgement est un nombre croissant de consultations ne nécessitant pas nécessairement une structure hospitalière. Le but de cette étude est de comprendre pourquoi les patients s’orientent vers les services d’urgences et ne consultent pas un médecin généraliste. Matériel et méthode : Cette étude a été réalisée sur 3 jours dans le SAU de l’hôpital européen George Pompidou dans le 15ème arrondissement de Paris. Le recueil de donnée a été réalisé par l’intermédiaire d’un questionnaire, rempli lors d’un entretien personnel avec tous les patients se présentant à l’accueil du SAU par leurs propres moyens sans avoir été régulés par un médecin ou le centre 15. Il avait pour but d’explorer les caractéristiques démographiques et sociales des patients, la relation entre le patient, la médecine d’urgence, la médecine de ville en générale et son médecin traitant en particulier, ainsi que l’aspect financier et son influence sur le choix du lieu de consultation. Résultats : 70 patients ont été interrogés, essentiellement des jeunes actifs, consultant peu leur médecin généraliste et les SAU (3,2 fois et 0,9 fois par en en moyenne) et ayant une mauvaise connaissance des tarifs de consultations. Ils avaient un médecin traitant déclaré ou un médecin référent dans 86% des cas mais seuls 18% avaient essayé de le contacter. Les motifs de consultations les plus courants étaient les traumatismes et les douleurs. La cotation moyenne de l’infirmier d’accueil et d’orientation était de 1.8/5. Les patients choisissaient de venir au SAU principalement pour avoir accès aux examens complémentaires et aux consultations spécialisées rapidement malgré un temps d’attente qu’ils estimaient à juste titre long (2h07). Beaucoup faisaient plus confiance au SAU pour traiter leurs symptômes qu’à leur médecin traitant (50%) ou un médecin généraliste inconnu (75%), alors qu’au vu de leur dossier médical, 65% consultaient pour un problème de nécessitant pas de recours hospitalier. Conclusion : Les patients interrogés au SAU faisaient davantage confiance à une structure hospitalière et qu’à leur médecin généraliste alors que leur problème médical n’était le plus souvent ni grave ni urgent selon des critères médicaux. Une éducation de ces patients semble nécessaire pour leur réorientation vers la médecine de ville.

Différences de prise en charge aux urgences entre les patients adressés par un médecin libéral et les patients tout venant

Différences de prise en charge aux urgences entre les patients adressés par un médecin libéral et les patients tout venant PDF Author: Sébastien Blanchard (médecin).)
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Le système de santé français est réputé l'un des meilleurs au monde. Pourtant celui-ci doit faire face à l'un de ses plus grands défis. La diminution prochaine du nombre de médecins généralistes, de par leur départ à la retraite, va accroître les disparités d'accès aux soins sur l'ensemble du territoire et plusieurs patients vont se retrouver sans médecin traitant. Face à la pénurie de cet accès aux soins, de nombreuses personnes utilisent les services d'urgences comme soins de premiers recours, augmentant le nombre de passages et avec eux le nombre de patients venant pour des motifs relevant de la médecine générale. Cependant les médecins libéraux (généralistes ou non) ont parfois besoin d'adresser un patient aux Urgences en fonction du contexte clinique. Il y a donc deux types de patients se présentant aux Urgences, ceux venant spontanément et ceux adressés par un médecin. L'objectif de cette étude est de déterminer s'il existe une différence de prise en charge et de gravité chez les patients se présentant par leur propre moyen aux Urgences, en fonction du fait qu'ils soient adressés par un médecin libéral ou non. Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive, monocentrique, réalisée dans le service des Urgences de Hautepierre, aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, qui s'est déroulée sur la semaine du 13 au 19 mai 2019. Au total, 443 dossiers ont été analysés. Nous observons parmi les patients se présentant spontanément aux Urgences, adressés par un médecin, qu'ils sont plus âgés et bénéficient de plus d'examens de biologie ainsi que de plus d'examens d'imagerie. De plus, ils sont plus souvent hospitalisés que les patients non adressés. Cependant, comme notre étude est monocentrique, sur le site de l'hôpital d'Hautepierre, certains motifs de consultation n'ont pas pu être étudiés, notamment les motifs cardio-vasculaires. En conclusion, le recours aux services d'accueil des Urgences par les médecins généralistes apparaît justifié et semble être un facteur prédictif d'hospitalisation. Mais il résulte parfois d'un défaut d'organisation et d'accessibilité au réseau de soins primaires. Une étude prospective incluant de pair les dossiers des patients se présentant aux Urgences du Nouvel Hôpital Civil et d'Hautepierre pourrait être une bonne suite à donner à notre travail.

Motifs de consultation et parcours aux urgences des patients adressés par le médecin généraliste

Motifs de consultation et parcours aux urgences des patients adressés par le médecin généraliste PDF Author: Aurélie Vendéoux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 156

Book Description
Introduction : Les services d'urgence hospitaliers ont vu leur activité augmenter au cours du temps. Peu d'études ont concerné les usagers des urgences adressés par un médecin généraliste. L'objectif de l'étude est d'identifier les motifs de recours des médecins généralistes, d'analyser l'adéquation de la demande en fonction de la prise en charge au service d'accueil des urgences (SAU), du diagnostic retenu et de rechercher des facteurs prédictifs d'hospitalisation. Méthode : Etude descriptive prospective incluant 168 patients adressés par un médecin généraliste avec un courrier au SAU d'Etampes du 1er août au 30 septembre 2013. Résultats : Les motifs d'orientation principaux étaient d'ordre uro-digestifs (28%) et cardiorespiratoire (26%); les urgences d'allure chirurgicale représentaient 23% des consultations. La demande principale du médecin généraliste concernait l'exploration complémentaire en urgence (52%). 88% des patients bénéficiaient d'examens complémentaires, 38% d'un avis spécialisé. 50% des patients étaient hospitalisés. Le recours au SAU était jugé nécessaire pour 78% des patients. Les médecins urgentistes ont estimé que des examens ou une consultation spécialisée en ville auraient été plus propices chez 50 patient (30%), une hospitalisation directe dans 7% des cas. Les facteurs prédictifs d'une hospitalisation étaient la demande d'hospitalisation par le médecin généraliste, l'âge supérieur à 70 ans du patient, la polymédication, le transport aux urgences en ambulance et le mode de consultation du médecin au domicile : il s'agit de facteurs facilement identifiables pour anticiper la demande de lits d'aval à l'arrivée aux urgences.

Étude des raisons invoquées par les patients consultant pour un motif de médecine générale au service d'accueil des urgences de Marmande plutôt que chez un médecin généraliste

Étude des raisons invoquées par les patients consultant pour un motif de médecine générale au service d'accueil des urgences de Marmande plutôt que chez un médecin généraliste PDF Author: Maxime Bonnet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : la fréquentation des services d'accueil des urgences est en constante augmentation, avec un nombre important de recours spontanés. L'objectif de l'étude était d'analyser les raisons invoquées ainsi que les profils des patients venant consulter dans un service d'urgence plutôt qu'auprès d'un médecin généraliste, pour des motifs de consultation de médecine générale. Matériel et méthodes : il s'agissait d'une étude descriptive transversale prospective pseudo-anonyme monocentrique dans le service d'accueil des urgences de Marmande, sur une période de 54 jours, aux heures habituelles d'ouverture des cabinets de médecine générale. Tout patient majeur, non adressé par le médecin généraliste, rapportant un motif de médecine générale, recevait un questionnaire afin de recueillir des données sociodémographiques et des raisons ayant motivé son choix. Résultats : 195 patients ont été inclus et 181 questionnaires ont été analysés. Les patients étaient majoritairement jeunes et peu avaient tenté de contacter un médecin généraliste avant de consulter aux urgences (38,12 %). Les raisons principalement invoquées étaient la sensation de gravité du trouble (27,88 %), l'indisponibilité du médecin traitant (27,4 %) et l'accès au plateau technique (23,08 %). Conclusion : l'adaptation des services d'urgences et l'optimisation de l'accès aux soins ambulatoires de premiers recours pourraient être des solutions d'avenir. L'éducation des patients par le médecin généraliste permettrait une meilleure évaluation de l'urgence ressentie, une orientation vers les structures de soins adaptée. Ces propositions pourraient diminuer une certaine attitude consumériste du patient face aux soins, et également renforcer la relation de confiance entre médecins et patients.