Les médecins généralistes qui participent à la recherche en soins primaires PDF Download
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Contexte : en 2014, avec la création de la sous-section 53-03 Médecine Générale au Conseil National des Universités, cette discipline confirme sa reconnaissance universitaire. Si chaque médecin généraliste apporte des données utilisables pour la recherche, seule une minorité d'entre eux, y participe activement. Objectif principal : explorer les opinions des médecins généralistes qui participent à la recherche. Méthode : étude qualitative avec analyse thématique par entretiens semi-dirigés. Recrutement raisonné en variation maximale de médecins généralistes participant ou ayant participé à la recherche. Vingt-deux entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de médecins de dix départements de France, entre juin 2016 et avril 2017, jusqu'à saturation des données. Résultats : les médecins généralistes interrogés étaient impliqués à des degrés divers dans la recherche. Ils étaient motivés par la volonté de développer leur spécialité. Pour cela, ils avaient un rôle de transmission auprès des étudiants, et de leurs confrères, rappelant l'importance des publications. Ils avaient le souci d'être reconnus dans leur travail. Cette reconnaissance impliquait la formation à la recherche et l'autonomie financière. Pour être efficient, les médecins expliquaient vouloir une recherche en accord avec leurs convictions et celles de leurs patients. Pour poursuivre le développement de cette recherche leur semblaient nécessaire : le travail d'équipe, avec des réseaux pérennes, une recherche adaptée à la pratique spécifique du généraliste et l'utilisation du DPC, pour son intérêt budgétaire et l'assurance d'une autonomie financière. Conclusion : les opinions des médecins généralistes participant à la recherche varient en fonction de leur degré d'implication. Allier les trois piliers de la discipline universitaire : le soin, l'enseignement et la recherche, semble possible au travers des entretiens réalisés.
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Contexte : en 2014, avec la création de la sous-section 53-03 Médecine Générale au Conseil National des Universités, cette discipline confirme sa reconnaissance universitaire. Si chaque médecin généraliste apporte des données utilisables pour la recherche, seule une minorité d'entre eux, y participe activement. Objectif principal : explorer les opinions des médecins généralistes qui participent à la recherche. Méthode : étude qualitative avec analyse thématique par entretiens semi-dirigés. Recrutement raisonné en variation maximale de médecins généralistes participant ou ayant participé à la recherche. Vingt-deux entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de médecins de dix départements de France, entre juin 2016 et avril 2017, jusqu'à saturation des données. Résultats : les médecins généralistes interrogés étaient impliqués à des degrés divers dans la recherche. Ils étaient motivés par la volonté de développer leur spécialité. Pour cela, ils avaient un rôle de transmission auprès des étudiants, et de leurs confrères, rappelant l'importance des publications. Ils avaient le souci d'être reconnus dans leur travail. Cette reconnaissance impliquait la formation à la recherche et l'autonomie financière. Pour être efficient, les médecins expliquaient vouloir une recherche en accord avec leurs convictions et celles de leurs patients. Pour poursuivre le développement de cette recherche leur semblaient nécessaire : le travail d'équipe, avec des réseaux pérennes, une recherche adaptée à la pratique spécifique du généraliste et l'utilisation du DPC, pour son intérêt budgétaire et l'assurance d'une autonomie financière. Conclusion : les opinions des médecins généralistes participant à la recherche varient en fonction de leur degré d'implication. Allier les trois piliers de la discipline universitaire : le soin, l'enseignement et la recherche, semble possible au travers des entretiens réalisés.
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Contexte : la recherche en médecine générale souffre d'un retard en France malgré l'intégration récente de cette discipline dans l'université. Tous les médecins généralistes participent de manière intentionnelle ou non à cette recherche, nécessaire à l'amélioration des pratiques. L'objectif principal était d'établir des profils de médecins généralistes en fonction de leur implication dans la recherche. L'objectif secondaire était d'identifier les facteurs influençant la participation à la recherche. Méthode : étude quantitative, épidémiologique, observationnelle descriptive transversale, réalisée à partir d'un échantillon représentatif de médecins français tirés au sort sur l'annuaire santé. Le critère d'inclusion était d'avoir une activité de médecine générale. Le questionnaire, réalisé sur Limesurvey, a été diffusé par mail aux participants. Il a été élaboré à partir des résultats d'une thèse qualitative sur les opinions des médecins généralistes participant à la recherche. L'analyse des données a été réalisée sur RStudio. Résultats : sur 159 médecins ayant répondu au questionnaire, 25 (15,7 %) ont déclaré participer à la recherche. Une association significative entre l'implication universitaire, l'abonnement à la revue « Exercer » et la participation à la recherche (p
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Introduction: La recherche en médecine générale permet la production de données scientifiques fondées sur des preuves engendrant une amélioration du service médical rendu au patient et aux systèmes de soins. Méthodologie: A l'aide d'une revue systématique de la littérature, l'objectif de ce travail était de faire un état des lieux et une analyse de l'évolution des publications des travaux de recherche en médecine générale (MG) et en soins primaires (SP) dans des pays de développement comparable dans l'Union-Européenne (UE), aux Etats-Unis (EU) et au Canada de 1974 à 2014. Dans un second temps, le contenu des publications des trois pays ayant le plus publiés en 2014 ainsi que celles de la France ont été étudiés. Résultats: Vingt pays dont l'IDH (Indice de développement humain) était supérieur à 0,85 ont été inclus. Depuis 1974, il existait une croissance globale du nombre de publications en MG/SP, à des vitesses différentes selon les pays, avec un accroissement plus marqué dans les années 1990. Quatre pays se démarquaient : les EU, le Royaume-Uni (RU), les Pays-Bas et le Canada. La capacité d'un pays à publier des travaux de recherche en MG et en SP dépend du nombre de médecins et non de la densité médicale. Dans les trois pays ayant le plus publiés en 2014 (EU, RU, Canada) et en France, le premier auteur n'était pas médecin généraliste dans plus de 60% des cas. Parmi eux, 45% faisait de la santé publique. Les études quantitatives et observationnelles étaient le plus représentées. Les patients (et/ou les maladies) étaient le plus étudiés, excepté en France où les publications concernaient les acteurs de soins primaires (dont les médecins généralistes) dans 50% des cas. Enfin les thèmes abordés concernaient surtout des thèmes spécifiques de la pratique clinique en particulier en France et au RU. Conclusion: Le RU et les Pays-Bas se placent parmi les meilleurs en terme de quantité de publication (totale et rapportée au nombre de médecin). Ceci est du à leur engagement important dans le développement académique de la discipline qui reste à renforcer dans d'autres pays.
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Comme toute spécialité, la Médecine Générale se base sur des preuves scientifiques obtenues grâce à la recherche. Afin de poursuivre son développement, un nouveau modèle de travail a été proposé sous la forme d'un réseau structuré recrutant, formant et encadrant les médecins généralistes investigateurs. L'objectif de cette étude est de mettre à jour le réseau de médecins généralistes investigateurs auvergnats, et de connaître leurs motivations à faire de la recherche afin de majorer le recrutement et d'optimiser la réussite des projets de recherche. Cette étude descriptive transversale a été réalisée par questionnaire, envoyé sous forme papier et informatique (Google Forms) à tous les médecins généralistes auvergnats à l'exception des médecins avec un mode d'exercice particulier exclusif. Les objectifs de ce questionnaire étaient d'établir une liste de médecins généralistes investigateurs, de connaître leur profil et leurs thématiques de prédilection. Nous avons obtenu 63 réponses positives de médecins prêts à devenir médecin investigateur pour le réseau CARMA. 50% (31) d'entre eux étaient MSU, 50% (32) avaient déjà participé à la recherche en médecine générale. Les médecins n'ayant jamais participé évoquaient le manque de sollicitation (29%); et le manque de temps (16%). Le profil était similaire à celui retrouvé dans la littérature, en dehors de deux caractéristiques : les médecins étaient plus jeunes, et un sex-ratio en faveur des femmes (50% de femmes dans notre étude) était constaté. Les médecins investigateurs étaient prêts à participer à 1 étude par an pour 46%, à hauteur de 1 heure par mois (51%), voire 1h par semaine (32%). La rémunération attendue était de 3 à 4 consultations par heure. Les thématiques les plus prisées étaient les maladies cardiovasculaires en première position, suivies de près par la prévention, puis le diabète/la pédiatrie/la relation médecin-patient en 3e position. Au total, 86% des participants à l'étude considéraient la recherhce en MG comme très importante, ce résultat comprenant 95% des futurs MG investigateurs, mais aussi 61% des MG ne souhaitant pas participer à la recherche. Le réseau de recherche CARMA se développe. Depuis le lancement de l'étude, il a obtenu un financement. À terme, la fédération des différents réseaux régionaux va sans doute faciliter le recrutement de médecins et l'inclusion de patients dans les études nationales. Il serait intéressant de renouveler cette étude dans quelques années afin de réévaluer ces données.
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Introduction : La recherche en soins primaires se développe progressivement depuis la création de la filière universitaire de médecine générale en 2008. Malgré un certain retard par rapport à d'autres pays, les réseaux de recherche permettant de structurer la recherche en soins primaires se développent progressivement en France (21 réseaux sur 35 DMG). L'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques des médecins généralistes intéressés pour intégrer un réseau de recherche en soins primaires en Franche-Comté. Matériel et Méthode : Une étude épidémiologique transversale descriptive a été menée auprès des médecins généralistes installés en Franche-Comté, recensés via l'annuaire santé de l'assurance maladie. Un questionnaire comportant des données sur leur pratique professionnelle et leur intérêt pour la recherche leur a été envoyé par courrier en Novembre 2021, avec une relance téléphonique en Mars 2022. Résultats : Le taux de réponse était de 15,1 %, soit 156 sur les 1035 questionnaires envoyés. Parmi les médecins répondeurs, 62 étaient intéressés pour faire partie du réseau de recherche franc-comtois. Les facteurs prédisposant à la participation au réseau de recherche franc-comtois étaient la maîtrise de stage universitaire, la présence d'un coordinateur, d'une IDE ou une IDE ASALEE, l'âge jeune, une patientèle inférieure ou égale à 1000 patients, l'abonnement à des revues médicales et la participation à des congrès. Le milieu d'exercice, le département, le sexe, la collaboration avec d'autres professions paramédicales ou médicales n'étaient en revanche pas des variables influents l'adhésion au réseau. Le principal motif de refus évoqué était le manque de temps à consacrer à la recherche. Les thématiques de prédilections étaient le sport/nutrition, l'éducation thérapeutique et la pédiatrie. Conclusion : L'étude a permis de décrire les caractéristiques des médecins généralistes intéressés pour intégrer un réseau de recherche en soins primaires en Franche-Comté. Ces investigateurs ne seront sollicités qu'en fonction de leurs désidératas et du nombre maximum de participations souhaitées, pour des projets de recherche financés. Ce réseau permettra d'entretenir les relations entre les différents acteurs de la recherche. Il pourra être ouvert à d'autres professions de santé ambulatoire afin de diversifier les projets de recherche.
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Les maladies chroniques sont un enjeu de santé publique. Le système de soins actuel cherche à s'adapter à cette nouvelle donne à tout niveaux d'intervention. Le développement de l'éducation thérapeutique du patient est une réponse à ces enjeux. C'est une volonté institutionnelle. Les médecins généralistes libéraux font partie des acteurs indispensables à son essor : qu'en pensent ils ? Notre enquête en soins primaires, auprès de 224 médecins généralistes de l'Eure, dont le taux de répondants a été de 38 %, a permis d'appréhender les facteurs qui favoriseraient leur implication. Globalement, ils sont satisfaits de leur prise en charge, conscients de leur valeur, et, à l'exception d'un sentiment mitigé en ce qui concerne leur autorité de tutelle, ils se sentent reconnus par les acteurs du système de soins. Ce n'est pas pour autant qu'ils ont intégré à leur pratique, encore cloisonnée et individuelle, l'éducation thérapeutique. L'appropriation de cette pratique passera par la formation et la reconnaissance de leur expertise. Les médecins opposants représentent une minorité d'entre eux, difficile à convaincre car ils voient très peuu de facteurs facilitants. Globalement, une majorité est prête à changer sa pratique. La formation, le travail multidisciplinaire, les moyens mis à disposition sont autant de facteurs facilitants. Cependant, ils craignent une surcharge de travail, et le travail en réseau ne motive que la moitié d'entre eux. La pathologie concernée les influencera. La rémunération accordée participera à la reconnaissance sociale de leur travail. Il reste donc à envisager un mode d'organisation qui réponde à leurs attentes.
Author: Arthur Dehondt Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 58
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Contexte : la recherche en soins primaires est insuffisamment développée et peu mise en avant. Pourtant, elle constitue un moyen de formation et d'amélioration de sa pratique quotidienne au même titre que les formations organisées dans le cadre du développement professionnel continu. L'objectif principal de cette étude était de démontrer que la recherche en médecine générale est un moyen de se former professionnellement permettant d'améliorer sa pratique. L'objectif secondaire était de déterminer quels sont les éléments participants à cette formation. Méthode : il s'agissait d'une étude quantitative, épidémiologique, descriptive, transversale, multicentrique, nationale conduite à partir d'un questionnaire à questions fermées, en ligne élaboré sur Limesurvey® et envoyé par mail aux participants. Les données extraites dans le logiciel Excel® ont été analysées avec l'aide de la cellule d'aide méthodologique du CHRU. L'étude a été menée sur un échantillon représentatif de médecins généralistes français au niveau national, tirés au hasard à partir de l'annuaire des pages jaunes. Les critères d'inclusion étaient d'être médecin généraliste libéral exerçant en France métropolitaine. Résultats : l'intégralité du questionnaire a été complétée par 172 médecins. Sur les 172, 88 (51%) déclaraient avoir déjà participé à un travail de recherche. Les travaux de recherche avaient toujours ou souvent amenés 57 (65%) des participants à réviser les dossiers de leurs patients. Pour 65 (74%) d'entre eux, la recherche était un moyen de formation. Il existait une association significative (p
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Contexte : la recherche en soins primaires est indispensable pour l'étude et la compréhension des phases débutantes de pathologies diverses et des facteurs environnementaux influençant leur développement. Le projet Ange Gardien a tenté d'établir une collaboration entre médecins généralistes, spécialistes d'organe libéraux et centres hospitalo-universitaire autour d'un sujet auquel les médecins généralistes sont souvent confrontés : les maladies inflammatoires chroniques. Une soixantaine de médecins généralistes y ont participé. Nous avons donc tenté de comprendre et d'analyser les motivations des médecins généralistes à participer à ce genre de projet ainsi que leurs freins. Matériels et méthode : nous avons utilisé une méthode qualitative en focus groupe de médecins généralistes. Ceux ayant participé aux réunions de présentation du projet Ange Gardien ont été sélectionnés par échantillonnage en variation maximale. Des entretiens semi dirigés ont été réalisés et les réponses ont été analysées après double encodage. Les données étaient anonymisées. Résultats : 2 groupes ont été constitués (4 et 6 médecins) afin d'obtenir une saturation des données. Les médecins possédaient des caractéristiques différentes (âge, sexe, milieu d'exercice etc). Ont été évoqués la considération des médecins généralistes, l'importance de les impliquer dès le départ, la nécessité d'y associer une formation, d'assurer un suivi et un retour d'information. D'autres aspects - rarement évoqués dans la littérature - et qui pourraient représenter un frein à la participation des médecins : l'éthique et la déontologie des projets, la transparence sur le financement et les liens d'intérêts. Conclusion : les résultats de notre étude nous a permis d'entrevoir certains leviers qui pourraient favoriser l'implication des médecins généralistes dans la recherche en soins primaires, ainsi que les freins qu'il faut prendre en compte. Une étude pourrait être faite concernant le ressenti des patients participant à ces projets.
Author: Bruno Lovisi Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 166
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L’inclusion de patients lors de toute étude clinique est un challenge en soins primaires dont l’issue conditionne la poursuite et la validité des conclusions. En 2009, une étude européenne menée avec la participation des Départements de Médecine Générale et de Santé Publique de l’Université de Nice, Genomics to combat Resistance against Antibiotics in Community-Acquired LRTI in Europe (GRACE) a rencontré des difficultés de recrutement. Connaitre les expériences des médecins lors de la saison d’inclusion 2008-2009 dans l’étude GRACE afin d’identifier les obstacles rencontrés par les médecins investigateurs lors du recrutement des patients et de recueillir leurs propositions d’améliorations. La méthode qualitative des entretiens individuels semi-directifs avec les médecins investigateurs du centre français GRACE ayant été formés au début de la saison d’inclusion 2008-2009. Les entretiens ont été enregistrés, transcrits puis codés en verbatim avant analyse qualitative du contenu. Les obstacles les plus cités sont le manque de temps, la perception d’un protocole complexe et d’application difficile en cabinet, le risque de l’oublier augmentant avec le temps écoulé entre la formation et la première inclusion et un sentiment d’impréparation à l’inclusion. Les arguments les plus utilisés afin de recruter les patients sont la valorisation de la participation du patient, la contribution à la science, le sentiment de fierté nationale et le partenariat médecin-patient. Les pistes d’améliorations les plus citées sont une formation individuelle, un encadrement par l’équipe coordinatrice renforcés et un protocole allégé et adapté à la médecine générale. La participation des médecins généralistes dans des projets de recherche en soins primaires pourrait être facilitée par une prise en compte des investigateurs lors de la conception de l’étude, une formation et un encadrement personnalisés, le développement de réseaux pérennes de praticiens motivés et des techniques de management innovantes.
Author: Floriane Daphniet
Author: Floriane Daphniet
Author: Arnaud Cugerone
Author: Irène Supper
Author: Florence Hajjar-Stephan
Author: Maéva Tournier
Author: Gaëtan Kovacevic
Author: Grégory Cordier
Author: Arthur Dehondt
Author: Clémence Richter
Author: Bruno Lovisi