Les freins à la prise en charge de la ménopause en médecine générale PDF Download
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Contexte : La prise en charge thérapeutique de la ménopause, à plus de dix ans du cataclysme provoqué par l'étude américaine WHI, reste difficile en médecine générale. L'objectif de cette étude était d'en évaluer les freins aujourd'hui. Méthodes : Etude qualitative, basée sur des entretiens semi-directifs individuels auprès de vingt médecins généralistes dans le Nord-Pas-De-Calais en 2013. Un échantillonnage en variation maximale a été réalisé. L'analyse des résultats a été faite en double aveugle avec le logiciel NvivolO, par une approche thématique. Résultats : Les résultats de l'étude WHI ont eu un impact fort chez les médecins généralistes car ils étaient toujours cités comme principal frein au traitement hormonal de la ménopause (THM) aujourd'hui. L'appréhension du risque cardiovasculaire et du cancer du sein était importante. Les bénéfices du THM, eux, étaient jugés limités ou au second plan lorsqu'il s'agissait de l'ostéoporose post ménopausique. Les recommandations et les connaissances sur le THM étaient jugées insuffisantes : elles entraînaient difficultés et perte de repère vis-à-vis du traitement. Le recours au spécialiste gynécologue était largement utilisé et considéré comme préféré par les patientes. Les conséquences de la carence estrogénique étaient sousestimées ou perçues comme naturelles. Enfin, des difficultés de prescription (schéma, durée limitée) et la réticence des patientes étaient aussi retrouvées comme obstacle au THM. Conclusion : Les médecins généralistes éprouvent aujourd'hui des difficultés face au THM, conséquences directes et indirectes de l'étude WHI. Chaque point pouvant cependant être repris pour améliorer la prise en charge de la femme ménopausée.
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Contexte : La prise en charge thérapeutique de la ménopause, à plus de dix ans du cataclysme provoqué par l'étude américaine WHI, reste difficile en médecine générale. L'objectif de cette étude était d'en évaluer les freins aujourd'hui. Méthodes : Etude qualitative, basée sur des entretiens semi-directifs individuels auprès de vingt médecins généralistes dans le Nord-Pas-De-Calais en 2013. Un échantillonnage en variation maximale a été réalisé. L'analyse des résultats a été faite en double aveugle avec le logiciel NvivolO, par une approche thématique. Résultats : Les résultats de l'étude WHI ont eu un impact fort chez les médecins généralistes car ils étaient toujours cités comme principal frein au traitement hormonal de la ménopause (THM) aujourd'hui. L'appréhension du risque cardiovasculaire et du cancer du sein était importante. Les bénéfices du THM, eux, étaient jugés limités ou au second plan lorsqu'il s'agissait de l'ostéoporose post ménopausique. Les recommandations et les connaissances sur le THM étaient jugées insuffisantes : elles entraînaient difficultés et perte de repère vis-à-vis du traitement. Le recours au spécialiste gynécologue était largement utilisé et considéré comme préféré par les patientes. Les conséquences de la carence estrogénique étaient sousestimées ou perçues comme naturelles. Enfin, des difficultés de prescription (schéma, durée limitée) et la réticence des patientes étaient aussi retrouvées comme obstacle au THM. Conclusion : Les médecins généralistes éprouvent aujourd'hui des difficultés face au THM, conséquences directes et indirectes de l'étude WHI. Chaque point pouvant cependant être repris pour améliorer la prise en charge de la femme ménopausée.
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Introduction : La ménopause est un phénomène physiologique responsable de nombreux symptômes pouvant impacter la qualité de vie des femmes. Elles attendent des professionnels de santé qu'ils s'impliquent davantage pour leur en parler. L'objectif de cette étude est d'étudier l'implication des médecins généralistes dans la prise en charge de la ménopause de leurs patientes. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de quatorze médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : Certains médecins généralistes rencontrent de nombreux freins à parler de la ménopause en consultation et attendent des patientes qu'elles abordent le sujet en premières. Ils délèguent la prise en charge à d'autres professionnels de santé, tandis que d'autres généralistes n'éprouvent pas de difficultés à gérer la ménopause de leurs patientes, notamment car ils ont bénéficié d'un enseignement riche durant l'internat ou de formations complémentaires. Conclusion : Différents freins empêchent certains médecins généralistes de parler de la ménopause en consultation, mais une amélioration de leur formation ainsi que des outils comme une consultation dédiée pourraient aider à les y inciter.
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Introduction : la ménopause est une étape incontournable de la vie des femmes à l’origine de nombreuses conséquences sur la santé. L’objectif principal de notre étude était d’observer les pratiques des médecins généralistes picards sur la prise en charge de la ménopause. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale, et déclarative des pratiques professionnelles auprès des médecins généralistes de Picardie, à l’aide d’un questionnaire auto-administré par voie postale entre décembre 2020 et février 2021. Résultats : notre taux de réponse était de 34,6%. 94,8% des médecins diagnostiquaient correctement la ménopause. 61,9% considéraient que le THM était indiqué devant des signes climatériques invalidants, mais il était peu prescrit en raison de multiples freins. L’ensemble (97,7%) des praticiens considérait que la ménopause faisait partie du rôle du médecin généraliste, mais 33,3% trouvaient sa prise en charge délicate. Il existait un lien significatif entre l’aisance du médecin avec la ménopause et l’âge du praticien (p=0,0001), la participation récente à une FMC (p=0,0389) et la pratique de gynécologie au cabinet (p=0,0122). Discussion- conclusion : il existe un manque d’aisance et de documentation quant à la gestion de la ménopause par le médecin généraliste. La réticence au THM est importante. L’amélioration de la prise en charge de la femme ménopausée en médecine générale apparait primordiale.
Author: Dephine Jupin De Sousa Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 200
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Les pratiques professionnelles concernant la prise en charge de la ménopause ont évolué suite à la parution d'études remettant en question le rapport bénéfice-risque du traitement hormonal substitutif (THS) et à la modification des recommandations en 2004. Le but de l'étude était d'évaluer les pratiques des médecins généralistes du Limousin concernant la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la ménopause et de les comparer aux recommandations. Les données étaient recueillies par questionnaire, adressé à 751 médecins généralistes installés en Limousin. 257 médecins ont participé à l'étude. 86% des médecins proposaient un THS en cas de syndrome climatérique invalidant, conformément aux recommandations, mais 30,7% le proposaient encore en prévention de l'ostéoporose post-ménopausique. Le bilan pré-thérapeutique et le suivi étaient adaptés dans la plupart des cas, mais avec une part trop importante de prescription inadaptée d'ostéodensitométrie (24,7% avant traitement et 33,5% dans le suivi). Les œstrogènes par voie locale et la progestérone naturelle étaient privilégiés par les médecins. La réticence des patientes était le principal frein à la prescription, pour 66,9% des médecins. La prescription de dosages hormonaux pour aider au diagnostic de ménopause était souvent inadaptée. La Béta-alanine était largement proposée en alternative au THS (75,9% des médecins), ainsi que les phyto-œstrogènes (38,9% des médecins) pourtant déconseillés par l'ANAES. Les pratiques des médecins généralistes sont donc adaptées dans la plupart des cas mais doivent être modifiées sur certains points.
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Environ 10 millions de femmes sont actuellement ménopausées en France. Devant l’allongement de la durée de vie, le nombre de femmes ménopausées ne cessera d’augmenter et le problème de ménopause sera un motif de consultation de plus en plus fréquent en médecine générale. Jusqu’en 2002, la balance bénéfices / risques du traitement hormonal de la ménopause penchait du côté des bénéfices avec pour principaux effets : le ralentissement du vieillissement cutané, la prévention de l’ostéoporose, la prévention des risques cardio-vasculaires, la prévention d’une démence cérébrale, l’amélioration et la disparation des signes du climatère. Puis, coup de théâtre en 2002 lorsque les résultats d’une grande enquête américaine (WHI) tombèrent prématurément. Cette étude avait fait pencher la balances bénéfices / risques de l’autre côté et remettait en question tout ce que l’on savait avant 2002. Non seulement le traitement hormonal n’était plus bénéfique mais encore, il s’avérait dangereux en augmentant le risque de cancer du sein, le risque de démence, le risque de pathologies cardio-vasculaires et le risque de maladies thromboemboliques. Cette étude avait semé la panique dans le monde médical puis dans le monde profane. Le déchainement médiatique de cette étude avait imposé aux autorités de santé française de refaire le point sur le traitement hormonal de la ménopause. Les indications s’en trouvèrent limitées, justifiées par le principe de précaution. Le traitement n’est plus prescrit que pour les femmes souffrant de bouffées de chaleur altérant leur qualité de vie. Probablement au-delà de cinq ans, surement au-delà de 10 ans, le traitement hormonal de la ménopause ne doit plus être prescrit du fait de ses risques encourus, supérieures aux bénéfices attendues. Mais que faire des patientes qui souffrent encore de la ménopause cinq après le début de celle-ci ? Que faire des patientes qui, au bout de 10 ans, ressentent encore le besoin d’être traitées ? Doit-on uniquement leur dire qu’il faut arrêter le traitement au-delà de 10 ans ou peut-on continuer à le prescrire autant de temps que nécessaire ?
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Pendant la ménopause 80% des femmes éprouvent un syndrome climatérique, parfois très mal toléré alors que 50% présentent des signes locaux. Pourtant nous constatons que peu de consultations de médecine générale s'articulent réellement autour de la ménopause. Plusieurs études ont déjà retrouvé des freins à en parler du côté des patientes et des médecins, souvent par manque de connaissances, peurs ou manque de temps. Nous nous sommes donc demandé quels seraient les attentes des patientes lors d'une consultation dédiée à la ménopause. Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 13 patientes ménopausées de 50 à 65 ans, entre le 14 avril et le 14 juin 2021. Le recrutement s'est fait au sein de deux cabinets de médecine générale de Villeurbanne et Oullins. Les femmes de notre étude ont de bonnes connaissances théoriques de la ménopause, elles ont adapté leur prise en charge en fonction de l'intensité de leurs symptômes et de leurs croyances. En matière de traitement, elles sont en attente d'une prise en charge naturelle, personnalisée et voient les traitements hormonaux de la ménopause comme un traitement de dernier recours. La prévention et les règles hygiéno-diététiques sont au cœur de leurs préoccupations. De leur médecin, elles attendent avant tout des informations, de l'empathie, un accompagnement et une prise en charge globale, avec comme but principal l'amélioration de leur qualité de vie. Mais toutes les femmes n'ont pas accès aux mêmes ressources et le sujet de la ménopause reste encoure tabou pour certaines. Il semble donc important d'être proactif dans notre prise en charge des femmes en période de périménopause, afin de ne pas méconnaître des symptômes invalidants, ou leur retentissement sur la qualité de vie de nos patientes. Ceci en ayant une prise en charge globale, personnalisée et adaptée à chaque femme.
Author: Blandine Le Claire Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 170
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Introduction : La ménopause et le syndrome climate ́rique invalidant est une problématique importante et fréquente en médecine générale. Le THM est seul traitement reconnu comme efficace sur le syndrome climate ́rique invalidant. Les recommandations des THM se basent sur des essais traitant très peu des modalite ́s thérapeutiques françaises, avec pour conséquence une incertitude du médecin face à cette problématique. L’objectif principal de l’e ́tude était d’e ́valuer la prise en charge the ́rapeutique (médicamenteuse et non médicamenteuse) de la me ́nopause par les me ́decins ge ́ne ́ralistes. Les objectifs secondaires de l'étude étaient d'évaluer les méthodes diagnostiques et de voir l'influence de caractéristiques des participants sur leur prescription de THM. Matériel et Méthodes : Une étude quantitative observationnelle descriptive, transversale, réalisée à partir d'un questionnaire écrit anonyme par envoi postal a été réalisée du 12 novembre 2019 au 12 février 2020. Résultats 108 questionnaires ont été inclus, soit un taux de participation de 35,7%. L'échantillon comportait 65,4% de femmes et 34,6% d'hommes. 31,5% des médecins interrogés avaient effectué une prescription initiale d'un traitement hormonal de la ménopause dans les 12 derniers mois, 58,3% d'entre eux avaient effectué un renouvellement et 30,6% d'entre eux n'avait pas prescrit de THM. Parmi les 91,5% médecins prescrivant des traitements alternatifs : 68% d'entre eux prescrivaient de la Beta-alanine, 40% des phyto-estrogènes, 50,5% de l'homéopathie. Concernant les objectifs secondaires, 60,2% des médecins interrogés effectuaient des dosages hormonaux, bien que strictement réservés à des indications particulières. Les caractéristiques socio-démographiques ne semblaient pas modifier la prescription de THM. Conclusion Malgré une balance bénéfice-risque à peser constamment dans la prescription de traitements, le THM est prescrit par les médecins généralistes de Loire-Atlantique et de Vendée. Beaucoup de traitements alternatifs qui ont peu fait leurs preuves sont également prescrits. Les perspectives de recherche semblant intéressantes dans ce domaine concernent l'élaboration de recommandations pratiques pour le généraliste, la formation des médecins, et l'information des patientes.
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La ménopause reste une étape de la vie appréhendée par beaucoup de femmes. Son traitement est un sujet qui porte à débat. De nombreuses femmes souffrent de symptômes vasomoteurs ou de plaintes uro-génitales pour lesquels elles n'osent pas toujours consulter. Il est au rôle du médecin généraliste, premier interlocuteur dans la filière de soins, de savoir aborder le sujet afin de bien informer les patientes, de soulager la symptomatologie, mais aussi de prévenir les risques et complications à long terme. OBJECTIF PRINCIPAL : Évaluer les dernières connaissances scientifiques concernant la prise en charge de la ménopause. MATÉRIELS ET MÉTHODES : Revue de la littérature. La recherche d'articles scientifiques s'est faite à l'aide de différentes ressources en ligne, à savoir PubMed®, Web of Science®, ScienceDirect®, Cochrane® et DynaMed®. Nous nous sommes aussi référés à la 20e édition du Harrison's Principles of Internal Medicine®. Cette recherche a été faite par mots clés Mesh. RÉSULTATS : De nouvelles recommandations ont été publiées ces dernières années, notamment en ce qui concerne le traitement hormonal substitutif dont la prescription est à nouveau plus encouragée, mais également de nombreuses alternatives thérapeutiques non hormonales ont pu montrer des résultats individuels très satisfaisants. CONCLUSION : Les possibilités thérapeutiques dans ce contexte sont nombreuses. Nous avons maintenant un certain recul sur plusieurs molécules pharmacologiques dans le cadre des symptômes de la ménopause. Les règles hygiéno-diététiques et les thérapies alternatives sont certes à considérer, mais un traitement hormonal peut également trouver sa place, à condition de respecter la fenêtre thérapeutique et les contre-indications. Une information adéquate et une bonne évaluation de la balance bénéfice/risque sont indispensables au médecin généraliste pour assurer une prise en charge optimale de chacune de ses patientes.
Author: Hélène Paquentin
Author: Hélène Paquentin
Author: Kararina Mitrovic
Author: Cécile Dubreucq
Author: Dephine Jupin De Sousa
Author: Séverine Berdah
Author: Ambre Barbier
Author: NATHALIE DANIELE FRANCOISE.. BLANC GAMET
Author: Blandine Le Claire
Author: Nathalie Toussin
Author: Farida Benarif-Belhadj