Les enjeux de la première consultation gynécologique chez une mineure : état des lieux des pratiques des Sages-Femmes bourguignonnes PDF Download

Author: Noémie Bidaut
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L'OMS intègre la santé sexuelle comme l'un des éléments prépondérant au bien être global des individus en développant leurs compétences personnelles et leur autonomie. Les Sages-femmes sont directement impliquées dans ce domaine et participent à la promotion de la santé des femmes dès l'adolescence et tout au long de leur vie à travers le suivi gynécologique.Une étude qualitative a été réalisée afin de qualifier la pratique d'une consultation gynécologique chez les mineures par des Sages-femmes exerçant en Centre de Périnatalité et de Proximité, en Centre de Planification et d'Education Familiale et en Libéral. Au total, 17 entretiens ont été réalisés sur l'ensemble du territoire bourguignon.Les Sages-femmes mettent en œuvre toutes les mesures dont elles disposent pour informer, transmettre et responsabiliser les mineures lors de la 1ère consultation gynécologique. La disponibilité et la relation de confiance sont deux prérequis à la prise en charge des mineures. Cependant, les Sages-femmes restent très peu formées dans le domaine de la sexualité, ce qui peut parfois les mettre en difficultés.Malgré la disponibilité des Sages-femmes, l'organisation des plannings de rendez-vous peut s'avérer complexe avec les mineures. L'autonomie financière selon le lieu de consultation et le moyen de locomotion utilisé, peuvent être des freins à la venue des jeunes femmes en consultation. C'est pourquoi nous proposons d'expérimenter la création d'une consultation gynécologique au sein des lycées et les CFA. D'autre part, la formation professionnelle continue représenterait un véritable soutien pour les Sages-femmes lorsqu'elles rencontrent des situations difficiles.

Author: Maëva Chavin
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Pages : 106

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L'objectif de cette étude était de réaliser une enquête de pratique des sages-femmes en région Bourgogne dans la prise en charge des patientes ayant présenté ou présentant un cancer gynécologique et/ou sénologique.Toutes les sages-femmes de la région Bourgogne ont été interrogées entre le 1er septembre et le 31 octobre 2020 à l'aide d'un questionnaire en ligne. Les questions portaient sur les données générales professionnelles, les traitements carcinologiques, les effets secondaires présentés par les patientes suivies par les sages-femmes, le retentissement socio-professionnel chez ces patientes et l'évaluation des pratiques des sages-femmes dans la prise en charge et l'accompagnement des patientes ayant présenté ou présentant un cancer gynécologique et/ou sénologique.Cinquante et une sages-femmes ont répondu à notre enquête ; 60,8% travaillaient en secteur libéral et 78,4% réalisaient des suivis gynécologiques. Parmi les sages-femmes interrogées, 45,1% d'entre elles suivaient des patientes traitées ou en cours de traitement pour un cancer du sein et 19,6% d'entre elles suivaient des patientes traitées ou en cours de traitement pour un cancer gynécologique. L'analyse des effets secondaires des traitements a montré que les patientes présentaient davantage d'effets secondaires avec les traitements médicaux et la radiothérapie. Concernant le retentissement socio-professionnel des prises en charges carcinologiques, l'altération de la vie professionnelle, du niveau de vie, de la vie sociale et de la vie de couple concernaient plus de 25% des patientes suivies qu'elles soient traitées pour un cancer gynécologique ou sénologique. La majorité des sages-femmes interrogées se déclaraient inaptes à prendre en charge les effets secondaires des traitements carcinologiques et environ 50% d'entre elles signalaient des difficultés pour adresser et joindre les professionnels de santé. Après analyse univariée et multivariée, les sages-femmes ayant réalisé un stage dans un service d'oncologie ne savaient pas significativement mieux prendre en charge les effets secondaires des traitements carcinologiques (p=1). En revanche, elles savaient significativement mieux adresser les patientes présentant un effet secondaire d'un traitement chirurgical (p=0,02).Notre étude a permis de faire un état des lieux des pratiques des sages-femmes en région Bourgogne concernant la prise en charge des patientes présentant ou ayant présenté un cancer gynécologique et/ou sénologique. Ainsi, un organigramme a été créé afin de pallier aux difficultés retrouvées.

Author: Mélodie Dutruel
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Pages : 200

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Objectifs : Réaliser un état des lieux sur les conditions de déroulement de la consultation considérée, par les femmes françaises, comme leur première consultation de gynécologie. Evaluer le vécu de cette consultation et les facteurs influençant ce dernier. Evaluer l'impact de cette consultation sur le suivi gynécologique des françaises. Population et méthodes : Une étude descriptive, transversale et multicentrique a été diffusée via les réseaux sociaux (majoritairement Facebook). Elle inclue 2018 femmes âgées de moins de 15 ans à plus de 45 ans. Les femmes de notre étude devaient résider en France et avoir réalisé leur première consultation dans ce pays. Les résultats ont été recueillis du 7 Juin au 23 Août 2018. Ils ont ensuite été analysé, après avoir vérifié qu'il était possible de le faire, sur Excel grâce à un test de Student. Résultats : Les femmes consultent, en majorité (80%), pour la première fois lorsqu'elles ont entre 15 et 24 ans et démarrent une vie sexuelle active (64%). Cette consultation, plus d'une fois sur deux, est programmée dans le but d'obtenir des renseignements sur la contraception ou un moyen contraceptif. Elle est associée à un sentiment anxiogène pour plus de 70% des femmes. Un examen gynécologique est réalisé lors de ce rendez-vous dans plus de 80% des cas. Cette consultation obtient une moyenne de 6,18 sur 10. Les facteurs retrouvés comme ayant le plus d'influence sur la note moyenne et le vécu de la consultation, sont : l'attitude du professionnel de santé (accueil, bienveillance, informations délivrées et conditions de réalisation de l'examen si examen il y a) et l'état émotionnel de la femme se rendant à la consultation. La majorité des femmes, presque deux tiers, ressortent soulagées de ce rendez-vous. En revanche, seulement 57% des femmes le déclare utile et moins d'une sur deux considèrent que la consultation a répondu à leurs attentes. Les femmes n'ayant pas, ou n'envisageant pas, un suivi gynécologique en adéquation avec les dernières recommandations, attribuent une note inférieure à cette consultation. Cependant, moins d'une femme sur deux, a un suivi gynécologique conforme. Le vécu de la première consultation n'apparait donc pas comme le seul facteur impactant le suivi gynécologique. Conclusion : Ce travail permet de mieux connaitre la première consultation de gynécologie et d'en comprendre ses enjeux. Elle se révèle être la porte d'entrée en matière de suivi de la santé génésique des femmes. li apparait comme primordial d'améliorer les conditions de cette consultation en informant et éduquant les patientes et les soignants sur son importance. Cette consultation représente un fort enjeu de santé publique.

Author: Céline Canon
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Pages : 106

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La sage-femme intervient de plus en plus dans le suivi de grossesse depuis 2004. L’étude menée dans ce mémoire à pour but de connaître les pratiques et la place des sages-femmes lors de la première consultation prénatale, avant 15 semaines d’aménorrhées révolues. Notre étude a été réalisée par questionnaires auto-administrés, fin 2013. L’analyse porte sur 110 sages-femmes pratiquant des premières consultations en maternités publiques et centres périnatals de proximité de Champagne-Ardenne, Lorraine et Picardie. Les résultats obtenus montrent que la majorité des sages-femmes interrogées connaissent les recommandations de la HAS. Il apparait qu’elles n’appliquent pas toujours ces recommandations. Ceci s’explique souvent par un manque de formations mais aussi par manque de moyens, défaut de protocole... Certains éléments freinent leur activité mais elles restent majoritairement satisfaites de leur place. La sage-femme a une place de plus en plus importante lors de cette consultation et il est probable qu’elle en devienne un élément clef. Une étude à plus grande échelle permettant l’évaluation des pratiques professionnelles des sages-femmes en consultations, pourrait venir appuyer nos résultats

Author: Justine Vincent
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Presque quatre ans après l'élargissement des compétences des sages-femmes en gynécologie de prévention, nous avons tenté d'effectuer un état des lieux de leurs pratiques, Pour cela, nous avons réalisé une enquête prospective par questionnaires auprès de 170 sages-femmes seinomarines (libérales, territoriales et hospitalières). Cette enquête montre que seulement 10 % de la population de notre étude assurent des consultations de suivi gynécologique de prévention. Les sages-femmes concernées sont libérales et territoriales. Respectivement les unes souhaitent instaurer un suivi global de la femme dans la continuité du suivi de grossesse, tandis que les autres répondent à la demande des adolescentes. Cette activité n'est que peu développée d'une part parce que les sages-femmes estiment leur formation initiale insuffisante pour assurer un suivi de qualité et d'autre part peu l'exercice hospitalier n'est pas un atout pour développer cette compétence.

Author: Jessica Pirat
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Des recommandations ont été élaborées en mai 2007 par la Haute Autorité de Santé pour optimiser la qualité des soins autour de la naissance. Ces recommandations encadrent le suivi de grossesse et définissent les principes de la surveillance clinique, échographique et biologique de la grossesse. Elles sont destinées à l’ensemble des professionnels impliqués en périnatalité et notamment les sages-femmes et les obstétriciens. La première consultation prénatale est déterminante pour la qualité ultérieure du suivi : elle permet de définir le risque obstétrical et d’adapter la prise en charge. Ce mémoire se propose de réaliser, à travers une étude rétrospective et descriptive à partir des dossiers AUDIPOG, un état des lieux des pratiques professionnelles des sages-femmes de consultation a l’hôpital de Cannes. Son but est de voir si les recommandations proposées par l’HAS concernant la première consultation prénatale sont appliquées par ces professionnels de santé. Il essaiera de faire ressortir d’éventuels écarts de prise en charge et d’analyser les raisons qui pourraient expliquer ces différences, tout cela avec un objectif principal : l’amélioration des pratiques professionnelles.

Author: Lisa Sauer
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Introduction : Dans le cadre d'une meilleure réponse aux besoins actuels concernant la santé des femmes, les sages-femmes sont habilitées, depuis 2009, à réaliser du suivi gynécologique de prévention (SGP). Leur mode d'exercice a lui aussi évolué. En effet, elles sont de plus en plus nombreuses à s'installer en libéral. Pourtant, près de dix ans après l'attribution de responsabilités dans le domaine gynécologique, elles restent peu nombreuses à s'être appropriées ces nouvelles missions. Pourquoi les sages-femmes libérales du Bas-Rhin réalisent-elles peu de consultations de SGP ? Objectifs : L'objectif principal de l'étude était d'identifier les difficultés évoquées par les sages-femmes qui pratiquent le SGP et les freins que rencontrent les sages-femmes à intégrer ce suivi à leur pratique. Matériel et méthodes : Une étude observationnelle descriptive sous la forme d'entretiens, semi-directifs a été réalisée auprès de huit sages-femmes libérales exerçant dans le département du Bas-Rhin. Les participantes ont été recrutées par le biais de mails après échantillonnage aléatoire. Résultats : Proposer un suivi global, établir une relation privilégiée avec les femmes, favoriser l'attractivité du cabinet et pouvoir élargir sa patientèle sont autant de motivations à proposer du SGP. Or, le manque d'aisance dans la pratique courante, la difficulté à établir un réseau, un manque de pratique dans la formation initiale, l'accès aux formations complémentaires en libéral, les relations avec les autres professionnels, le manque d'informations des femmes sur les compétences de la profession et un droit de prescription limité sont autant de difficultés rencontrées. Conclusion : La profession reste encore relativement peu connue et reconnue, que ce soit par les femmes ou les autres professionnels de santé. Conscientes des enjeux identitaires pour leur profession, les sages-femmes vont devoir renforcer la coopération entre professionnels et affirmer leur rôle de premier recours auprès des femmes.

Author: Marion Colonello
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Pages : 110

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Objectif de l'étude : Notre étude proposait d'établir un état des lieux de l'offre en médecine préventive proposée par les sages-femmes libérales dans la région de Franche Comté. Nous souhaitions évaluer la réalité de l'exercice des sages-femmes libérales dans le domaine de la contraception et du suivi gynécologique de prévention dans notre région depuis l'acquisition de nouvelles compétences. Matériel et méthodes : Etude descriptive prospective menée auprès de 52 sages-femmes libérales de Franche-Comté. Le recueil des données a été effectué à partir d'un questionnaire. Résultats : L'étude a montré que 69,2 % des sages-femmes libérales ont investi pleinement leurs nouvelles compétences en proposant des consultations gynécologiques de prévention à leurs patientes. Elles ont toutes bénéficié d'une formation en amont pour actualiser leurs connaissances en gynécologie et en contraception. Les sages-femmes libérales évoquent encore des difficultés face à la mise en application de leurs nouvelles compétences. Elles aimeraient qu'un réseau de correspondance se développe davantage dans la région pour les soutenir. Concernant les sages-femmes libérales qui ne pratiquent pas de consultations de médecine préventive, 67,5 % ont pour objectif de se former dans les années à venir. Conclusion : Le manque de reconnaissance par les professionnels de santé et la méconnaissance de la population sur le champ d'activité des sages-femmes constituent une limite majeure à leur action de prévention. Les sages-femmes libérales doivent affirmer leur autonomie au sein de cette profession pour se placer comme professionnels de premiers recours dans la santé des femmes.

Author: Anne Sophie Riclot
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Pages : 136

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La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires a fait évoluer de manière considérable les compétences de la sage-femme. En effet, elles ont maintenant la possibilité d’effectuer le suivi gynécologique de prévention et de contraception auprès des femmes en bonne santé qui le souhaitent. Nous avons voulu, par cette étude, effectuer un état des lieux de la mise en place d’une consultation de suivi gynécologique de prévention par les sages-femmes dans les centres hospitaliers de France métropolitaine. Sur les 436 centres hospitaliers, 241 ont répondu à notre enquête. Les résultats montrent qu’à ce jour, 29% de ces derniers ont mis en place cette activité au sein de leurs établissements. A la suite de la réception de nos résultats, nous avons pu mettre en évidence trois acteurs jouant un rôle dans la mise en place du suivi gynécologique de prévention par les sages-femmes. D’une part, les sages-femmes, elles même, qui malgré une formation initiale de plus en plus riche, estiment ne pas avoir une formation suffisante dans ce domaine. En effet, nombreuses ont déjà eu recours à des formations supplémentaires. Les deuxièmes acteurs de cette mise en place sont les médecins gynécologues qui doivent s’accorder à partager cette activité avec les sages-femmes dans la limite de la physiologie. Enfin, les patientes, qui, d’après notre enquête, manquent d’informations concernant ces nouvelles compétences, ceci pouvant être un frein à l’installation de ces consultations. Ainsi, pour développer cette pratique et pour apporter plus d’alternatives aux femmes, des moyens doivent être mis en œuvre à ces trois niveaux (sages-femmes, médecins gynécologues et patientes).

Author: Odile Nadessane
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Pages : 57

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Les principaux acteurs de la santé de la femme sont les médecins généralistes, les sages-femmes et les gynécologues. Les généralistes ont un savoir théorique de bon niveau en matière de gynécologie à la fois médicale et obstétricale mais peu le mettent en pratique au cabinet. Le territoire picard a en plus une bonne base de formation initiale en matière de gynécologie. Aucune thèse à l'heure actuelle n'a été faite pour évaluer la pratique des gestes techniques gynécologiques les plus utilisés sur ce territoire. Cette étude a pour objectif d'établir un état des lieux des pratiques des gestes techniques de gynécologie en médecine générale sur le territoire picard et de mettre en évidence les éventuelles raisons de non pratique. Une enquête quantitative, descriptive et transversale a été réalisée par un questionnaire envoyé à 400 médecins généralistes sélectionnés. Le questionnaire a été envoyé par voie postale, avec une relance téléphonique par la suite. Cent cinquante-quatre médecins ont participé à l'enquête, dont la moitié présentait un intérêt pour les gestes techniques gynécologiques, le tiers était formé en gynécologie, plus des deux-tiers travaillait en collaboration avec un gynécologue ou avait un spécialiste proche de son cabinet. Nous constatons que plus de la moitié des praticiens posent des spéculums et font des frottis. Le tiers pratique des prélèvements vaginaux, des poses et des retraits de DIU, des poses et des retraits d'implant et le doppler fœtal. La colposcopie, l'échographie, le prélèvement endo-utérin et la biopsie de col seraient des gestes très peu, voire, non pratiqués dans la pratique courante de la médecine générale. Le milieu d'installation semble être l'un des principaux facteurs influençant la pratique des gestes techniques. De manière moins marquée, l'intérêt pour la gynécologie et la formation préalable apparaîtrait comme favorisant cette pratique. Nous remarquons que peu de gestes sont réellement pratiqués en médecine générale. La formation après l'installation semble négligée. On pourrait se demander comment former au mieux les futurs médecins pendant ou à la sortie de l'internat pour qu'ils puissent soulager les gynécologues dans leur pratique quotidienne.