L'enseignement des savoirs sur la gestion du cabinet médical à acquérir en vue d'une installation libérale en médecine générale PDF Download
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Book Description
Introduction: la gestion du cabinet médical libéral est l'un des trois domaines de compétence de la médecine générale tels que définis par la WONCA. Celle-ci représente en moyenne 23% du temps de travail des médecins généralistes. La liste des connaissances et savoirs à acquérir sur la gestion du cabinet en vue d'une installation en libéral se scinde en deux catégories : une relative à la structure de soins et l'autre à l'entreprise. Cette liste est importante et demeure trop peu enseignée dans les facultés, ce qui constitue un frein à l'installation. Objectifs: identifier le(s) moment(s) du cycle de formation (DCEM, TCEM, DPC) et le(s) meilleur(s) moyen(s) pour acquérir chacune des connaissances nécessaires à l'installation et la gestion d'un cabinet libéral. Méthode: consensus formalisé selon la méthode delphi basée sur une liste de connaissances préétablies (issue de deux travaux de thèse antérieurs). Evaluation sur une échelle numérisée de 1 à 9. Analyse des données par calcul statistique des médianes et répartition au sein des intervalles [1-3], [4-6] et |7-9]. Premier tour de questionnaire : 8 groupes regroupant 43 items ou connaissances, chacun évalué selon 4 moyens de formation proposés (dcem, tcem, dpc ou formations autres). Identification des propositions ayant obtenu un accord fort et réalisation du second questionnaire. Second tour : 14 groupes de connaissances évalués selon 5 à 6 moyens de formations proposés. Résultats: au premier tour, le groupe d'experts est constitué de 30 médecins généralistes enseignants et médecins libéraux d'île-de-france. 5160 observations ont été collectées. Aucune proposition n'a obtenu d'accord fort. Le deuxième questionnaire a été établi après regroupement des connaissances dont les médianes concordaient à deux points près. Deux à trois nouveaux moyens de formation par groupe de connaissances ont été ajoutés sur proposition des experts. 26 médecins ont répondu et 2158 observations ont été réalisées au second tour. Sur les 83 propositions, 13 ont été jugées inappropriées concernant la formation en dcem : 6 en accord fort (médiane ≤ 3 et cotations dans l'intervalle [1-3]) et 7 en accord relatif (médiane ≤ 3.5 et cotations dans l'intervalle [1-5]). 2 propositions concernant la gestion de l'entreprise ont été jugées appropriées en accord relatif pour une formation par une aga (médiane = 8 et 24 cotations sur 26 dans l'intervalle [5-9]) ou un comptable (médiane = 8 et 24 cotations sur 26 dans l'intervalle [5-9]). La formation en tcem a été jugée la plus adaptée parmi les autres moyens de formation pour acquérir les connaissances liées à la création et la gestion d'une structure de soins. En ce qui concerne la partie relative à la gestion d'une entreprise, les médecins ont jugé que recourir à une aga, au conseil de l'ordre ainsi qu'aux différents corps de métiers (comptable, architecte, notaire) serait plus adapté. Un plan de cours sur la gestion du cabinet libéral en médecine générale a ainsi été proposé. Il détaille dans un premier temps l'aspect « structure de soins » et propose de compléter dans un second temps l'aspect « entreprise » avec l'aide de professions ressources. Conclusion: le manque de connaissances et de formation sur la création et la gestion d'un cabinet libéral en médecine générale est une réalité. Ce travail propose des moyens de formation adaptés à chacune des connaissances nécessaires à l'installation en fonction du cursus, ainsi qu'un plan de cours des connaissances à enseigner durant le tcem. Celui-ci permettrait aux jeunes médecins généralistes de se sentir mieux préparés et épaulés pour gérer une activité libérale.
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Introduction: la gestion du cabinet médical libéral est l'un des trois domaines de compétence de la médecine générale tels que définis par la WONCA. Celle-ci représente en moyenne 23% du temps de travail des médecins généralistes. La liste des connaissances et savoirs à acquérir sur la gestion du cabinet en vue d'une installation en libéral se scinde en deux catégories : une relative à la structure de soins et l'autre à l'entreprise. Cette liste est importante et demeure trop peu enseignée dans les facultés, ce qui constitue un frein à l'installation. Objectifs: identifier le(s) moment(s) du cycle de formation (DCEM, TCEM, DPC) et le(s) meilleur(s) moyen(s) pour acquérir chacune des connaissances nécessaires à l'installation et la gestion d'un cabinet libéral. Méthode: consensus formalisé selon la méthode delphi basée sur une liste de connaissances préétablies (issue de deux travaux de thèse antérieurs). Evaluation sur une échelle numérisée de 1 à 9. Analyse des données par calcul statistique des médianes et répartition au sein des intervalles [1-3], [4-6] et |7-9]. Premier tour de questionnaire : 8 groupes regroupant 43 items ou connaissances, chacun évalué selon 4 moyens de formation proposés (dcem, tcem, dpc ou formations autres). Identification des propositions ayant obtenu un accord fort et réalisation du second questionnaire. Second tour : 14 groupes de connaissances évalués selon 5 à 6 moyens de formations proposés. Résultats: au premier tour, le groupe d'experts est constitué de 30 médecins généralistes enseignants et médecins libéraux d'île-de-france. 5160 observations ont été collectées. Aucune proposition n'a obtenu d'accord fort. Le deuxième questionnaire a été établi après regroupement des connaissances dont les médianes concordaient à deux points près. Deux à trois nouveaux moyens de formation par groupe de connaissances ont été ajoutés sur proposition des experts. 26 médecins ont répondu et 2158 observations ont été réalisées au second tour. Sur les 83 propositions, 13 ont été jugées inappropriées concernant la formation en dcem : 6 en accord fort (médiane ≤ 3 et cotations dans l'intervalle [1-3]) et 7 en accord relatif (médiane ≤ 3.5 et cotations dans l'intervalle [1-5]). 2 propositions concernant la gestion de l'entreprise ont été jugées appropriées en accord relatif pour une formation par une aga (médiane = 8 et 24 cotations sur 26 dans l'intervalle [5-9]) ou un comptable (médiane = 8 et 24 cotations sur 26 dans l'intervalle [5-9]). La formation en tcem a été jugée la plus adaptée parmi les autres moyens de formation pour acquérir les connaissances liées à la création et la gestion d'une structure de soins. En ce qui concerne la partie relative à la gestion d'une entreprise, les médecins ont jugé que recourir à une aga, au conseil de l'ordre ainsi qu'aux différents corps de métiers (comptable, architecte, notaire) serait plus adapté. Un plan de cours sur la gestion du cabinet libéral en médecine générale a ainsi été proposé. Il détaille dans un premier temps l'aspect « structure de soins » et propose de compléter dans un second temps l'aspect « entreprise » avec l'aide de professions ressources. Conclusion: le manque de connaissances et de formation sur la création et la gestion d'un cabinet libéral en médecine générale est une réalité. Ce travail propose des moyens de formation adaptés à chacune des connaissances nécessaires à l'installation en fonction du cursus, ainsi qu'un plan de cours des connaissances à enseigner durant le tcem. Celui-ci permettrait aux jeunes médecins généralistes de se sentir mieux préparés et épaulés pour gérer une activité libérale.
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INTRODUCTION : Une des principales causes évoquées par les jeunes généralistes pour expliquer leur crainte de s'installer est le manque de connaissances sur la gestion du cabinet libéral. Bien qu'elle soit un des trois domaines de compétences de la médecine générale, telle que définie par la WONCA, et qu'elle représente en moyenne 23% du temps de travail des généralistes français, la gestion du cabinet est souvent peu enseignée lors de la formation médicale initiale. OBJECTIF : Établir une liste exhaustive des connaissances dont les jeunes généralistes ont besoin pour s'installer en cabinet libéral. MÉTHODE : Étude qualitative avec entretien en focus group et entretien individuel jusqu'à saturation des données. Transcription des entretiens en verbatim. Analyse des données par théorisation ancrée avec le logiciel Nvivo, codage ouvert en aveugle puis catégorisation et triangulation des données. RÉSULTAT : 20 participants (11 médecins remplaçants, 5 internes de médecine générale et 4 médecins généralistes installés) ont été interviewés au décours de 3 focus groupes (remplaçants, internes) et 4 entretiens individuels (installés). La saturation des données a été obtenue. Les besoins en connaissances exprimés concernent le choix du lieu et du type d'installation, la création du cabinet, la gestion du cabinet, la qualité de vie personnelle et professionnelle et les compétences médicales. Les répondants expriment tous une carence dans leur formation, et leur manque de compétence dans de nombreux domaines. La période de remplacement est souvent évoquée comme un moyen de combler ces lacunes avant de s'installer. Une liste de connaissances peut être construite à partir des besoins exprimés. Elle est composée de deux parties : les connaissances permettant de créer et de gérer une structure de soins, et les connaissances permettant de créer et de gérer une entreprise libérale. La comparaison entre les besoins exprimés par les jeunes médecins et les professions ressources de la médecine générale (issus d'un autre travail de thèse) montre que les professions ressources estiment elles aussi qu'il y a des carences dans la formation à la gestion du cabinet médical. On note cependant des différences. Le discours des jeunes généralistes contient des éléments sur l'organisation des soins, la réponse à un besoin, l'intégration à un réseau de soins existant, le travail en équipe, etc. Alors que les professions ressources concentrent leurs propos sur les aspects financiers, juridiques et sur les questions de prévoyance. CONCLUSION : Le manque de connaissance sur la création et la gestion d'une structure de soins libérale est une réalité. Ce travail liste l'ensemble des connaissances qui permettraient aux jeunes médecins de se sentir mieux préparés pour s'installer et gérer une activité libérale. Se pose la question de savoir quand et comment ces connaissances doivent être acquises. Cette question devra faire l'objet d'un nouveau travail de recherche.
Author: Corentin Duyver Publisher: Presses univ. de Louvain ISBN: 2874631620 Category : Medical Languages : fr Pages : 159
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Lors de la formation des médecins, rares sont les cours où sont développés tous les aspects pratiques et techniques liés à l'installation d'une pratique de médecine générale. L'enseignement de concepts économiques simples, la formation à l’élaboration d’un plan financier, à la gestion des ressources, à la lecture de bilan constituent les parents pauvres du curriculum d’un étudiant en médecine. Le cours de logistique d’installation d’une pratique du Centre académique de médecine générale (CAMG) de l’Université catholique de Louvain est issu d’une réflexion de plus d’une décennie. Il s’est métamorphosé avec le temps, se calquant sur les paradigmes changeants d’une profession intimement liée à l’évolution de la société, mais également sur l’évolution des technologies et des nouvelles méthodes de pédagogie. Il s’inscrit dans le cadre des cours destinés aux étudiants de quatrième maîtrise en médecine qui envisagent de réaliser une spécialisation (maîtrise complémentaire) en médecine générale. Ce livre d’écriture collective n’aurait pu voir le jour sans l’enthousiasme du groupe de futurs jeunes médecins généralistes sortis en juin 2009 de l’UCL. Une première partie de la présente monographie aborde les thématiques incontournables à une installation dans de bonnes conditions en médecine générale (assurances, statut social, architecture, déclaration d’impôts, plan financier, informatisation, etc.). Une seconde partie propose une série de pratiques de médecine générale virtuelles, essais « zéro » avec droit à l’erreur avant de se lancer dans la réalité... en version papier et électronique (voir cd-rom encarté)
Author: Gérard Di Mascio Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 440
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L'installation en médecine générale fait appel à des connaissances insuffisamment enseignées au cours des études médicales. Cette thèse aussi concise et didactique que possible est destinée à informer les étudiants, quant aux différentes possibilités qui leurs sont offertes.
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Introduction : L'installation libérale reste toujours largement majoritaire dans le choix d'exercice professionnel des internes de médecine générale, même si le remplacement au long cours ou le salariat semblent attirer de plus en plus les jeunes médecins généralistes. Face à cette tendance, nous nous sommes intéressés aux inquiétudes des internes de médecine générale de la faculté de Strasbourg concernant l'installation et l'exercice libéral. L'objectif de notre travail est, dans un premier temps, de savoir quelles sont les appréhensions des internes de médecine générale de Strasbourg au sujet de l'installation libérale. Dans un second temps, nous avons voulu mettre en avant des solutions que ces derniers souhaitent voir mises en place afin de remédier à ces différentes appréhensions. Méthode : Une étude prospective qualitative par focus group a été menée auprès de 16 internes de médecine générale de la faculté de Strasbourg, en dernière année d'internat, au cours de 4 focus group. Résultats : La principale source d'appréhension des internes concerne une altération de leur qualité de vie suite à l'installation libérale. De plus, la gestion administrative d'un cabinet médical représente une peur importante des internes interrogés. Ils déplorent également un manque d'information concernant l'exercice libéral et les démarches d'installation. Les internes regrettent aussi un manque de visibilité des dispositifs d'aide à l'installation déjà existants. En effet, nous avons relevé que la plupart des aides souhaitées et évoquées par les participants étaient déjà disponibles. Conclusion : Les principales appréhensions des internes de médecine générale concernant l'installation libérale reposent sur leur manque de connaissance qui est à corréler à la temporalité. En effet, la majorité des internes ne souhaitent pas s'installer dans un futur proche, c'est pour cela que leur niveau d'intéressement est faible au moment de cette étude. De plus, de nombreuses solutions existent déjà mais elles ne sont pas assez mises en valeur et connues des internes. C'est sur ce manque de visibilité et sur une meilleure accessibilité aux connaissances qu'il nous semble intéressant de travailler par la suite.
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Contexte : l'exercice en libéral est toujours le mode d'exercice majoritaire de la médecine générale. Le médecin généraliste libéral, acteur des soins primaires de premier recours est aussi le gestionnaire de son entreprise médicale. Objectifs : définir les conditions matérielles et financières d'une installation en libéral permettant d'assurer des soins de qualité en toute sécurité. Méthode : analyse de la législation, des recommandations et de la bibliographie concernant l'installation en cabinet de médecine générale et des différentes charges concernant les médecins généralistes libéraux de Midi-Pyrénées. Résultats : les conditions matérielles d'une installation doivent répondre à la législation, au code de déontologie et suivre les recommandations sans compromettre la viabilité économique de l'entreprise médicale. Les différentes thématiques abordées sont : le local (sécurité, accessibilité, agencement), le matériel de diagnostic, thérapeutique ainsi que la trousse d'urgence, l'hygiène et l'organisation du travail (secrétariat et informatique). Un guide pour une étude de projet d'une installation en libéral en secteur 1 en Midi-Pyrénées (96% de médecins généralistes de la région) a été réalisé en abordant les composantes commerciale, financière et juridique. La composante financière est basée sur l'analyse d'exploitation de la profession de médecin généraliste d'une association de gestion agrée de la région. Cela a permis d'estimer le montant des charges et leur proportion par rapport aux recettes réalisées. Conclusion : cette thèse est un outil pour accompagner un projet d'installation en libéral qui nécessite une démarche logistique et économique.
Author: Olivier Albert Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 59
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INTRODUCTION : La formation du DES de médecine générale comprend des enseignements théoriques organisés à l'université de Montpellier sous forme de séminaires, d'ateliers et de GEPT qui doivent participer à l'acquisition de compétences propres à la médecine générale. Quel regard portent les médecins récemment diplômés sur l'enseignement théorique du DES de MG par rapport à leur expérience de l'exercice de la médecine générale? METHODE : Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 11 médecins généralistes diplômés en 2014, pour explorer leur compétence à exercer la médecine générale et leur vécu de ce début d'activité professionnel, leur point de vue sur les enseignements théoriques et leurs apports dans leur formation professionnelle. RESULTATS : Si tous les médecins se sentent compétents pour exercer la médecine générale, l'enseignement théorique apparaît marginal dans l'acquisition de cette compétence pour laquelle le stage chez le praticien reste prépondérant. Ils souhaiteraient, plus de cas pratiques de médecine générale e d'informations liées aux ressources disponibles localement. Les jeux de rôles et les cas cliniques illustrés sont appréciés pour l'apprentissage surtout quand ils sont accompagnés par un médecin expérimenté. Parmi les thèmes, des enseignements dédiés à la gestion du cabinet libéral et aux tâches liés à la CPAM sont souhaitées. CONCLUSION : Les réponses apportées par les médecins interviewés n'ont pas permis de conclure sur l'apport des compétences des enseignements, mais bien sur leur sentiment de compétence à exercer la médecine générale pour lequel leurs avis sont très variés mais s'accordent sur l'aspect relationnel
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Introduction : Dans un contexte de démographie médicale déclinante et d'installation tardive des jeunes médecins, la réduction du temps consacré aux tâches non médicales est primordiale. Ce travail a pour objectif d'identifier les leviers permettant de réduire le temps administratif afin d'améliorer le quotidien du médecin généraliste et de favoriser ainsi l'attractivité de ce métier. Méthode : Une étude qualitative a été menée par entretiens semi-dirigés entre le 6 mars 2018 et le 29 août 2018 suivis d'une analyse thématique. Résultats : Seize généralistes furent interviewés. Cinq grandes contraintes administratives, non liées directement aux soins du patient, ont été identifiées : la gestion du cabinet, la gestion du dossier médical, les tâches médico-légales, les demandes d'ordonnances hors consultation et la communication ville-hôpital. Les principales solutions envisageables sont : - La formation des étudiants en médecine, - L'exercice en cabinet de groupe, - La délégation de tâches à une secrétaire physique, à un prestataire de service spécialisé dans les tâches administratives et à un comptable, - La possession d'un logiciel de santé fonctionnel avec une formation dédiée, - La rédaction de courriers modèles, - L'éducation de ses patients en fixant ses limites, - La bonne organisation du dossier médical, - La réalisation de ces tâches en cours de journée, - La programmation de consultations dédiées. Conclusion : Ce travail propose de nombreuses solutions qui réduisent les tâches administratives et améliore leur vécu. Cela nécessite d'être formé, de choisir méthodiquement son type d'installation et de s'organiser judicieusement pendant sa pratique.
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L'installation en médecine générale libérale est un pas important dans la vie de tout médecin généraliste, que beaucoup de jeunes médecins ont du mal à franchir depuis quelques années. Bien que la pratique de cabinet libéral soit le quotidien des médecins généralistes remplaçants, ces derniers ne font l'objet que de peu d'études sur la vision de leur installation. Une étude qualitative a donc été réalisée, sur la base d'entretiens semi-dirigés, ciblant des médecins remplaçants de la région centre. Ils ont choisi la médecine générale libérale pendant leur spécialisation. Tout d'abord attirés par le contact humain, si particulier à cette pratique, ils sont aussi animés par une volonté d'organiser leur travail en toute indépendance professionnelle. Malgré une satisfaction de leurs confrères actuellement installés, la gestion d'entreprise, les charges financières et administratives impressionnent. De plus, les conjoints se trouvent pour la majorité dans une situation professionnelle indéfinie (parfois précaire, compte tenu du marché du travail) alors que l'installation est souvent perçue comme définitive ou presque. Les remplaçants appréhendent l'installation, non pas par peur d'une évolution somme toute « naturelle » de leur métier, mais par peur d'une perte de qualité de vie, d'une privation de leur liberté, ne considérant plus la médecine générale comme le sacerdoce qu'elle pouvait être. Ils redoutent aussi la mise en place du Tiers Payant Généralisé, et l'alourdissement des charges du cabinet, ce qui peut constituer des freins. Le statut des remplaçants étant parfois stigmatisé par les patients et le suivi de ces derniers souvent difficile, la quasi-totalité, des remplaçants interrogés, souhaite tout de même s'installer. Plusieurs leviers, tels que le travail en cabinet de groupe allégeant les charges administratives, la télémédecine permettant la pratique dans les grandes villes ou bien encore la revalorisation financière de la consultation pourraient inciter plus de remplaçants à vouloir s'installer pour que les patients bénéficient d'une meilleure offre de soins.
Author: Caroline Lam
Author: Caroline Lam
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