Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ? PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ? PDF full book. Access full book title Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ? by Jeremy Cuello. Download full books in PDF and EPUB format.

Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ?

Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ? PDF Author: Jeremy Cuello
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : les personnes âgées de plus de 75 ans (PA) représentent 9% de la population française en 2018, et également 12 à 25% de l'ensemble des patients consultant dans les services d'urgence. La chute représente leur premier motif de consultation. L'objectif principal était de déterminer la proportion des PA adressés par un médecin généraliste pour une chute et la justification de ces consultations. Les objectifs secondaires s'intéressaient au devenir de ces patients chuteurs. Matériels et méthodes : nous avons effectué une étude descriptive observationnelle rétrospective monocentrique sur dossier réalisée sur le service d'accueil des urgences (SAU) de l'hôpital Nord de Marseille du Professeur Roch entre le 01/03/2017 et le 31/05/2017. Les critères d'inclusion étaient : consultation d'une PA de plus de 75 ans, avec notion d'une chute dans le dossier. Le critère de jugement principal était la justification du passage aux urgences, défini par la présence de l'un des facteurs de gravité de chute figurant dans les recommandations de la haute autorité de santé. Les données des 4 groupes d'adresseurs suivants étaient recueillis et comparées : médecin généraliste (MG), autre professionnel de santé (PDS), tiers non professionnel, et patient lui-même. Résultats : sur 1691 PA ayant consulté au SAU sur la période d'inclusion, 389 (23%) consultaient pour chute et ont été inclus. 17 (4,4%) étaient adressés par un MG ; 85 (21,8%) par un autre PDS ; 86 (22,1%) par un tiers non PDS ; et 51 (13,1%) sont venus d'eux-mêmes ; l'adresseur était inconnu pour 150 (38,6%) des patients. L'âge moyen était de 85,4 ans [75 - 101] ; les femmes représentaient 70,4% des patients. 16,3% des patients résidaient en EHPAD. Les patients adressés par un MG présentaient en moyenne 2,88 ± 1,27 facteurs de gravité justifiant la consultation ; ils venaient au moins 24h après la chute pour 41,2% et étaient hospitalisés dans 70,6% des cas. Conclusions : la consultation des patients de plus de 75 ans en SAU pour chute lorsqu'ils sont adressés par un MG est toujours justifiée. Les MG ont peu d'alternatives à cet adressage aux urgences. Un programme de dépistage des sujets à risque de chute par les MG pourrait être développé en amont afin de mettre en place des mesures de prévention et diminuer leur incidence. Une filière d'urgences réservée aux PA serait également une solution pour désengorger les SAU adultes et permettre une prise en charge plus spécifique de ces sujets fragiles.

Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ?

Le recours à un service d'urgences pour le patient âgé chuteur est-il justifié, et dans quelle proportion une alternative aux urgences aurait pu être envisagée par le médecin généraliste ? PDF Author: Jeremy Cuello
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : les personnes âgées de plus de 75 ans (PA) représentent 9% de la population française en 2018, et également 12 à 25% de l'ensemble des patients consultant dans les services d'urgence. La chute représente leur premier motif de consultation. L'objectif principal était de déterminer la proportion des PA adressés par un médecin généraliste pour une chute et la justification de ces consultations. Les objectifs secondaires s'intéressaient au devenir de ces patients chuteurs. Matériels et méthodes : nous avons effectué une étude descriptive observationnelle rétrospective monocentrique sur dossier réalisée sur le service d'accueil des urgences (SAU) de l'hôpital Nord de Marseille du Professeur Roch entre le 01/03/2017 et le 31/05/2017. Les critères d'inclusion étaient : consultation d'une PA de plus de 75 ans, avec notion d'une chute dans le dossier. Le critère de jugement principal était la justification du passage aux urgences, défini par la présence de l'un des facteurs de gravité de chute figurant dans les recommandations de la haute autorité de santé. Les données des 4 groupes d'adresseurs suivants étaient recueillis et comparées : médecin généraliste (MG), autre professionnel de santé (PDS), tiers non professionnel, et patient lui-même. Résultats : sur 1691 PA ayant consulté au SAU sur la période d'inclusion, 389 (23%) consultaient pour chute et ont été inclus. 17 (4,4%) étaient adressés par un MG ; 85 (21,8%) par un autre PDS ; 86 (22,1%) par un tiers non PDS ; et 51 (13,1%) sont venus d'eux-mêmes ; l'adresseur était inconnu pour 150 (38,6%) des patients. L'âge moyen était de 85,4 ans [75 - 101] ; les femmes représentaient 70,4% des patients. 16,3% des patients résidaient en EHPAD. Les patients adressés par un MG présentaient en moyenne 2,88 ± 1,27 facteurs de gravité justifiant la consultation ; ils venaient au moins 24h après la chute pour 41,2% et étaient hospitalisés dans 70,6% des cas. Conclusions : la consultation des patients de plus de 75 ans en SAU pour chute lorsqu'ils sont adressés par un MG est toujours justifiée. Les MG ont peu d'alternatives à cet adressage aux urgences. Un programme de dépistage des sujets à risque de chute par les MG pourrait être développé en amont afin de mettre en place des mesures de prévention et diminuer leur incidence. Une filière d'urgences réservée aux PA serait également une solution pour désengorger les SAU adultes et permettre une prise en charge plus spécifique de ces sujets fragiles.

Caractérisation du flux des urgences au S.A.U. de l'hôpital d'Annecy

Caractérisation du flux des urgences au S.A.U. de l'hôpital d'Annecy PDF Author: Jean-Jacques Banihachemi
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 270

Book Description


Evaluation de la non pertinence de recours aux services d'urgence en Médecine générale

Evaluation de la non pertinence de recours aux services d'urgence en Médecine générale PDF Author: Justin Meglinky
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 40

Book Description
Introduction: Les services d'accueil des urgences sont saturés. L'évaluation de la pertinence de recours aux urgences en médecine générale permettrait d'identifier des situations pour lesquelles des solutions seraient envisageables en ville et ainsi de soulager les urgences. L'objectif principal est de déterminer le taux de recours non pertinent non justifié et l'objectif secondaire d'identifier les différents types de motifs. Méthode: Cette étude de cohorte monocentrique a inclus du 1er Septembre au 31 Octobre 2017 406 patients se présentant aux urgences du CH de Perpignan, avec un courrier d'un médecin généraliste, pendant les heures de permanence des soins. La pertinence a été déterminée à l'aide de la grille AEPf, ainsi que les différents motifs de recours. Résultats : 110 patients ont été identifiés non pertinents non justifiés soit 26.9% des patients adressés par un médecin généraliste et 1.9% des passages totaux sur la période. Le principal motif de recours était la demande d'un avis diagnostic ou thérapeutique à 71.8% suivi par les demandes de procédure diagnostique ou thérapeutique et les soutient psychologiques à 10% chacun et l'aide sociale à 8.2%. Conclusion : Le taux de patient adressé par un médecin généraliste de manière non pertinente non justifié, s'il ne représente pas la majorité des patients des urgences n'en est pas moins non négligeable. Le développement de lignes d'astreinte de spécialiste en ville, une meilleure visibilité des astreintes hospitalières ou des consultations spécialisées d'urgence en ville ou à l'hôpital permettrait d'en diminuer l'importance.

Activité d'un service d'urgences en centre hospitalier

Activité d'un service d'urgences en centre hospitalier PDF Author: Pauline Cuzin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 68

Book Description
Les services d'urgences, partout dans le monde, connaissent chaque année une augmentation constante du nombre d'admissions. Nous avons tenté de comprendre comment peut s'expliquer cette progression. Il s'agit d'une étude prospective observationnelle d'une cohorte de 740 patients admis en service d'urgences au CH de Riom (63200) durant le mois d'octobre 2013. Un questionnaire a été rempli pour chaque patient par le médecin ou l'interne des urgences. Les hommes représentent 53.8% des passages, les patients de 65 ans et plus sont 25% et 18.9% ont 75 ans et plus. 82.7% sont issus de l'arrondissement de Riom. Les patients ne sont pas seul à domicile dans 76.7% des cas, (ils le sont dans 16.1% des cas, ou viennent d'Institution ou d'EHPAD dans 6% des cas). 2/3 des patients (64%) consultent aux urgences sans avis médical préalable ; ils ne sont que 16.9% à être adressés par un médecin (contact téléphonique pour 16.8% et/ou courrier pour 69.6%) et 11.2% par la régulation du 15 (dont 37.5% ont fait l'objet d'un appel au service d'urgences du médecin régulateur). 44.4% sont conduits par un proche, 23% arrivent par leurs propres moyens, 13.3% utilisent une ambulance ou un VSL, 16.8% sont amenés par les Pompiers, 1.4% par le SMUR et 1.4% par les services de Police. 18% des patients (âge moyen 53.6 +/-27 ans) ont déjà été vus en service d'urgences dans les 6 derniers mois; 11.5% (âge moyen 67+/-22.4 ans) ont déjà été hospitalisés dans les 6 derniers mois. Plus de la moitié des patients ont un examen d'imagerie et pour ceux qui n'en n'ont pas, ils sont 86.1% à ne pas être hospitalisés . 77.3% des patients ayant une radiographie réintègrent leur lieu de vie et 64.1% des patients ayant un scanner sont hospitalisés. 51% des patients ont des traumatismes (chutes, contusions, plaies, entorses, fractures...) ; viennent ensuite les douleurs abdominales, les radiculalgies et rachialgies, les pathologies ORL, les problèmes cutanés, les pathologies neurologiques. On relève seulement 16"urgences vitales". A la suite de leur passage, 79% des patients réintègrent leur lieu de vie initial (âge moyen 38.9 ans), 19% sont hospitalisés au CH de Riom (âge moyen 71.3 ans) et 2% sont transférés (âge moyen 39.5 ans). 9 patients sur 10 venus sans avis médical préalable réintègrent leur lieu de vie alors que plus de 40% des patients adressés par un médecin ou par la régulation du 15 sont hospitalisés. Dans 57.8% des cas, c'est le patient ou un des proches qui décide sans avis médical préalable de recourir d'emblée au service d'urgences. Dans 8.5% des cas, le patient a tenté, sans succès, avant de venir aux urgences de voir un médecin libéral. Le recours au service d'urgences dans 32.3% des cas se fait sur avis médical (médecin traitant ou régulation du 15). 16.9% des admissions n'apparaissent pas, dans l'absolu, justifiées ; 22.6% nécessitent un avis médical mais sans caractère d'urgence. Dans 58.8% des cas, c'est l'état clinique du malade, la nécessité d'un examen radiologique ou biologique, le contexte social ou la nécessité d'un avis chirurgical qui justifient le passage aux urgences. Le service d'urgences est désormais un lieu d'accès aux soins primaires. L'Hôpital exerçant ainsi sa vocation constitutive d'accueil.

Recours non urgents aux services d’urgences et accès au médecin généraliste : Étude réalisée dans le service d’urgences Antoine Béclère, Clamart (92)

Recours non urgents aux services d’urgences et accès au médecin généraliste : Étude réalisée dans le service d’urgences Antoine Béclère, Clamart (92) PDF Author: Charlotte Monteil Zapha
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
INTRODUCTION : 1 patient sur 10 en France n'a pas de médecin traitant. L'accessibilité au médecin généraliste se dégrade sur le territoire, notamment en Île de-France. Pour les populations en bas de l'échelle sociale, les difficultés d'accès aux soins sont encore accrues. En parallèle, la demande de soins ne cesse de croître, face à une population grandissante et vieillissante. Les recours aux services d'urgences sont en constante augmentation, y compris pour des motifs qui pourraient être pris en charge par la médecine de ville. On peut alors considérer le système de soins primaires comme mis en échec devant ces recours non urgents. L'objectif de notre étude était d'analyser les caractéristiques des patients consultant aux urgences pour des motifs non urgents, notamment leur accès aux soins primaires, et plus spécifiquement les caractéristiques des patients n'ayant pas de médecin traitant. MÉTHODES : Nous avons conduit une étude prospective, observationnelle, unicentrique à l'hôpital Antoine Béclère à Clamart (92), dans le courant de l'année 2021. Les patients inclus étaient ceux consultant pour un motif considéré comme non urgent par l'infirmier d'Orientation et d'Accueil des urgences (tri 4 ou 5). Nous avons étudié leurs caractéristiques démographiques, leur accès aux soins primaires, et avons recherché les variables associées à l'absence de médecin traitant dans cette population. L'association entre les variables d'intérêt a été mesurée par des tests du Khi-2. RÉSULTATS : 37 % des patients consultant aux urgences étaient classés en tri 4 ou 5, et auraient pu être pris en charge par un médecin généraliste en ville. Au total, 317 patients ont été inclus dans l'étude. Les patients consultant pour des motifs non urgents étaient majoritairement jeunes, le sex ratio était égal à 1. 68 patients (21 0/0) n'avaient pas déclaré de médecin traitant. 165 patients (52 0/0) habitaient dans une Zone d'intervention Prioritaire. Parmi les recours non urgents, les patients sans médecin traitant étaient plus souvent des patients jeunes (p=0,0159), des hommes issus de communes comptant davantage de médecins âgés Après stratification sur le niveau socio-économique, cette association entre caractéristiques démographiques des patients et déclaration d'un médecin traitant était surtout retrouvée dans les communes les plus défavorisées. CONCLUSION : Ne pas avoir de médecin traitant semble être un facteur de risque de consultation aux urgences pour un motif non urgent. L'accès aux soins primaires est plus faible parmi les patients consultant aux urgences pour des motifs non urgents que dans la population générale de la région. Les patients jeunes et les hommes sont les plus à même d'avoir recours aux urgences pour des motifs non urgents en l'absence de médecin traitant, et cela particulièrement dans les territoires les plus défavorisés. Il parait donc nécessaire d'intégrer ces patients dans le parcours de soins, de façon à limiter leurs recours non urgents aux services d'urgences et améliorer la qualité de leurs soins.

Evaluation de la permanence des soins dans le Pas-de-Calais

Evaluation de la permanence des soins dans le Pas-de-Calais PDF Author: Stéphane Delmotte
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 124

Book Description
Objectifs : évalutation de la permanence des soins par l’étude des patients entrant aux urgences : leur orientation et parcours préalables, les examens réalisés aux urgences et l’orientation finale qui en résulte. Évaluation de l’adéquation du recours aux urgences et de la pathologie. Tentative de décrire une population type ne nécessitant pas ce recours en urgence. Proposer une filière adaptée à ces patients. Type d’étude :Étude multicentrique, prospective, descriptive, analytique et observationnelle. Matériel et Méthode : sur une période de quatre jours et trois nuit, du vendredi matin au lundi soir suivant à minuit, recueil des données pour tout patient se présentant aux urgences, quel que soit le motif de recours, dans les services d’urgence des centres hospitaliers du département du Pas-de- Calais. Précision de l’orientation et du mode et de la date d’entrée du patient. Relevé de la consommation de soins aux urgences (consultation simple, examens complémentaires paracliniques et avis spécialisé). Devenir du patient après son passage (hospitalisation, sortie avec ou sans examen). Résultats : Durant la période d’observation et après la réalisation d’un échantillon stable, 1203 patients ont fait l’objet d’une analyse. La moyenne d’âge était de 30 ans. Les femmes étaient en moyenne plus âgées que les hommes. 93,3% des patients ont une complémentaire santé, dont 16,5% la CMU. La plupart des patients interrogés déclarent avoir un médecin traitant. 30,9% des passages aux urgences aboutissent à une hospitalisation et 22,5% sortent sans examen complémentaire, après moins de 3 heures. Plus l’âge est élevé, plus on réalise d’examens et d’hospitalisations. Les facteurs influençant la sortie sans examen complémentaire sont l’âge jeune, l’entrée aux urgences entre 20 heures et 7 heures du matin, l’arrivée aux urgences par ses propres moyens, le fait de n’être pas adressé et de ne pas avoir de courrier de son médecin traitant. Il existe un effet centre. Le sentiment d’urgence ressenti par le patient n’est pas discriminant. Les pompiers sont la principale modalité d’entrée aux urgences en nuit profonde. Conclusion : 22, 5% des passages aux urgences ne sont pas justifiés selon nos critères. La prise en charge des patients âgés est inadaptée aux urgences. Des solutions alternatives doivent être encouragées et développées.

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale PDF Author: Mickael Joseph Soletchnik
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 50

Book Description
Le nombre de consultation dans les services d'accueil des urgences (SAU) hospitaliers ne cessent d'augmenter. Cette augmentation concerne principalement les consultations sans hospitalisation, relevant de prime abord de la médecine générale. L'objectif de cette étude était de comprendre pourquoi les patients relevant d'une consultation de médecine générale venaient au SAU sans avoir pris un avis médical préalablement? Les patients se présentant à des horaires d'ouverture de médecine de ville et dont le motif de venue relevait de la médecine générale ont été interrogés. Le questionnaire portait sur des données socio-économiques, leur parcours de soin et leur motif de consultation, ainsi que leurs habitudes d'utilisation des services de soins primaires. Une seconde partie du questionnaire a été rempli a postériori après analyse du degré de la classification clinique des malades des urgences (CCMU). L'analyse a porté sur 87 questionnaires remplis et analysés au cours d'entretien individuel. Les motifs rapportés par les patients étaient en premier lieu une impression de gravité de leur pathologie (20%) et le fait de ne pas avoir un accès rapide auprès de leur médecin généraliste (20%). 14% déclaraient n'avoir aucun médecin généraliste et venir aux urgences pour tout problème médical. Ces résultats sont en accords avec le fait que 60% ne connaissent aucun organisme dispensant des soins d'urgences autre que les SAU. L'analyse des dossiers montre que 51% des patients ont été classés en degré 1 de la CCMU, donc relevant simplement d'une consultation généraliste sans examen complémentaire ; et 33% en degré 2 donc nécessitant des examens complémentaires pouvant être réalisés en ville. Cette étude a permis de montrer que la majorité des patients ayant un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable consultait de manière inappropriée. Leur prise en charge aurait pu être réalisée en ambulatoire et ne nécessitait ni SAU ni hospitalisation. Pour répondre à la demande de désengorgement des SAU, de nombreuses alternatives ont été créées (SAMI, Maison médicale de garde, téléconsultation, maisons et centres de santé pluridisciplinaires, permanence des soins) qui doivent être encore développés à l'avenir et faire l'objet d'une information des patients. Cette évolution permettrait de limiter la crise dont souffre l'hôpital public et permettrait de rendre aux urgences hospitalières sa vocation première : prendre en charge les urgences vitales.