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Une enquête sur la connaissance et l'utilisation des réseaux de santé définis dans la loi du 04/03/2002 relative aux droits des malades et à la qualité des soins a été réalisée grâce à l'envoi d'un questionnaire à 300 médecins généralistes de Midi-Pyrénées. Les différentes questions portaient sur la connaissance, l'utilisation et l'opinion des médecins généralistes sur ces nouveaux modes d'organisation des soins. Il ressort que les omnipraticiens sont mal informés sur les réseaux de santé. Ceux ayant déjà expérimenté un réseau ont un ressenti positif. En effet la majorité de leurs attentes -amélioration des soins et de la prise en charge de leurs patients, le travail d'équipe et l'augmentation des compétences- sont satisfaites. Les principaux reproches sont liés à un sentiment de décalage entre le travail du médecin généraliste sur le terrain et le fonctionnement des réseaux ainsi qu'à une surcharge de travail.
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Le médecin généraliste est un pivot du parcours de soins recouvrant les domaines de prévention, dépistage et suivi. Objectif : Notre travail permet d'apprécier sa prise en charge et son rôle dans les soins au patient cancéreux. Méthode : Nous avons réalisé une enquête de pratiques sous la forme d'un questionnaire adressé à 500 médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées. Résultats : Il apparaît indispensable de proposer une formation adaptée théorique et technique. Les projets de recherche en lien avec la médecine générale doivent être plus nombreux. Une circulation de l'information entre médecins améliorerait la coordination des soins et fera évoluer les pratiques vers des réseaux de soins plurithématiques.
Author: Sophie Dardenne Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 164
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Introduction : pour offrir aux personnes âgées atteintes de cancer une prise en charge globale de qualité, le concept d'oncogériatrie se développe par les différents Plans Cancer et la naissance des Unités Pilotes de Coordination en OncoGériatrie. Le test de dépistage G8 (outil Oncodage) permet d'identifier les patients âgés fragiles atteints de cancer pouvant bénéficier d'une évaluation gériatrique standardisée permettant l'adaptation de la prise en charge thérapeutique. L'objectif de notre étude qualitative est de déterminer le vécu et les attentes des médecins généralistes de Midi-Pyrénées face aux personnes âgées atteintes de cancer dans leur pratique quotidienne, dans leurs relations avec les médecins spécialistes et avec le réseau oncogériatrique à travers le test G8. Méthodologie : il s'agit d'une étude qualitative par focus groupes semi - dirigés. Nous avons interrogé des médecins généralistes exerçant en Midi-Pyrénées par le biais d'un guide d'entretien préalablement établi. Les discussions ont été enregistrées puis retranscrites de façon intégrale. Le verbatim a ensuite été codé dans un tableau pour dégager des thèmes et hypothèses. Résultats : au total, 3 focus groupes ont été réalisés dans 3 départements, regroupant 26 médecins généralistes, durant 1h34 en moyenne. Les différents thèmes abordés sont la spécificité de la personne âgée, le dépistage, le diagnostic et son annonce, le test d'évaluation G8, la décision thérapeutique avec la RCP, la relation avec les spécialistes, le réseau d'oncogériatrie, le suivi à domicile, les soins palliatifs, la fin de vie et les formations. Conclusion : le médecin généraliste a parfois le sentiment d'être isolé devant cette prise en charge lourde et chronophage. Une amélioration de la communication entre médecin généraliste et oncologue semble nécessaire. Il nous semble également justifié de prendre en compte l'avis du médecin généraliste en amont de la décision thérapeutique. C'est pourquoi il serait intéressant de rajouter une ligne dans la fiche de présentation des patients à la RCP avec l'avis de celui ci. Replacer le médecin généraliste au centre de la prise en charge du patient âgé atteint de cancer par le biais du test G8 et du réseau d'oncogériatrie semble être une des solutions envisageables.
Author: Thomas Szajngarten Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 104
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Contexte : la majorité des médecins généralistes reçoit les délégués médicaux alors qu'il a été prouvé que cela entraînait des prescriptions de moindre qualité. Si la Charte de la Visite Médicale tente d'encadrer la visite médicale, aucune étude n'avait encore cherché à savoir si les médecins généralistes étaient formés à recevoir les visiteurs médicaux. Objectif : déterminer si les médecins généralistes de Midi-Pyrénées avaient un niveau minimal de connaissance leur permettant de critiquer pertinemment l'information donnée par les visiteurs médicaux. Méthode : notre étude consistait en un questionnaire envoyé par courriel aux médecins généralistes de Midi-Pyrénées. Le critère principal, la connaissance minimale requise, a été construit à partir de points essentiels de la Charte de la Visite Médicale : ASMR, SMR, effets indésirables et contre-indications. Résultats : parmi les 65,3% de médecins généralistes recevant la visite médicale, 60,6% possédaient la connaissance minimale requise pour critiquer l'information donnée lors de la visite médicale. Parmi ces derniers, 80% se sentaient formés pour ce faire. Par contre, la moitié des médecins n'ayant pas cette connaissance minimale requise pensaient l'avoir. Conclusion : dans notre étude, la majorité des médecins généralistes semble formée à critiquer pertinemment le discours du visiteur médical. Mais sachant que les renseignements donnés par les visiteurs sont souvent tronqués, une recherche d'information complémentaire doit être effectuée par le médecin. La visite académique, le développement des groupes de pairs et les cercles de qualité médecins-pharmaciens Suisses sont des pistes à approfondir.
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Le premier réseau de médecins intervenant à la demande du SAMU en Midi Pyrénées va être mis en place dans l'Aveyron. Ce travail a évalué si les autres médecins généralistes de la région exerçant dans les zones éloignées de SMUR voient un intérêt professionnel à l'exercice de la médecine d'urgence en collaboration avec le SAMU dans l'attente d'une équipe spécialisée. Cette étude quantitative descriptive a été menée par questionnaire auprès des médecins généralistes libéraux de Midi-Pyrénées, en excluant l'Aveyron, qui exercent dans un canton comprenant au moins une commune éloignée à plus de 30 minutes d'un SMUR. 166 des 326 médecins généralistes interrogés ont répondu. 114 médecins se sont déclarés défavorables à cet exercice. Cette activité désorganiserait leur pratique quotidienne chargée et génèrerait des contraintes supplémentaires de formation et de garde difficiles à accepter en raison de l'évolution de la démographie médicale dans ces zones. 50 médecins se sont déclarés favorables à cet exercice.
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Dans un contexte de profondes mutations de la profession médicale (vieillissement, féminisation, sous-médicalisation), nous avons étudié par une enquête d'opinion auprès de 216 médecins de Midi-Pyrénées, comment le médecin généraliste gère son Temps. Certains modes d'activité se développent : activité de groupe, en institution ( activité mixte), exercice à temps partiel. La permanence des soins s'améliore. Le temps libre s'accroît mais l'activité se " densifie " : les trois quarts des généralistes se sentent toujours débordés. Ces évolutions rejoignent les aspirations des jeunes médecins désireux de concilier qualité de soin et qualité de vie. Mais l'équilibre semble fragile face à une pratique médicale de plus en plus contraignante, en pleine évolution (transferts de compétences, médecine plus coordonnatrice que curatrice).
Author: Sophie Attal Ezaoui Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 112
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Le médecin généraliste est amené, en tant que premier recours aux soins, à prendre en charge des patients dans le cadre de l'urgence, à évaluer la gravité et le caractère réel ou ressenti de l'urgence, et à mettre en place une thérapeutique adaptée. La patientèle pédiatrique se majore dans les cabinets de médecine générale du fait de la diminution du numérus clausus des pédiatres. Du matériel diagnostique et thérapeutique adaptés à l'enfant sont donc nécessaires. Il n'y a toutefois pas de consensus sur le matériel nécessaire à cette prise en charge. Les pratiques des médecins généralistes de Midi- Pyrénées face aux urgences pédiatriques ont été analysées dans cette étude au travers d'un questionnaire soumis par e-mail à mille-sept-cent cinquante médecins généralistes exerçant en Midi-Pyrénées. Cette étude a permis de déterminer la composition de l'équipement des MG de MP vis-à-vis des urgences pédiatriques. Ce travail met en évidence une demande importante de médecins qui souhaitent améliorer leur pratique pédiatrique par le biais de formation adéquate. Dans ce travail, nous proposons également un équipement minimal pour faire face à une urgence pédiatrique en médecine générale, que chaque médecin pourra compléter en fonction de sa pratique.
Author: Jennifer Font Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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En France en 2006, on estimait à 98000 les enfants en danger (maltraités et ceux en situation de risque). Ce sont souvent des drames au sein même de la famille que le médecin généraliste côtoie régulièrement. Toutefois, à peine 2% de ces situations sont identifiées par des médecins généralistes. Nous avons mené une étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 7 médecins de Midi-Pyrénées. L'objectif principal est d'analyser la perception et les pratiques des médecins libéraux et de PMI face à l'enfance en danger. Les médecins connaissent bien les différentes facettes de l'enfance en danger en distinguant les dangers immédiats de ceux au long court, ainsi que les situations dites "à risque de danger" . Ils savent également que certains facteurs de risque existent. Leur prise en charge n'est pas très codifiée à la différence de la PMI. Une meilleure sensibilisation des familles par le médecin lors du suivi de l'enfant assurerait une meilleure prévention. La recherche systématique de facteurs de risque de l'enfance en danger dès les premiers examens obligatoires de l'enfant pourrait permettre un dépistage précoce. L'expérience personnelle de chaque médecin, pouvant être enrichie par le passage en stage systématique durant l'internat à la CRIP, ainsi que le travail en collaboration étroite avec des confrères, qu'ils soient libéraux, hospitaliers ou de PMI, et travailleurs sociaux semblent être la clé d'une bonne prise en charge. Enfin, une fiche avec les coordonnées des correspondants ou pour la transmission des Informations Préoccupantes pourrait être utile.
Author: Benoît-Olivier Le Camus Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 220
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Le médecin généraliste joue un rôle pivot face au risque bioterroriste. Un état des lieux a été réalisé à ce sujet dans plusieurs pays, notamment en France et en Midi-Pyrénées. Une étude du besoin d'informations des médecins généralistes exerçant en milieu urbain dans cette région a été réalisée à l'aide d'un questionnaire. Elle a mis en évidence un défaut d'information important. Afin de pallier ce manque, un livret d'informations pour les médecins généralistes a été créé, comportant les modalités d'inscription au réseau DGS-Urgent, une description des agents de la classe A des « Centers for Disease Control » avec une procédure adaptée aux médecins généralistes, ainsi que les coordonnées des instances à alerter et des références utiles. Ce document doit permettre de sensibiliser les médecins généralistes au bioterrorisme et sera proposé à la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales de Midi-Pyrénées pour une diffusion à l'ensemble des médecins généralistes de la région.
Author: Catherine Manfredi-Pons
Author: Marie-Eve Rougé
Author: Sophie Dardenne
Author: Thomas Szajngarten
Author: Céline Pince
Author: Anne-Gaëlle Vercruysse Dreux
Author: Sophie Attal Ezaoui
Author: Bassim Molavi-Nejad
Author: Jennifer Font
Author: Benoît-Olivier Le Camus