Le dépistage des troubles du langage dans le cadre de la Mission pour la Protection Maternelle et infantile des Hautes-Pyrénées PDF Download
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Book Description
Prévenir et dépister les troubles du langage oral est une nécessité. Pour les orthophonistes, cette compétence est inscrite dans le décret de 1983 (modifié en 1992). Ils ne sont toutefois pas les seuls à se mobiliser. D'autres professionnels, pour qui l'acquisition du langage est aussi une préoccupation, assurent d'importantes actions de prévention dans les écoles maternelles. Ce sont les services de protection maternelle et infantile. Leur travail préventif, dont la compétence est inscrite dans la loi de 1989, concerne également d'autres domaines (hormis le langage) et est souvent organisé en partenariat. Pour sa part, la mission pour la protection maternelle et infantile des Hautes-Pyréennées a décidé de mettre en place un dépistage assez précoce (3-4 ans) des troubles du langage oral. Cette action a soulevé de nombreuses questions auxquelles le présent mémoire tente de répondre, après avoir rappelé le développement du langage de l'enfant et les troubles qui peuvent survenir au cours de celui-ci. Les résultats de l'étude vont permettre de constater un pourcentage non négligeable d'enfants dépistés pour lesquels le trouble a suscité une intervention thérapeutique. Nous verrons cependant que les médecins de l'équi de PMI ont dû faire face à diverses contraintes et adaptés leur méthode et pratique en conséquence. D'autre part, nous pourrons observer l'intérêt manifeste des parents, médecins et enseignants pour ce type de prévention.
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Prévenir et dépister les troubles du langage oral est une nécessité. Pour les orthophonistes, cette compétence est inscrite dans le décret de 1983 (modifié en 1992). Ils ne sont toutefois pas les seuls à se mobiliser. D'autres professionnels, pour qui l'acquisition du langage est aussi une préoccupation, assurent d'importantes actions de prévention dans les écoles maternelles. Ce sont les services de protection maternelle et infantile. Leur travail préventif, dont la compétence est inscrite dans la loi de 1989, concerne également d'autres domaines (hormis le langage) et est souvent organisé en partenariat. Pour sa part, la mission pour la protection maternelle et infantile des Hautes-Pyréennées a décidé de mettre en place un dépistage assez précoce (3-4 ans) des troubles du langage oral. Cette action a soulevé de nombreuses questions auxquelles le présent mémoire tente de répondre, après avoir rappelé le développement du langage de l'enfant et les troubles qui peuvent survenir au cours de celui-ci. Les résultats de l'étude vont permettre de constater un pourcentage non négligeable d'enfants dépistés pour lesquels le trouble a suscité une intervention thérapeutique. Nous verrons cependant que les médecins de l'équi de PMI ont dû faire face à diverses contraintes et adaptés leur méthode et pratique en conséquence. D'autre part, nous pourrons observer l'intérêt manifeste des parents, médecins et enseignants pour ce type de prévention.
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Introduction : les bilans de santé des enfants de 3-4 ans réalisés en école maternelle par les médecins de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) de Haute Garonne permettent chaque année le dépistage précoce de troubles du langage oral, dans des pourcentages significatifs. Le devenir des enfants dépistés reste inconnu. Notre travail a pour objectif d'évaluer les suites données aux orientations proposées par les médecins de PMI et d'analyser les causes d'absence de prise en charge. Méthode : une étude longitudinale a été réalisée portant sur des enfants âgés de 3 ans 9 mois à 4 ans 6 mois présentant un profil anormal à l'ERTL4, découvert à l'occasion des bilans de santé. Le suivi de ces enfants suite au bilan a été apprécié par un interrogatoire téléphonique des parents et des médecins traitants à l'aide de questionnaires préétablis. Résultats : dans notre échantillon d'étude de 72 enfants dépistés sur une période de 10 mois, 45.3% des enfants nécessitant l'intervention d'un orthophoniste n'avaient pas de prise en charge effective à trois mois du bilan, et 52.6% des enfants dont le langage devait faire l'objet d'une réévaluation à 6 mois n'en avaient pas bénéficié. Discussion : l'analyse des échecs de prise en charge a révélé des défaillances d'origine parentale dans la plupart des cas, et un défaut d'information du médecin traitant. Une meilleure articulation entre le médecin de PMI et le médecin traitant paraît souhaitable dans l'objectif de favoriser le recours aux soins des familles.
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Résumé : Le retentissement des troubles de l'acquisition du langage sur la scolarité et la socialisation ultérieure de l'enfant fait consensus. La nécessité d'un dépistage précoce pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée ne fait également aucun doute. - Les services de PMI effectuent depuis 1969 des bilans en école maternelle dont l'un des objectifs est le dépistage précoce des handicaps. Les troubles spécifiques du langage ont par ailleurs fait l'objet d'un rapport et d'un plan d'action ministériel pour une meilleure prise en charge. En Franche-Comté, un Réseau Langage et un Centre de Référence pour le diagnostic et la prise en charge des troubles spécifiques des apprentissages ont été créés respectivement en juillet 2003 et janvier 2004. - Dans ce contexte, notre travail a pour objectif d'évaluer l'efficacité du dépistage des troubles du langage lors des bilans de PMI. Nous avons effectué une étude rétrospective portant sur 98 enfants habitant dans le Doubs et ayant consulté au Centre de Référence en 2004 et 2005. - Les résultats tendent à montrer que le bilan en moyenne section de maternelle réalisé par la PMI du Doubs permet effectivement de repérer les troubles du langage et d'initier la prise en charge des enfants en difficulté. Cependant, le suivi des recommandations faites par le médecin de PMI et la coordination des multiples professionnels intervenant dans la prise en charge peuvent être améliorés. - Dans ce cadre, l'existence du réseau pour la prise en charge des troubles des apprentissages devrait permettre une meilleure collaboration entre professionnels afin d'assurer la continuité du suivi et de la scolarité de l'enfant.
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Introduction : 7% des enfants de 3 ans et demi ont un déficit du développement du langage oral. L'objectif principal de ce travail était d'identifier les parcours de soins du dépistage des troubles spécifiques du langage oral chez l'enfant dans les départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. L'objectif secondaire était de déterminer les circonstances de ce dépistage. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une enquête de pratique. Deux types de questionnaires ont été envoyés, d'une part à des orthophonistes exerçant dans les Hautes-Alpes, et d'autre part à des médecins généralistes exerçant dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Résultats : le taux de réponse a été de 54,5% pour les orthophonistes et de 91,3% pour les médecins généralistes. Selon les orthophonistes, les enseignants repèrent en premier les troubles du langage oral chez l'enfant (43,2%), suivis de l'entourage de l'enfant (27%), puis des médecins des centres de Protection Maternelle et Infantile (16,2%). Selon les médecins généralistes, ceux qui repèrent en premier les troubles du langage sont souvent les enseignants (66,7%), et de temps en temps l'entourage (42,9%). Les orthophonistes rapportent que ceux qui réalisent les tests de dépistage des troubles du langage sont en majorité les médecins des centres de PMI (32,4%), puis les médecins scolaires (23,5%). Pour dépister les troubles du langage, 76,2% des médecins généralistes n'utilisent pas de test validé ou ne le font pas lors d'une consultation dédiée. La prescription médicale est souvent faite par les médecins généralistes (77,8%). Discussion : notre étude a montré que ce sont les enseignants qui repèrent le plus souvent les troubles du langage chez l'enfant. Ils orientent ensuite l'enfant vers les médecins généralistes, acteurs-clés du dépistage. Les médecins généralistes réorientent ensuite l'enfant si nécessaire vers les professionnels de santé indiqués, pour permettre un diagnostic précis et une prise en charge adaptée et personnalisée. Les médecins généralistes utilisent peu les tests de dépistages recommandés par la Haute Autorité de Santé (HAS). Il faut replacer le médecin généraliste au centre du parcours de soins concernant le dépistage et la prise en charge des troubles du langage chez l'enfant, en raison de la place importante qu'il occupe dans le suivi du développement de l'enfant, et de son statut de professionnel de santé de premier recours.
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L’enfant met en place des compétences langagières et communicationnelles dès ses premiers jours grâce aux interactions. Très tôt, des éléments sont donc observables et des facteurs de risque peuvent être mis en avant. Un dépistage précoce d’éventuelles anomalies langagières, communicationnelles ou en lien avec l’oralité est donc souhaitable. Le médecin (généraliste, pédiatre, de la Protection Maternelle Infantile) apparaît alors comme un acteur essentiel. Seulement, les outils de dépistage précoce mis à sa disposition sont rares. C’est dans ce contexte que nous avons choisi d’améliorer la grille 18-20 mois du Comité Permanent de Liaison des Orthophonistes-Logopèdes de l’UE en y ajoutant des items sur l’oralité. Après l’avoir proposée à 128 parents nous avons également créé des profils d’enfants accompagnés de conduites éventuelles à tenir. Nous avons ensuite proposé à 21 médecins d’utiliser la grille en consultation. Nous supposions qu’elle serait adaptée à une démarche de dépistage en consultation médicale, qu’elle faciliterait le repérage d’anomalies par les médecins et que ces derniers seraient globalement satisfaits de son utilisation. A l’aide d’un questionnaire nous avons recueilli les impressions des médecins. Il est apparu que l’utilisation de la grille était adaptée à une démarche de dépistage lors de la consultation médicale. Pour 45 % des médecins la grille a facilité le repérage d’anomalies et 95 % des professionnels souhaitent continuer à utiliser la grille. Les médecins ont donc été globalement satisfaits de l’outil.
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De nombreux enfants sont en difficulté au niveau de l'apprentissage du langage écrit, d'où la nécessité d'un dépistage précoce des enfants en difficulté dès la maternelle. Au sein de l'effort considérable réalisé ces dernières années pour améliorer ce dépistage, c'est essentiellement la médecine scolaire qui, jusqu'à présent, a été mobilisée. Dans la région PACA, le réseau de santé Résodys s'est vu confier la mission d'élargir le dépistage aux praticiens libéraux, en particulier les médecins praticiens. C'est dans cette perspective que s'inscrit le sujet de notre mémoire: l'élaboration d'un outil de dépistage précoce des troubles du langage écrit. Cet outil sera à destination de médecins Résodys et concernera les enfants scolarisés de la grande section de maternelle au CE1. Notre démarche consiste donc à sélectionner les épreuves cognitives les plus significatives parmi celles que nous avons évaluées auprès d'élèves, pour fournir aux médecins Résodys un outil à la fois pratique et pertinent leur permettant de repérer rapidement les enfants dont le développement est harmonieux et de proposer aux enfants à risques un bilan complet, et éventuellement les bilans complémentaires et remédiations nécessaires. Les acquisitions de début primaire reposant en grande partie sur la lecture, l'outil a été centré sur le dépistage des troubles de la lecture, mais comporte également des items concernant les différents processus connexes: d'une part des mécanismes phonologiques et d'identification des mots et, d'autre part, l'intégration syntaxique et l'accès au sens (capacités visuo-attentionnelles, linguistiques et mnésiques). Notre étude consiste en une présentation de l'outil et des résultats préliminaires obtenus lors de sa passation sur 56 enfants de la maternelle au CE1.
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Introduction: Les bilans en école maternelle lisent à dépister précocement les troubles sensoriels et du développement psycho moteur de l'enfant. Des études précédentes ont déjà montré une prévalence importante des troubles du la ngage (5 à 15%), des apprentissages et du comportement. La couverture du dépistage précoce est aujourd'hui en diminution du fait de l'augmentation de la population et la diminution de la démogra phie médica le. Il existe peu de données sur la prévalence des troubles mixtes ou complexes, alliant plusieurs d'entre eux et rendant le parcours diagnostique et la prise en charge plus longue et laborieuse. Et on connaît encore peu le rôle du médecin généraliste (MG) daps le dépistage de ces troubles. L'objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de ces cas dit complexes en petite section de maternelle et d' en décrire les principales caractéristiques ainsi que d'étudier le rôle du MG dans le dépistage et la coordination des soins dans ces cas-là. Méthode: il s'agit d'une étude quantitative descriptive rétrospective menée sur l'ensemble du département de l'Essonne (91). Etaient inclus les enfants scolarisés en petite section en septembre 2015 présentant des symptômes de trouble du langage oral, des apprentissages et du comportement et ayant fait l'objet d'au moins une réunion pluridisciplinaire en PMI. Résultats: Sur 14931enfants scolarisés, 613 d'entre eux (après exclusion) présentaient au moins un trouble des listés, avec une prévalence de 4.2% sur la population générale du même niveau. Les principaux t roubles rencontrés associés étaient les troubles du langage oral et des apprentissages. La sex-ratio était de 3 garçons pour une fille. La découverte des troubles se réalisait le plus souvent au début de la s colarisation. La découverte des troubles était plus précoce de façon significative pour- les enfants ga rdés en crèche que pour les autres modes de garde, ainsi que pour les enfants suivis en PMI. 40% des enfants étaient exposés aux écrans >de 3h par jour. Le MG est peu pris en compte par les médecins de PMI et interviendrai activement dans la prise en charge des troubles dans 10% des cas. Dans 5% de cas il y avait une communication entre MG et médecin de PMI au sujet des troubles présentés par l'enfant. Discussion: La prévalence totale de 4.2% concernant le dépistage (et non le diagnostic) donne déjà un premier aperçu de la situation actuelle et reste, malgré tout, non négligeable, en vue des conséquences que ces troubles peuvent engendrer dans la vie future. La découverte tardive, à la scolarisation, a un rôle sur la complexification des troubles. On peut considérer le suivi en PMI et la garde préscolaire en crèche comme des facteurs protecteurs. L'exposition aux écrans de façon massive, présente dans plus d'un tiers des cas, peut avoir un rôle comme facteur de risque mais une étude comparative est nécessaire. Le MG reste en retrait et intervient peu dans ces troubles, malgré un suivi de 80% des enfants de la population générale. La communication entre médecins de PMI et MG reste très faible et cela est applicable à tous les acteurs de la prise en charge. Conclusion: Une prévalence importante sur la population générale et un dépistage difficile et tardif sont au cœur de la problématique. Il serait utile une implication plus importante du MG dans le dépistage et la coordination des soins ainsi que le développement d'un réseau de soins permettant une communication entre professionnels efficace et un d épistage et un parcours de soins moins long.
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Introduction : le langage, qui se développe dès le plus jeune âge, est le principal outil de communication. Son développement est parfois perturbé entraînant des troubles du langage oral. Environ 7% des enfants de 3 ans et demi ont un trouble du langage. S'il n'est pas dépisté ni traité, il peut engendrer des difficultés scolaires chez l'enfant puis un retentissement socioprofessionnel. L'objectif de notre travail est de décrire la connaissance et l'utilisation des médecins généralistes des outils de dépistage des troubles du langage oral et d'étudier leur prise en charge. Méthode : étude rétrospective quantitative via un questionnaire diffusé par l'URPS par mail aux médecins généralistes de l'ancienne région Midi-Pyrénées Résultats : nous avons obtenu 171 réponses. Les outils non standardisés (livres et jouets) sont les plus connus et les plus utilisés par la majorité des médecins de notre étude. Le test validé le plus connu est l'ERTL4 par 66,7% des praticiens mais son utilisation n'est que de 38,6%. Les autres outils sont peu connus. La majorité des médecins demandent un avis spécialisé dès 3 ans devant la constatation d'une anomalie de langage. L'ORL est le spécialiste le plus convoité à 2 et 3 ans puis l'orthophoniste à 4 et 5 ans. Conclusion : cette étude nous a permis d'observer que les médecins généralistes n'utilisaient pas en majorité des outils de repérage validés pour le dépistage des troubles du langage oral. Des formations spécifiques sur l'utilisation des outils pourraient être une solution.
Author: Séverine Galland
Author: Séverine Galland
Author: Séverine Galland
Author: Claire Puech
Author: Catherine Vanhauwaert
Author: Delphine Dubost
Author: Eulalie Emeriau
Author: Catherine Rambert (orthophoniste).)
Author: Kitry Ronxin Le Pennec
Author: Nathalie Bazaga
Author: Célia Laugerette