Author: Charlotte Cubizolles Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 58
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Introduction. Les femmes enceintes et les nouveaux né sont exposés à un risque accru de complications liées à la grippe, la COVID-19 et la coqueluche pouvant être évitées par la vaccination. Un futur vaccin contre le VRS est à l'étude. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'acceptabilité de de ces vaccinations et ses déterminants. Méthode. Les femmes enceintes suivies au CHU de Saint-Étienne ont été invitées à remplir un questionnaire évaluant leurs connaissances, leurs croyances et leur acceptabilité de la vaccination contre la grippe, la COVID-19, la coqueluche et le VRS pendant la grossesse. Résultats. 310 femmes ont répondu au questionnaire. 43.9% voulaient se faire vacciner contre la grippe, 36.8% contre la COVID-19 et 39.4% avec un hypothétique vaccin contre le VRS. 34.2% des femmes avaient reçues la recommandation de se faire vacciner contre la grippe. Les facteurs identifiés comme étant indépendamment associés à la probabilité de vaccination étaient : la confiance globale envers les vaccins et le système de santé (OR 1.69), d'en avoir reçu la recommandation par un professionnel de santé (OR 4.89), de bonnes connaissances concernant les pathologies et leur vaccins (OR 1.56), une vaccination anti grippale antérieure (OR 13.5). Conclusion. La recommandation par un professionnel de santé du vaccin est associée à une acceptation de la vaccination. Très peu de femmes la reçoivent, et leurs connaissances à ce propos restent limitées. D'où le besoin d'accroitre la formation des professionnels et l'accès aux matériels éducatifs destinés aux femmes enceintes afin d'augmenter la sensibilisation à la vaccination.
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L'objectif de notre travail est de s'intéresser aux freins à la vaccination antigrippale chez la femme enceinte. L'intérêt est d'évaluer les informations reçues par les femmes sur la vaccination contre la grippe pendant leur grossesse, de cerner les différents freins à cette vaccination et de réfléchir à un plan d'action destiné aux professionnels de santé qui suivent les femmes enceintes, afin d'informer sur les bénéfices de la vaccination et d'augmenter la couverture vaccinale contre la grippe dans cette population. Méthodologie : Cette étude multicentrique prospective et descriptive a été réalisée auprès de 253 accouchées à l'aide d'un questionnaire. L'enquête a eu lieu dans deux maternités de Haute-Normandie : le CHU de Rouen (niveau 3) et le CH du Belvédère à Mont Saint-Aignan (niveau 2A). Résultats : La majorité des femmes enceintes n'ont pas reçu d'informations sur la vaccination contre la grippe pendant leur grossesse. En effet, seules 37% des patientes affirment avoir été informées. Nous avons pu remarquer que la couverture vaccinale chez les femmes enceintes est actuellement insuffisante en France puisque d'après notre enquête, seules 19% des patientes s'étaient faites vacciner pendant la grossesse. Les patientes ayant été informées par un professionnel de santé sont significativement plus vaccinées que les patientes non informées, d'où la nécessité d'une information satisfaisante aux patientes pendant la grossesse. Conclusion : L'information d'un maximum de femmes enceintes concernant le vaccin antigrippal nous permettrait d'obtenir une couverture vaccinale plus large.
Author: Marie Ancian Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 92
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Introduction : Face au problème de santé publique que représente la grippe, la vaccination des populations à risque est le moyen de prévention recommandé par les autorités sanitaires. Depuis 2012, le Haut Comité de Santé Publique recommande la vaccination antigrippale chez la femme enceinte quel que soit le trimestre de grossesse. Malgré cela, le taux de vaccination de cette population reste faible. Objectif : Explorer la perception du vaccin antigrippal chez la femme enceinte afin de comprendre les réticences à cette vaccination. Méthodes : Etude qualitative initiale par entretiens semi-dirigés auprès de femmes enceintes pendant la période de vaccination antigrippale de 2014-2015, puis à partir des réponses, étude quantitative descriptive pendant la période de vaccination antigrippale de 2015-2016. Résultats : Seize entretiens qualitatifs ont été réalisés et les résultats obtenus ont permis d'aboutir à un questionnaire distribué en libéral et en hospitalier en Franche Comté. 220 questionnaires ont été analysés. Le faible taux de vaccination semble principalement lié au manque d'informations et de conseils donnés par les professionnels de santé. La notion d'interdits pendant la grossesse, les représentations sur la grippe et les vaccins, la peur de l'industrie pharmaceutique poussent les femmes à la méfiance. Elles attendent un message cohérent de la part des professionnels de santé entre eux et de tous les intervenants locaux et nationaux. Conclusion : Une large zone d'indécision se dessine entre position pro et anti vaccin, renforcée par un manque de communication sur le sujet de la part des autorités et des professionnels de santé. Une amélioration de la communication à tous les niveaux est primordiale
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La grossesse est un facteur de risque de grippe grave et la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez la femme enceinte depuis 2012. Nos objectifs étaient d'estimer la couverture vaccinale (CV) antigrippale chez la femme enceinte en France métropolitaine et d'étudier les déterminants associés à la vaccination et au refus vaccinal. Les données étaient issues d'un échantillon national représentatif de femmes ayant accouché en mars 2016 (N=11752). Des modèles de Poisson avec variance robuste ont été utilisés pour étudier les associations avec les caractéristiques maternelles, les professionnels de santé consultés et l'intensité du suivi prénatal et estimer les ratios de prévalence (RP). La CV était de 7.4 %, 24.9% des femmes avaient reçu une proposition de vaccination par un professionnel dont 70.4 % d'entre elles l'avaient refusée. La vaccination était associée à une parité faible (RPa=2.1, IC95 % 1.4-3.1), à un niveau d'études élevé (RPa=2.5, IC95 % 2.0-3.2) et à l'exercice d'une profession de santé (RPa=1.8, IC95 % 1.5-2.1). Les femmes ayant une pathologie à risque d'infection grippale grave préexistante à la grossesse étaient également plus susceptibles d'être vaccinées. Les femmes ayant un niveau d'études moyen à faible et les multipares étaient plus susceptibles de refuser le vaccin antigrippal. Pour la saison 2015-2016, la CV grippe saisonnière était très faible. Les principaux motifs de non vaccination étaient l'absence de proposition du vaccin et le refus de la vaccination. Ces résultats soulignent le rôle clé des professionnels de santé dans l'adhésion à la vaccination ainsi que l'importance de l'hésitation vaccinale y compris pendant la grossesse.
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Contexte : La grippe peut entraîner des complications graves chez les femmes enceintes. Depuis 2012, la vaccination antigrippale saisonnière est recommandée pendant la grossesse mais la couverture vaccinale reste très faible. Objectif : Evaluer les déterminants individuels et l'influence des professionnels sur le recours à la vaccination antigrippale chez la femme enceinte. Méthode : Etude prospective, monocentrique, observationnelle descriptive des femmes en suites de naissance au cours de la saison grippale 2014-2015. Les données étaient recueillies à partir d'un auto-questionnaire et de dossiers médicaux. Les femmes vaccinées et les femmes non vaccinées étaient comparées en analyses univariée et multivariée. Résultats : Parmi les 2045 femmes incluses dans l'étude, 35.5% étaient vaccinées contre la grippe. Les facteurs associés à la vaccination étaient : un antécédent de vaccination antigrippale (51%) notamment lors d'une grossesse antérieure (92%), la nulliparité (41%), un début de suivi à l'hôpital dès le premier trimestre (55%), la proposition vaccinale en cours de grossesse (47%), la délivrance du formulaire de remboursement du vaccin (52%), l'information faite par des professionnels de santé (44%) et la perception par la mère d'une fréquence très faible des complications du vaccin chez le bébé (55%). Conclusion : La couverture vaccinale a concerné un tiers seulement des femmes enceintes de notre étude. Une proposition vaccinale systématique en cours de grossesse et la remise d'un formulaire de remboursement du vaccin pourraient améliorer cette situation.
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Introduction : seulement 7 % des femmes enceintes se sont fait vacciner contre la grippe en 2016 alors qu'elle est recommandée depuis 2012. L'objectif de l'étude était de doubler la couverture vaccinale antigrippale dans cette population. Méthodologie : étude prospective et descriptive faite au service des urgences d'Etampes. Toutes les femmes enceintes recevaient une note d'information et d'incitation à la vaccination. Elles étaient randomisées en deux groupes dont un recevait une ordonnance de vaccin antigrippal. Toutes les femmes étaient recontactées un à trois mois après afin de connaitre leur nouveau statut vaccinal. Résultats & discussion : 124 patientes ont été incluses. Neuf patientes (7 %) étaient vaccinées à 3 mois avec respectivement 6 des 60 (10 %) et 3 des 64 patientes (5 %) dans les groupes avec et sans ordonnance (p=0,3126). En incluant les 9 patientes déjà vaccinées préalablement, 14 % ont été vaccinées à l'issue de l'étude. Les femmes enceintes avaient des craintes sur le vaccin vis-à-vis du devenir de leur grossesse dans 58 % des cas avant information et 45 % après information (p
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Introduction : La grippe A (H1N1) est apparue en 2009 probablement par un phénomène de recombinaison génétique entre virus de la grippe animals et humains. Du fait des caractéristiques du nouveau virus ainsi créé, ce dernier a pu rapidement se propager dans de nombreux pays à commencer par le Mexique. Pour lutter contre cette pandémie, certains pays ont proposé une vaccination de masse. C’est le cas de la France où cette vaccination a débuté le 20 novembre 2009 pour les femmes enceintes. Elle est recommandée à partir du 2ème trimestre pour les femmes enceintes sans pathologies et, à partir du 1er trimestre pour les femmes enceintes dites « à risque ». Le but de cette étude est de faire le constat des résultats de la campagne de vaccination menée auprès des femmes enceintes. Question de recherche: Quel a pu être le retentissement de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) sur les femmes enceintes ? Objectif de recherche : Déterminer l’impact de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) de 2009 chez les femmes enceintes. Sous-objectifs : -déterminer les caractéristiques de la population des femmes enceintes vaccinées et non vaccinées pour la grippe A (H1N1). -identifier les moyens d’information des femmes enceintes concernant la grippe A (H1N1) et sa vaccination. -déterminer les motifs de refus de la vaccination pour la grippe A (H1N1). -cerner les effets secondaires du vaccin contre la grippe A (H1N1). Matériel et Méthode. Il s’agit d’une étude prospective, descriptive, comparative et bicentrique réalisée dans les maternités de l’Hôpital Nord et de l’Hôpital de la Conception. Pour cela, un questionnaire a été distribué aux accouchées de ces 2 maternités du 20 février 2010 au 30 avril 2010. →critères d’inclusion : avoir accouché dans une des 2 maternités et y être hospitalisé pendant la période de l’étude. →critères de non inclusion : avoir accouché dans d’autres hôpitaux, ne pas se trouver dans le service de suites de couches pendant la période de l’étude. Résultats : 307 questionnaires sur 830 possibles ont été récupérés →18.8% des femmes enceintes interrogées ont été vaccinées pour la grippe A (H1N1) avec un terme moyen de vaccination de 5.74 mois de grossesse. →les femmes non vaccinées ont souvent moins d’emploi, moins de postes à haute responsabilité, et plus d’enfants par rapport aux vaccinées. →les femmes vaccinées ont significativement été plus suivies par des gynécologues pendant leurs grossesses (87.9% vs 71.8%). →la très grande majorité des femmes enceintes se sont tenues informées sur la grippe A (H1N1) par le biais de la télévision (93.4%). Seulement, 44.6% des femmes avouent s’être renseignées par l’intermédiaire des professionnels de santé. →la peur des effets délétères du vaccin sur elles ou leurs enfants a motivé le refus de vaccination des femmes enceintes. →les effets secondaires observés post vaccination pour la grippe A (H1N1) sont semblables à ceux observés pour une grippe saisonnière classique. Conclusion : l’impact de la campagne de vaccination pour la grippe A (H1N1) reste très limité puisque dans cette étude, elle n’a concerné que 1/5ème des femmes interrogées.
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Depuis les recommandations en 2012 du Haut Conseil de la Santé Publique, la vaccination anti grippale est recommandée en France chez toutes les femmes enceintes afin de prévenir les grippes graves, à la fois chez la mère et chez l’enfant à naître. Du fait d’un faible taux de vaccination, ces recommandations ont été rappelées en 2016. À ce jour, le nombre de femmes vaccinées pendant leur grossesse reste insuffisant (7,4% en 2016 en France selon l'Enquête Nationale Périnatale de l’Inserm). L’objectif de cette étude qualitative est de déterminer, à partir de 18 entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes, les freins à la vaccination, l’impact des recommandations et les possibilités à envisager pour promouvoir la vaccination. Ces entretiens concernaient des médecins généralistes exerçant dans les Alpes-Maritimes, assurant le suivi de grossesses ou prenant en charge des femmes enceintes lors d’infections intercurrentes. Les médecins interrogés pour cette étude ont conscience du faible taux de couverture vaccinale antigrippale chez les femmes enceintes et connaissent les recommandations de l’HCSP de 2012 : la majorité d’entre eux sont favorables à cette vaccination. Cependant, ils rencontrent plusieurs difficultés, en premier lieu celle de la pluridisciplinarité qui entoure la prise en charge de la femme enceinte. Ils voient très rarement celle-ci en consultation lors de sa grossesse et n’osent pas interférer dans la prise en charge de leurs confrères spécialistes. A l’avenir, le dossier médical partagé (DMP) permettra peut-être d’avoir une meilleure coordination des soins entre les intervenants. D’autres ne pensent pas systématiquement à aborder le sujet, faute de temps, ou lorsque la consultation se déroule en dehors de la période grippale. Le contexte sociétal anti vaccination, associé aux positions anti vaccin d’une minorité du corps médical, aggrave ce phénomène. Pourtant, il est primordial de vacciner les femmes enceintes qui accouchent en automne- hiver car cela permet de protéger leur nourrisson jusqu’à ses 6 premiers mois de vie. Les femmes enceintes étant très préoccupées par la santé de leur bébé, la mise en avant de ce bénéfice doit être un argument clé pour les convaincre de se faire vacciner. Un dossier médical informatisé, programmé avec des notes de rappel automatique à l’insertion de la carte vitale d’une patiente enceinte, ou l’utilisation d’applications de suivi comme GESTACLIC, permettraient de faciliter la pratique vaccinale. La plupart des médecins interrogés étaient demandeurs d’informations et de formations complémentaires sur ce sujet et souhaiteraient des bons de prise en charge adressés à la patiente à son domicile par la CPAM, et des brochures d’information. Il est important de continuer les campagnes de prévention et d’étayer les explications pour la femme enceinte et l’enfant à naitre concernant l’intérêt de la vaccination, afin de faire prendre conscience à tous du danger que peut représenter la grippe sur la grossesse.
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Introduction : La vaccination antigrippale est recommandée depuis 2012 chez toutes les femmes enceintes, peu importe le trimestre de grossesse. Elles ont un risque plus élevé de forme grave et de décès liés à la grippe. La couverture vaccinale des femmes enceintes reste faible. L'hypothèse est qu'il peut exister des freins spécifiques à la vaccination antigrippale pendant la grossesse.Méthode : Etude quantitative, descriptive, observationnelle, transversale à partir d'un questionnaire auto déclaratif et anonyme envoyé par e-mail. Les médecins généralistes exerçant sur les Hauts-de-Seine ont été inclus aléatoirement du 01 juin au 31 août 2016. L'objectif principal était d'évaluer leurs pratiques concernant la vaccination antigrippale des femmes enceintes, et les objectifs secondaires d'évaluer les freins à la vaccination pendant la grossesse et la crainte de la iatrogénie.Résultats : 431 médecins ont été contactés, 211 ont reçu le questionnaire et 125 ont répondu. La proposition vaccinale est moyenne (58.4%) : seulement 21.6% la proposent systématiquement et 19.2% jamais. La réalisation est faible (20%). Les médecins généralistes y sont favorables car ils le jugent utile (92%) et la balance bénéfice/risque est en faveur (92%). L'oubli (45.6%), la grossesse suivie par un confrère (36%) et le caractère non primordial (11.2%) sont les principaux freins à la proposition. Les freins ont été significativement différents si le médecin faisait ou non du suivi de grossesse (p=0.01). Malgré tout, 24% ont peur de vacciner pendant la grossesse et 25.6% redoutent des effets indésirables graves dont la fausse couche spontanée (10.4%) qui prédomine. Discussion : Les médecins généralistes vaccinent peu les femmes enceintes contre la grippe sans que les craintes d'effets secondaires soient majoritaires. Ils ont des réticences spécifiques liées à la grossesse ainsi qu'une vision erronée de la sécurité du vaccin. Une meilleure information du corps médical et des patientes permettrait de protéger plus efficacement cette population à risque.
Author: Charlotte Cubizolles
Author: Chloé Lenois
Author: Manon Cocquempot
Author: Marie Ancian
Author: Alexandre Descamps
Author: Emilie Deliège
Author: Aymeric Bienvenu
Author: Isabelle Lautier
Author: Julie Pocthier
Author: Aida Hadzic