La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale PDF Download

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La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale

La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale PDF Author: Xavier Dussourd
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Book Description
Introduction : L'émergence de l'infection à SARS-CoV-2 a eu un impact mondial, à tous les niveaux de nos sociétés modernes, et ce, pour une longue période. Les médecins généralistes n'ont pas été épargnés par !es incertitudes concernant la prise en charge thérapeutique d'une maladie nouvelle et potentiellement grave. Matériel et méthode : li s'agit d'une étude quantitative, rétrospective, descriptive, transversale réalisée au moyen d'un questionnaire. Elle inclut des médecins généralistes en Alsace, en exercice en cabinet libéral depuis mars 2020 au minimum, ils ont été interrogés entre décembre 2021 et mars 2022. Résultats : Soixante réponses ont été analysées. Au cours de la prise en charge thérapeutique d'un atteint d'une forme symptomatique du SARS-CoV-2 : 61,7% des répondants ont déjà eu recours à l'anticoagulation préventive, 61,7% ont déjà eu recours à la corticothérapie. La présence de facteurs de de forme grave chez le patient atteint motive le recours à une anticoagulation préventive dans 80% des réponses. Dans 81,7% des réponses, une forme oxygéno-requérante de la maladie justifie l'emploi d'une corticothérapie. Les réponses évoquent une extension légitime des indications de traitement médicamenteux en prenant en compte des critères usuels de médecine de ville. Les répondants ont déclaré s'informer via les recommandations officielles dans 66,7% des cas, le reste se basant sur des conversations entre confrères ou sur la presse écrite. Les répondants ont fait preuve d'une nette adaptation de leurs habitudes : augmentation du recours à la téléconsultation, 100% des répondants désormais équipés d'un saturomètre, adaptation des horaires de consultation habituels, modifications de la disposition de la salle d'attente. Conclusion : Devant une pathologie nouvelle et potentiellement grave, les médecins généralistes ont su se documenter et s'adapter, autant dans la prise en charge thérapeutique que dans leur manière de pratiquer la médecine. L'avenir dira si cette crise a entraîné des changements durables dans les habitudes de prescription en médecine générale.

La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale

La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale PDF Author: Xavier Dussourd
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Introduction : L'émergence de l'infection à SARS-CoV-2 a eu un impact mondial, à tous les niveaux de nos sociétés modernes, et ce, pour une longue période. Les médecins généralistes n'ont pas été épargnés par !es incertitudes concernant la prise en charge thérapeutique d'une maladie nouvelle et potentiellement grave. Matériel et méthode : li s'agit d'une étude quantitative, rétrospective, descriptive, transversale réalisée au moyen d'un questionnaire. Elle inclut des médecins généralistes en Alsace, en exercice en cabinet libéral depuis mars 2020 au minimum, ils ont été interrogés entre décembre 2021 et mars 2022. Résultats : Soixante réponses ont été analysées. Au cours de la prise en charge thérapeutique d'un atteint d'une forme symptomatique du SARS-CoV-2 : 61,7% des répondants ont déjà eu recours à l'anticoagulation préventive, 61,7% ont déjà eu recours à la corticothérapie. La présence de facteurs de de forme grave chez le patient atteint motive le recours à une anticoagulation préventive dans 80% des réponses. Dans 81,7% des réponses, une forme oxygéno-requérante de la maladie justifie l'emploi d'une corticothérapie. Les réponses évoquent une extension légitime des indications de traitement médicamenteux en prenant en compte des critères usuels de médecine de ville. Les répondants ont déclaré s'informer via les recommandations officielles dans 66,7% des cas, le reste se basant sur des conversations entre confrères ou sur la presse écrite. Les répondants ont fait preuve d'une nette adaptation de leurs habitudes : augmentation du recours à la téléconsultation, 100% des répondants désormais équipés d'un saturomètre, adaptation des horaires de consultation habituels, modifications de la disposition de la salle d'attente. Conclusion : Devant une pathologie nouvelle et potentiellement grave, les médecins généralistes ont su se documenter et s'adapter, autant dans la prise en charge thérapeutique que dans leur manière de pratiquer la médecine. L'avenir dira si cette crise a entraîné des changements durables dans les habitudes de prescription en médecine générale.

Vécu des patients d'une téléconsultation de médecine générale pour la Covid-19 en contexte épidémique

Vécu des patients d'une téléconsultation de médecine générale pour la Covid-19 en contexte épidémique PDF Author: Pauline Weng
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Languages : fr
Pages : 212

Book Description
La Covid-19, une nouvelle maladie infectieuse à transmissibilité interhumaine a fait son apparition à Wuhan (Chine) en décembre 2019. Suite à sa propagation dans le monde, elle est qualifiée de pandémie par l’OMS depuis le 11 mars 2020. En France, la téléconsultation a connu un essor sans précédent avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Les médecins généralistes sont en première ligne dans la prise en charge des patients ayant des signes évocateurs de Covid-19 sans signe de gravité clinique. Ils font ainsi partie des professionnels de santé qui ont le plus pratiqué la téléconsultation depuis le début de l’épidémie. L’objectif de ce travail est d’étudier le vécu des patients d’une téléconsultation de médecine générale pour la Covid-19 en contexte épidémique. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été menée de juillet 2020 à novembre 2020 auprès de patients résidant en Ile-de-France et ayant eu une ou plusieurs téléconsultations de médecine générale pour une infection suspectée ou confirmée au SARS-CoV-2. 13 entretiens ont été analysés par la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : La possibilité de recourir à la téléconsultation en contexte épidémique était appréciée des patients. Les patients ont eu recours à la téléconsultation dans l’objectif de limiter les risques personnels d’exposition au SARS-CoV-2 et/ou de protéger autrui d’une éventuelle contamination. La téléconsultation leur conférait un sentiment de sécurité et était perçue comme un moyen de lutte contre la propagation du virus. Selon eux, la téléconsultation permettait également une meilleure accessibilité aux médecins, un confort et un gain de temps liés à l’absence de déplacement et d’attente au cabinet. La majorité des patients était satisfaite de la prise en charge médicale en téléconsultation. En effet, la qualité de soins était perçue comme équivalente à celle reçue au cabinet médical. La principale limite de la téléconsultation rapportée par les patients dans la prise en charge de la Covid-19 était l’absence d’examen physique médical lorsque la situation clinique était perçue comme grave. S’agissant pour la plupart des patients de leur première expérience de téléconsultation, cette bonne expérience tend à faire intégrer ce mode de consultation dans la pratique des patients même une fois l’épidémie terminée. Conclusion : Les patients ont été globalement satisfaits de la téléconsultation pour prise en charge de la Covid-19 en contexte épidémique. La bonne expérience de la téléconsultation tend à faire intégrer l’option de téléconsultation dans les pratiques futures des patients. Les médecins jouent un rôle primordial dans le développement et l’adhésion des patients à ce mode de consultation.

Diagnostic de la Covid-19 entre mars 2020 et décembre 2020 dans deux cabinets de médecine générale d'Ile-de-France

Diagnostic de la Covid-19 entre mars 2020 et décembre 2020 dans deux cabinets de médecine générale d'Ile-de-France PDF Author: Marjorie Guillet
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Languages : fr
Pages : 72

Book Description
L'apparition du coronavirus a créé un bouleversement dans le système de santé français au début de l'année 2020. La prise en charge des patients touchés par la Covid-19 était initialement réservée aux services d'urgences et aux services hospitaliers. Puis en mars 2020, l'OMS a estimé que la Covid-19 pouvait être qualifiée de pandémie. Avec la première vague de l'épidémie qui a submergé l'Ile de France entre mars et avril 2020, les services d'urgence et hospitaliers ont vite été débordés et la médecine générale a joué un rôle important dans la prise en charge des patients touchés par la covid-19. Il n'existe pas d'étude épidémiologique aussi bien sur le plan national qu'international qui évalue la proportion de patients ayant été dépistés par leur médecin traitant. Notre étude, qui est une étude épidémiologique portant sur une patientèle de 7227 patients chez 5 médecins généralistes d'Ile de France parmi lesquels on a diagnostiqué 317 cas confirmés de coronavirus entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020, montre que les médecins traitants ont participé au dépistage et au diagnostic de nombreux cas de coronavirus et ont été un maillon essentiel de la prise en charge des patients atteints.

Anti-infectieux et SARS-CoV-2

Anti-infectieux et SARS-CoV-2 PDF Author: Antoine Marchal (médecin).)
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Languages : fr
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Objectif : comparer les intentions de prescription des thérapeutiques, notamment à visée anti-infectieuse, lors de situations cliniques relatives à la Covid-19 en médecine générale en Alsace, entre la première et la deuxième vague de Covid-19. Secondairement, analyser l'évolution de la nature des traitements prescrits, comparer les critères de choix de prescription de ces thérapeutiques lors de la première et de la deuxième vague de Covid-19 et évaluer les sources d'information exploitées par les médecins. Introduction : la pandémie de Covid-19, par sa rapidité d'expansion, ses atteintes cliniques potentiellement sévères et des données scientifiques encore non consolidées en début d'épidémie, a entraîné beaucoup d'incertitudes dans les prises en charge en médecine ambulatoire. Nous avons souhaité évaluer l'usage de traitements anti-infectieux, les critères de choix de prescription de ces traitements, tout en mesurant l'évolution de leur utilisation entre la première et la deuxième vague. Méthodes : il s'agit d'une enquête de pratiques, par étude observationnelle descriptive quantitative. Le recueil de données s'est effectué par auto-questionnaire en ligne, adressé aux médecins généralistes libéraux installés ou remplaçants actuellement en activité en Alsace. Résultats : 142 questionnaires complets sont analysés. Les intentions de prescription d'un traitement anti-infectieux sont en baisse significative à la deuxième vague lors de situations de fièvre isolée, en présence de signes cliniques de pneumonie, de sensation dyspnéique, de diagnostic non confirmé par la biologie, de diagnostic confirmé par la biologie, pour les patients résidents en institution et lorsqu'au moins deux de ces critères sont réunis. Concernant la nature des traitements utilisés, les antibiotiques les plus prescrits sont les pénicillines et les macrolides, marquant pour les deux, une baisse significative à la deuxième vague. 64,08% des médecins du panel déclarent avoir utilisé l'azithromycine, majoritairement dans l'objectif de prévenir ou traiter une surinfection broncho-pulmonaire. 8,45% des médecins ont été prescripteurs de chloroquine ou d'hydroxychloroquine dans l'objectif majoritaire de diminuer le risque de forme grave de Covid-19. Les principales sources d'information utilisées par les médecins du panel afin d'adapter leurs choix thérapeutiques sont la presse médicale, les échanges avec les pairs ainsi que les recommandations officielles. Conclusion : cette étude met en évidence une nette évolution des pratiques des médecins généralistes alsaciens concernant la prise en charge de leurs patients touchés par la Covid-19, avec une baisse significative des intentions de prescription d'un anti-infectieux à la 2e vague comparativement à la 1e vague épidémique.

Prise en charge thérapeutique par les médecins généralistes des patients atteints du SARS-CoV2 en EHPAD

Prise en charge thérapeutique par les médecins généralistes des patients atteints du SARS-CoV2 en EHPAD PDF Author: Jérémy Ben-David (Docteur).)
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L'infection au SARS-CoV-2 est un problème majeur de santé publique. Cette infection peut être particulièrement grave chez les personnes vulnérables comme chez les immunodéprimés, les patients présentant des comorbidités et pour les patients âgés notamment ceux résident en EHPAD. Les médecins généralistes ayant des patients hébergés en EHPAD lors de la première vague de l'épidémie au SARS-CoV-2 ont alors dû faire face à un nouveau virus, sans recommandations claires concernant la prise en charge thérapeutique de leurs patients. Objectif : cette étude avait pour objectif de décrite l'attitude thérapeutique des médecins généralistes concernant la prise en charge de leurs patients atteints du SARS-CoV-2 en EHPAD durant la période de décembre 2019 à juin 2020. Méthode : Il s'agissait d'une étude observationnelle descriptive rétrospective objectivant les pratiques des médecins généralistes concernant les thérapeutiques mises en place pour les cas suspects et/ou confirmés d'infection au SARS-CoV-2 dans deux EHPADs à travers l'audit des dossiers des médecins généralistes les ayant consultés via l' envoi de questionnaires aux médecins coordinateurs, et également par l'envoi de questionnaires à des médecins généralistes ayant pris en charge des patients atteints du SARS-CoV-2 en EHPAD durant la période d'inclusion des données. Résultats : les résultats montrent qu'une antibiothérapie a été très majoritairement mise en place en cas d'infection au SARS-CoV-2 en EHPAD. L'antibiotique de premier recours a été majoritairement l'Amoxicilline + Acide Clavulanique. L'anticoagulation préventive n'a pas été systématiquement prescrite, les bronchodilatateurs ont été peu prescrits et la prescription de corticothérapie per os n'a quasiment pas eu sa place en EHPAD lors de la période de recueil des données. Conclusion : ces résultats indiquent que les thérapeutiques utilisées étaient essentiellement des prescriptions classiques de ville, avec une utilisation importante de l'antibiothérapie pouvant se rapprocher des recommandations concernant les infections bronchiques post-grippales.

Suivi des syndromes post COVID en médecine générale

Suivi des syndromes post COVID en médecine générale PDF Author: Nathanaël Koffi Kouamela
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Languages : fr
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Book Description
Si le COVID est de plus en plus étudié et précisé dans sa physiopathologie, dépistage, prise en charge, le syndrome post-COVID est quant à lui plus récent, moins bien étudié et sujet à discussions. Devant la multiplication des cas et l'aspect peu précis des connaissances actuelles, il est difficile en tant que médecin généraliste, premier interlocuteur des patients dans la plupart des cas, d'y faire face. Objectif : rechercher les symptômes les plus fréquemment retrouvés chez les patients atteints de COVID-long. Méthode : notre travail était une étude prospective avec un recueil de données au cours de consultations cliniques et entretiens menées pour d'autres études sur les COVID-long (DisCOVID). Pour cela nous avons réalisé un questionnaire ciblant les symptômes discutés dans la littérature actuelle afin de rechercher la fréquence des symptômes chez les patients présentant un COVID-long. Ont été inclus les patients ayant des symptômes évocateurs de COVID-long, avec un test COVID (PCR ou antigénique) positif de plus d'un mois vus en consultations dédiées COVID-long en MPR au CHU de Bordeaux. Résultats : le COVID-Long correspond à la présence de symptômes persistants plus de 4 semaines après une infection aiguë à SARS-COV 2 (selon la HAS ) 12 semaines selon certaines études / équipes de recherche. Les différentes fréquences des symptômes retrouvés lors des entretiens font écho aux fréquences retrouvées dans la littérature. Dans les symptômes les plus fréquents nous retrouvons l'asthénie (100%), les troubles neurologiques (84-90%) et psychiatriques (77-81%), bien entendu la dyspnée (74%) et enfin les limitations (68%) ou douleurs musculaires (94%) et articulaires (55%) . Ensuite d'autres symptômes moins fréquents mais arrivant dans plus d'un cas sur deux, les symptômes cardiologiques (58-68%) et ORL (58%). Enfin dans les les troubles moins fréquents mais tout de même retrouvés il y a la toux principalement (35%), suivi des troubles cutanés (39%) et la perte de cheveux (29%), le RGO (29%) et autres troubles digestifs (23-35%) ou urologiques (16-22%), les douleurs neuropathiques (29%) et plus rarement les troubles endocriniens (3-6%), tous les symptômes recherchés ont tous été retrouvés au moins une fois sauf l'embolie pulmonaire. Conclusion : les symptômes retrouvés dans l'étude sont semblables à ceux de la littérature actuelle et montrent non pas un COVID-long mais des COVID-long. Ce syndrome demeure mal compris, difficile à évaluer et diagnostiquer avec certitude et donc à prendre en charge. Il demeure de ce fait un diagnostic d'exclusion et nécessite une prise en charge au cas par cas, pour laquelle une standardisation ne semble pas envisageable à ce jour. Surtout en ce qui concerne la prise en charge, où seules les thérapeutiques basées sur la rééducation (physique, cognitive, psychiatrique) semblent montrer une efficacité. Mais le manque de recul et d'études sur le sujet ne permet pas d'émettre des affirmations.

Les traitements et le Covid 19

Les traitements et le Covid 19 PDF Author: Collège National des Enseignants de Thérapeutique (Apnet)
Publisher: Éditions Med-line
ISBN: 2846782989
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 16

Book Description
♦ La France subit une crise sanitaire sans précédent. La pandémie mondiale du Covid-19 a mis en difficulté les structures de soins et les professionnels de santé qui se sont retrouvés en première ligne pour la prise en charge de ces patients. ♦ C’est un nouveau coronavirus dont les complications sont loin d’être toutes connues. Néanmoins, nous avons beaucoup appris en quelques mois sur l’épidémie, la physiopathologie et la prise en charge. ♦ Comment se repérer dans les stratégies thérapeutiques ? Comment analyser les résultats parfois contradictoires et les polémiques ?Pour guider les soignants dans les traitements validés du COVID, le Collège National des Enseignants de Thérapeutique (APNET) propose une synthèse des connaissances actuelles. ♦ Des experts reconnus en épidémiologie, clinique, réanimation, immunologie, gériatrie... ont travaillé ensemble pour vous proposer un manuel pratique. ♦ Ce livre est destiné à l’ensemble des acteurs de santé. Accessible et pratique, il met à disposition toutes les informations utiles pour la prise en charge des patients atteints par le SARS-CoV-2.

Adaptation des pratiques de suivi des patients lors de la pandémie covid-19

Adaptation des pratiques de suivi des patients lors de la pandémie covid-19 PDF Author: Nathan Payet
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Le nombre de maladies infectieuses émergentes a quintuplé en 40 ans. A l'ère de la mondialisation, le caractère pandémique des zoonoses devient attendu. La pandémie de SARS-COV-2 de 2020 a illustré cette observation. Le plan national de lutte créé en 2009 et révisé en 2011 est principalement axé sur la pandémie grippale en lien avec la transmission aviaire et porcine à l'humain. Il n'a pas été créé de plan systémique pour que le système de santé puisse faire face à une pandémie de plus grande ampleur. La hausse de mortalité liée au COVID-19 sur l'année 2020 a concerné surtout les personnes de 65 ans et plus. La gestion de la crise sanitaire dans les cabinets de médecine générale a été faite dans l'urgence. Un effet sur le suivi des patients atteints de pathologies chroniques (que nous désignerons par "PAPC" dans le reste de cet ouvrage) était donc prévisible. L'objectif de ce travail était double. Décrire l'adaptation des pratiques d'une manière générale, et focaliser sur le suivi des PAPC. Etude qualitative par focus group menée par deux chercheurs. Nous avons interrogé des praticiens de médecine générale sur les adaptations de suivi de leurs patients chroniques lors de la pandémie COVID-19. Analyse en deux étapes : déductive basée sur la méthode SEPO puis inductive par théorie ancrée. Trois focus groups ont permis d'atteindre une convergence des occurrences lors du codage des verbatims. Des succès, échecs, potentialité et des obstacles à l'adaptation des médecins généralistes pendant la crise COVID-19 ont été mis en évidence. Des facteurs facilitateurs et des freins au suivi des patients chroniques pendant cette crise ont été identifiés. L'analyse des résultats met en évidence trois niveaux d'adaptation influençant le suivi des PAPC lors de la crise COVID-19. Au niveau individuel, la surcharge de travail entrave fortement les capacités d'adaptation des praticiens. Au niveau professionnel, les praticiens se sont sentis isolés et le mode de rémunération actuel a été questionné. Au niveau sociétal, le rôle du médecin généraliste et les risques encourus lors de leur pratique n'ont pas été anticipés. La pandémie COVID-19 nous a rappelé les conséquences sanitaires des échanges mondialisés. Dans un système économique et sanitaire global inchangé, de futures pandémies sont attendues. Leur gestion au niveau national peut être anticipée en prenant en compte les trois niveaux décrits qui sont interdépendants.

Profil évolutif clinique des patients adultes infectés à SARS-CoV-2 et hospitalisés à partir de la structure des urgences de Strasbourg

Profil évolutif clinique des patients adultes infectés à SARS-CoV-2 et hospitalisés à partir de la structure des urgences de Strasbourg PDF Author: Tamara Santiago
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Languages : fr
Pages : 72

Book Description
Introduction : la prise en charge de malades atteints de coronavirus disease 2019 (Covid-19) en structure des urgences (SU) nécessite d’évaluer précisément les critères de gravité, en particulier en période épidémique. La Covid-19 est une maladie évolutive et l’aggravation respiratoire est un élément pronostic important. Notre objectif était de décrire le profil évolutif clinique d’une population française atteinte de Covid-19 et de déterminer s’il était un facteur de mortalité. Matériel et méthodes : étude observationnelle rétrospective menée aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg incluant les patients hospitalisés depuis la SU en 2020 pour une infection au severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2). Elle évaluait les délais entre le début des symptômes (J0) et l’initiation d’une oxygénothérapie, et entre le J0 et l’apparition des complications hospitalières. Par analyse multivariée, nous avons recherché les facteurs associés à l’oxygénothérapie précoce et à la mortalité intra-hospitalière. Résultats : l’analyse concernait 699 patients. Par rapport au J0, le jour moyen d’initiation d’une oxygénothérapie était le 7ème jour ± 4, et d’une ventilation mécanique le 9ème jour ± 4. L’initiation précoce d’oxygénothérapie (avant le 6ème jour) était indépendamment associée au sexe féminin et à la mortalité intra-hospitalière. L’absence d’HTA était un facteur protecteur d’oxygénothérapie précoce. En analyse multivariée, la mortalité intra-hospitalière était associée à un âge ≥ 75 ans, à une cardiopathie ischémique, et à une immunosuppression. Le jour moyen de mortalité intra-hospitalière était le 16ème ± 14. Conclusion : le jour moyen d’initiation d’oxygénothérapie est le 7ème jour ± 4. Une oxygénothérapie précoce, un âge ≥ 75 ans, une cardiopathie ischémique et une immunosuppression sont associés à une forme grave de Covid-19. Ces éléments pourraient être réunis dans un score afin de repérer rapidement, dès l’admission en SU ou en consultation de médecine générale, les patients nécessitant surveillance accrue et hospitalisation.

Impact de la prise en charge sur la mortalité entre la première et la seconde vague Covid-19 chez les patients âgés de plus de 75 ans

Impact de la prise en charge sur la mortalité entre la première et la seconde vague Covid-19 chez les patients âgés de plus de 75 ans PDF Author: Karen Guerin
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : L'infection à SARS-Cov-2 a été à l'origine de milliers de décès. Les patients de plus de 75 ans ont été le plus impactés et les comorbidités sont des facteurs de risque de forme grave. Les connaissances sur la pathologie ont progressé rapidement modifiant ainsi les prises en charges des patients au fil des mois. L'amélioration des traitements proposés a-t-ell bénéficié à ces patients fragils ? Méthode : Une étude observationnelle rétrospective monocentrique a été réalisée au sein du service de gériatrie aigüe du Centre gospitalier de Corbeil-Essonnes (CHSF) chez des patients atteint de Covid-19. Au total, 210 patients étaient éligibles, 186 patients ont été inclus (101 dans la première vague (V1) et 85 dans la deuxième vague (V2)), du 18 mars 2020 au 4 février 2021. La thérapeutique en V1 a été principalement marquée par le recours aux antibiotiques. En V2, leur utilisation a été plus raisonnée, la dexamethasone et l'oxygénothérapie nasale à haut débit ont été par contre largement introduites. Notre étude a pour objectif de comparer la mortalité intra-hospitalière de l'infection à SARS-Cov-2 (avant l'arrivée des variants) entre la prise en charge de la première vague V1 et de la seconde vague V2. Résultats : L'âge moyen des deux populations est de 86 ans et 87 ans respectivement (p = 0.25).Les caractéristiques (âge, comorbidité, sexe, cognition, autonomie) sont comparables. Il existe une différence significative sur la mortalité entre les deux vagues, la mortalité étant de 47% en V2 contre 31% en V1 (p = 0.03), ainsi qu'une différence de durée d'hospitalisation avec une médiane de duée moyenne de séjour à 9 jours en V1 et 10 jours en V2 (p