Book Description
Selon une étude de la SOFRES, auprès des omnipraticiens, les périodiques médicaux sont le principal moyen de formation continue. Le renouvellement de la presse médicale, dont le financement dépend presque totalement des anononceurs, s'effectue essentiellement en fonction de la rentabilité du périodique en tant que support publicitaire. Les revues traditionnelles de formation, d'audience nationale ou régionale , sont défavoriśées par les investisseurs qui sont plus attirés par les journaux quotidiens ou bi-hebdomadiares. un sondage sur le contenu à travers la mode de traitement de l'anévrysme de l'aorte abdominale, montre que l'information sur ce sujet est transmise par la totalité de la presse, excepté l'ensemble des journaux de courte périodicité sauf un. 20 % des omnipraticiens apparaissent comme les utilisateurs de presse les plus attentifs. Ils sont aussi les principaux lecteurs de la presse de formation. L'ensemble des considérations de toute nature, réunies dans cette enquête, fait redouter l'inadéquation de la presse médicale à sa mission : la formation.
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Contexte : La presse médicale (PM) est appréciée des médecins généralistes (MG). Il est intéressant de s’interroger sur sa pertinence en formation médicale continue (FMC). Méthode : Nous avons envoyé un questionnaire par mail à des MG bretons, portant sur la fréquence de consultation de la PM et sur leur appréciation de certains critères la qualifiant. Résultats : 151 ont répondu. 82% consultent la PM de façon hebdomadaire, dont 88,7% au moins 2 fois par semaine. 83,9% lisent au moins 2 revues. Les critères les plus appréciés étaient la pertinence scientifique, les articles de FMC et l’indépendance. Les exercices d’auto-évaluation constituaient un faible attrait. Discussion : Cependant, la qualité de la PM est parfois relative. La lecture critique est primordiale. La notion d’évaluation du médecin aussi, mais demande son association à d’autres outils interactifs, notamment via internet. Des études sont nécessaires pour mesurer l’impact de la PM sur la pratique et la santé des patients.
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L'évolution constante des connaissances médicales et de leurs applications pratiques justifie d'un entretien des compétences du médecin tout au long de sa carrière. Dans le cadre des nombreuses modifications de l'encadrement de la FMC sur le plan législatif et pratique, notre objectif était d'analyser les modalités de formation médicale continue et les attentes des nouveaux médecins généralistes issus ces dix dernières années de la Faculté de Médecine de Toulouse à travers une enquête descriptive. 190 médecins généralistes ont participé à cette étude, soit un taux de participation de 13,5%. 73,2% des médecins interrogés avaient suivi une formation médicale continue. Les principales modalités de formation utilisées étaient l'outil Internet (90%), les formations présentielles par organismes agréés (87,7%) les revues spécialisées (66%) les regroupements locaux indépendants (54,6%), les formations hospitalo-universitaires (42%) et les formations proposées par l'industrie pharmaceutique (35,2%). Le nombre moyen de formation revient entre 3 et 5 formations par an (45,9%), et le taux de satisfaction de l'offre DPC était à 64,7%. Le principal frein était représenté par le temps insuffisant (25,4%), tandis que les principaux critères de choix étaient l'actualisation des connaissances (71,5%) et l'amélioration des compétences pratiques (60,5%). Une grande majorité des médecins semble sensibilisée et attentive à l'entretien des connaissances et compétences, avec cependant des modalités de FMC qui varient en fonction des populations médicales étudiées. Afin d'affirmer l'obligation de cette démarche de formation continue, la France ainsi que ses voisins européens et outre-Atlantique, amorcent chacun leur tour les procédures de certification et validation périodique, prochain enjeu majeur de la formation médicale continue française.
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Depuis son origine dans les années 1930 la formation médicale continue (FMC) n'a cessé d'évoluer pour répondre à deux objectifs principaux : l'amélioration de la qualité des soins et la maîtrise des dépenses de santé. De nombreux supports de FMC sont désormais à la disposition des médecins tant pour les actions individuelles que collectives. Selon une enquête réalisée auprès de généralistes libéraux d'Île-de-France, les arguments privilégiés pour cette FMC sont : la qualité scientifique, l'accessibilité et le choix des thèmes abordés. La presse médicale et les réunions associatives sont aujourd'hui les supports préférés des médecins. En 1996, la FMC devient une obligation légale, mais l'application de la loi se heurte à de nombreux obstacles, notamment la difficulté de contrôle individuel des médecins. Nos praticiens interrogés émettent des réserves quant à l'intérêt d'une telle loi, car tous s'accordent à dire que l'obligation de FMC est avant tout déontologique et morale.
Author: Benoit Miailhe
Author: Quentin Clement
Author: Laure Chopin
Author: MICHAEL.. BOREL
Author: Pierre Giraudon (médecin.)
Author: Pascale Brun (médecin.)
Author: Hugo-Pierre Becq
Author: ISABELLE.. DUFAU
Author: Daniel Dennis Charles Kriesen Venkatasamy
Author: Agnès Petibon