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L'avulsion de la 3ème molaire est un des actes le plus couramment pratiqué en chirurgie orale. Elle peut être source de litiges notamment dans les cas de lésions du nerf alvéolaire inférieur (NAI). La coronetomie a été développée afin d'éviter ce type de dommage. Ce protocole d'extraction a montré une efficacité. La décision thérapeutique doit être expliquée au patient afin d'obtenir un consentement le plus éclairé possible. Le choix appartient au patient en ayant une prise en compte de ses antécédents afin d'éviter d'éventuelles complications.
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Lors de l’avulsion de la 3ème molaire mandibulaire, le nerf alvéolaire inférieur (NAI) peut être lésé du fait de leur proximité anatomique. Dans les cas « à risque », l’avulsion, même par un opérateur expérimenté, provoquera fréquemment une petite plaie de la gaine neuro-vasculaire qui engendrera un oedème survenant dans une cavité close d’où compression du NAI. La lésion du NAI peut avoir des conséquences temporaires ou permanentes, à type de paresthésie et parfois d’algies, qui affectent la qualité de vie des patients. En présence de plusieurs facteurs de risque, pas seulement radiographiques, un changement de procédure chirurgicale s’impose. La coronectomie est une intervention qui permet d’éviter, au moins de très nettement diminuer, toute lésion du NAI. Elle consiste à sectionner la dent au collet et à user progressivement les racines en s’arrêtant à une distance de sécurité de 2 mm au-dessus de la lamina dura du canal mandibulaire. L’évolution des apex est surveillée par des contrôles radiologiques réguliers. Si les apex migrent et s’éloignent suffisamment du NAI, une seconde intervention est rarement réalisée pour les retirer. L’incidence des complications relatives à cette technique est comparable à celles de l’avulsion conventionnelle à l’exception de la lésion nerveuse iatrogène qui est quasi nulle. Sachant cela, selon certains auteurs, provoquer une lésion du NAI au cours de l’avulsion d’une 3ème molaire inférieur constitue actuellement une faute opératoire.
Author: Pierre Goni Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Lors de l'avulsion des dents de sagesse, le nerf alvéolaire inférieur peut être lésé amenant à une paresthésie labio-mentonnière souvent temporaire, parfois définitive. Pour éviter cela, lors d'une proximité entre nerf et apex, il est possible d'avulser seulement la couronne responsable de l'indication d'avulsion en réalisant une coronectomie. Les racines en place peuvent dans de rares cas migrer en intra oral dans les mois ou années suivant l'intervention. Dans ces cas- là, il faudra avulser les racines mais sans risquer de léser le nerf, étant alors à distance. En Gironde, bien que cette technique soit relativement connue, elle est encore peu pratiquée, par méconnaissance de la technique chirurgicale, absence de recul suffisant, ou par manque de prédictibilité des suites opératoires selon les praticiens. Des études complémentaires et plus de formation sont donc nécessaires pour faire évoluer l'approche des chirurgiens vers la réalisation de coronectomies.
Author: Antoine Crueghe Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 60
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L'avulsion conventionnelle des troisièmes molaires mandibulaires peut être un acte chirurgical pourvoyeur de complications neuro-sensorielles. La coronectomie est considérée comme une alternative pour prévenir une lésion du nerf alvéolaire inférieur. L'objectif de ce travail est d'élaborer une revue actualisée de la littérature et une méta-analyse en comparant deux techniques : la coronectomie et l'extraction conventionnelle des 3èmes molaires mandibulaires (3MM), vis à vis des lésions transitoires ou permanentes du nerf alvéolaire inférieur, mais aussi de l'infection post-opératoire, de l'alvéolite sèche et des douleurs. PubMed, Cochrane Library ont été utilisés pour identifier les articles répondant à nos critères d'inclusion. La méta-analyse des complications post-opératoires sus- mentionnées durant la première semaine après une coronectomie ou une extraction conventionnelle de 3MM. Après l'application des critères d'inclusion et d'exclusion, un total de 4 articles ont été inclus dans l'étude. Le score de JADAD médian des essais inclus est de 2. Comparée au groupe témoin, la coronectomie s'est montrée protectrice vis à vis des lésions transitoires du nerf alvéolaire inférieur et des douleurs post-opératoires. Cependant le risque de lésion permanente du nerf alvéolaire inférieur, d'infection postopératoire, d'alvéolite sèche sont similaires entre les deux modalités chirurgicales. Cette méta-analyse confirme l'intérêt de la coronectomie comme technique adéquate dans la prévention des lésions nerveuses transitoires en cas de grande proximité entre les racines de la 3MM et le NAI, mais nous avons également mis en avant son rôle.
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Les défauts osseux post-extractionnels peuvent être l'une des complications des avulsions des troisièmes molaires mandibulaires. La coronectomie des troisièmes molaires mandibulaires en tant qu'alternative à l'avulsion totale est une technique ayant fait ses preuves dans la préservation du nerf alvéolaire inférieur. Cependant la cicatrisation osseuse après coronectomie est peu connue. L'objectif de cette revue systématique était d'évaluer l'incidence des coronectomies des troisièmes molaires mandibulaires sur le parodonte distal des deuxièmes molaires mandibulaires. Une revue systématique de la littérature a été réalisée à partir de trois bases de données (PubMed, ScienceDirect et DOSS), ce qui a permis d'inclure 10 articles dans cette étude. Les paramètres principaux étudiés étaient la profondeur de poche, et les distances crête marginale/jonction amélo-cémentaire et fond du défaut osseux après coronectomie des troisièmes molaires. Une amélioration significative du niveau osseux a été observée avec des valeurs stables à moyen et long terme. D'autres études avec des niveaux de preuves plus élevés sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats.
Author: Arthur Benazech Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 250
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Les dents de sagesse mandibulaires sont usuellement considérées comme de faibles unités et sources de complications. Les recommandations pour la pratique clinique s'imposent désormais au praticien et permettent d'améliorer la prise de décision clinique dans l'intérêt du patient. Une fois le diagnostic posé le praticien appliquera la thérapeutique la plus avantageuse pour le patient. Dans un premier temps nous allons développer les différentes indications contre-indications afin de faciliter la prise de décision des praticiens. Nous exposerons ensuite différentes techniques d'approches chirurgicales en fonction de la situation de la dent. Nous terminerons enfin par la présentation de deux cas cliniques.
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Actuellement, l'extraction d'une troisième molaire mandibulaire proche du nerf alvéolaire inférieur peut s'avérer risquée pour le praticien en raison des lésions nerveuses qui peuvent survenir en post-opératoire. D'autres techniques ont récemment vu le jour dans le but de limiter ce risque, notamment la traction orthodontique qui possède l'avantage d'être plus sécurisante et moins traumatisante pour les tissus mous. L'objectif de cette thèse est d'exposer au lecteur une nouvelle technique thérapeutique, d'y comprendre son principe de fonctionnement, ses caractéristiques, ses indications et les différentes techniques pour l'appliquer. L'arbre décisionnel permettra de déterminer quelle approche le praticien doit adopter pour sélectionner la technique la plus adaptée d'extraction en fonction du cas clinique.
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L'avulsion de la troisième molaire mandibulaire peut engendrer des complications opératoires éventuelles liées à l'acte chirurgical. C'est pour cela qu'un bilan radiologique pré-opératoire doit définir la localisation du canal mandibulaire par rapport à la troisième molaire mandibulaire et permettre de guider le geste chirurgical. Après avoir rappelé les bases anatomiques et embryologiques, il a été procédé à la comparaison des différentes techniques radiologiques ‘utilisables actuellement et de leurs indications respectives. L'étude a porté sur les examens conventionnels de départ que sont la radiographie rétro-alvéolaire et l'orthopantomogramme, puis sur les examens de deuxième intention conventionnels (incidence face basse, maxillaire défilé, tomographie), informatisés et plus récents comme le scanner et la tomodensitométrie A acquisition volumique par faisceaux coniques (NewTom). L'objectif est de tenter d'établir un cheminement protocolaire tenant compte à la fois de la notion de radioprotection (justification, optimisation), du coût et de la qualité de l'examen pratiqué.
Author: Anne-Marie Duhameaux
Author: 
Author: Pierre Goni
Author: Antoine Crueghe
Author: Quentin Louison
Author: Arthur Benazech
Author: Bertille Ehrhardt
Author: PATRICE.. RECORBET
Author: Mikaël Pariente
Author: Laurent Benamran