La consultation de contraception par une sage-femme PDF Download
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Le choix d'une contraception est un élément essentiel dans la vie d'une femme. Cette contraception va lui permettre de maîtriser sa fertilité. Une contraception doit être personnalisée pour éviter des éventuels défauts d'observance. Les professionnels de santé ont pour rôle d'orienter les femmes dans le choix de leur méthode contraceptive. Méthodologie : enquête réalisée auprès de 11 sages-femmes en Haute-Normandie, par des entretiens semi-directifs. Ces sages-femmes ont une activité libérale, hospitalière ou de Protection Maternelle et Infantile. Résultats: l'étude montre que les sages-femmes utilisent la méthode BERCER. Elles expliquent par différents moyens toutes les méthodes contraceptives existantes et conseillent les femmes dans leur choix. Elles semblent appliquer les recommandations de la HAS en adaptant leur discours et leurs pratiques à chaque situation clinique. Un temps de consultation spécifique à cette consultation se retrouve également dans leurs pratiques, leur permettant de balayer les idées reçues sur la contraception et de participer à l'éducation thérapeutique. Conclusion : Les sages-femmes sont des professionnelles à hauteur de leurs compétences dans le domaine de la contraception. Une consultation exclusivement dédiée à la contraception et menée de manière optimale peut devenir une consultation prometteuse et essentielle pour le bien-être des femmes. Il serait intéressant de généraliser cette méthode pour l'ensemble des professionnels pratiquant cet acte.
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Le choix d'une contraception est un élément essentiel dans la vie d'une femme. Cette contraception va lui permettre de maîtriser sa fertilité. Une contraception doit être personnalisée pour éviter des éventuels défauts d'observance. Les professionnels de santé ont pour rôle d'orienter les femmes dans le choix de leur méthode contraceptive. Méthodologie : enquête réalisée auprès de 11 sages-femmes en Haute-Normandie, par des entretiens semi-directifs. Ces sages-femmes ont une activité libérale, hospitalière ou de Protection Maternelle et Infantile. Résultats: l'étude montre que les sages-femmes utilisent la méthode BERCER. Elles expliquent par différents moyens toutes les méthodes contraceptives existantes et conseillent les femmes dans leur choix. Elles semblent appliquer les recommandations de la HAS en adaptant leur discours et leurs pratiques à chaque situation clinique. Un temps de consultation spécifique à cette consultation se retrouve également dans leurs pratiques, leur permettant de balayer les idées reçues sur la contraception et de participer à l'éducation thérapeutique. Conclusion : Les sages-femmes sont des professionnelles à hauteur de leurs compétences dans le domaine de la contraception. Une consultation exclusivement dédiée à la contraception et menée de manière optimale peut devenir une consultation prometteuse et essentielle pour le bien-être des femmes. Il serait intéressant de généraliser cette méthode pour l'ensemble des professionnels pratiquant cet acte.
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La sage-femme rencontre des femmes en transition ménopausique pour leur suivi gynécologique. Cette période se caractérise par des modifications tant sur le plan physiopathologique et clinique que psychologique. La contraception apparaît indispensable pendant cette période et est d'autant plus intéressante par l'effet contraceptif en lui-même que pour l'amélioration des symptômes par les effets non contraceptifs propres à chaque méthode. Il faut cependant tenir compte des facteurs de risques, des contre-indications et des symptômes pouvant apparaître. Prendre en compte ces différents aspects afin de mettre en place un bon suivi contraceptif n'est pas toujours évident. L'objectif principal est de comprendre et mettre en avant les ressentis et vécus des sages -femmes lors de la prescription de contraception chez les femmes en périménopause. Les objectifs secondaires sont d'appréhender les habitudes et expériences des sages-femmes, d'identifier les difficultés éventuelles et d'observer les moyens mis en place et/ou à mettre en place pour y faire face. Etude qualitative réalisée par le biais de 10 entretiens menés auprès de sages-femmes réalisant de la consultation gynécologique. Les sages-femmes font face à leurs propres réticences, peurs ou appréhensions concernant certaines contraceptions ou conduites à tenir lors de cette prescription. En revanche, elles font preuve d'aisance sur l'aspect relationnel à cette période et sont confiantes sur d'autres méthodes contraceptives qu'elles jugent plus rassurantes. L'enjeu pour elles, réside dans la capacité à conjuguer leurs ressentis aux recommandations et désirs des patientes afin de ne pas réduire le choix contraceptif à cette période et de permettre une prise en charge contraceptive optimale. Le manque de formation, de recommandations ou encore d'expériences semble pouvoir expliquer la raison de tels ressentis. La prescription de contraception en période de périménopause est source d'a priori, de réticences et de questionnements chez beaucoup de sages-femmes. Ceux-ci peuvent impacter la prise en charge contraceptives. Cela est dû à différents éléments face auxquels les sages-femmes essaient de faire face.
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La première consultation de contraception est le moment idéal pour prendre en charge la femme dans sa globalité, faire un point sur son équilibre et ainsi l'orienter au mieux vers une contraception qui sera la plus adaptée pour elle. Nous avons cherché à comprendre comment les sages-femmes orientaient le choix des femmes vis-à-vis de leur contraception, et pourquoi elles agissaient ainsi. Il s'agit d'une étude qualitative, réalisée à l'aide d'entretiens semi-dirigés, auprès de onze sages-femmes exerçant la première consultation de contraception. Les sages-femmes ont un rôle primordial dans l'orientation du choix de la femme en lui fournissant des informations claires sur l'ensemble des moyens contraceptifs disponibles. L'orientation est réalisée grâce à une consultation dédiée à la contraception, basée sur la méthode BERCER. L'âge, le contexte de vie de la patiente, le coût et le taux de remboursement des contraceptions amènent les professionnelles à cibler les méthodes contraceptives qui lui sont appropriées. Le CNGOF recommande que l'ensemble des moyens de contraception soit proposé à la femme, en l'absence de toute contre-indication. Le principal critère intervenant dans l'orientation de la femme pour sa future contraception semble être lié aux habitudes de pratique des sages-femmes. Cependant, il serait intéressant de réaliser cette consultation en couple et d'aborder la contraception masculine, ce qui impliquerait le conjoint dans l'observance de la contraception. Nous pourrions également nous interroger sur l'influence de la contraception utilisée par les sages-femmes elles-mêmes sur l'orientation du choix de la femme vis-à-vis de sa contraception ?
Author: Louise Pate Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 130
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Nous sommes dans un pays où la couverture contraceptive est élevée, pourtant, un certain nombre de grossesses non désirées surviennent encore alors que la femme est sous contraception. Certaines études ont mis en évidence la nécessité de revoir la pratique professionnelle, et des nouvelles recommandations de bonne pratique ont vu le jour. La loi HPST et à la loi de modernisation du système de santé ont également conféré aux sages-femmes une place importante dans le suivi des femmes. L'étude menée a pour objectif de faire un état des lieux de la formation des sages-femmes libérales de la région Grand Est, de leurs connaissances des recommandations et enfin de leur pratique lors de cette consultation. Un questionnaire en ligne a donc été diffusé aux sages-femmes libérales de la région Grand Est. L'effectif de sages-femmes ayant répondu est de 108. L'étude a révélé que la majorité des sages-femmes suivaient bien les recommandations de la HAS et du CNGOF. La formation continue est jugée satisfaisante pour la plupart, cependant 73,5% d'entre elles jugent la formation initiale insuffisante sur ce sujet. Lors d'une demande de première contraception, les sages-femmes ne sont que 48% à planifier une consultation entièrement dédiée à ce sujet. Ainsi, il serait intéressant de revaloriser la formation initiale dans les écoles de sages-femmes et de l'accentuer sur la pratique. Il est également nécessaire d'encourager les sages-femmes à planifier une consultation entièrement dédiée à la demande d'une première contraception. Enfin, la nécessité d'améliorer encore la visibilité des sages-femmes comme professionnelles de premier niveau dans la prise en charge globale de la santé de la femme semble évidente.
Author: Charlotte Picard Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Contexte : L'importance d'une information contraceptive de qualité a été établie et soulignée par les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). L'objectif de cette étude était d'évaluer les pratiques et modalités de délivrance de l'information par les professionnels de santé en consultation de contraception. Méthode : Notre étude était quantitative, descriptive, transversale. Le questionnaire, basé sur les recommandations de la HAS (2019), a été distribué en ligne entre avril et juin 2022. Résultats : 896 professionnels de santé (427 médecins généralistes, 384 sages-femmes et 85 gynécologues) ont répondu à notre questionnaire. Ils ont déclaré présenter en moyenne 5,8 méthodes contraceptives et utiliser pour une large majorité des supports récapitu latifs et/ou visuels. Lors de l'initiation d'une contraception, nos résultats montrent la délivrance d'une information le plus souvent exhaustive, et au cours d'une consultation dédiée (systématiquement ou souvent dans 87,8 % des cas), moins fréquemment lors du renouvellement de contraception (61,3 % des cas). Les professionnels ont déclaré aborder systématiquementou souvent la gestion des oublis dans 97,9 % des cas lors de l'initiation d'un contraceptif, contre 79,6 % lors de son renouvellement, le dépistage des infections sexuellement transmissibles dans 91,9 % des cas, la sexualité dans 78,6 % des cas et la prescription de préservatifs dans 65,4 % des cas. Le sexe féminin, la profession de sagefemme, la durée de consultation, un plus grand nombre de gestes gynécologiques effectués et la réalisation d'une formation spécifique en contraception étaient associés positivement à des pratiques davantage en adéquation avec les recommandations. Le site « Choisir sa contraception / QuestionSexualité » était connu par 63,7 % des professionnels interrogés. Parmi ces derniers, 72,2 % ont déclaré l'utiliser ou le conseiller à leurs patientes. Conclusion : Le temps de consultation est ainsi un déterminant pour úne médecine de qualité. L'utilisation de support d'information semble être une solution à une durée de consultation restreinte. La coopération entre les professionnels de santé paraît être une piste à développer.
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Objectifs : Évaluer la connaissance des femmes des situations à risque d'échec de la pilule et des recommandations sur la conduite à tenir en cas d'oubli. Analyser leurs sources d'information sur leur contraception. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive de mi-septembre 2017 à fin mars 2018 en Haute-Savoie dans des CPEF, des cabinets de médecine générale et de sage-femme et dans un service de consultation d'un hôpital. Les données ont été recueillies avec un questionnaire anonyme distribué aux femmes âgées de 18 à 50 ans utilisant la pilule comme moyen de contraception. Résultats : Sur 81 femmes interrogées, 9,88% connaissaient toutes les situations à risque d'échec de la pilule et 4,94% avaient une attitude permettant de prévenir efficacement une grossesse. Pour la conduite à tenir en cas d'oubli, les mesures les moins connues étaient l'utilisation de préservatifs pendant sept jours après l'oubli, l'indication de la contraception d'urgence et l'enchainement des plaquettes. Près de 90% des femmes avaient reçu une information initiale sur leur pilule par un professionnel de santé, mais les consignes étaient rarement rappelées en consultation de suivi. Conclusion : Les lacunes des femmes sur le maniement de la pilule ne leur permettent pas de prévenir efficacement une grossesse non désirée. L'information délivrée par les professionnels de santé doit être renforcée et diversifiée.
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Face à une situation française qualifiée de paradoxale en matière de santé reproductive, les politiques contraceptives se mobilisent et octroient des compétences dans le domaine de la contraception depuis 2004 aux sages-femmes. Le but de l'étude est d’etablir un état des lieux des pratiques des sages-femmes afin d’apprécier la place qu’elles occupent actuellement au sein de la prescription de la contraception. Méthode : Une étude descriptive et comparative à été réalisée à partir de 118 questionnaires remplis par les sages-femmes des Alpes-Maritimes et du Var exercant en secteur public, privé ou libéral durant la période de mai a octobre à 2010. Résultats: Les sages-femmes prescrivent la contraception de facon occasionnelle (51%) malgré l'élargissement de leur champ de compétences en 2004. Face aux nouvelles compétences, elles se disent favorables mais à condition d’avoir des formations de qualité sur le sujet et une valorisation globale de leur profession. Discussion et conclusion : De part la formation initiale et le rôle de prescripteur privilégié, la place de la sage-femme semble indiscutable au sein de la prescription de contraception. Cependant, il est nécessaire que davantage de moyens soient mis en place pour une contribution optimale aux politiques contraceptives
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Objectifs. Récemment, est apparue une vague médiatique contre les pilules de 3e génération rappelant l'augmentation des risques vasculaires qu'elles entraînent lors de leur administration et conduisant au déremboursement de celles-ci par le gouvernement. Suite à ce phénomène, de nombreuses recommandations en matière de contraception ont été actualisées et envoyées aux professionnels de santé. Ce travail avait pour objectif, dans un premier temps, de faire un état des lieux des pratiques professionnelles quant à la consultation de prescription d'une contraception orale en 1re intention puis, dans un deuxième temps, d'évaluer si les stratégies de choix de prescription des professionnels étaient conformes aux recommandations. Matériel et méthodes. C'est une étude descriptive qui a été menée de novembre 2013 à janvier 2014 à l'aide d'un questionnaire distribué aux professionnels de santé pouvant prescrire une contraception orale en 1re intention c'est à dire médecins généralistes, gynécologues-obstétriciens et sages-femmes. Elle ciblait à la fois les professionnels travaillant en libéral, hospitalier, PMI, planning familial et centre d'orthogénie. Le questionnaire était composé de trois parties et les questions étaient basées sur les recommandations de la HAS de 2013. La première analysait le profil des participants, la deuxième étudiait le déroulement d'une consultation type de contraception orale en 1re intention et la troisième partie présentait cinq cas cliniques permettant d'analyser les choix contraceptifs des professionnels. Résultats. La majorité des professionnels réalisent leurs consultations de contraception conformément aux recommandations. 94% prescrivent une pilule de 2e génération en 1re intention pour une patiente sans antécédent particulier et avec un examen clinique normal. Les prescriptions sont relativement homogènes entre tous les professionnels sauf lorsque la patiente présente de l'acné où on constate que 24% des professionnels prescrivent une pilule de 3e génération et que les sages-femmes prescrivent de manière significative (p = 0,00377) plus de pilule de 2e génération que les gynécologues-obstétriciens dans cette situation. Il ressort qu'en cas de profil pathologique, 37% des sages-femmes de l'étude ne prescrivent aucune pilule. Cette hétérogénéité de prescription serait liée aux différents lieux d'exercice entre les sages-femmes libérales et les sages-femmes salariées.
Author: Laurine Gautier
Author: Laurine Gautier
Author: Chloé Clement
Author: Léa Bouyer
Author: Louise Pate
Author: Mathilda Palette
Author: Charlotte Picard
Author: Aniah Bapaume
Author: Delphine Boos
Author: Marine Herbulot
Author: Kathleen Fourche