L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ? PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ? PDF full book. Access full book title L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ? by Aline Billebault. Download full books in PDF and EPUB format.

L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ?

L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ? PDF Author: Aline Billebault
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 258

Book Description
Face au vieillissement de la population et à l’accroissement des admissions de personnes âgées dans les Services d’Urgence, nous avons souhaité faire un état des lieux au SAU du CHU de Clermont-Ferrand. Notre objectif était d’étudier la qualité de la prise en charge aux urgences des personnes de plus de 70 ans en analysant leur devenir à un mois et trois mois (ré-hospitalisations, décès, institutionnalisations) après leur admission au SAU. Le critère de jugement portait sur le bien fondé de l’orientation initiale (sortie des Urgences, hospitalisation) adaptée au niveau de fragilité. Afin d’évaluer cette orientation, nous avons choisi comme référentiel de tri, la grille SEGA. Il s’agit d’une étude prospective, avec un suivi de trois mois, menée au SAU du CHU de Clermont-Ferrand. Notre cohorte comprenait 346 patients âgés de plus de 70 ans, entrés au SAU entre novembre 2005 et janvier 2006. Le recueil a pris en compte les données démographiques de la population étudiée, les différents marqueurs de fragilités entrant dans la grille SEGA, le motif d’hospitalisation initial, l’orientation en sortie du SAU, puis le devenir à un mois et trois mois de l’admission : retour à domicile et modification des conditions de vie, ré-hospitalisation, décès, institutionnalisation. Le jour de l’entrée, les 346 patients inclus ont été répartis après calcul du score en 3 groupes SEGA : groupe « Peu Gériatriques », 157 malades ; groupe « Moyennement Gériatriques », 74 malades et groupe « Très Gériatriques », 115 malades. Nous retrouvons un taux d’hospitalisation de 75% le jour de l’entrée. Un mois après, 25 (7,23%) patients ont été ré-hospitalisés pour la même cause, 9 (2,83%) ont été institutionnalisés et 34 (9,83%) sont décédés. Entre J1 et J90, 51 (14,74%) patients ont été ré-hospitalisés pour la même cause, 18 (5,20%) ont été institutionnalisés et 59 (17,05%) sont décédés. L’analyse statistique fait apparaître que l’appartenance à l’un des trois groupes SEGA et la valeur absolue du score SEGA ne sont pas prédictives des échecs de décision des médecins (renvoi ou hospitalisation à tort). Au vu du travail réalisé, l’amélioration de la prise en charge des patients gériatriques passe autant par la bonne décision de tri aux urgences que par un dépistage plus répandu des patients âgés fragiles en amont de l’adressage aux urgences et relevant du champ d’action de la médecine générale.

L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ?

L' utilisation de la grille SEGA auprès des patients de plus de 70 ans entrant au SAU du CHU de Clermont-Ferrand modifierait-elle l'orientation des patients ? PDF Author: Aline Billebault
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 258

Book Description
Face au vieillissement de la population et à l’accroissement des admissions de personnes âgées dans les Services d’Urgence, nous avons souhaité faire un état des lieux au SAU du CHU de Clermont-Ferrand. Notre objectif était d’étudier la qualité de la prise en charge aux urgences des personnes de plus de 70 ans en analysant leur devenir à un mois et trois mois (ré-hospitalisations, décès, institutionnalisations) après leur admission au SAU. Le critère de jugement portait sur le bien fondé de l’orientation initiale (sortie des Urgences, hospitalisation) adaptée au niveau de fragilité. Afin d’évaluer cette orientation, nous avons choisi comme référentiel de tri, la grille SEGA. Il s’agit d’une étude prospective, avec un suivi de trois mois, menée au SAU du CHU de Clermont-Ferrand. Notre cohorte comprenait 346 patients âgés de plus de 70 ans, entrés au SAU entre novembre 2005 et janvier 2006. Le recueil a pris en compte les données démographiques de la population étudiée, les différents marqueurs de fragilités entrant dans la grille SEGA, le motif d’hospitalisation initial, l’orientation en sortie du SAU, puis le devenir à un mois et trois mois de l’admission : retour à domicile et modification des conditions de vie, ré-hospitalisation, décès, institutionnalisation. Le jour de l’entrée, les 346 patients inclus ont été répartis après calcul du score en 3 groupes SEGA : groupe « Peu Gériatriques », 157 malades ; groupe « Moyennement Gériatriques », 74 malades et groupe « Très Gériatriques », 115 malades. Nous retrouvons un taux d’hospitalisation de 75% le jour de l’entrée. Un mois après, 25 (7,23%) patients ont été ré-hospitalisés pour la même cause, 9 (2,83%) ont été institutionnalisés et 34 (9,83%) sont décédés. Entre J1 et J90, 51 (14,74%) patients ont été ré-hospitalisés pour la même cause, 18 (5,20%) ont été institutionnalisés et 59 (17,05%) sont décédés. L’analyse statistique fait apparaître que l’appartenance à l’un des trois groupes SEGA et la valeur absolue du score SEGA ne sont pas prédictives des échecs de décision des médecins (renvoi ou hospitalisation à tort). Au vu du travail réalisé, l’amélioration de la prise en charge des patients gériatriques passe autant par la bonne décision de tri aux urgences que par un dépistage plus répandu des patients âgés fragiles en amont de l’adressage aux urgences et relevant du champ d’action de la médecine générale.