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L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons PDF Author: Anaïs Saïdi
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 284

Book Description
L'allergie au lait de vache se définit comme une hypersensibilité aux protéines lactées bovines, dont la pathogénie repose sur une réponse immunitaire aux PLV qui sont constituées des caséines en majorité (soit 80 %) et du lactosérum (soit 20 %) ([beta]-lactoglobuline ([beta]-LG) et l'[alpha]-lactalbumine, la sérum albumine bovine, la lactoferrine). L'APLV se place en troisième position pour les allergies les plus fréquentes chez l'enfant. C'est la première à apparaître chez le nourrisson en raison de l'alimentation exclusivement lactée du nourrisson. C'est une pathologie multifactorielle qui ne cesse d'augmenter ces dernières années. Elle repose très souvent sur une immaturité du tube digestif du nourrisson, ce qui explique que l'APLV a un bon pronostic. En effet, de nombreux enfants se rétablissent avant l'âge de 3 ans, notamment dans les six premiers mois de vie. Les antécédents familiaux d'atopie et une sensibilisation (in utero ou par le lait maternel) constituent des facteurs importants de risque de développement de l'allergie. Ses manifestations sont variées dans leur expression clinique et dans leurs mécanismes, d'où l'importance de différencier les formes immédiates et retardées, qui présentent des diagnostics et pronostics différents, tout en sachant que ces formes peuvent se recouper. L'APLV se manifeste majoritairement par des signes cutanés et gastro-intestinaux, voire par un choc anaphylactique dans les cas les plus graves. La difficulté à établir le diagnostic repose sur un manque de spécificité et impose la mise en place d'une démarche précise. L'interrogatoire constitue la première étape indispensable. Le TPO est l'examen de référence pour confirmer le diagnostic de l'APLV. Cependant, les tests cutanés et les tests biologiques sont les examens diagnostiques les plus utilisés dans la pratique courante. La prise en charge de l'APLV, où le pharmacien se doit d'être à l'écoute, de conseiller, de prévenir, et de délivrer les traitements, est multiple : une prise en charge diététique qui consiste en un régime d'exclusion des protéines du lait de vache jusqu'à l'âge de 9-12 mois. L'allaitement maternel est préconisé en premier lieu, car sa composition est la plus adaptée à la croissance et au bon développement du nourrisson. Lorsque l'allaitement n'est pas possible, on conseille la prise d'hydrolysats poussés de protéines. Cependant, les laits des autres mammifères et les laits végétaux sont inadaptés aux besoins du nourrisson, en raison d'une diversité dans leurs compositions, et présentent un risque de réaction croisée. Le régime alimentaire de l'enfant doit être surveillé scrupuleusement, notamment à partir de 6 mois où débute la diversification alimentaire. Il en résulte une lecture attentive des étiquetages, qui répondent à une réglementation stricte. Une prise en charge collective avec la mise en place d'un PAI peut également être intéressante. Une prise en charge médicamenteuse qui repose sur la préparation d'une trousse d'urgence, à utiliser en cas de réactions allergiques : des traitements (antihistaminiques, corticoïdes, beta2-mimétique...) en cas de réactions modérées à l'utilisation de l'adrénaline en cas de réactions sévères. L'évolution de l'APLV est bonne car la plupart des enfants guérissent avant l'âge de 3 ans. L'acquisition de la tolérance, évaluée à l'hôpital, permet la réintroduction du lait de vache chez le nourrisson. De nouvelles approches thérapeutiques, telles que l'immunothérapie spécifique, peuvent être proposées en cas de persistance de l'APLV. Notre étude a porté sur l'étude du dosage des IgE spécifiques chez des nourrissons de moins de 3 ans. Elle a permis de mettre en évidence le profil moléculaire de sensibilisation aux PLV. La sensibilisation à la [beta]-LG est prédominante chez les enfants de moins de 3 mois, à cause de son absence du lait maternel et sa facilité à franchir l'épithélium digestif immature. Au-delà de 3 mois, la caséine est la principale protéine allergisante responsable de l'APLV. Une prédominance de la sérum albumine est rare mais retrouvée notamment à partir de la diversification alimentaire. Elle peut être à l'origine d'une réaction croisée avec la viande insuffisamment cuite. Nous avons également analysé l'évolution de ces dosages d'IgE sériques, à partir du suivi de certains enfants. Le pronostic est favorable car 53,4% des nourrissons se négativent avant l'âge de 3 ans. Cette analyse a mis en évidence les facteurs de persistance et de sévérité de l'APLV, à savoir une allergie ciblée sur les caséines, un taux élevé d'IgE spécifiques... Tandis qu'une augmentation du ratio IgG4/IgE est propice à la désensibilisation au lait de vache. Ces résultats corroborent les données bibliographiques. On pourrait compléter notre étude par l'apport de données cliniques. L'amélioration des outils moléculaires, comme l'utilisation des isoformes des PLV, des homologues des protéines de lait d'autres espèces animales, ou l'utilisation conjointe des IgE et d'autres isotypes d'Ig spécifiques d'allergènes, permettrait une analyse plus étroite du substrat moléculaire de la sensibilisation aux PLV.

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons PDF Author: Anaïs Saïdi
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 284

Book Description
L'allergie au lait de vache se définit comme une hypersensibilité aux protéines lactées bovines, dont la pathogénie repose sur une réponse immunitaire aux PLV qui sont constituées des caséines en majorité (soit 80 %) et du lactosérum (soit 20 %) ([beta]-lactoglobuline ([beta]-LG) et l'[alpha]-lactalbumine, la sérum albumine bovine, la lactoferrine). L'APLV se place en troisième position pour les allergies les plus fréquentes chez l'enfant. C'est la première à apparaître chez le nourrisson en raison de l'alimentation exclusivement lactée du nourrisson. C'est une pathologie multifactorielle qui ne cesse d'augmenter ces dernières années. Elle repose très souvent sur une immaturité du tube digestif du nourrisson, ce qui explique que l'APLV a un bon pronostic. En effet, de nombreux enfants se rétablissent avant l'âge de 3 ans, notamment dans les six premiers mois de vie. Les antécédents familiaux d'atopie et une sensibilisation (in utero ou par le lait maternel) constituent des facteurs importants de risque de développement de l'allergie. Ses manifestations sont variées dans leur expression clinique et dans leurs mécanismes, d'où l'importance de différencier les formes immédiates et retardées, qui présentent des diagnostics et pronostics différents, tout en sachant que ces formes peuvent se recouper. L'APLV se manifeste majoritairement par des signes cutanés et gastro-intestinaux, voire par un choc anaphylactique dans les cas les plus graves. La difficulté à établir le diagnostic repose sur un manque de spécificité et impose la mise en place d'une démarche précise. L'interrogatoire constitue la première étape indispensable. Le TPO est l'examen de référence pour confirmer le diagnostic de l'APLV. Cependant, les tests cutanés et les tests biologiques sont les examens diagnostiques les plus utilisés dans la pratique courante. La prise en charge de l'APLV, où le pharmacien se doit d'être à l'écoute, de conseiller, de prévenir, et de délivrer les traitements, est multiple : une prise en charge diététique qui consiste en un régime d'exclusion des protéines du lait de vache jusqu'à l'âge de 9-12 mois. L'allaitement maternel est préconisé en premier lieu, car sa composition est la plus adaptée à la croissance et au bon développement du nourrisson. Lorsque l'allaitement n'est pas possible, on conseille la prise d'hydrolysats poussés de protéines. Cependant, les laits des autres mammifères et les laits végétaux sont inadaptés aux besoins du nourrisson, en raison d'une diversité dans leurs compositions, et présentent un risque de réaction croisée. Le régime alimentaire de l'enfant doit être surveillé scrupuleusement, notamment à partir de 6 mois où débute la diversification alimentaire. Il en résulte une lecture attentive des étiquetages, qui répondent à une réglementation stricte. Une prise en charge collective avec la mise en place d'un PAI peut également être intéressante. Une prise en charge médicamenteuse qui repose sur la préparation d'une trousse d'urgence, à utiliser en cas de réactions allergiques : des traitements (antihistaminiques, corticoïdes, beta2-mimétique...) en cas de réactions modérées à l'utilisation de l'adrénaline en cas de réactions sévères. L'évolution de l'APLV est bonne car la plupart des enfants guérissent avant l'âge de 3 ans. L'acquisition de la tolérance, évaluée à l'hôpital, permet la réintroduction du lait de vache chez le nourrisson. De nouvelles approches thérapeutiques, telles que l'immunothérapie spécifique, peuvent être proposées en cas de persistance de l'APLV. Notre étude a porté sur l'étude du dosage des IgE spécifiques chez des nourrissons de moins de 3 ans. Elle a permis de mettre en évidence le profil moléculaire de sensibilisation aux PLV. La sensibilisation à la [beta]-LG est prédominante chez les enfants de moins de 3 mois, à cause de son absence du lait maternel et sa facilité à franchir l'épithélium digestif immature. Au-delà de 3 mois, la caséine est la principale protéine allergisante responsable de l'APLV. Une prédominance de la sérum albumine est rare mais retrouvée notamment à partir de la diversification alimentaire. Elle peut être à l'origine d'une réaction croisée avec la viande insuffisamment cuite. Nous avons également analysé l'évolution de ces dosages d'IgE sériques, à partir du suivi de certains enfants. Le pronostic est favorable car 53,4% des nourrissons se négativent avant l'âge de 3 ans. Cette analyse a mis en évidence les facteurs de persistance et de sévérité de l'APLV, à savoir une allergie ciblée sur les caséines, un taux élevé d'IgE spécifiques... Tandis qu'une augmentation du ratio IgG4/IgE est propice à la désensibilisation au lait de vache. Ces résultats corroborent les données bibliographiques. On pourrait compléter notre étude par l'apport de données cliniques. L'amélioration des outils moléculaires, comme l'utilisation des isoformes des PLV, des homologues des protéines de lait d'autres espèces animales, ou l'utilisation conjointe des IgE et d'autres isotypes d'Ig spécifiques d'allergènes, permettrait une analyse plus étroite du substrat moléculaire de la sensibilisation aux PLV.

Allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson et le jeune enfant

Allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson et le jeune enfant PDF Author: Sandrine Salas Vilaplana
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 338

Book Description
L'allergie aux protéines du lait de vache est la plus fréquente des allergies alimentaires dans la 1ère année de vie affectant 0,3 à 7,5 % des enfants. Cette pathologie impliquant le système immunitaire peut dépendre d'un mécanisme IgE-médié ou non IgE-médié. Ainsi, les formes cliniques revêtues par la maladie sont multiples et variées. La démarche diagnostique est complexe car elle repose sur l'analyse globale des résultats de diverses techniques combinées. Le traitement est fondé sur l'exclusion totale du lait de vache sous toutes ses formes. D'où la nécessité de substituer le lait de vache par des hydrolysats poussés de protéines voire des mélanges d'acides aminés. Dans la majorité des cas, cette affection disparaît spontanément avant l'âge de 3 ans. La fréquence de survenue de cette allergie serait diminuée notamment par l'allaitement maternel exclusif ou le recours à des hydrolysats partiels de protéines. Une voie de prévention prometteuse viendrait de l'étude des probiotiques.

Allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson

Allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson PDF Author: Laure Machard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 216

Book Description


L'allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson

L'allergie aux protéines du lait de vache chez le nourrisson PDF Author: Anaïs Baixes
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 286

Book Description
L'allergie aux protéines du lait de vache (APLV) occupe une des premières places parmi les allergies alimentaires pédiatriques. Cette allergie touche principalement le nourrisson, l'âge d'apparition varie mais est généralement précoce, le plus souvent avant 3 mois. L'hérédité atopique joue un rôle majeur dans le déclenchement le la maladie. Toute la difficulté de cette pathologie réside dans l'établissement du diagnostic. Il reste encore trop tardif car difficile à poser devant une expression clinique polymorphe. Les symptômes sont essentiellement digestifs et de nombreux examens seront utiles pour confirmer le diagnostic. La prévention primaire est à adapter à chaque cas, elle repose principalement sur l'allaitement maternel et/ou l'utilisation des laits hypoallergéniques à hydrolyse partielle. De nouveaux espoirs sont fondés sur l'intérêt des probiotiques dans la prévention et le traitement des allergies. En cas d'allergie avérée, une éviction totale des protéines du lait de vache sera nécessaire pour faire disparaître les symptômes et empêcher leur réapparition. Cette éviction se fera dans un premier temps par l'allaitement maternel et/ou à l'aide d'un hydrolysat poussé de protéines. Puis d'un régime diététique strict lors de la diversification alimentaire, respectant les aliments autorisés et ceux interdits. Une réintroduction du lait sera possible vers l'âge de un an, car l'APLV est très souvent transitoire. Le but de cette thèse est d'apporter les connaissances actualisées nécessaires sur l'APLV au pharmacien d'officine, pour qu'il puisse trouver aisément sa place au sein des professionnels de santé entourant les familles d'allergiques. Il pourra ainsi participer à l'amélioration de sa prise en charge aussi bien au niveau de la prévention que du traitement.

Allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson

Allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson PDF Author: David Brami
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 105

Book Description
L'allergie alimentaire aux protéines de lait de vache représente une maladie très fréquente chez le jeune enfant, occupant une des premières places parmi les maladies allergiques pédiatriques. De nombreux signes cliniques, à la fois divers et variés, caractérisent cette allergie avec une prédominance des signes cutanés et digestifs. Le diagnostic de l'APLV est difficile à établir et est orienté selon le mécanisme d'action impliqué. La prise en charge d'une APLV avérée repose principalement sur l'éviction des protéines de lait de vache et l'utilisation d'hydrolysats extensifs de protéines afin de faire disparaitre les signes cliniques et d'empêcher leur réapparition. L'évolution naturelle de cette APLV tend le plus souvent vers une guérison grâce à l'acquisition de la tolérance. En cas de persistance des symptômes jusqu'à l'adolescence, une induction de la tolérance est recommandée. Différentes voies d'immunothérapies ont été analysées dans l'APLV IgE médiée, visant à induire une tolérance.

L’ allergie aux Protéines de Lait de Vache chez le nourrisson

L’ allergie aux Protéines de Lait de Vache chez le nourrisson PDF Author: Elise Thiériot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Book Description
L’allergie aux protéines de lait de vache est une allergie alimentaire très fréquente, notamment chez le jeune enfant. Elle est à l’origine de deux types de réactions immunitaires : la réaction dite immédiate (type I) déclenchée par les IgE et les mastocytes, et la réaction dite retardée (type IV) à médiation cellulaire. Ces réactions immunitaires provoquent l’apparition de divers symptômes. Ils peuvent être systémiques ou locaux. Le diagnostic de l’APLV est posé suite à la réalisation de différents tests allergologiques spécifiques, qui sont le dosage des IgE sériques totales, le prick-test et le patch-test. L’APLV est déclarée lorsque ces tests s’avèrent positifs. Il s’agit dès lors d’éviter l’allergène, c'est-à-dire les protéines de lait. Il est donc nécessaire d’introduire chez l’enfant un lait contenant des protéines hydrolysées et de proscrire toute nourriture issue des bovins. Un traitement des différents symptômes est également mis en place ainsi qu’une démarche d’éducation de l’entourage du patient, pour le bon suivi du régime.

Allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson

Allergie aux protéines de lait de vache chez le nourrisson PDF Author: Lucie Trinel
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 44

Book Description


Intolérance aux protéines du lait de vache chez le nourrisson

Intolérance aux protéines du lait de vache chez le nourrisson PDF Author: Sylvie Godeau-Mendlowictz
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Category :
Languages : fr
Pages : 318

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ALLERGIE AUX PROTEINES DU LAIT DE VACHE CHEZ LE NOURRISSON

ALLERGIE AUX PROTEINES DU LAIT DE VACHE CHEZ LE NOURRISSON PDF Author: Jean-Vital de Monléon
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Book Description


L'INTOLERANCE AUX PROTEINES DU LAIT DE VACHE CHEZ LE NOURRISSON

L'INTOLERANCE AUX PROTEINES DU LAIT DE VACHE CHEZ LE NOURRISSON PDF Author: NATHALIE.. MINET
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

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