Accouchement versus interruption volontaire de grossesse chez les mineures PDF Download
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Author: Marion Bouvier Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 120
Book Description
Objectifs : montrer l’influence du contexte social sur l’issue des grossesses chez les mineures, évaluer leurs connaissances sur la contraception et déterminer les circonstances de survenue de la grossesse. Matériel et méthodes : étude de cohorte menée au CHU de Grenoble entre avril et décembre 2007, comparant 41 mineures en demande d’IVG et 21 mineures ayant accouché durant cette période. Etude réalisée grâce à leurs réponses à un questionnaire. Résultats : dans le groupe IVG, elles avaient tendance à vivre chez leurs parents (78 %), à être issues de familles désunies (58,5 %), avec des parents actifs. Leurs partenaires et elles étaient majoritairement scolarisés. 60 % de ces patientes n’avaient pas informé leurs parents de leur grossesse. Toutes ces patientes ayant eu des rapports sexuels précoces disaient connaître les méthodes de contraception. Pourtant, elles étaient confrontées à une grossesse non programmée et évoquaient comme principal motif à leur demande d’IVG, leur trop jeune âge. Dans le groupe accouchement, elles avaient tendance à avoir quitté le foyer familial, à être issues de familles nombreuses et désunies (47,6 %), avec une mère au foyer et un père employé. Elles étaient souvent déscolarisées (70,4 %) et ne travaillaient pas (86,7 %). Leurs partenaires, plus âgés qu’elles, étaient souvent actifs (81 %), et principalement ouvriers. Généralement, leur entourage était au courant de la grossesse et favorable à la venue de l’enfant. Pour 33 % d’entre elles, la grossesse était désirée. Discussion et conclusion : Il semble que ce soit la nécessité de se conformer au modèle social existant actuellement qui motive la majorité des demandes d’IVG chez les mineures. Issues d’un contexte social souvent défavorisé, les patientes qui ont accouché y voyaient peut être une possibilité de reconnaissance et d’intégration sociale.
Author: Marion Bouvier Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 120
Book Description
Objectifs : montrer l’influence du contexte social sur l’issue des grossesses chez les mineures, évaluer leurs connaissances sur la contraception et déterminer les circonstances de survenue de la grossesse. Matériel et méthodes : étude de cohorte menée au CHU de Grenoble entre avril et décembre 2007, comparant 41 mineures en demande d’IVG et 21 mineures ayant accouché durant cette période. Etude réalisée grâce à leurs réponses à un questionnaire. Résultats : dans le groupe IVG, elles avaient tendance à vivre chez leurs parents (78 %), à être issues de familles désunies (58,5 %), avec des parents actifs. Leurs partenaires et elles étaient majoritairement scolarisés. 60 % de ces patientes n’avaient pas informé leurs parents de leur grossesse. Toutes ces patientes ayant eu des rapports sexuels précoces disaient connaître les méthodes de contraception. Pourtant, elles étaient confrontées à une grossesse non programmée et évoquaient comme principal motif à leur demande d’IVG, leur trop jeune âge. Dans le groupe accouchement, elles avaient tendance à avoir quitté le foyer familial, à être issues de familles nombreuses et désunies (47,6 %), avec une mère au foyer et un père employé. Elles étaient souvent déscolarisées (70,4 %) et ne travaillaient pas (86,7 %). Leurs partenaires, plus âgés qu’elles, étaient souvent actifs (81 %), et principalement ouvriers. Généralement, leur entourage était au courant de la grossesse et favorable à la venue de l’enfant. Pour 33 % d’entre elles, la grossesse était désirée. Discussion et conclusion : Il semble que ce soit la nécessité de se conformer au modèle social existant actuellement qui motive la majorité des demandes d’IVG chez les mineures. Issues d’un contexte social souvent défavorisé, les patientes qui ont accouché y voyaient peut être une possibilité de reconnaissance et d’intégration sociale.
Author: Aude Le Borgne Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 210
Book Description
La survenue de grossesses non prévues chez les adolescentes est un enjeu majeur de santé publique d’autant plus que l’on constate depuis dix ans, une hausse du taux d’interruption volontaire de grossesse (IVG) chez les mineures. L’objectif principal de l’étude est d’étudier les aspects psycho-sociaux des adolescentes demandant une IVG. L’objectif secondaire est d’étudier leur couverture contraceptive. Il s’agit d’une étude qualitative basée sur des entretiens semi-dirigés réalisés à l’occasion de l’entretien psycho-social obligatoire en pré-IVG des mineures, à la planification familiale d’un hôpital public. Vingt jeunes femmes ont été interrogées. 70% des jeunes femmes interrogées sont en couple, cette vie de couple dure depuis plus de six mois pour la majorité d’entre elles. Pourtant la moitié de l’effectif interrogé n’utilise pas de méthode de contraception lors des rapports sexuels. Seules deux adolescentes ont eu recours à la contraception d’urgence après le rapport à risque. La survenue d’une grossesse non désirée ne se résume pas uniquement à un défaut de contraception. Des facteurs cognitifs et psychologiques inhérents à la période particulière de l’adolescence interviennent. On constate en effet un manque de connaissance et la persistance de fausses croyances sur la sexualité et la contraception chez les adolescentes. Il existe parfois un désir inconscient de grossesse pour vérifier l’intégrité corporelle ou comme moyen de communication avec l’environnement familial ou social. La prévention de l’IVG chez les mineures passe avant tout par la reconnaissance sociale de la sexualité des jeunes et leur éducation par les professionnels qui les entourent. Grâce à son statut qui le place au centre de la problématique socio-familiale, le médecin généraliste est un des acteurs-clés capable de répondre aux attentes et aux besoins spécifiques de ses jeunes patientes.
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Contexte : En France, de nombreuses mesures ont été mises en oeuvre ces dernières années pour améliorer la prévention des grossesses non désirées et l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) chez les mineures. Méthode : entretiens avec 20 mineures après leur IVG dans 3 centres d'orthogénie afin de recueillir leur parcours contraceptif et médical ainsi que leur ressenti. Résultats : Avant leur IVG, 90 % des mineures ont reçu des informations sur la sexualité et la contraception, cependant leur connaissance reste pauvre : 63 % déclarent peu connaitre leur moyen de contraception et 60 % pensent qu'elles ne peuvent pas être enceintes lors du premier rapport sexuel. Soixante pourcent des mineures utilisaient un moyen de contraception : méthodes naturelles (38 % des cas), préservatif (30 %), pilule (15 %), pilule d'urgence (5 %), mais aucun moyen de longue durée d'action (implant et Dispositif Intra-Utérin (DIU)). La discussion avec les parents était difficile : 30 % des mineures déclaraient parler de contraception avec eux et 15 % de sexualité. De même pour le médecin traitant. La moitié des mineures connaissait le centre d'orthogénie. Toutes les mineures utilisaient un moyen de contraception médicale après leur IVG: pilule isolée (50 %) ou associée au préservatif (20 %), implant (25 %) et le patch (5 %). La différence d'utilisation avant et après l'IVG était statistiquement significative pour la pilule et l'implant. Aucune pilule d'urgence ou DIU ont été prescrits. Cinq pourcent des mineures veulent reparler de leur IVG avec un professionnel de santé. Conclusion : Des efforts sont encore à faire dans la prise en charge de ces mineures en prévention primaire et secondaire. Les parents, les adultes référents, les professionnels de santé et de l'éducation nationale doivent se sentir concernés. Les contraceptions de longue durée d'action peuvent être davantage proposées.
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L'interruption volontaire de grossesse est une des activités de la gynécologie-obstétrique en pleine évolution. Suite à la loi du 4 juillet 2001 modifiant la législation, une mise au point s'imposait tant sur le plan purement médical (différentes et nouvelles formes d'IVG, complications, anesthésies utilisées, etc.), que sur celui de la prévention (échec de la contraception, information des adolescentes, etc.), et (le la sensibilisation aux problèmes psychologiques (entretien pré-IVG, approche interculturelle, éthique médicale), comme législatifs (cadre juridique en France et en Europe, démarches administratives, etc.). Composé de cinq parties (Généralités, Aspects techniques, Aspects médicaux, psychologiques et sociaux, Prévention, Aspects culturels), cet ouvrage aborde une grande variété de questions concernant l'application de la loi : Comment améliorer l'accueil des femmes ? Comment prévenir les IVG ? Comment diversifier les méthodes et développer médicamenteuse ? Qu'est-ce qu'un adulte référent ? Comment gérer l'IVG des femmes étrangères en France ? Dans quel lieu pratiquer les IVG ? Comment enseigner l'IVG aux médecins de demain. Des annexes en fin d'ouvrage apportent également des informations utiles : textes de loi, circulaires et décrets, sites Internet, fiches de renseignement, décharges de responsabilité, etc. Ce livre contribue à la formation de base des étudiants en médecine et des internes destinés à la spécialité gynécologie-obstétrique. Il est aussi particulièrement adapté à la formation continue de l'ensemble des professionnels de la santé impliqués dans l'orthogénie et la planification familiale (gynécologues, obstétriciens, médecins généralistes, sages-femmes, psychologues, conseillères, infirmières) qui trouveront dans cet ouvrage tous les sujets utiles à leur exercice, de la pratique quotidienne à la réflexion philosophique.
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Malgré d'indiscutables progrès, la protection des adolescentes lors des premiers rapports sexuels n'est pas parfaite. En 2009, les IVG concernent 29000 femmes âgées de 15 à 19 ans, dont 11 670 mineures. La prévalence des IVG chez les mineures serait plus élevée dans les familles monoparentales et recomposées ainsi que dans les familles où le manque d'information autour de la sexualité est omniprésent. Nous avons cherché si nous retrouvions certains de ces facteurs de risques chez les mineures consultant pour une IVG en Aquitaine. Pour cela nous avons mené une étude prospective, multicentrique sur 12 mois, descriptive et qualitative. Elle converne 217 mineures ayant eu recours à une interruption de grossesse entre le 30 novembre 2009 et le 30 novembre 2010 en Aquitaine, interrogées au moyen d'un questionnaire à 25 items comportant 47 questions. Nous avons dressé un profil de la mineure réalisant une IVG en Aquitaine. Nous avons constaté que plus de la moitié des mineures ont leurs parents séparés (dont 57.9 % de familles recomposées et 42.1 % de familles monoparentales). 19.4 % des mineures ont déjà eu des rapports sexuels sous l'emprise de l'alcool, et 10.1 % sous l'emprise du cannabis. Les mineures ont informé de leur grossesse leur partenaire dans 83.2 % des cas. Les parents ne sont pas informés dans plus de 50 % des cas. 76 % des mineures ont pu néanmoins parler librement de contraception, de sexualité dans leur enfance. Plus de 90 % des mineures sont informées du risque de grpssesse et d'IST. 76.5 % des mineures qui réalisent une IVG en Aquitaine ont bénéficié de séances d'information à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire mais pour certaines d'entre elles des améliorations restent à proposer notamment renouveler l'information quelques années plus tard. Ce travail nous fait disposer d'un état des lieux des mineures réalisant une IVG en Aquitaine, utile pour repérer les mineures en situation de risque face à une grossesse non désirée.
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Contexte : La présence d'un adulte accompagnant est obligatoire pour les mineures en demande d'IVG. Un tiers d'entre elles font le choix d'être accompagnées par leur mère. L'objectif principal était de recueillir le ressenti des mères qui accompagnent leur fille mineure lors de l'IVG. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 14 mères accompagnant leur fille mineure le jour de l'IVG, dans le département du Nord. L'encodage des verbatims s'est fait à l'aide du logiciel N-Vivo 11. Résultats : Que ce soit dans la prise de la décision d'avorter jusqu'au jour de l'IVG, les mères s'investissent physiquement, psychologiquement et émotionnellement auprès de leur fille. Le bien-être de leur fille est la priorité. Le choc et la colère suscités par l'annonce de la grossesse laissent place à des sentiments ambivalents de souffrance, de tristesse et de culpabilité mais sans regret de l'acte. L'IVG, qui apparaît comme la solution la plus raisonnée dans une société où la norme procréative prévaut, provoque le soulagement immédiat mais aussi de la honte. Les appréhensions vis-à-vis des conséquences du geste sont nombreuses et sources d'angoisses. Outre les difficultés rencontrées, l'IVG a également un impact positif : changement relationnel mère-fille, fierté maternelle par rapport à l'attitude responsable de leur fille, remise en question constructive de l'éducation sexuelle avec l'intention d'engager davantage le dialogue avec la fratrie. Conclusion : Même impliquées passivement dans l'avortement, l'IVG reste pour les mères une épreuve. Davantage d'attention devrait leur être portée, notamment pour diminuer leur culpabilité et leur part de responsabilité dans la grossesse de leur fille.
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Contexte : la présence d'un adulte accompagnant est obligatoire pour les mineures en demande d'IVG. Un tiers d'entre elles font le choix d'être accompagnées par leur mère. L'objectif principal était de recueillir le ressenti des mères qui accompagnent leur fille mineure lors de l'IVG. Méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 14 mères accompagnant leur fille mineure le jour de l'IVG, dans le département du Nord. L'encodage des verbatims s'est fait à l'aide du logiciel N-Vivo 11. Résultats : que ce soit dans la prise de la décision d'avorter jusqu'au jour de l'IVG, les mères s'investissent physiquement, psychologiquement et émotionnellement auprès de leur fille. Le bien-être de leur fille est la priorité. Le choc et la colère suscités par l'annonce de la grossesse laissent place à des sentiments ambivalents de souffrance, de tristesse et de culpabilité mais sans regret de l'acte. L'IVG, qui apparaît comme la solution la plus raisonnée dans une société où la norme procréative prévaut, provoque le soulagement immédiat mais aussi de la honte. Les appréhensions vis-à-vis des conséquences du geste sont nombreuses et sources d'angoisses. Outre les difficultés rencontrées, l'IVG a également un impact positif : changement relationnel mère-fille, fierté maternelle par rapport à l'attitude responsable de leur fille, remise en question constructive de l'éducation sexuelle avec l'intention d'engager davantage le dialogue avec la fratrie. Conclusion : même impliquées passivement dans l'avortement, l'IVG reste pour les mères une épreuve. Davantage d'attention devrait leur être portée, notamment pour diminuer leur culpabilité et leur part de responsabilité dans la grossesse de leur fille.
Author: Marion Bouvier
Author: Marion Bouvier
Author: Aude Le Borgne
Author: Camille Hue
Author: Jean-Claude Pons
Author: Anne-Laure Ricard
Author: BENOIT.. GAUTIER
Author: Florence Gaus
Author: Naima Boumahdi
Author: Florence Gaus
Author: Anaëlle Mourette