Impact de la prise de poids au cours de la grossesse chez les patientes ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique PDF Download
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Book Description
Objectifs : évaluer d’une part, la prise de poids gestationnelle dans une population de patientes ayant un antécédent de chirurgie bariatrique et d’autre part, d’examiner si le respect ou non des recommandations de l’IOM avait un impact sur le plan maternel et néonatal. Matériel et méthode : comparaison de trois groupes de femmes avec un antécédent de chirurgie bariatrique ayant accouché dans deux maternités de niveau 3 entre mars 2003 et mars 2017 et classées selon la PdPg et en fonction de leur IMC pré-conceptionnel, conformément aux recommandations de l’IOM en insuffisante, adéquate et excessive. Résultats : 337 grossesses ont été incluses, la PdPg était satisfaisante dans 26,7 % des cas, dans 35 % des cas elle était insuffisante et dans 38,3 % excessive. 45,7 % des patientes avaient un anneau gastrique, 40,1 % un by-pass gastrique et 14,2 % une sleeve gastrectomy. Il n’existait pas de différence sur l’incidence de l’ HTA gravidique (p=0,5), de la prééclamspie (p=0,5), ou du diabète gestationnel (p=0,3) ; mais le taux de prématurité était plus élevé dans le groupe PdPg insuffisante (20,34%) par rapport aux autres groupes :11,11 % si la PdPg était satisfaisante et 4,65 % si elle était excessive (p=0.0007). Le taux de PAG lorsque la PdPg était insuffisante était de 33,9 % contre 25,6 % en cas de PdPg satisfaisante et 18,6 % si la PDPg était excessive (p = 0,06). Conclusion : les recommandations de l’IOM semblent adaptées aux patientes avec antécédent de chirurgie bariatrique. L’excès de PdPg insuffisante pourrait expliquer le risque de MAP et d’accouchement prématuré et la diminution du poids de naissance dans cette population.
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Objectifs : évaluer d’une part, la prise de poids gestationnelle dans une population de patientes ayant un antécédent de chirurgie bariatrique et d’autre part, d’examiner si le respect ou non des recommandations de l’IOM avait un impact sur le plan maternel et néonatal. Matériel et méthode : comparaison de trois groupes de femmes avec un antécédent de chirurgie bariatrique ayant accouché dans deux maternités de niveau 3 entre mars 2003 et mars 2017 et classées selon la PdPg et en fonction de leur IMC pré-conceptionnel, conformément aux recommandations de l’IOM en insuffisante, adéquate et excessive. Résultats : 337 grossesses ont été incluses, la PdPg était satisfaisante dans 26,7 % des cas, dans 35 % des cas elle était insuffisante et dans 38,3 % excessive. 45,7 % des patientes avaient un anneau gastrique, 40,1 % un by-pass gastrique et 14,2 % une sleeve gastrectomy. Il n’existait pas de différence sur l’incidence de l’ HTA gravidique (p=0,5), de la prééclamspie (p=0,5), ou du diabète gestationnel (p=0,3) ; mais le taux de prématurité était plus élevé dans le groupe PdPg insuffisante (20,34%) par rapport aux autres groupes :11,11 % si la PdPg était satisfaisante et 4,65 % si elle était excessive (p=0.0007). Le taux de PAG lorsque la PdPg était insuffisante était de 33,9 % contre 25,6 % en cas de PdPg satisfaisante et 18,6 % si la PDPg était excessive (p = 0,06). Conclusion : les recommandations de l’IOM semblent adaptées aux patientes avec antécédent de chirurgie bariatrique. L’excès de PdPg insuffisante pourrait expliquer le risque de MAP et d’accouchement prématuré et la diminution du poids de naissance dans cette population.
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Contexte : L’obésité est un problème de santé publique concernant de plus en plus les femmes en âge de procréer. La chirurgie bariatrique (CB) est devenue un traitement de référence de l’obésité morbide notamment chez les femmes en permettant notamment une amélioration de la fertilité. Il est donc important de bien connaître les complications spécifiques de cette chirurgie pendant la grossesse. Méthodes : Il s’agit d’une étude retrospective comparant les complications au cours de la grossesse chez les patientes ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique (n=40) à celles de la grossesse chez les patientes obèses morbides non opérées (n=159). Résultats : En ce qui concerne les comorbidités, on retrouve une amélioration du profil tensionnel mais pas de diminution nette du diabète gestationnel après CB. Sur le plan obstétrical, le suivi est facilité mais les modes d’accouchement ne sont pas modifiés après CB notamment le taux de césariennes. A noter une tendance à la diminution du nombre de déclenchements du travail. Sur le plan fœtal, le terme moyen d’accouchement est plus petit après bypass sans différence significative entre les groupes « opérées » et « non opérées » et sans augmentation de la prématurité. Les poids moyen de naissance sont signifiactivement plus petits après CB et notamment bypass sans augmentation de l’hypotrophie mais diminution nette de la macrosomie. Il n’a pas été mis en évidence de lien significatif entre les variations de poids gravidique chez la mère et le poids de l’enfant. Conclusion : La CB semble améliorer les comorbidités gravidiques sans créer de risques materno-fœtaux majeurs. A noter un manque réel d’informations et de sensibilisation des patientes et du personnel médical, à la nécessité d’un suivi nutritionnel et d’une supplémentation vitaminique avant et pendant la grossesse afin d’éviter la survenue d’éventuelles complications.
Author: Geneviève Gagnon (Auteure de Alimentation et gain de poids gestationnel dans un contexte de grossesse suivant la chirurgie bariatrique) Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 74
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La chirurgie bariatrique est de plus en plus pratiquée afin d’améliorer de nombreux paramètres de la santé métabolique. Tant au Québec qu’à l’international, la tranche de la population qui reçoit le plus souvent cette chirurgie est constituée de femmes en âge de procréer. Ainsi, de plus en plus de femmes entament une grossesse à la suite de cette procédure. Jusqu’à maintenant, la vaste majorité des études conduites chez cette population spécifique de femmes enceintes se sont intéressées à documenter les principales issues périnatales, telles que la prévalence du diabète de grossesse, l’hypertension gestationnelle, la prématurité et le poids à la naissance des nouveau-nés. Or, bien que le gain de poids gestationnel et l’alimentation représentent des déterminants de santé importants lors d’une grossesse, la littérature demeure à ce jour très limitée et équivoque relativement à ces enjeux. Pour ajouter à cette complexité, il n’existe actuellement aucune recommandation précise sur les besoins nutritionnels ni sur le gain de poids gestationnel optimal à préconiser pour ces femmes, ce qui complique d’autant plus le suivi de grossesse de ces mères auprès des différents professionnels de la santé. Par conséquent, le présent mémoire poursuit comme objectif général la caractérisation du gain de poids gestationnel et de l’alimentation chez des femmes ayant amorcé une grossesse à la suite d’une chirurgie bariatrique. Les principaux résultats découlant de ce mémoire ont mis en évidence une alimentation sous-optimale durant la grossesse ainsi qu’une prévalence élevée de femmes ayant un gain de poids gestationnel insuffisant, et ce, principalement au cours du troisième trimestre de la grossesse. Ces résultats contribuent, d’une part, à enrichir la littérature relative aux grossesses suivant la chirurgie bariatrique et, d’autre part, confirment la nécessité d’un suivi de grossesse rigoureux, fréquent et adapté à cette population spécifique de femmes enceintes.
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Objectifs : La France recense aujourd'hui 14,8 millions de personnes en surpoids et 6,9 millions de personnes obèses. L'obésité présente un risque important pour les femmes en âge de procréer. La chirurgie bariatrique est une méthode de plus en plus proposée pour permettre une perte de poids importante chez des patientes en obésité morbide. L'objectif principal de l'étude est d'analyser l'impact la chirurgie bariatrique sur des patientes en obésité morbide en étudiant le pronostic maternel, obstétrical et néonatal de ces patientes. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective a été menée sur 38 grossesses issues de patientes opérées d'une chirurgie bariatrique avec IMC ≥ 40 kg/m2 en pré-chirurgie comparer à 81 grossesses issues de patientes en obésité morbide (IMC ≥ 40 kg/m2 en pré-conceptionnel) non opérées. La prise de poids pendant la grossesse, les complications de la grossesse, les modalités de l'accouchement, les issues néonatales et l'influence du délai entre la chirurgie et la grossesse ont été analysés. Résultats : Les patientes opérées d'une chirurgie bariatrique prenaient significativement plus de poids que les patientes non opérées (p=0,01). Cependant, les patientes opérées développaient moins de diabète gestationnel (p=0,005). Il y avait moins de maturation cervicale (p=0,002) mais plus de déclenchement du travail (p=0,005) dans le groupe de patientes opérées. De même, il y avait moins de césarienne en urgence (p=0,01). Les issues néonatales étaient comparables dans les 2 groupes. Il n'y avait pas de différence significative dans les 2 groupes concernant le déroulement de la grossesse et de l'accouchement en fonction du délai (>18 mois) entre la chirurgie et le début de grossesse. Enfin, les patientes opérées d'une chirurgie bariatrique à méthode restrictive (AGA et sleeve gastrectomy) donnaient naissance à plus de nouveau-nés macrosomes (p=0,001). La chirurgie bariatrique améliore le pronostic maternel et obstétrical. Il n'y a pas d'impact concernant le pronostic néonatal dans ce travail. Une prise en charge pluridisciplinaire et une surveillance étroite de ces patientes opérées est indispensable afin d'éviter des carences nutritionnelles ou une prise de poids gestationnelle importante.
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Objectif de l'étude : Dans le cadre d"une amélioration des pratiques professionnelles, notre étude proposait de décrire l'impact de la chirurgie bariatrique sur le mode d'accouchement chez une population de patientes accouchant au Centre Hospitalier Universitaire de Besançon. Matériel et méthodes : Etude rétrospective à propos de 79 grossesses dont l'accouchement s'est déroulé au Centre Hospitalier et Universitaire de Besançon entre le 1 er janvier 2010 et le 30 juin 2018. Résultats : Au sein de notre étude, il y avait 7 grossesses avec anneau gastrique, 58 grossesses post-sleeve et 14 grossesses post-bypass. La majorité de la population s'est mise en travail spontanément. Il a été répertorié 68,4 % de travails spontanés contre 20,3 % de déclenchements. Globalement, il y avait 73,4 % d'accouchements voie basse spontanée et 7,6 % d'accouchements voie basse avec extraction instrumentale ou manœuvres sur siège. Il a également été rapporté un taux de césarienne avant travail de 11,4 % contre 7,6 % de césariennes pendant travail. A noter dans notre population générale un pourcentage d'hémorragie du post-partum immédiat de 12,7 % et 23,7 % d'hypotrophie chez les nouveau-nés. Conclusion : Le mode d·accouchement chez les patientes ayant bénéficié d'une chirurgie bariatrique reste controversé. La difficulté semble plus en lien avec l'IMC et les antécédents obstétricaux qu·avec l'antécédent de chirurgie bariatrique en lui-même. Cette étude encourage une prise en charge universelle et pluridisciplinaire afin d'optimiser la prise en charge de ces patientes. Elle inspire également a réalisé une étude à plus grande échelle afin d'apporter plus de puissance aux résultats.
Author: Fanny Gonzalez Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 0
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L'obésité est un problème de santé majeur dans nos sociétés, et touche 17,4% de la population féminine en France (2). Dans ce contexte, la chirurgie bariatrique s'est largement développée, concernant dans plus de 80% des femmes en âge de procréer (5). La Sleeve gastrectomie et le Bypass gastrique sont en France les deux chirurgies les plus pratiquées (5). Ces interventions permettent de réduire le risque de certaines complications liées à l'obésité durant la grossesse, mais ne sont pas dénuées de risque, notamment en ce qui concerne la croissance fœtale. Par ailleurs, l'influence du type de chirurgie bariatrique, c'est-à-dire selon le mécanisme d'action, restrictif ou malabsorptif, est peu étudiée. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'influence du type de chirurgie bariatrique : mixte (Bypass) versus restrictive pure (Sleeve gastrectomie) sur le déroulement et l'issue de la grossesse, en termes de morbimortalité foetomaternelle. Il s'agit d'une étude rétrospective, menée sur les 3 maternités universitaires de Lyon de niveau 2b et 3, en France. 78 patientes opérées d'un Bypass et 162 d'une Sleeve, qui ont par la suite eu une grossesse sur la période du 01/01/2016 au 04/07/2019, ont été incluses. Les données concernant les caractéristiques maternelles, le déroulement des grossesses, les issues des grossesses et néonatales ont été recueillies sur un même logiciel informatique. Les résultats de chaque variable ont été comparés selon le type de chirurgie bariatrique, c'est-à-dire entre le groupe Bypass et Sleeve. L'indice de masse corporelle (IMC) moyen préchirurgical de la cohorte était de 43,6kg/m2 ; l'IMC moyen en début de grossesse avait tendance à être inférieur dans le groupe Bypass (27,8 vs 29,5kg/m2, p=0,06), et la perte de poids durant l'intervalle chirurgie-grossesse supérieure (perte de 35,3% du poids initial vs 31,8%, p=0,06). Un nombre plus important de patientes du groupe Sleeve ont conçu dans un court délai après avoir été opérée (intervalle chirurgie bariatrique-conception ≤ 1an chez 27,2 vs 11,4% des patientes du groupe Bypass, p=0,01). L'incidence des PAG et des poids de naissance
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Face à l’augmentation croissante de l’obésité au cours de ces dernières années, les procédures chirurgicales ayant pour but une perte pondérale n’ont cessé d’augmenter en France. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer le pronostic maternel, obstétrical et néonatal des patientes ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique. Une étude rétrospective comparative a été menée sur 37 grossesses issues de patientes opérées et 74 grossesses issues de patientes obèses non opérées, après appariement sur l’âge. Les patientes opérées ont présenté moins de diabète gestationnel (p=0,014), se sont mises en travail plus spontanément (p=0,0007). Elles ont donné naissance à moins d’enfants macrosomes (p=0,0012). L’état néonatal était amélioré chez les patientes opérées avec un pH à la naissance supérieur (p=0,015). Les patientes opérées ont pris plus de poids au cours de la grossesse (p=0,0099). La chirurgie bariatrique améliore ainsi le pronostic obstétrical et néonatal. Néanmoins, il est important de mettre en place un suivi pluridisciplinaire afin d’éviter les carences nutritionnelles.
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Introduction: La chirurgie bariatrique s’adresse le plus souvent à des femmes obèses en âge de procréer. Beaucoup d’auteurs ont étudié l’influence de la chirurgie sur le déroulement de la grossesse. Aucune étude n’a encore recherché l’impact de la maternité sur les résultats de la chirurgie bariatrique à long terme. Méthodes: Cette étude rétrospective a porté sur 611 patientes de 18 à 42 ans, opérées d’un anneau gastrique (AG) ou d’un gastric by-pass (GBP) dans 2 centres spécialisés. Nous avons comparé les résultats des patientes ayant eu une grossesse dans les 5 premières années après la chirurgie (groupe A, n=87) ou non (groupe B, n=524). Nous avons également analysé l’influence du caractère précoce ou non de la grossesse après chirurgie (≤12 mois) chez les femmes du groupe A. Résultats: L’IMC avant la chirurgie des 2 groupes est comparable (A : 47,8 ± 6,9 kg/m2 ; B : 47,5 ± 7,2 kg/m2 ; p = 0,732). La perte d’excès de poids (PEP) était inférieure à 2 ans pour le groupe A (A = 43,91 ± 28,08% vs B = 56,19 ± 28,43%; p0,001) mais similaire à 5 ans (A = 48,9 ± 28,1% vs B = 50,1 ± 31,52% ; p=0,328). La diminution des comorbidités était similaire à 5 ans. Le caractère précoce de la grossesse n’avait pas d’influence sur la perte de poids à 5 ans (p=0,625). La prise de poids pendant la grossesse était en revanche moins importante en cas de grossesse précoce (≤12 mois : PP = +3,76 ± 9,83 kg ; 12 mois : PP = +9,24 ± 10,45 kg ; p=0,037). Un suivi nutritionnel a été proposé dans toutes les grossesses et une supplémentation vitaminique délivrée dans 83,9% des grossesses (≤12 mois = 85,7% vs >12 mois = 83,3% ; p>0,999). Les patientes qui présentent une grossesse précoce ne développent pas plus de carence nutritionnelle à 5 ans. La prise de poids pendant la grossesse était plus importante lorsque l’anneau était dégonflé (PP = +14,6 ± 11,2 kg) vs anneau non dégonflé (PP = +5,4 ± 11,1 kg) ou gastric by-pass (PP = +5,44 ± 11,17 kg) (p
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Introduction : la prévalence de l'obésité est en augmentation chez les femmes en âge de procréer. De par son efficacité sur la perte de poids et sur les comorbidités liées à l'obésité, le recours à la chirurgie bariatrique ne cesse de croître. La survenue d'une grossesse après chirurgie bariatrique est fréquente compte tenu du nombre de femmes opérées en âge de procréer et du rebond de fertilité post-opératoire. Les professionnels de santé sont de plus en plus susceptibles d'être confrontés à cette situation. La HAS et plus récemment le groupe BARIA-MAT ont publié des recommandations pour uniformiser la prise en charge de ces grossesses à risques. Cependant, afin d'optimiser cette prise en charge, il est fondamental que les patientes elles-mêmes soient impliquées et bien informées de certaines de ces recommandations. Objectif : évaluer les connaissances d'une population de femmes opérées d'une chirurgie bariatrique et en âge de procréer sur les risques et modalités de prise en charge des grossesses post-chirurgie et définir les facteurs associés à leurs connaissances. Méthode : étude descriptive transversale mixed-methods par auto-questionnaires électroniques du 15 juin au 15 octobre 2020. Résultats : 58% des 291 participantes recrutées déclaraient être encore suivies par leur équipe opératoire, 45% affirmaient avoir participé à des ateliers d'éducation thérapeutique en préopératoire et 53% avaient eu une information sur la grossesse après chirurgie bariatrique. Le délai recommandé entre chirurgie bariatrique et grossesse était bien assimilé par les patientes mais seulement 37% avaient eu une prescription de contraception en post-opératoire. 75% des participantes avaient eu une grossesse après chirurgie et 78% estimaient nécessaire de consulter un médecin avant d'envisager une grossesse. 51% des participantes connaissaient le lien entre perte de poids et diminution de certaines comorbidités maternelles au cours de la grossesse telles que l'hypertension artérielle et le diabète gestationnel. Cependant 45% pensaient que la chirurgie bariatrique ne pouvaient pas affecter la croissance fœtale et seulement 15% envisageaient un lien entre chirurgie bariatrique et malformations congénitales. La peur de reprendre du poids est source d'anxiété pour un grand nombre de patientes. Conclusion : les patientes ont conscience des enjeux d'une grossesse après chirurgie bariatrique mais avec une part de méconnaissance notamment sur les risques et complications de ces grossesses. Elles ont beaucoup d'interrogations, source potentielle d'anxiété et manquent probablement d'accompagnement. Une des perspectives d'amélioration peut être une meilleure transmission des informations en considérant le « patient internaute » et à personnaliser lors de parcours opératoire pour les patientes en âge de procréer. Les professionnels de santé, informateurs et prescripteurs, doivent également être mieux formés pour accompagner les patientes. Ainsi ajouter une consultation pré conceptionelle lors du parcours opératoire et utiliser des outils de support éducatif adaptés (comme des films de témoignages de patientes opérées) pourrait être bénéfique.
Author: Marie Cherbero-Grellety Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 158
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Introduction. L’obésité se définit comme une maladie chronique, devenue un véritable enjeu de santé publique. La chirurgie bariatrique est en plein essor et concerne majoritairement des femmes jeunes, en âge de procréer. L’objectif principal de ce travail était d’étudier l’impact de cette chirurgie sur le pronostic obstétrical et néonatal. L’objectif secondaire était d’étudier l’impact de celle-ci sur l’accumulation des Advanced Glycation End Products (AGE) chez le nouveau-né. Matériel et méthode. Cette étude s’est déroulée en deux parties. L’analyse principale était rétrospective, sous forme d’étude cas-témoin, monocentrique. Elle s’est déroulée au CHU de Bordeaux, sur la période du 1er Janvier 2012 au 30 Avril 2016. Le recueil de données était réalisé à partir des données médicales inscrites dans les dossiers obstétricaux. Ce recueil était standardisé à l’aide de deux questionnaires originaux. Les cas étaient des patientes « opérées de chirurgie bariatrique ». Ces patientes étaient comparées à deux groupes de témoins : un groupe de patientes «obèses grade 1, non opérées » et un groupe de patientes «obèses grade 3, non opérées ». Nous avons étudié différents critères obstétricaux et néonataux. L’analyse exploratoire était prospective et s’est également déroulée à la Maternité du centre Aliénor d’Aquitaine, sur la période du 15 Février 2016 au 15 Septembre 2016. Nous avons mesuré les AGE chez des mères « opérées » et chez des mères « obèses non opérées », ainsi que chez leur enfant. Résultats. Concernant l’analyse principale de notre étude, 30 patientes opérées ont été incluses et comparées à deux groupes témoins, composés chacun de 30 patientes également. Concernant l’âge, la taille, la prise de poids per-partum et la durée de la grossesse, nos patientes étaient comparables entre les 3 groupes. Le taux d’accouchement physiologique était significativement plus élevé après chirurgie bariatrique. Le taux de travail spontané était significativement plus élevé dans le groupe « opérées » que dans le groupe « obèses grade 3 ». Concernant les taux de diabète gestationnel, pré-éclampsie, de menace d’accouchement prématuré et d’hémorragie de la délivrance, les différences n’étaient pas statistiquement significatives. Les patientes opérées avaient significativement moins de nouveau-nés macrosomes mais plus d’enfants de petit poids pour l’âge gestationnel (PAG). Le pH au cordon était significativement amélioré après chirurgie bariatrique. En revanche, les résultats n’étaient pas significatifs concernant l’APGAR à 1 min et les lactates. Concernant l’analyse exploratoire, nous avons mesuré le taux d’AGE chez 5 patientes « opérées de chirurgie bariatrique », ayant accouché à la maternité du CHU de Bordeaux, et chez 9 patientes « obèses non opérées », ainsi que chez leur enfant. La différence du taux d’AGE chez les mères et leur enfant n’était pas statistiquement significative entre ces deux groupes. Conclusion. Les données concernant l’impact de la chirurgie bariatrique sur le pronostic obstétrical sont positives et rassurantes, quelque soit le type de montage chirurgical. Concernant l’impact sur le pronostic néonatal, il faut rester modéré. Il existe certes une diminution significative du taux de macrosomie après chirurgie bariatrique, mais l’augmentation non négligeable du taux de PAG doit nous interroger sur le devenir métabolique et l’état de santé futur de ces enfants.
Author: Delphine Demondion
Author: Delphine Demondion
Author: Aurélie Nandillon
Author: Geneviève Gagnon (Auteure de Alimentation et gain de poids gestationnel dans un contexte de grossesse suivant la chirurgie bariatrique)
Author: Soleen Camus
Author: Coline Ballot
Author: Fanny Gonzalez
Author: Angélique Aumont
Author: Thu Quyên Pham
Author: Ségolène Bouquin
Author: Marie Cherbero-Grellety