Hypovitaminose D et chute du sujet âgé PDF Download
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Introduction. La supplémentation en vitamine D prévient les chutes du sujet âgé. L'objectif de cette première étude cas-témoins était de déterminer si les patients âgés hospitalisés pour une chute avaient plus souvent un déficit en vitamine D que les contrôles appariés non chuteurs. Méthode. Les participants (1 cas pour 2 témoins appariés sur âge et sexe) ont été recrutés dans le service de gériatrie du CHU d'Angers entre Février 2012 et Mars 2014. Le déficit en vitamine D a été défini par une concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D≤25nmol/L lors de l'admission. Les chutes, définies comme un évènement involontaire entraînant la personne au sol ou à un autre niveau inférieur, ont été recherchées dans les dossiers médicaux standardisés. Les principaux mécanismes et complications des chutes ont été identifiés pour chaque cas. Résultats. 216 participants (72 cas et 144 contrôles) ont été inclus dans l'étude. Il n'y avait pas de différence de prévalence du déficit en vitamine D entre les 2 groupes (P=0,176). Après ajustement sur les facteurs de confusion, le déficit en vitamine D était positivement associé à la chute (OR=2,99, P=0,026). Enfin, les chuteurs avec un déficit en vitamine D présentaient plus souvent une hypotension orthostatique (68,8% contre 33,3%, P=0,039) et une histoire de chutes récurrentes (85% contre 50%, P=0,002) que les chuteurs sans déficit. Conclusions. Le déficit en vitamine D a été associé à la chute chez des patients âgés hospitalisés. Nos résultats montrent que le mécanisme de la chute en cas de déficit vitaminique D pourrait reposer sur l'existence d'une hypotension orthostatique, et la principale complication être la récurrence des chutes.
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Introduction. La supplémentation en vitamine D prévient les chutes du sujet âgé. L'objectif de cette première étude cas-témoins était de déterminer si les patients âgés hospitalisés pour une chute avaient plus souvent un déficit en vitamine D que les contrôles appariés non chuteurs. Méthode. Les participants (1 cas pour 2 témoins appariés sur âge et sexe) ont été recrutés dans le service de gériatrie du CHU d'Angers entre Février 2012 et Mars 2014. Le déficit en vitamine D a été défini par une concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D≤25nmol/L lors de l'admission. Les chutes, définies comme un évènement involontaire entraînant la personne au sol ou à un autre niveau inférieur, ont été recherchées dans les dossiers médicaux standardisés. Les principaux mécanismes et complications des chutes ont été identifiés pour chaque cas. Résultats. 216 participants (72 cas et 144 contrôles) ont été inclus dans l'étude. Il n'y avait pas de différence de prévalence du déficit en vitamine D entre les 2 groupes (P=0,176). Après ajustement sur les facteurs de confusion, le déficit en vitamine D était positivement associé à la chute (OR=2,99, P=0,026). Enfin, les chuteurs avec un déficit en vitamine D présentaient plus souvent une hypotension orthostatique (68,8% contre 33,3%, P=0,039) et une histoire de chutes récurrentes (85% contre 50%, P=0,002) que les chuteurs sans déficit. Conclusions. Le déficit en vitamine D a été associé à la chute chez des patients âgés hospitalisés. Nos résultats montrent que le mécanisme de la chute en cas de déficit vitaminique D pourrait reposer sur l'existence d'une hypotension orthostatique, et la principale complication être la récurrence des chutes.
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L’évolution démographique de nos sociétés européennes, de part l’augmentation de l’espérance de vie, place l’ostéoporose au premier rang des problèmes de Santé Publique. Touchant quatre femmes sur dix, l’ostéoporose non traitée a pour principale conséquence des fractures par fragilité osseuse. A la fragilité de l’os due à l’âge viennent s’ajouter d’autres facteurs qui augmentent la morbidité dans cette population. Parmi les facteurs de risque d’ostéoporose, on trouve les insuffisances en vitamine D et en calcium. Il est possible de prévenir les chutes en agissant sur l’environnement du sujet affaibli, mais aussi par des traitements médicamenteux quand l’apport de la diététique est insuffisant. Les fractures du sujet âgé signent souvent l’entrée dans la dépendance. De faible coût et aisée à mettre en œuvre la supplémentation en vitamine D a un impact positif sur la santé osseuse améliorant ainsi la qualité de vie des sujets.
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Introduction : La prévention des chutes chez la personne âgée est un réel enjeu de santé publique. Dans la littérature médicale, une diminution du risque de chute et de ses complications est observée pour un taux sérique de vitamine D au moins égal à 30ng/ml et un apport de vitamine D d'au moins 800 UI/j. Méthode : Une enquête a été menée auprès de médecins généraliste de Seine et Marne concernant le dépistage des chutes et l'attitude diagnostique et thérapeutique préventive conséquente vis-à-vis de la vitamine D auprès de leur population âgée. Résultat : Quatre-vingt-onze médecins ont participé. Plus de la moitié interroge de manière systématique ses patients sur la survenue d'une chute dans la dernière année (59%). La plupart supplémente systématiquement en vitamine D sa patientèle âgée (92%). Un dosage préalable est réalisé pour 68% d'entre eux. Seulement 9% l'effectuent exclusivement chez les patients chuteurs (ou a risque de chute) comme l'indiquent les recommandations de l'HAS ou du GRIO. Le taux de vitamine D est contrôlé à la suite de la supplémentation pour 46% d'entre eux ; pour en vérifier son efficacité et l'absence d'intoxication dans 84% des cas. Aucune association significative n'a été retrouvée entre dépistage des chutes/instauration de mesures préventive, dépistage des chutes/dosage et dépistage des chutes/supplémentation. Une grande hétérogénéité est notée concernant les prescriptions de dosage sérique ou de supplémentation. Conclusion : Les chutes sont insuffisamment dépistées et le rôle de la vitamine D en mesure préventive chez la personne âgée semble méconnu en pratique courante. Une meilleure communication associée à une formation adaptée, au sujet de la vitamine D, son dosage sérique et sa prescription faciliterait l'adoption de pratiques homogènes.
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Contexte : L’insuffisance en vitamine D est responsable d’une augmentation du risque de chute, de fracture fémorale et de sarcopénie, problèmes majeurs en gériatrie. La vitamine D aurait aussi un lien avec l’incidence de pathologies chroniques extra osseuses (cancer, pathologie cardiovasculaire, diabète, démence, maladie auto-immune). Parallèlement, de nombreuses publications soulèvent l’importance de la prévalence de l'insuffisance vitaminique D en particulier chez la personne âgée. Objectifs : Etablir la prévalence de l'hypovitaminose D à l'admission dans un service de court séjour gériatrique et définir les facteurs de risque associés. Méthodes : Etude transversale portant sur 140 patients âgés hospitalisés dans le service de médecine interne et gériatrique de l'hôpital Saint Philibert à Lomme. Calcul de la prévalence, analyse uni- et multivariée des facteurs de risque d'hypovitaminose D. Résultats : 139 patients (99,7%) présentaient une hypovitaminose D (25(OH)D
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La vitamine D a une double origine : les UVB et l'alimentation. Son action est semblable à celle des hormones stéroïdiennes. L'hypovitaminose D est pandémique mais reste variable en raison de définitions différentes de l'insuffisance, de l'âge des sujets, de la couleur de peau, du niveau d'exposition solaire. L'insuffisance et la carence en vitamine D sont définies respectivement par des taux de 25(OH)D inférieurs à 20 à 30 ng/ml et 10 ng/ml. Son rôle dans la prévention des fractures ostéoporotiques du sujet âgé est bien démontré; et elle pourrait prévenir les chutes, la survenue de cancers et de maladies inflammatoires, les maladies cardiovasculaires, l'arthrose, la parodontite, les troubles cognitifs. Les apports nutritionnels conseillés, qui sont de 400 UI/jour pour les personnes âgées, sont jugés insuffisants pour atteindre ces taux. Il faut avoir recours à une exposition solaire modérée et à la vitamine D exogène: les poissons gras et la vitamine D3 sont les plus appropriés .
Author: Simon Garcia Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 192
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La chute est la première cause de décès accidentel de la personne de plus de 75 ans, elle est aussi pourvoyeuse de handicap et entraîne l'institutionnalisation. Avec le vieillissement de la population, sa prévention constitue un enjeu de santé publique majeur. La carence en vitamine D est un des facteurs de risques de chute connu. L'intérêt d'une supplémentation en vitamine D est discuté dans la prévention des chutes de la personne âgée. Au sein d'un service de médecine gériatrique, nous avons comparé les patients admis pour chute et les patients admis pour un autre motif, en nous intéressant à leur statut en vitamine D, et en incluant certains des facteurs de risques de chute ou de carence en vitamine D, 129 patients ont été inclus dans l'étude sur une période de 3 mois. Les paramètres étudiés en dehors du statut en vitamine D étaient le mode de vie du patient, ses antécédents, son autonomie, ses traitements, son statut nutritionnel, et son devenir après son hospitalisation. En analyse bivariée, il n'existait pas, au sein de notre population gériatrique hospitalisée, d'association significative entre le statut en vitamine D et le fait d'être admis pour chute.Seuls le mode de vie du patient et l'antécédent de fracture étaient liés significativement au statut de chuteur. Une supplémentation en calcium, en vitamine D, ou en protides, étaient significativement liée au statut en vitamine D, mais avec une population supplémentée faible. En analyse multivariée, seuls les faits de vivre au domicile en famille, et d'avoir un antécédent de plus de 2 fractures étaient liés significativement au risque de chute. Dans notre population gériatrique hospitalisée, il n'existe pas de lien entre le statut en vitamine D et le risque de chute. Cependant, notre population est en insuffisance dans son ensemble, et notre effectif est faible au regard des études réalisées dans ce domaine. Une supplémentation plus systématique de la population gériatrique dans son ensemble semble pertinente.
Author: Laurence Hugonot-Diener Publisher: Elsevier Masson ISBN: 2294740394 Category : Medical Languages : en Pages : 200
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Le vieillissement de la population confronte de plus en plus le praticien aux patients particuliers que sont les sujets âgés. Outre l'examen clinique traditionnel, l'évaluation gérontologique standardisée (EGS) doit rentrer dans la pratique courante de tout généraliste. Cet examen permet d'évaluer l'ensemble des fonctions cognitives, sociales, et l'autonomie fonctionnelle d'un patient. À l'aide des nombreux tests courts et pratiques de diagnostic, cet ouvrage permet au praticien de suivre l'évolution physique et psychique des personnes âgées. Il propose tout d'abord un examen clinique spécifique (évaluation cognitive, thymique, nutritionnelle, de l'équilibre et de la marche, évaluation fonctionnelle et de l'autonomie), puis un état des lieux des pathologies gériatriques, des pathologies neurodégénératives et des troubles du comportement. Cette nouvelle édition présente notamment les outils opposables à PATHOS (outil d'évaluation des états pathologiques en EHPAD) et propose des tests plus spécifiques à l'attention des sujets fragiles afin de dépister suffisamment tôt cette fragilité et un certain nombre de déficits pour mettre en place des attitudes de prévention, de traitement et de prises en charge efficaces. Ce guide s'intègre parfaitement dans la pratique des médecins généralistes, des médecins coordonnateurs en EHPAD et de tous les praticiens dans le suivi de leurs patients âgés.
Author: Guillaume Duval
Author: Guillaume Duval
Author: Marie-Anne Bruneau
Author: Sophia Jardin-Bertaud
Author: Kilian Lécluse
Author: Lilia Sahraoui
Author: Simon Garcia
Author: Yves Chandeson (médecin.)
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Author: Laurence Hugonot-Diener
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