Freins à la pratique d’activité physique régulière chez les patients à risque cardiovasculaire au cours de l’étude activité physique en soins primaires PDF Download

Author: Frédéric Daulier
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INTRODUCTION: Des études ont montré le bénéfice sur la morbi-mortalité de la pratique d’une activité physique régulière (APR) chez les patients à risque cardio-vasculaire (RCV). Mais peu d’études ont exploré la difficulté de cette prescription en soins primaires. Le projet Activité Physique en Soins Primaires (APSP) a étudié l’évolution à moyen terme de la motivation, de la pratique effective d’une APR et du vécu de ces patients à RCV suite à une consultation d’un médecin généraliste formé à la prescription d'une APR. MATERIEL ET METHODES: Cette thèse repose sur une analyse quantitative des données de deux questionnaires auto-déclaratifs remis au patient par le médecin investigateur de l’étude APSP à la fin de la consultation d’inclusion et renvoyé par la poste à 1 et 3 mois. Ces résultats ont été recoupés avec les données obtenues d’un questionnaire-patient et d’un cahier-médecin remplis le jour de la consultation. RESULTATS: L'analyse n'a pas trouvé de profils de patient influençant une pratique effective de l'APR. La prescription d'une APR a permis une augmentation significative de cette pratique et du bénéfice sur le moral. Les freins principaux sont le manque de motivation et de temps On a montré que la prescription d'une APR modifie le comportement des patients mais le manque de retour des questionnaires limite la validité de ces résultats. L’absence d’étude comparative sur une population de médecins non formés ne permet pas de tirer de conclusion sur l’utilité de la formation. CONCLUSION: Cette étude montre qu’une action d’éducation thérapeutique basée sur l’APR prescrite par un MG formé peut avoir un impact positif stable à court et moyen terme sur la pratique réalisée par les patients pour lesquels un bénéfice est attendu

Author: Pierre Toupoint
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L’activité physique régulière (APR) est bénéfique sur la morbi-mortalité et recommandée chez les patients à risque cardio-vasculaire. Peu d’études ont explorés les difficultés et les freins rencontrés par les médecins généralistes et leurs patients à la prescription et à la pratique de cette dernière. Dans le but de promouvoir au cours d’une consultation de médecine générale l’APR, cette étude analyse les freins et les difficultés rencontrés par les patients dans sa pratique. C’est une étude descriptive, quantitative, auprès de 193 patients ne pratiquant pas l’APR au niveau des recommandations, inclus par 38 médecins de l’Est parisien ayant suivi une formation de 2 jours. 147 patients ont répondu au questionnaire à J0. Après la consultation, 70% estiment possible d’arriver à la pratique d’APR au niveau des recommandations. 48.5% choisissent la marche pour y parvenir en majorité par facilité (32.8%). 65% des patients, avant la consultation, avaient l’intention de pratiquer une APR que ce soit à court ou à moyen terme. 89% ont cette même intention après la consultation. Il semble donc qu'une consultation dédiée à promouvoir l'APR soit motivante pour le patient à la pratiquer par la suite (p=0,00023). Par ailleurs, cette étude devait faire ressortir les obstacles qu'ont les patients à pratiquer une APR. Les plus fréquents sont le manque de motivation (32,7%), la fatigue (22,4%) et le manque de temps pris par le travail (20,4%). Malgré de nombreux freins à la pratique, très peu de patients assimilent l'activité physique avec un mot négatif. Seul un patient a associé l'APR à la mort, 10 dont le premier à la souffrance et 11 à la maladie dont le premier également. Les patients sont donc conscients du bénéfice d’une activité physique et quand ils peuvent la pratiquer, ils y prennent du plaisir. Cette étude ne peut que renforcer l’idée qu

Author: Laure Pasquier
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L’importance de l’activité physique régulière pour notre santé a clairement été démontrée dans différentes études, comme le montre le rapport de l’INSERM de mars 2008[28], et notamment dans le cadre des maladies cardio-vasculaires que ce soit en prévention primaire ou secondaire. Ceci est d’autant plus important que les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans les pays développés. Or, dans ces pays, l’évolution des modes de vie fait qu’on observe une diminution de l’activité physique que ce soit dans le milieu professionnel ou dans la vie courante. Ainsi, moins de la moitié des Français pratique une activité physique favorable à la santé[9]. La lutte contre la sédentarité est donc un problème de santé publique et entre dans le cadre de la prescription médicale. Ainsi, dans le cadre du projet APSP (Activité Physique en Soins Primaires) mis en place par le département universitaire d’enseignement et de recherche de médecine générale de Créteil, une étude pilote, menée à l’aide d’un questionnaire-test (visant à explorer les freins et les difficultés à la prescription d’une activité physique régulière en soins primaires), a été testée en situation réelle sur un petit échantillon de patients. Cette étude préliminaire a donc permis d’apporter quelques résultats permettant d’appréhender les obstacles au suivi d’une activité physique régulière mais aussi d’évaluer l’impact immédiat sur la motivation des patients. Elle a permis de créer deux autres questionnaires (questionnaire à 1 mois et questionnaire à 3 mois) afin d’évaluer l’impact de la consultation à court et à moyen terme.

Author: Aurore Dorange
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INTRODUCTION Au cours du XXème siècle, la sédentarité se développe au détriment de la pratique d’une activité physique. Les bénéfices d’une activité physique régulière sont connus, surtout chez les patients à risque cardiovasculaire (2ème cause de mortalité en France). La prescription d’une activité physique appartient aux traitements non-médicamenteux, encore difficilement acceptable par les patients et les médecins. Ce travail évalue la prescription d’une activité physique régulière en soins primaires chez les patients cardiovasculaires et recherche les freins et les difficultés associés. MATERIEL ET METHODES Les 38 médecins participants ont inclus 197 patients présentant un moins un facteur de risque cardiovasculaire, entre janvier et octobre 2010. Les réponses aux différentes questions mettent en évidence les freins et difficultés de la prescription par les médecins et de la réalisation par les patients. L’analyse des données est réalisée sur les logiciels Access® et Excel®. RESULTATS La non-prescription d’activité physique était minoritaire (26%). Les freins sont d’origine mixte : patient et médecin. Les freins des patients sont majoritairement le résultat d’un manque de temps (au niveau professionnel et/ou personnel), d’un défaut de motivation et d’une absence d’infrastructure. Les freins des médecins sont les supposées du patient (inobservance, manque de motivation) ainsi que leurs propres limites à la prescription d’une activité physique. Ces difficultés sont marquées par le manque de temps en consultation, la priorité d’équilibrer les facteurs de risque cardiovasculaires, les échecs antérieurs de cette prescription. CONCLUSION Les freins à la prescription d’une activité physique sont l’association des limites propres au patient et des représentations du médecin

Author: Soizic Fabry Chabanne
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Introduction : Avec 3,2 millions de décès attribuables, la sédentarité est considérée comme le 4ème facteur de décès dans le monde, et l'un des principaux déterminants de maladies chroniques comme les pathologies cardiovasculaires. Nous avons cherché à étudier les pratiques physiques, les représentations de l'activité physique par rapport à la santé chez les patients à haut risque cardiovasculaire. Nous avons recherché les motivations et les freins à la pratique physique dans cette population à risque. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de patients présentant au moins 3 facteurs de risque cardiovasculaire, et résidant dans la métropole niçoise. Résultats : 18 entretiens ont été réalisés entre mars et mai 2017. 17 patients ont dit pratiquer une activité physique. La majorité semble ne pas correspondre aux recommandations de l'ANSES. La notion de risque cardiovasculaire reste floue dans cette population pourtant directement concernée et informée. Ces personnes ont déclaré bénéficier de plus d'informations sur l'hygiène de vie que sur le risque cardiovasculaire en général. La portée des messages de prévention dispensés par le corps médical est considérée comme plus fiable que ceux véhiculés par les médias. Les conseils donnés ne sont respectés que lorsque ceux-ci sont adaptés à chaque individu. La santé a été évoquée à la fois comme la motivation et le frein principaux à une pratique physique régulière. L'épanouissement psychique, le bien-être ont été fréquemment associés à l'activité physique. Conclusion : Les patients à haut risque cardiovasculaire savent que l'activité physique présente un intérêt pour leur santé sans pouvoir souvent expliquer lequel. Ce défaut d'information médicale peut nuire à la prévention primaire. Les patients attendent des soignants et principalement du médecin généraliste traitant une information régulière et des conseils personnalisés, notamment en matière d'activité physique et par exemple à l'occasion d'une prescription.

Author: Julien Selva
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La pratique d’une activité physique régulière (APR) a démontré un intérêt majeur dans le contrôle des maladies et des facteurs de risque cardiovasculaires (FDRCV). Pourtant nombreux patients restent sédentaires et peu compliants à la prescription d’une APR. Nous avons mené une étude qualitative sur 15 patients âgés de 30 à 65 ans porteurs d’au moins un FDRCV et pratiquant une activité physique inférieure aux recommandations de l’INSERM afin d’évaluer les barrières à la pratique d’une APR. Nous avons réalisé des entretiens semi-directifs téléphoniques puis une analyse de contenu thématique. Notre étude a retrouvé les barrières citées dans la littérature mais a surtout permis d’apprécier leur importance pour chaque patient et leurs aspects facilitateurs, freinateurs, ou les deux à la fois. Une meilleure connaissance de la perception de ces barrières doit permettre au médecin généraliste par une approche empathique et un suivi sur le long terme d’accroitre l’efficience de la prescription d’APR.

Author: Marine Rolland
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Contexte : L'activité physique a des propriétés préventives et thérapeutiques démontrées dans de nombreux domaines. Ces propriétés sont importantes dans la prévention des maladies cardiovasculaires et dans la prise en charge du diabète de type 2. Selon une recommandation de la Haute Autorité de Santé, la prescription d'activité physique devrait être une pratique courante dans le cadre des soins primaires. Cependant la prescription des thérapeutiques non médicamenteuses ne semble pas toujours bien suivie par les patients. L'objectif principal de ce travail est de déterminer l'observance, en médecine générale, d'une prescription d'activité physique en prévention primaire chez des patients à risque cardio-vasculaire ; un objectif secondaire étant d'en décrire les déterminants. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale, prospective et descriptive d'un groupe de patients qui s'est vu remettre une ordonnance d'activité physique. Le recueil des données s'est fait par rappel téléphonique un mois après la prescription. Résultats : Nous avons inclus 75 patients. L'observance de la prescription à un mois a été de 76%. Peu de facteurs ont été retrouvés comme influençant l'observance. La présence d'une obésité diminue l'observance. Un médecin de sexe féminin semble l'augmenter. Discussion : Nous avons retrouvé un taux d'observance plus élevé que dans le reste de la littérature, sans doute lié au fait qu'ont été inclus des patients qui pratiquaient une activité physique avant la prescription. Cependant l'excellent taux de réponse des patients (100%) prouve qu'une étude mesurant l'impact de la même prescription chez des patients ne pratiquant pas d'activité physique pourrait compléter ce travail. Conclusion : Le fait de savoir que la prescription d'activité physique par les médecins généralistes est souvent suivie d'une mise en pratique par les patients devrait inciter à pratiquer d'avantage cette prescription dont les bienfaits sont démontrés.

Author: Charlotte Bouteillé
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Les pathologies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de décès chez l'homme et la première chez la femme. Aucun Age n'est épargné du fait de l'augmentation des facteurs de risques, que sont le tabac, le stress, le surpoids ou la sédentarité. La pratique régulière d'une activité physique améliore l'état clinique des patients, contribue à diminuer les traitements pharmacologiques, améliore leur qualité de vie et espérance de vie. La Haute Autorité de Santé la considère comme une thérapeutique non médicamenteuse et encourage sa prescription par les médecins via le dispositif du sport sur ordonnance. La quantité, le type et l'intensité ont un effet sur le niveau de protection cardiovasculaire, en particulier coronaire. Les bénéfices ont été prouvés en prévention primaire et secondaire : une marche de 30min par jour suffit pour modifier significativement le risque cardiovasculaire. Les bénéfices de la réadaptation cardiaque ont également été prouvé. Elle combine un exercice physique adapté à la pathologie et une éducation thérapeutique permettant de lutter contre les facteurs de risques en modifiant le mode de vie des patients. La diversité des acteurs doit être complémentaire et coordonnée, le système de soins ne peut fonctionner qu'avec une symbiose interprofessionnelle. Dans un contexte d'évolution des missions du pharmacien, il représente un interlocuteur privilégié pour promouvoir l'activité physique.

Author: Julie Gajer
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Introduction : à l'heure où l'activité physique (AP) apparaît comme une thérapeutique non médicamenteuse de choix pour lutter contre les pathologies cardio-vasculaires, la mortalité et l'incidence de ces pathologies continuent d'augmenter chez les femmes. Cette situation préoccupante doit nous conduire à optimiser l'engagement vers la pratique d'AP des patientes cardio-vasculaires afin d'améliorer leur santé et leur qualité de vie. Dans ce contexte, notre étude a cherché premièrement à hiérarchiser les freins et les motivations à la pratique d'AP chez les femmes atteintes de pathologies cardio-vasculaires et secondairement à comparer les freins et les motivations en fonction du niveau d'activité physique des patientes. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude quantitative observationnelle transversale sur un échantillon de femmes atteintes de pathologies cardio-vasculaires en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les femmes de l'étude ont été recrutées en cabinet de médecine générale, en cabinet de cardiologie et en service de cardiologie. Elles ont été interrogées, de novembre 2022 à février 2023, par le biais d'un questionnaire sur leurs données socio-démographiques, leur niveau d'activité physique et sur les freins et les motivations à leur pratique d'activité physique. Résultats : au sein de notre population les freins les plus représentés et les plus limitants pour pratiquer une activité physique sont les symptômes physiques : asthénie, dyspnée et douleurs, et ce quel que soit le niveau d'activité physique des patientes. Ensuite les femmes ayant un niveau d'activité faible sont plus freinées par le caractère ennuyeux de l'activité physique, la peur d'avoir un problème cardiaque à l'effort, le manque de confiance en soi et le manque de culture sportive, tandis que les femmes ayant un niveau d'activité physique suffisant sont davantage freinées par les aspects organisationnels comme le coût des activités, la distance au lieu de pratique et le manque de temps. Par ailleurs, la sensation de bien être apportée par l'activité physique, les bienfaits sur la santé psychique et le plaisir dans la pratique sont les leviers les plus représentés et les plus motivants à pratiquer une activité physique, quel que soit le niveau d'activité physique des patientes. Conclusion : l'apport des résultats pourrait permettre aux médecins d'avoir une vision anticipée des principaux freins et motivations à la pratique d'AP chez les femmes atteintes de pathologies cardio-vasculaires. Ils pourraient ainsi pressentir les solutions à apporter pour accompagner au mieux les patientes cardiaques vers un changement de vie plus actif.

Author: Romain Lericollais
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Introduction : L'obésité et le diabète sont deux facteurs de risque cardiovasculaire majeurs en constante augmentation. Leur prévention et leur traitement constituent un enjeu de santé publique. L'activité physique et sportive est reconnue pour jouer un rôle essentiel dans leur prise en charge. L'objectif principal de ce travail est d'évaluer les effets de la pratique régulière et encadrée d'une activité physique adaptée sur l'état de santé de patients obèses et/ou diabétiques habitant dans le canton de SAINT-JAMES. Matériel et Méthode : 28 patients de plus de 50 ans, ayant un IMC supérieur ou égal à 30 et/ou une HbA1c supérieure ou égale à 8 %, ont participé à cette étude. Chaque patient devait réaliser une séance par semaine de 60 minutes d'aquagym ou de fitness pendant 18 mois. Résultats : Les principaux résultats montrent une baisse significative de l'IMC et de l'HbA1c après 12 mois d'activité physique. Cet effet disparaît après 18 mois de protocole. Les évolutions respectives de l'IMC et de l'HbA1c au cours de l'étude ne sont pas affectées par le type d'activité choisi. Pour le groupe « FITNESS », le niveau d'activité physique augmente entre le début et la fin de l'étude. Discussion : Ce travail a confirmé les effets bénéfiques de la pratique régulière d'une activité physique et sportive sur le poids et le diabète. Il a montré que ces effets étaient indépendants du type d'activité pratiqué et qu'ils restaient significatifs même avec un faible volume hebdomadaire. Aussi, les patients deviennent plus actifs. Conclusion : La pratique régulière d'une activité physique et sportive adaptée améliore la santé des patients obèses et/ou diabétiques. La poursuite et l'amélioration de ce programme local d'activité physique restent fondamentales.