Formation sur le repérage et la prise en charge des victimes de violences conjugales PDF Download
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Introduction : les violences conjugales sont peu dépistées en médecine générale. La mise en place d'une formation à ce sujet au cours de l'Internat de Médecine Générale permet-elle d'améliorer ce dépistage chez les professionnels concernés ? Matériel et Méthode : une étude observationnelle prospective monocentrique avant/après a été réalisée de novembre 2017 à mars 2019 auprès des Internes en Médecine Générale (IMG) de la Faculté de Médecine de Strasbourg inscrits à la formation. Les participants ont été invités par mail à répondre à un premier questionnaire avant la formation, puis à un second deux mois après la formation. Résultats : 66 IMG étaient inscrits à la formation. Parmi ceux-ci, 52 ont répondu au premier questionnaire, et 47 ont répondu au deuxième questionnaire. La formation a permis la mise en place d'un dépistage systématique des violences lors d'une première consultation chez 42% (n=15) des participants, alors qu'aucun (n=44) ne le faisaient avant, p=0,0005. Conclusion : la formation des IMG au repérage et à la prise en charge des victimes de violences conjugales permet une réelle amélioration des pratiques, et lève un certain nombre de freins empêchant d'aborder le sujet en consultation. Le développement de ce type de formation dans les différentes facultés de médecine semble important pour améliorer la prise en charge des victimes de violences conjugales.
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Introduction : les violences conjugales sont peu dépistées en médecine générale. La mise en place d'une formation à ce sujet au cours de l'Internat de Médecine Générale permet-elle d'améliorer ce dépistage chez les professionnels concernés ? Matériel et Méthode : une étude observationnelle prospective monocentrique avant/après a été réalisée de novembre 2017 à mars 2019 auprès des Internes en Médecine Générale (IMG) de la Faculté de Médecine de Strasbourg inscrits à la formation. Les participants ont été invités par mail à répondre à un premier questionnaire avant la formation, puis à un second deux mois après la formation. Résultats : 66 IMG étaient inscrits à la formation. Parmi ceux-ci, 52 ont répondu au premier questionnaire, et 47 ont répondu au deuxième questionnaire. La formation a permis la mise en place d'un dépistage systématique des violences lors d'une première consultation chez 42% (n=15) des participants, alors qu'aucun (n=44) ne le faisaient avant, p=0,0005. Conclusion : la formation des IMG au repérage et à la prise en charge des victimes de violences conjugales permet une réelle amélioration des pratiques, et lève un certain nombre de freins empêchant d'aborder le sujet en consultation. Le développement de ce type de formation dans les différentes facultés de médecine semble important pour améliorer la prise en charge des victimes de violences conjugales.
Author: Maria Barroso Debel Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 250
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Objectifs : L’enquête ENVEFF (2000) a révélé l’ampleur du problème : 1 femme sur 10 est victime de violences conjugales dans l’année. Différentes études de repérage réalisées auprès de médecins généralistes font état d’une à deux femmes repérées par an. Ce travail a pour objectif d’identifier les freins au repérage des violences conjugales, expliquant leur sous-estimation par les médecins généralistes, dans leur pratique quotidienne, afin d’améliorer le dépistage puis la prise en charge des victimes. Méthode : Etude qualitative à partir de 28 entretiens semi-dirigés réalisés auprès de médecins généralistes, en Ile-de-France. Résultats : Les médecins interrogés ont en moyenne repéré 2.8 femmes au cours de l’année. Les violences sexuelles et économiques sont peu représentées. Ils ont conscience de l’importance du problème et connaissent les symptômes évocateurs. Le dépistage systématique n’est pas de pratique courante. Les principaux freins retrouvés sont : les représentations négatives des victimes par les médecins, le sujet tabou rapporté à la sphère privée, les problèmes de temps et de disponibilité, la méconnaissance du réseau d’intervenants et/ou à son absence, le sentiment d’impuissance et d’échec, et les problèmes liés à l’insuffisance de formation médicale. Conclusion : Les difficultés du repérage des violences par les médecins semblent être en rapport avec un manque de formation et de travail en réseau qui pourrait être pallié par la formation universitaire et la formation médicale continue des généralistes permettant un repérage plus systématique des violences.
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INTRODUCTION : En France chaque année 9 à 10% des femmes déclarent être victimes de Violences Conjugale (VC). Les professionnels de santé manquent de formation pour leur prise en charge. Notre étude évaluait les connaissances des professionnels de santé meusien à l'issue d'une formation au repérage et à l'accompagnement des femmes victimes de VC ; son impact sur leurs pratiques professionnelles et le recours à une fiche reflexe. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Entre mars et décembre 2017, 32 sujets ont été interrogés par un questionnaire, avant la formation sur les violences (T0), puis après la formation à trois mois (T1) et neuf mois (T2). RÉSULTATS : Sur les 32 personnes interrogées notre étude retrouvait une amélioration significative (p
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Les violences conjugales sont une priorité de santé publique. Trente-trois pour cent des femmes victimes de violences consulteraient un médecin après des faits de violence. Devant ce constat, les professionnels de premiers recours dont font partie les urgentistes, doivent se former et être capable de prendre en charge et d'orienter ces femmes. Nous avons donc évalué les pratiques professionnelles des urgentistes par la méthode des tests de concordance de script. Le but de cette étude était d'explorer leurs connaissances, de trouver des solutions pour améliorer la prise en charge de ces femmes mais aussi d'évaluer la pertinence de cette méthode à des fins d'évaluation des pratiques. Les résultats montrent que les urgentistes ont des pratiques en accord avec les principales recommandations. La formation devra être poursuivie afin de confirmer ces acquis et de les approfondir.
Author: Alice Poirot Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 45
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En France, une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Les violences conjugales constituent un problème de Santé publique majeur. La sage-femme, au cœur de la vie de la femme a une place fondamentale dans le dépistage et la prise en charge des violences au sein du couple. Le Gouvernement à travers le Grenelle contre les violences conjugales a montré son implication pour améliorer la prise en charge des victimes. La HAS a émis des recommandations destinées aux professionnel(le)s de santé afin de les aider dans le repérage et la prise en charge des patientes victimes de violences. L’enjeu de ce mémoire est d’évaluer les connaissances des sages-femmes en matière de violences conjugales et de montrer à quelles difficultés elles doivent faire face dans le dépistage et la prise en charge des patientes victimes. Pour cela nous avons réalisé une étude descriptive transversale auprès des sages-femmes de tous secteurs d’activité confondus en France métropolitaine et en Outre-mer. Il en ressort que des progrès sont à faire en matière de formation, de dépistage et de prise en charge pour aider les sages-femmes face à leurs patientes victimes.
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L'emprise est un mécanisme de violence psychologique participant à la complexité de la prise en charge des victimes de violences conjugales en médecine générale. Enquête de pratique quantitative par questionnaire auprès des médecins généralistes installés en Auvergne Rhône Alpes. La majorité des médecins généralistes a déjà entendu parler du phénomène d'emprise psychologique, par différents médias (littérature médicale, médias grands publics, réunion de pairs) rarement en formation dédiée. Les médecins ayant reçu une formation sur le sujet ont une connaissance plus structurée de ses mécanismes, dépistent davantage de patientes. Les médecins sont mis en difficulté dans leur prise en charge par l'ambivalence des victimes mais ne font pas toujours le rapprochement entre cette ambivalence et les conséquences psychotraumatiques des violences. L'amélioration de la prise en charge de ce problème de santé publique passe par la formation d'un plus grand nombre de médecins. Ces formations doivent exposer les mécanismes de l'emprise et donner des clés pour son dépistage et sa prise en charge.
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Introduction : les violences faites aux femmes sont un enjeu de santé publique dans le Monde et grande cause nationale de cette année 2018 en France. Au Pays Basque, un groupe de travail s'est constitué afin d'améliorer le repérage et la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales sur le territoire. L'objectif de cette thèse est de réaliser un état des lieux de la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par les médecins généralistes du territoire et de comparer leurs pratiques selon leur formation ou non sur la question. Méthode : une étude quantitative descriptive a été menée de mai à octobre 2018 auprès des médecins généralistes du Pays Basque à l'aide d'un questionnaire en ligne abordant les 10 points clés de la prise en charge. Résultats : 81 réponses ont été analysées. 85,2 % (n=69) des médecins ne pensent pas de façon systématique à l'existence de violences conjugales face à des signaux d'alerte. Le questionnement systématique en cas de grossesse n'est pas réalisé chez 93,8 % (n=76) des médecins. De façon significative : les médecins formés sont plus souvent confrontés aux femmes victimes de violences conjugales et posent davantage la question ; ils proposent plus souvent une orientation pluridisciplinaire et ont une meilleure connaissance du réseau de soin. Discussion : la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales souffre d'un manque de systématisation du questionnement et d'une méconnaissance du réseau de soin. La sensibilisation et la formation des médecins améliorent significativement la prise en charge des patientes et notre étude confirme l'intérêt de poursuivre les actions engagées par le groupe de travail auprès des professionnels.
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L'emprise est une forme de violence conjugale peu connue en France par les médecins généralistes malgré sa fréquence. Étude qualitative avec entretiens semi-dirigés auprès de 28 médecins généralistes de la région Rhône-Alpes. La majorité des médecins généralistes ne posent pas la question systématique des violences conjugales. Les médecins dans l'ensemble ne connaissaient l'emprise que de manière partielle et la confondaient souvent avec les violences psychologiques "simples". La plupart des médecins décrivent des difficultés au repérage et à la prise en charge des patientes sous emprise, que ce soit par manque de temps, manque de formation, difficultés de la pathologie... Ils proposent de mettre en place un réseau plus accessible ainsi que des formations afin d'être plus à l'aise avec le repérage et le suivi de ces patientes. Les violences conjugales sont un problème de santé publique, connaître le phénomène d'emprise permettrait de la repérer plus facilement et surtout plus rapidement, avant que les patientes ne soient trop impactées psychologiquement, socialement et physiquement.
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L'objectif de cette recherche est de montrer que le dépistage systématique, recommandé par la HAS, n'est pas mis en œuvre et que les MK ne se sentent pas compétents pour le faire en raison de leur manque de formation. Méthode : un questionnaire en ligne auto-administré a été envoyé aux MK français, de septembre 2021 à novembre 2021. Résultats : 174 réponses ont été analysées. Les résultats montrent que 1% des MK appliquent un dépistage systématique. 17% des MK ont été sensibilisés aux VC lors de leur formation initiale, alors que 70% des MK auraient aimé recevoir des enseignements sur les VC. La moyenne du sentiment de compétence pour la prise en charge de ces femmes est d'environ 3,6/10. Discussion : les résultats montrent qu'il existe un écart entre les attentes de l' HAS et le sentiment de compétence des MK. Ceci est principalement dû au manque de connaissances sur ce sujet. Dans une recherche future, il serait intéressant d'étudier les freins au dépistage systématique.
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La violence conjugale a longtemps été considérée comme relevant de la sphère privée. Grâce aux différentes institutions, les usagers du système de santé ont peu à peu pris conscience qu'il s'agit d'un problème de santé publique. Le rôle du médecin généraliste prend alors toute son importance. Ce travail de thèse s'est intéressé au repérage et la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par le médecin généraliste en région lyonnaise. L'objectif principal de cette étude était de créer un fascicule d'information pouvant servir de support à la consultation à destination du praticien. L'objectif secondaire étant d'évaluer ce document auprès d'une population de médecins généralistes. Ainsi, nous avons entrepris dans un premier temps la réalisation d'un fascicule papier, A4 replié en 3 volets, recto et verso, illustré et en couleurs en s'appuyant sur les recommandations de l'HAS dans la réalisation d'un fascicule à destination des professionnels de santé. En seconde partie, le fascicule créé a été évalué à travers une étude qualitative via un focus group composé de 10 médecins généralistes. Cette enquête a été complétée par des entretiens individuels de 2 médecins généralistes remplaçants. Nous avons pu faire ressortir des données sur les représentations des médecins généralistes concernant les violences conjugales. La question du dépistage systématique ou au contraire ciblée n'a pas fait le consensus dans cette étude. La prise en charge est généralement qualifiée de complexe, émotionnellement chargée. Seule une minorité de médecins la considère comme une situation de soins classique. Dans les deux cas, l'accompagnement dans la durée est au centre de la prise en charge. Celle-ci est basée sur une écoute active et respectant les demandes de la patiente. Les médecins interviewés ne se sentant pas suffisamment formés, l'intérêt du fascicule prend alors tout son sens. Le document était qualifié de clair, donnant des pistes de réflexion intéressantes avec notamment des questions pour aborder le sujet en consultation, ainsi que les conseils à prodiguer et les recours possibles. Si la majorité des médecins qualifient la brochure de complète, une minorité estime qu'il manque des notions médico-légales. Les participants ont spontanément proposé de compléter cette information papier par un document en ligne (internet ou PDF). Le fascicule a ensuite été testé sur deux médecins plus jeunes. L'idée d'un fascicule leur semble tout à fait intéressante, pour apporter des ressources externes afin de compenser un manque d'expérience et de connaissance. Le fond, comme la forme, plaît. Il ressort également de ce complément de travail, l'idée d'une version numérique pour plus de maniabilité. La force de cette étude est son adéquation avec l'actualité et les représentations changeantes que les praticiens peuvent avoir sur ce sujet. Le travail de conception d'un fascicule est une idée originale. Toutefois, les limites de ce travail se retrouvent dans la construction du document qui n'a pas été élaboré grâce à un groupe de travail multidisciplinaire. L'amorce des entretiens individuels semi directifs mérite d'être développée dans un travail complémentaire avec la proposition d'un document présenté différemment : par exemple deux fichiers numériques, l'un reprenant toutes les notions de violences conjugales avec l'aide au repérage et à la prise en charge et un deuxième document ne reprenant que les recours nationaux et locaux. Ce dernier pourrait alors être utilisé pendant le temps de consultation.
Author: Valentine Barenton
Author: Valentine Barenton
Author: Maria Barroso Debel
Author: Audrey Ronchi
Author: Julie Decloitre
Author: Alice Poirot
Author: Claire Illes
Author: Agnès Ledoux
Author: Caroline Halary
Author: Lorraine Kersale (Kinésithérapeute).)
Author: Myriam Mebarki