Féminisation de la profession médicale PDF Download
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Book Description
Les femmes ont une place de plus en plus importante au sein de la profession médicale. Leurs luttes ont été passionnées et les conquêtes difficiles. Leur mode d'exercice s'adapte à l'évolution démographique de la population médicale. Les jeunes générations de femmes médecins s' orientent plus que leurs aînées vers la médecine générale libérale, se détournent de moins en moins du milieu rural et semi-rural et acceptent plus facilement une activité à temps plein. Elles gardent malgré tout un exercice beaucoup plus dépendant de leurs contraintes familiales que leurs confrères. Les patients, dans leur grande majorité, ont bien intégré la femme en tant que médecin et acceptent qu'elle aménage son temps de travail. On perçoit encore une réticence provenant essentiellement des patients hommes quant à la fréquentation des médecins femmes. Les comportements diffèrent en fonction de l'âge des patients, de leur lieu d'habitation et de leur appartenance à un groupe socio-professionnel.
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Les femmes ont une place de plus en plus importante au sein de la profession médicale. Leurs luttes ont été passionnées et les conquêtes difficiles. Leur mode d'exercice s'adapte à l'évolution démographique de la population médicale. Les jeunes générations de femmes médecins s' orientent plus que leurs aînées vers la médecine générale libérale, se détournent de moins en moins du milieu rural et semi-rural et acceptent plus facilement une activité à temps plein. Elles gardent malgré tout un exercice beaucoup plus dépendant de leurs contraintes familiales que leurs confrères. Les patients, dans leur grande majorité, ont bien intégré la femme en tant que médecin et acceptent qu'elle aménage son temps de travail. On perçoit encore une réticence provenant essentiellement des patients hommes quant à la fréquentation des médecins femmes. Les comportements diffèrent en fonction de l'âge des patients, de leur lieu d'habitation et de leur appartenance à un groupe socio-professionnel.
Author: Marie Pichon-Pawelski Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages :
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La façon qu'a la société occidentale d'appréhender la maternité a toujours été liée à la place qu'occupe la femme au sein du foyer, puis au sein du monde du travail. La féminisation de la médecine va-t-elle, du fait de l'importance de la maternité pour les femmes, amener des modifications de pratique dans l'avenir? Ce travail s'intéresse en particulier à la médecine générale ambulatoire, par une enquête menée auprès des médecins généralistes femmes de Lorraine. Elle tente de définir les adaptations de pratique qui permettent de concilier au mieux vie professionnelle et vie familiale. La tendance est à l'installation des jeunes femmes médecin en milieu semirural, en groupe. Le temps de travail tend à diminuer et la présence des enfants au foyer n'y est pas pour rien. La permanence des soins est menacée par la volonté de limiter la disponibilité permanente pratiquée par les anciens médecins. La régulation des gardes basée sur le volontariat permet aux médecins de se rendre plus disponible pour leur famille. Reste encore à se demander si cette évolution est une spécificité des femmes ou s'il s'agit d'une tendance chez tous les jeunes médecins. Dans ce cas, il sera indispensable d'adapter nos pratiques afin de préserver la qualité et la continuité des soins.
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La féminisation de la profession médicale est un phénomène quantitativement documenté depuis plusieurs dizaines d'années, principalement par le servicce statistique public (DREES, INSEE, etc.) téleguidé en cela par l'Etat. La volonté étatique est de documenter les évolutions démographiques, dont la féminisation de la profession de médecin, dans le but notamment de réguler au mieux la répartition de l'offre de soin. Parallèlement à cette exploitation essentiellement statistique co-existe depuis le début des années 2000, une littérature en Sciences Humaines et Sociales (SHS) qui s'est attachée à problématiser la question de la féminisation médicale en allant au-delà de la simple constatation descriptive et en essayant de défnir et identifier les causes et les conséquences de la féminisation du corps médical via la mobilisation de multiples concept parmi lesquels le « contrat de genre », I'ethos ou le « plafond de verre ». Cette revue de la littérature en SHS permet de dépasser l'écueil descriptif pur de la démographie médicale, de reconstruire l'évolution de la définition de la « féminisation médicale » et la façon dont elle a été perçue par ceux qui I'ont vécue en lui donnant une perspective historique qui tient compte de l'évolution des injonctions sociales et des normes qui I'ont accompagnée. Cette revue de la littérature est d'autant plus justifiée dans le contexte de réforme des modalités d'accès à la formation et à la spécialisation qui réintroduit des modalités d'évaluations orales pouvant potentiellenent exercer une influence importante sur une sélection genrée des étudiants.
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Les femmes ont la possibilité de choisir leur interlocuteur en matière de suivi gynécologique : médecin généraliste, gynécologue, sage-femme, etc... et ont tendance à s’éloigner de leur médecin de famille. Une enquête a été menée dans le Calvados auprès d’un échantillon de médecins généralistes, afin de mesurer l’ampleur de ce phénomène et de faire un état des lieux du suivi gynécologique en médecine générale. Celle-ci révèle que les actes qu’ils pratiquent le plus fréquemment sont ceux qui ne nécessitent pas d’examen gynécologique. La principale difficulté auxquels les médecins généralistes hommes sont confrontés est le manque de demande de la part de leurs patientes. En effet l’activité gynécologique globale des médecins généralistes femmes est plus développée que celle des hommes et elles sont significativement plus sollicitées que leurs confrères. Les médecins généralistes, tout sexe confondu, éprouvent également des difficultés en raison d’une formation initiale qu’ils estiment insuffisante et inadaptée. Pourtant, ils ont le sentiment qu’ils devront de plus en plus s’impliquer dans ce suivi à l’avenir, du fait de la pénurie démographique annoncée des gynécologues. Ainsi, une formation en gynécologie plus adaptée à la médecine générale et le développement d’outils de communication entre spécialistes et généralistes devraient permettre une meilleure implication des omnipraticiens dans ce domaine, afin d’offrir une meilleure qualité de soins aux patientes.
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INTRODUCTION : L’objectif principal était de déterminer la proportion de femmes acceptant les gestes techniques courants de gynécologie médicale en médecine générale. L’objectif secondaire était de déterminer les différences d’acceptation selon les caractéristiques des femmes et du médecin traitant. METHODE : C’est une étude descriptive et quantitative qui a été réalisée au moyen d’un questionnaire électronique diffusé via des forums internet de gynécologie. Les femmes disaient si elles accepteraient du généraliste : pose de spéculum, prélèvement vaginal (PV), frottis cervico-utérin (FCU), toucher vaginal (TV), pose et retrait de stérilet (DIU), pose et retrait d’implant contraceptif. RESULTATS : 655 femmes ont répondu. 42% acceptaient du généraliste la pose de spéculum, 47% le PV, 45% le FCU, 41% le TV, 32% la pose et 34% le retrait de DIU, 58% la pose et 59% le retrait d’implant contraceptif. Le jeune âge des femmes diminuait l’acceptation. Au contraire, le sexe féminin du généraliste, le fait qu’il participe déjà au suivi gynécologique et l’absence de médecin traitant augmentaient l’acceptation. CONCLUSION : Cette étude a montré que presque 1 femme sur 2 accepterait qu’un médecin généraliste réalise les gestes du suivi gynécologique, environ 1/3 accepterait la pose et le retrait de DIU et près de 2/3 accepteraient la pose et le retrait d’implant. Il serait utile de poursuivre ce travail par une étude qualitative qui s’intéresserait aux mesures qui inciteraient d’une part les médecins généralistes à pratiquer davantage de gynécologie, d’autre part les femmes à être davantage demandeuses d’une prise en charge gynécologique en médecine générale.
Author: Johanne Thoby-Doré-Feuvrie
Author: Johanne Thoby-Doré-Feuvrie
Author: Aline Roux
Author: Marie Pichon-Pawelski
Author: Serge Covaci
Author: EMMANUELLE.. BRUGGER
Author: Renée Thomas (médecin.)
Author: Aline Roux (médecin.)
Author: Lucie Charlès
Author: Maryse Perrissin-Pirasset
Author: Stéphanie Daveaux