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Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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Languages : fr
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Book Description
En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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Book Description
En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

Implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône dans le dépistage des cancers gynécologiques

Implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône dans le dépistage des cancers gynécologiques PDF Author: Morgane Riou
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Languages : fr
Pages : 46

Book Description
INTRODUCTION Les cancers gynécologiques sont la 2ème cause de décès en France, notamment le cancer du sein (2ème cancer gynécologique) et le cancer du col de l'utérus (3ème cancer gynécologique). Un diagnostic précoce permet une prise en charge thérapeutique rapide et ainsi une réduction de la mortalité. L'objectif de l'étude est d'évaluer l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône (secteur ouest) dans le dépistage de ces cancers et de comparer leurs pratiques selon leur sexe et leur lieu d'exercice. METHODE : Une étude descriptive, rétrospective, observationnelle et comparative, non interventionnelle, a été menée du 12 février au 7 mars 2014. Les MG exerçant une médecine traditionnelle en libéral ont été inclus. Les données ont été recueillis grâce à un questionnaire comprenant 8 questions. RESULTATS : Un échantillon de 110 praticiens représentatifs des MD des Bouches du Rhône a été inclus. Une très grande majorité des MG prescrivent des mammographies (91,8%) et des FCV (89%). Nous avons pu constater une différence significative dans la pratique des FCV entre les médecins femmes et les médecins hommes, représentant respectivement 62,5 % et 20,9 %, soit p=

Dépistage Organisé du Cancer du Col de l'Utérus (DOCCU)

Dépistage Organisé du Cancer du Col de l'Utérus (DOCCU) PDF Author: Émilie Peyre
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : en France, le cancer du col de l'utérus (CCU) est le 12ème cancer féminin le plus fréquent avec près de 3000 nouveaux cas par an. Dans ce contexte, la mise en place d'un Dépistage Organisé du Cancer du Col de l'Utérus (DOCCU) a été encouragée par le 3ème plan Cancer. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer le ressenti des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône vis-à-vis de la mise en place de ce nouveau programme national de dépistage. Méthodes : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés, inspirée de la méthode de la théorisation ancrée, a été menée auprès de treize médecins généralistes installés dans les Bouches-du-Rhône, de septembre à novembre 2022. Résultats : les résultats de cette étude tendent à montrer que la mise en place du DOCCU est une notion acquise par la majorité des participants. Ce programme est plutôt bien accueilli par les médecins généralistes car il permet une sensibilisation globale de la société face à la problématique actuelle de santé publique autour du CCU. Le double statut du médecin généraliste en tant que vecteur de l'information auprès des patientes et potentiel réalisateur du prélèvement fait de lui un acteur clé de ce nouveau programme. Un effort d'intégration de la question du dépistage du CCU dans leur exercice quotidien est noté avec une volonté d'harmonisation des pratiques autour des dépistages organisés. Conclusion : bien que le DOCCU soit accepté par la majorité des médecins généralistes, plusieurs stratégies d'amélioration restent à prévoir pour favoriser leur implication dans ce programme. Le développement d'un réseau de soins, le perfectionnement de la formation ou encore la promotion du dépistage à grande échelle par les instances de santé semblent pertinents. Enfin, l'auto-prélèvement vaginal semble être une alternative intéressante à reconsidérer dans le protocole du DOCCU dans les années à venir.

Dépistage du cancer du col de l'utérus

Dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Aurélien Bornsztein
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Languages : fr
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Book Description
Introduction - En 2018, le cancer du col de l'utérus (CCU) a été responsable de 1117 décès. Même si le dépistage du cancer du col de l'utérus fait partie intégrante de la pratique des médecins généralistes, la mise en pratique de nouvelles recommandations peut être influencée par différents facteurs. En juillet 2019, la HAS publie une actualisation des recommandations de bonne pratique du dépistage du CCU. Cette étude a comme objectif principal d'observer les pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage du CCU, un an après la publication de ces nouvelles recommandations. L'objectif secondaire est d'identifier, en interrogeant les médecins généralistes, les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner le changement des pratiques. Matériel et méthodes - Cette étude observationnelle, transversale, descriptive et analytique a été réalisée auprès de 566 médecins généralistes en France. Les données ont été mesurées via un auto-questionnaire en ligne et recueillies du 2 octobre au 18 novembre 2020. Résultats - Près de 8 médecins sur 10 ont déclaré avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. L'analyse multivariée a permis de mettre en évidence plusieurs facteurs associés au changement des pratiques de ces médecins : l'âge inférieur ou égal à 55 ans (OR = 2.8, [1.4 - 5.8]), le travail en groupe (OR = 3.9, [1.7 - 8.7]) et la réalisation de tests HPV (OR = 8.8, [4.2 - 18.5]). Les médecins ayant modifié leurs pratiques ont cité principalement comme facteurs favorisant le changement : la clarté de la communication reçue, le potentiel bénéfice sur le plan médical amené par les nouvelles recommandations et l'équipement en matériel adapté aux nouveaux gestes. Les freins au changement les plus cités par les médecins n'ayant pas modifié leurs pratiques étaient le manque de clarté des recommandations, les freins propres aux patientes et l'absence de matériel adapté à la pratique des nouveaux gestes. Conclusion - Un an après la publication des recommandations HAS de juillet 2019, une proportion importante des médecins interrogés déclarait avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. Les résultats de notre étude pourraient mettre en évidence l'importance d'une communication claire des recommandations, du fait de disposer d'un matériel adapté aux nouvelles pratiques et de l'implication des patients dans le processus de changement des pratiques des médecins. Il serait intéressant d'approfondir ces hypothèses auprès d'un plus grand nombre de médecins généralistes et éventuellement sur différents domaines médicaux. Les résultats de ces travaux pourraient être pris en compte dans l'élaboration des processus d'accompagnement de la mise en œuvre des nouvelles recommandations, afin de mieux répondre aux besoins et problématiques des médecins et ainsi favoriser l'adhésion et la mise en pratique de ces recommandations.

Facteurs d'adhésion des médecins généralistes du Rhône au dépistage organisé du cancer colorectal

Facteurs d'adhésion des médecins généralistes du Rhône au dépistage organisé du cancer colorectal PDF Author: Cyrielle Laureau-Fini
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Languages : fr
Pages : 158

Book Description
La France fait partie des pays dans lesquels le risque de cancer colorectal (CCR) est élevé puisqu'il se situe au 3ème rang des cancers dans la population avec 37 400 nouveaux cas par an. Malgré de fortes recommandations et une utilité prouvée, le dépistage organisé (DO) du CCR n'atteint pas encore les objectifs fixés. Les facteurs d'adhésion des patients ont fait l'objet de nombreuses études qui montrent l'importance de l'investissement des médecins généralistes (MG) dans le dispositif de DO du CCR. Or il semble que cet investissement connaisse des limites. Notre étude cherchait à identifier les différents facteurs d'adhésion ou de rejet du DO du CCR par les MG du Rhône. Notre étude était déclarative, prospective et observationnelle à partir de questionnaires envoyés aux MG du Rhône. Les médecins étaient classés en 4 groupes en fonction des quartiles de leur nombre de tests effectués, ce qui permettait de juger de leur adhésion au DO du CCR. Les réponses obtenues étaient analysées en fonction du quartile d'appartenance du médecin. L'opinion majoritaire des médecins du quartile avec la meilleure adhésion permettait de classer la proposition testée : comme facteur d'adhésion s'ils en approuvaient l'idée, sinon comme facteur de non adhésion. Les facteurs d'adhésion retrouvés sont : être un médecin homme exerçant en dehors de Lyon avec plus de 26 patients par jour, penser que le patient n'attend pas particulièrement que son médecin initie la discussion sur le DO, avoir confiance dans le rythme biennal du dépistage, dans la fiabilité de l'Hémoccult II®, et le fait d'en initier la discussion. Les freins sont : le manque de temps et la multiplication des motifs de consultation, le manque d'information, la complexité, la faible spécificité et le manque de fiabilité du DO, la difficulté de convaincre le patient, et son caractère anxiogène et difficile d'emploi pour le patient. La connaissance de ces facteurs peut permettre d'améliorer l'implication des MG pour le DO du CCR grâce à la mise en place d'actions ciblées comme une meilleure formation des jeunes médecins et la mise en place d'une consultation dédiée à la prévention

Facteurs déterminants la par1cipa1on des femmes de 50 à 65 ans au dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants la par1cipa1on des femmes de 50 à 65 ans au dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author:
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : le dépistage organisé du CCU est un moyen simple et efficace pour diminuer l'apparition de ce cancer. Cependant, il reste trop peu utilisé et est réalisé chez seulement 45% des femmes de 60 à 65 ans (contre 65% chez les femmes de 25 à 45 ans). L'objectif de cette étude était donc de recueillir les facteurs influençant la réalisation du dépistage auprès des femmes de 50 à 65 ans. Méthode : une étude qualitative a été réalisée, utilisant une approche inspirée de la théorisation ancrée. Des entretiens individuels et semi-dirigés ont été effectués, en présentiel, chez des femmes de 50 à 65 ans, sans antécédent gynécologique nécessitant un suivi particulier. Au total, 13 participantes ont été reçues en entretien de juin 2023 à février 2024. Résultats : pour les participantes, la notion de responsabilité des professionnels de santé et des femmes était un facteur majeur intervenant dans la réalisation du dépistage du CCU. Ce critère influençait les autres facteurs cités, notamment la transmission du savoir par des démarches de prévention, de rappels et d'explications. Ceci favoriserait les connaissances et permettrait d'instaurer une routine pour la pratique du dépistage du CCU, dès le plus jeune âge. Une autre notion clé était importante pour les participantes, la relation de confiance médecin - patiente. Certaines décrivaient une consultation gynécologique traumatisante, en rapport, parfois, à un manque d'échanges et d'explications de la part des professionnels. Quant à la majorité d'entre elles, elles craignaient cet examen désagréable, touchant leur intimité. Il leur était donc important de se sentir en confiance avec leur médecin ou sage-femme lors du suivi. Discussion et conclusion : contrairement aux précédentes études, aucune des participantes n'évoquaient un changement dans leur habitude de suivi en lien avec l'âge et se montraient même réticentes à son arrêt à 65 ans. Elles proposaient alors d'augmenter les démarches de prévention chez les plus jeunes afin de les initier au suivi le plus tôt possible. Le principal frein évoqué était l'examen gynécologique désagréable. Il serait intéressant d'étudier quelques pratiques diminuant cet inconfort, telle que la position en décubitus latéral ou l'auto-insertion du spéculum chez les femmes de cette tranche d'âge, qui se montrent tout de même septiques vis-à-vis des auto-prélèvements vaginaux.

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Camille Delhomme
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Languages : fr
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Book Description
INTRODUCTION : LE CANCER DU COL DE L'UTERUS TUE ENVIRON 1000 FEMMES PAR AN EN FRANCE. DE NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE DEPISTAGE ONT ETE ETABLIES PAR LA HAS EN 2019. CETTE ETUDE AVAIT POUR OBJECTIF D'EXPLORER LE POINT DE VUE ET LES PRATIQUES DES MEDECINS GENERALISTES CONCERNANT CES RECOMMANDATIONS ET DE COMPRENDRE LES FACTEURS INFLUENÇANT LEUR MISE EN ŒUVRE. METHODE : UNE ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI DIRIGES INDIVIDUELS A ETE MENEE EN COTE D'OR CHEZ DES MEDECINS GENERALISTES REALISANT LE DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L'UTERUS. RESULTATS : LES MEDECINS INTERROGES ETAIENT AU NOMBRE DE 12. LES RECOMMANDATIONS SEMBLAIENT MAJORITAIREMENT CONNUES DE CES DERNIERS. L'ARTICULATION ENTRE LES DEUX TYPES DE TESTS DE DEPISTAGE N'ETAIT CEPENDANT PAS CLAIRE. ILS NE COMPRENAIENT PAS L'ORGANISATION DU SYSTEME D'INVITATION AU DEPISTAGE ORGANISE. LES MODALITES D'UTILISATION PRATIQUE DE L'AUTO PRELEVEMENT ETAIT PEU CONNUES. L'AGE DE FIN DE DEPISTAGE ETAIT SOUVENT REMIS EN QUESTION. LES MEDECINS SEMBLAIENT ACCORDER DE L'IMPORTANCE A LEURS EXPERIENCES, AU PARCOURS ET AUX PREFERENCES DE LEURS PATIENTES. CONCLUSION : SI LES RECOMMANDATIONS ETAIENT GLOBALEMENT PERÇUES COMME ADAPTEES, CERTAINS ASPECTS RESTAIENT CONFUS POUR LES MEDECINS INTERROGES ET NECESSITERAIENT DES PRECISIONS. LES MEDECINS SE DETACHAIENT DES RECOMMANDATIONS DANS DES SITUATIONS PARTICULIERES. LA SEULE CONNAISSANCE THEORIQUE DES RECOMMANDATIONS NE SUFFISAIT PAS A EXPLIQUER LEUR APPLICATION. IL EST IMPORTANT DE S'INTERESSER A LA SINGULARITE DE LA SITUATION, DE LA RELATION MEDECIN PATIENT ET A LA COMMUNICATION AVEC LES AUTRES ACTEURS DU DEPISTAGE POUR MIEUX COMPRENDRE LES FACTEURS D'APPLICATION DES RECOMMANDATIONS.

Le frottis cervico-utérin

Le frottis cervico-utérin PDF Author: Marine Chanson
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Languages : fr
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Book Description
3000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont découverts chaque année en France. Pourtant, des moyens efficaces de prévention existent : le dépistage par frottis cervico-utérin et la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus. Ce dépistage est recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans. La participation à ce dépistage en France reste insuffisante et les connaissances des femmes sur le but et les modalités de ces moyens de prévention semblent pauvres. De plus, les médecins généralistes apparaissent peu impliqués dans la réalisation du frottis.Evaluer le niveau de connaissance sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus et analyser les déterminants de la participation au dépistage. Evaluer l'implication des généralistes dans ce dépistage ainsi que le ressenti des patientes envers leur pratique. Enquête quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaires distribués en salle d'attente de 39 centres avec une activité de médecine générale ou de gynécologie, à destination des femmes de 18 à 65 ans, dans le Puy-de-Dôme. Inclusion de 735 questionnaires dont 645 remplis par des femmes de 25 à 65 ans. Le niveau de connaissances des femmes sur le but du frottis cervico-utérin était plutôt médiocre et peu de femmes connaissaient tous les professionnels aptes à réaliser cet examen ainsi que les modalités pratiques du dépistage. La vaccination anti-papillomavirus était bien maîtrisée par les répondantes. 93% des femmes avaient réalisé un frottis dans les 3 dernières années. Les gynécologues étaient les principaux prescripteurs et effecteurs du frottis. Le frein le plus souvent évoqué à la réalisation de ce dépistage était l'absence d'information sur le frottis. Les déterminants majeurs de la participation regroupaient un score de connaissances élevé, la connaissance de l'objectif de dépistage du cancer cervico-utérin par le frottis, le fait de considérer le frottis comme un examen non douloureux ainsi que la connaissance du vaccin anti-papillomavirus et du lien entre ce vaccin et la prévention du cancer du col de l'utérus. Le déterminant des connaissances était majoritairement le niveau d'étude. Concernant l'implication des médecins généralistes dans le dépistage, la moitié des femmes avait été sensibilisée au dépistage par leur généraliste mais seulement un quart d'entre elles avait déjà réalisé un frottis auprès de lui. Moins de 10% des frottis étaient réalisés par les généralistes et seulement 68% des répondantes avaient connaissance de leur aptitude à pratiquer cet examen. Pourtant, plus de deux tiers des femmes étaient favorables à sa réalisation par ces professionnels. Les patientes qui se positionnaient favorablement évoquaient en premier lieu le délai de consultation et la confiance envers leur médecin. Pour les patientes défavorables les raisons données étaient le manque de compétence par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes et la gêne éprouvée envers leur généraliste. L'analyse multivariée retrouvait un lien entre la consultation en centre de médecine générale et la non-participation au dépistage. Il existe bien une association entre la participation au dépistage et le niveau de connaissances des patientes sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les connaissances des femmes sur ce sujet sont perfectibles. Une augmentation du taux de participation semble donc réalisable si les professionnels de santé et les pouvoirs publics s'unissent pour améliorer la qualité et la pertinence de l'information délivrée aux femmes. De plus, les médecins généralistes apparaissent comme peu actifs dans ce dépistage malgré le souhait de la majorité des patientes de les voir impliqués dans la réalisation du frottis.