Facteurs déterminant le lieu d'installation des jeunes médecins généralistes et opinion sur les mesures incitatives : enquête auprès des diplômés de médecine générale des facultés de médecine de Lille (promotions 2004 à 2008) PDF Download
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Book Description
Avec une baisse des effectifs des médecins généralistes, l'offre de soins de premier recours en France devient problématique. Les inégalités de répartition des praticiens se creusent. Les jeunes médecins généralistes rejettent le modèle d'exercice de leurs ainés. L'âge de la première installation recule. Face aux déserts médicaux, les gouvernements tentent d'apporter des solutions avec les mesures incitatives à l'installation mais celles-ci sont critiquées. Afin d'identifier les facteurs déterminants le lieu d'installation des médecins généralistes et de recueillir leur opinion sur les mesures incitatives, une étude descriptive, observationnelle et transversale a été réalisée entre le 7 janvier et le 9 mars 2014. Un questionnaire électronique commun à deux autres travaux relatifs aux problèmes de démographie médicale a été diffusé aux médecins généralistes lillois ayant passé l'Examen Classant National entre 2004 et 2008, tous modes d'exercice confondus. 310 réponses ont été collectées. Il apparait que la famille était au coeur de la décision du lieu d'installation (compatibilité avec le travail du conjoint, établissements scolaires, services de proximité). Les facteurs professionnels prépondérants étaient la proximité d'un établissement de soin et une opportunité professionnelle (reprise de cabinet, association, poste dans une maison de santé pluridisciplinaire (MSP)). La connaissance de l'offre de soin du secteur était également importante. La plupart des médecins avait entendu parler des mesures incitatives. Les aides logistiques et fiscales étaient les plus citées comme incitant à l'installation. Les principaux freins à leurs recours étaient la priorité laissée à la vie familiale et le sentiment de perte de liberté. Les MSP pourraient augmenter le nombre d'installations de même qu'une meilleure formation théorique à l'installation et davantage de stages ambulatoires. Un tiers des médecins pensaient que les mesures incitatives n'avaient pas d'influence sur les installations. Ainsi, les facteurs privés, environnementaux et professionnels, semblent plus déterminants pour le choix du lieu l'installation que les mesures incitatives qui restent controversées.
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Avec une baisse des effectifs des médecins généralistes, l'offre de soins de premier recours en France devient problématique. Les inégalités de répartition des praticiens se creusent. Les jeunes médecins généralistes rejettent le modèle d'exercice de leurs ainés. L'âge de la première installation recule. Face aux déserts médicaux, les gouvernements tentent d'apporter des solutions avec les mesures incitatives à l'installation mais celles-ci sont critiquées. Afin d'identifier les facteurs déterminants le lieu d'installation des médecins généralistes et de recueillir leur opinion sur les mesures incitatives, une étude descriptive, observationnelle et transversale a été réalisée entre le 7 janvier et le 9 mars 2014. Un questionnaire électronique commun à deux autres travaux relatifs aux problèmes de démographie médicale a été diffusé aux médecins généralistes lillois ayant passé l'Examen Classant National entre 2004 et 2008, tous modes d'exercice confondus. 310 réponses ont été collectées. Il apparait que la famille était au coeur de la décision du lieu d'installation (compatibilité avec le travail du conjoint, établissements scolaires, services de proximité). Les facteurs professionnels prépondérants étaient la proximité d'un établissement de soin et une opportunité professionnelle (reprise de cabinet, association, poste dans une maison de santé pluridisciplinaire (MSP)). La connaissance de l'offre de soin du secteur était également importante. La plupart des médecins avait entendu parler des mesures incitatives. Les aides logistiques et fiscales étaient les plus citées comme incitant à l'installation. Les principaux freins à leurs recours étaient la priorité laissée à la vie familiale et le sentiment de perte de liberté. Les MSP pourraient augmenter le nombre d'installations de même qu'une meilleure formation théorique à l'installation et davantage de stages ambulatoires. Un tiers des médecins pensaient que les mesures incitatives n'avaient pas d'influence sur les installations. Ainsi, les facteurs privés, environnementaux et professionnels, semblent plus déterminants pour le choix du lieu l'installation que les mesures incitatives qui restent controversées.
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Contexte : La médecine générale est en pleine mutation : multiplication des modes d'exercice, activité libérale délaissée au profit de l'activité salariée, installation de plus en plus tardive et majoritairement en groupe. L'objectif de notre travail était de mettre en évidence les facteurs déterminant le mode d'exercice des jeunes diplômés de médecine générale. Méthode : L'enquête a été réalisée par un questionnaire en ligne chez 677 anciens internes de médecine générale des facultés de médecine de Lille, ayant passé l'ECN entre 2004 et 2008. Le questionnaire était commun à deux autres travaux relatifs aux problèmes de démographie médicale. Le lien du questionnaire a été initialement transmis par courriel, puis par contact téléphonique ou par courrier. Résultats : Le taux de participation était de 45,8%. Notre population comportait 310 médecins dont 56% de femmes. La médecine générale était le premier choix à l'amphithéâtre de garnison pour 78,4% de la population, décision prise durant l'externat le plus souvent. 51% des médecins avaient un exercice libéral, 37,1% un exercice salarié et 11,9% un exercice mixte. 48% des femmes exerçaient en libéral. Peu de médecins (19,3%) étaient installés mais 63% des médecins souhaitant changer de mode d'exercice projetaient de s'installer. La disponibilité pour la vie privée était un facteur déterminant du choix professionnel pour 74% de l'ensemble de notre population. L'importance de ce facteur était similaire pour les deux sexes. Pour 40% des médecins, la volonté d'éviter les charges administratives avait été déterminante de leur choix professionnel. Le stage chez le praticien avait été déterminant pour 72% des médecins ayant choisi l'exercice libéral. Le mode d'installation préférentiel était en groupe, que ce soit en association ou en maison de santé pluridisciplinaire. Conclusion : L'exercice libéral n'est pas délaissé par les jeunes médecins. La qualité de vie et la formation pratique sont au coeur du choix du mode d'exercice.
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Introduction : L'installation des médecins et l'accès aux soins de premiers recours se sont invités au grand débat national de 2019. La baisse du nombre de médecins généralistes en activité régulière et l'augmentation de l'activité salariale au profit de l'activité libérale expliquent en partie, la difficulté d'accès aux soins primaires. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser les facteurs déterminants à l'installation des médecins et également avancer des mesures incitatives pour favoriser l'installation de jeunes médecins. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs de médecins généralistes bourguignons primo-installés entre 2015 et 2019. L'analyse thématique a été réalisée selon le principe de la théorisation ancrée. Le nombre d'entretien n'a pas été décidé avant l'étude. La saturation des données a été obtenue au treizième entretien. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés. L'échantillon contenait huit hommes et cinq femmes. Six médecins étaient installés en Saône-et-Loire, quatre dans l'Yonne, et trois en Côte d'Or. La plupart des médecins n'ont pas présenté d'hésitations à s'installer. Leurs principales inquiétudes concernaient : le processus d'installation, le mode d'exercice et la compatibilité avec leur vie personnelle. Concernant les déterminants à l'installation, les médecins priorisaient le refus de l'isolement professionnel et personnel, le rôle du conjoint et de la famille, l'ancrage territorial et l'exercice pluriprofessionnel. La lassitude du remplacement et le remplacement régulier avaient également joué un rôle dans leur décision d'installation. Huit médecins avaient reçu des aides financières à l'installation. Ces dernières ne représentaient pas un facteur déterminant pour les médecins. Pour inciter les jeunes médecins à l'installation, les médecins participants ont avancé différentes idées. L'amélioration du processus à l'installation était la mesure la plus partagée. Ils proposaient la création d'une structure ou d'un référent unique pour faciliter les démarches administratives et favoriser l'accompagnement humain. L'allègement des tâches non médicales, la prise en compte de l'évolution de la médecine avec une modification de l'ethos professionnel, la réforme des aides financières, la poursuite des stages en médecine périphérique et la revalorisation de la médecine générale se trouvaient également cités par les médecins. Discussion : Les déterminants se classaient en trois catégories : dimension territoriale, dimension familiale et dimension professionnelle. Les deux premières s'avéraient primordiales dans les déterminants à l'installation. Le remplacement présentait une étape obligatoire dans l'installation. Les guichets uniques ont été développés depuis 2018 dans seulement quelques régions, leur efficience devra être étudiée dans de prochains travaux. Les stages de médecine générale doivent se poursuivre et l'interrogation d'une quatrième année d'internat s'avère légitime. Elle permettrait en effet de poursuivre la revalorisation de la médecine générale demandée par les médecins.
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Contexte : Les jeunes généralistes se tournent de plus en plus vers le salariat. Pour revaloriser la médecine générale, elle a été érigée il y a 10 ans au rang de spécialité. L'objectif de l'étude est de déterminer le devenir socioprofessionnel des premiers Diplômés d'Etudes Spécialisées en médecine générale des facultés de médecine de Lille. Méthode : Les diplômés de médecine générale de Lille des promotions 2004 à 2008 étaient invités à répondre à un questionnaire sur internet. Ils ont pu être contactés par courriel grâce à leurs facultés respectives : l'Université de Lille 2 et l'Université Catholique de Lille, puis une relance a été faite par téléphone ou par courrier. Résultats : 310 médecins ont répondu à l'enquête soit 45,79% de la population cible. Ils avaient 32 ans en moyenne. 56% IC [50,4-61,7] étaient des femmes. Ils étaient pour 73% en couple (IC [67,53- 77,7]). 4% des conjoints étaient inactifs (IC [1,96-7,67]). 28% des conjoints étaient cadres supérieurs (IC [22,23-34,29]). En moyenne ils avaient 0,92 enfants (IC [0,81-1,023]). La médecine générale a été un choix pour 78% d'entre eux (IC [73,3-82,75]). 51% (IC [45,27-56,65]) avaient choisi un mode d'exercice libéral exclusif. 30% de la population totale étaient exclusivement remplaçants (IC [25,32- 38,82)]. 37% étaient exclusivement salariés (IC [31,75-42,77]). 12% avaient un mode d'exercice mixte (IC [8,65-16,2]). Parmi les salariés exclusifs, les urgentistes étaient majoritaires avec un taux à 25% (IC [17,2-33,68]). Les gériatres représentaient 19% (IC [12,74-27,98]) de la population de l'enquête. 39% des femmes étaient exclusivement salariées contre 35% des hommes. 85% des médecins de notre population exerçaient dans la région Nord-Pas-de-Calais (IC [79,99-88,39]). 9% disaient exercer en milieu rural (IC [6,27-13,09]). Sur les 99 médecins qui comptaient changer de mode d'exercice, 48% voulaient s'installer (IC [38,4-58,69]) et 36% avoir un mode d'exercice mixte. Conclusion : L'exercice libéral était légèrement en baisse, avec une installation qui restait rare. L'exercice salarial était stable. L'exercice mixte était en augmentation II semble que la répartition des genres dans chaque mode d'exercice tend à s'équilibrer. Il faut encore améliorer la formation et adapter l'exercice de la médecine générale pour encourager les jeunes médecins à s'installer.
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Introduction : L'installation des médecins et l'accès aux soins de premiers recours se sont invités au grand débat national de 2019. La baisse du nombre de médecins généralistes en activité régulière et l'augmentation de l'activité salariale au profit de l'activité libérale expliquent en partie, la difficulté d'accès aux soins primaires. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser les facteurs déterminants à l'installation des médecins et également avancer des mesures incitatives pour favoriser l'installation de jeunes médecins. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs de médecins généralistes bourguignons primo-installés entre 2015 et 2019. L'analyse thématique a été réalisée selon le principe de la théorisation ancrée. Le nombre d'entretien n'a pas été décidé avant l'étude. La saturation des données a été obtenue au treizième entretien. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés. L'échantillon contenait huit hommes et cinq femmes. Six médecins étaient installés en Saône-et-Loire, quatre dans l'Yonne, et trois en Côte d'Or. La plupart des médecins n'ont pas présenté d'hésitations à s'installer. Leurs principales inquiétudes concernaient : le processus d'installation, le mode d'exercice et la compatibilité avec leur vie personnelle. Concernant les déterminants à l'installation, les médecins priorisaient le refus de l'isolement professionnel et personnel, le rôle du conjoint et de la famille, l'ancrage territorial et l'exercice pluriprofessionnel. La lassitude du remplacement et le remplacement régulier avaient également joué un rôle dans leur décision d'installation. Huit médecins avaient reçu des aides financières à l'installation. Ces dernières ne représentaient pas un facteur déterminant pour les médecins. Pour inciter les jeunes médecins à l'installation, les médecins participants ont avancé différentes idées. L'amélioration du processus à l'installation était la mesure la plus partagée. Ils proposaient la création d'une structure ou d'un référent unique pour faciliter les démarches administratives et favoriser l'accompagnement humain. L'allègement des tâches non médicales, la prise en compte de l'évolution de la médecine avec une modification de l'ethos professionnel, la réforme des aides financières, la poursuite des stages en médecine périphérique et la revalorisation de la médecine générale se trouvaient également cités par les médecins. Discussion : Les déterminants se classaient en trois catégories : dimension territoriale, dimension familiale et dimension professionnelle. Les deux premières s'avéraient primordiales dans les déterminants à l'installation. Le remplacement présentait une étape obligatoire dans l'installation. Les guichets uniques ont été développés depuis 2018 dans seulement quelques régions, leur efficience devra être étudiée dans de prochains travaux. Les stages de médecine générale doivent se poursuivre et l'interrogation d'une quatrième année d'internat s'avère légitime. Elle permettrait en effet de poursuivre la revalorisation de la médecine générale demandée par les médecins.
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CONTEXTE : Le problème d'inadéquation entre l'offre de soins primaires et la demande de la population associée à son inégale répartition est toujours d'actualité malgré des mesures incitatives qui semblent inefficaces. En 2019, une cohorte Lorraine de jeunes médecins généralistes en post-internat issus des ECN 2014 a été créée par Charlène Cholley pour étudier les éventuels facteurs dans leur parcours professionnel et socio-familial qui pourraient être déterminants à l'exercice de la médecine générale notamment leur installation. Nous nous proposons d'assurer le suivi de cette cohorte 18 mois après et d'inclure la promotion suivante (ECN 2015) pour augmenter la puissance de l'étude afin de conforter les résultats trouvés par Charlène Cholley et éventuellement de mettre en lumière de nouveaux facteurs. MÉTHODE : Étude épidémiologique, observationnelle de type cohorte avec suivi de la population des jeunes MG issue de la promotion des ECN 2014 et inclusion de la promotion des ECN de 2015. Recueil des données par questionnaires électroniques auto-administrés et analyse multivariée avec le logiciel Excel. RÉSULTATS : Taux de réponses des 2 promotions (ECN 2014 et 2015) à l'inclusion : 41,40% (n=109). Taux de réponses au questionnaire de suivi (uniquement promotion ECN 2014) : 37,70% (n=42) ; 14 ont été perdus de vue. Au sortir de l'internat (données agrégées des 2 promotions) : 63,3% (n= 69) des répondants exercent la MG : le statut préférentiel est celui de remplaçants pour 92,7% (n=64) des répondants, 42% (n= 29) des répondants ont au moins un lieu d'exercice en milieu rural.18 mois après l'internat (concerne uniquement la promotion 2014) : 73,8% (n= 31) des répondants exercent la MG soit de manière exclusive (83,9% ; n=26) soit de manière mixte (16,1% ; n=5) : le statut préférentiel reste celui de remplaçant 77,4% (n= 24). 48,3% (n=15) des répondants ont au moins un lieu d'exercice en milieu rural. Les facteurs retrouvés ayant un lien significatif avec l'exercice de la MG sont : souhaiter pratiquer la MG au début des études médicales, le rang de choix de la MG à l'ECN, la réalisation d'un SASPAS et notamment en cabinet, ne pas être inscrit à un DESC, la réalisation de remplacement pendant l'internat. Les facteurs retrouvés ayant un lien avec l'exercice de la MG en milieu rural : le fait d'être un homme, avoir réalisé un stage d'initiation à la MG/stage praticien durant l'externat, ne pas avoir fait de DESC, la réalisation d'un SASPAS en cabinet, la réalisation de remplacement durant l'internat et notamment en milieu rural. DISCUSSION : L'analyse comparée de notre étude avec les autres études de cohortes régionales a permis de formuler 11 propositions visant à améliorer l'offre de MG dans les territoires déficitaires. : Le problème d'inadéquation entre l'offre de soins primaires et la demande de la population associée à son inégale répartition est toujours d'actualité malgré des mesures incitatives qui semblent inefficaces. En 2019, une cohorte Lorraine de jeunes médecins généralistes en post-internat issus des ECN 2014 a été créée par Charlène Cholley pour étudier les éventuels facteurs dans leur parcours professionnel et socio-familial qui pourraient être déterminants à l'exercice de la médecine générale notamment leur installation. Nous nous proposons d'assurer le suivi de cette cohorte 18 mois après et d'inclure la promotion suivante (ECN 2015) pour augmenter la puissance de l'étude afin de conforter les résultats trouvés par Charlène Cholley et éventuellement de mettre en lumière de nouveaux facteurs.
Author: Gary Boukhors Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : Le nombre de généralistes en secteur libéral exclusif a baissé de 4,4 % ces sept dernières années. Celui des généralistes en salarié exclusif était en augmentation sur la même période. Ces tendances persistent malgré des mesures prises par l'Etat et les collectivités pour inciter les jeunes à choisir le libéral. Objectifs : L'objectif principal était d'explorer les facteurs déterminant le choix d'exercice en secteur libéral ou salarié des médecins généralistes en Gironde. Les objectifs secondaires étaient de: générer des hypothèses sur les raisons poussant les jeunes médecins à choisir la médecine générale ambulatoire salariée; étudier l'adéquation entre les mesures incitatives à l'installation en libéral existantes et les facteurs déterminant le choix des généralistes au moment de leur installation. Méthodes : Etude qualitative dans une approche hypothético! -inductive de théorisation ancrée. Des entretiens semi-dirigés ont été conduits auprès d'un échantillonnage raisonné de jeunes médecins généralistes de Gironde, jusqu'à saturation des données. Résultats : 16 entretiens ont été réalisés. On dénombrait de multiples facteurs professionnels, en premier lieu, l'intérêt professionnel. Le lieu d'installation restait un critère mineur dans le choix du mode d'exercice. Les facteurs professionnels devaient néanmoins être en adéquation avec la vie personnelle (familiale et sociale). Les jeunes généralistes étaient attirés par les centres de santé pour : l'allègement possible du rythme de travail pour une meilleure qualité de soins, la facilitation de l'accès aux soins, le travail en équipe et l'acquisition de privilèges du salariat tout en exerçant la médecine générale. Ils trouvaient que les mesures incitatives actuelles étaient insuffisantes, inappropriées voire méconnues. ! Conclusion : la démographie médicale pourrait être amélio! rée par des mesures incitatives qui tiennent compte des besoins de la population et des aspirations des jeunes médecins. Un effort politique doit être mené pour donner aux universités les moyens de former les futurs médecins à l'exercice libéral de la médecine générale.
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Introduction. L'exercice de la médecine générale évolue avec une diminution de l'exercice libérale au profit d'un exercice salarié. Mais peu de données sont disponibles sur le devenir des jeunes diplômés de la discipline. L'objectif de cette recherche était d'analyser les écueils des différents projets de cohortes locorégionales déjà réalisés en France sur les déterminants à l'installation des médecins généralistes afin de nourrir la réflexion d'un groupe de travail autour de la réalisation d'une enquête de cohorte nationale. Méthode. Cette étude qualitative s'est basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de 11 médecins directeurs de thèses ou internes en thèse ayant menés des études de cohorte autour des déterminants à l'installation des étudiants en diplôme d'étude spécialisée de médecine générale en France entre novembre 2018 et mai 2019. Résultats. Pour les personnes rencontrées, la première étape pour la création des cohortes locorégionales était la constitution d'un groupe de travail composé d'un réfèrent, d'attachés de recherche clinique et d'un biostatisticien si possible. Il semblait primordial que chaque réfèrent ait un statut stable au sein de son département de médecine générale (DMG) pour suivre le projet sur le long cours et disposer d'un temps de travail dédié à la cohorte. L'implication des DMG était essentielle au projet. Parfois les études avaient pu bénéficier d'un appui financier d'organismes comme les agences régionales de santé. Discussion. S'associer à des partenaires forts comme le Collège national des généralistes enseignants et le Conseil national de l'ordre des médecins par exemple garantira la pérennité et la légitimité de l'étude de cohorte. Un protocole de recherche devra être établi permettant de déterminer le moment propice au recrutement de la population ainsi que la rythmicité des temps de recueils. Une équipe de communication pourrait être chargée de promouvoir la cohorte à travers la création d'un logo, la diffusion de dépliants de l'étude et la promotion de celle-ci sur les réseaux sociaux. Dans le cas d'une cohorte d'internes, l'aspect communautaire du projet semble primordial pour faire adhérer les étudiants au projet.
Author: Baris Cecen Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 80
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L'installation en médecine générale libérale est dévalorisée par les jeunes médecins généralistes préférant exercer une activité salariée depuis 2010. Cela est source de problème pour l'accès aux soins primaires dans toutes la France et notamment en Franche-Comté. Afin de rechercher les facteurs déterminants de cette installation en médecine générale libérale, nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive et transversale par l'intermédiaire d'un questionnaire diffusé en ligne et distribué sur papier aux internes en médecine générale de la faculté de médecine de Besançon, représentants la source même des futurs médecins généralistes de notre région. Nous avons obtenu un taux de réponse satisfaisant à hauteur de 59,16 %. Il nous est apparu que les internes interrogés souhaitaient massivement (89,43 %) s'installer en libérale et cela en Franche-Comté pour une grande majorité d'entre eux. Notre travail a permis de mettre en avant la présence de facteurs déterminants positifs très nombreux contre des. facteurs freinants pauvres. Nous avons également mis en avant des points importants concernant les caractéristiques et les envies des internes. Ainsi, notre étude a montré l'existence d'une féminisation du métier de médecin généraliste ou encore l'importance du rôle de l'État dans l'installation des jeunes internes (aides à l'installation, mesures coercitives pour l'installation .. ) mais surtout une grande tendance à l'envie d'exercer en groupe.
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Introduction : l'évolution de la démographie médicale est souvent source d'inquiétude. La médecine générale libérale ne fait pas exception. L'objectif principal de ce travail était de connaître les facteurs motivant l'installation en libéral. L'objectif secondaire était d'identifier des éléments à mettre en place ou à améliorer afin de favoriser de nouveaux projets d'installation. Matériel et méthodes : nous avons mené une enquête qualitative en procédant à des entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes (MG) installés depuis moins de 3 ans dans les départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme. Résultats : onze entretiens ont été réalisés. Les facteurs motivant l'installation étaient principalement un désir de suivi des patients, d'autonomie et de stabilité de vie. Les rencontres professionnelles, maîtres de stage universitaires ou médecins remplacés, semblaient influencer positivement l'installation. Le remplacement était jugé comme une période de transition nécessaire avant l'installation. Les aides à l'installation étaient souvent mal connues et jugées inadaptées. Discussion : l'activité du MG libéral est mal connue des étudiants. La revalorisation de la médecine générale via une augmentation des stages ambulatoires durant les études médicales semble être une solution pour rendre la discipline plus attractive. Des rencontres entre jeunes installés et remplaçants pourraient être organisées afin de relativiser les freins à l'installation. Conclusion : la réforme récente du troisième cycle des études médicales semble aller dans le bon sens. Va-t-elle être suffisante pour que des projets d'installation continuent de voir le jour ?
Author: Pauline Lemoine
Author: Pauline Lemoine
Author: Mathilde Befve
Author: Tifenn Manfroid
Author: Diane Massard
Author: Tifenn Manfroid
Author: Anne-Laure Blaison
Author: Gary Boukhors
Author: Pauline Rechagneux
Author: Baris Cecen
Author: Charline Dupont