Facteurs de risques de chutes chez le sujet âgé PDF Download
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Book Description
Contexte : En France, l'espérance de vie sans incapacités stagne ces dernières années. La chute est un évènement grave et fréquent chez les personnes âgées. Elle est un des principaux modes d'entrée dans la dépendance. Souvent banalisée par les patients, la chute n'entraîne pas un bilan systématique alors que l'identification des facteurs de risques en amont permettrait d'éviter les récidives et les complications. Objectif : L'objectif de notre étude est d'identifier les différents facteurs de risques médicaux et médicamenteux de chutes retrouvés chez les patients hospitalisés en gériatrie suite à une chute. Méthode : Une étude descriptive, rétrospective et monocentrique a été menée du I er janvier 2016 au 30 septembre 2016 dans le service de court séjour gériatrique au CHRU de Besançon. Résultats : Quatre-vingt-sept patients âgés en moyenne de 88, 1 +/-5,3 ans ont été inclus. Les cinq facteurs de risques médicaux les plus présents sont : un âge de plus de 80 ans (94,2 %), une polymédication (77,0 %), un déclin cognitif (77,0 %), le sexe féminin (66,7 %) et la présence d'une arthrose des membres inférieurs et/ou du rachis (51, 7 %). En moyenne les patients cumulaient 7, 1 facteurs de risques médicaux. Trente-six pour cent des médicaments prescrits sont des médicaments majorant les risques de chutes. En moyenne, il en a été prescrit 2,66 +/- 1,72 pour chaque patient. Les principales classes médicamenteuses retrouvées sont les antidépresseurs (16 %), les diurétiques (13 %), les benzodiazépines (12 %), les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (9 %) et les antidiabétiques (9 %). Conclusion : La chute doit être considérée comme un symptôme et non une fatalité liée au vieillissement. Elle ne doit pas être banalisée, sa prévention est essentielle. Médecins et pharmaciens ont, dans un travail de pluridisciplinarité, un rôle capital à jouer dans l'identification des facteurs de risques de chutes du sujet âgé et la possible modification de ceux-ci. La prévention de la chute est un enjeu en matière de santé publique.
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Contexte : En France, l'espérance de vie sans incapacités stagne ces dernières années. La chute est un évènement grave et fréquent chez les personnes âgées. Elle est un des principaux modes d'entrée dans la dépendance. Souvent banalisée par les patients, la chute n'entraîne pas un bilan systématique alors que l'identification des facteurs de risques en amont permettrait d'éviter les récidives et les complications. Objectif : L'objectif de notre étude est d'identifier les différents facteurs de risques médicaux et médicamenteux de chutes retrouvés chez les patients hospitalisés en gériatrie suite à une chute. Méthode : Une étude descriptive, rétrospective et monocentrique a été menée du I er janvier 2016 au 30 septembre 2016 dans le service de court séjour gériatrique au CHRU de Besançon. Résultats : Quatre-vingt-sept patients âgés en moyenne de 88, 1 +/-5,3 ans ont été inclus. Les cinq facteurs de risques médicaux les plus présents sont : un âge de plus de 80 ans (94,2 %), une polymédication (77,0 %), un déclin cognitif (77,0 %), le sexe féminin (66,7 %) et la présence d'une arthrose des membres inférieurs et/ou du rachis (51, 7 %). En moyenne les patients cumulaient 7, 1 facteurs de risques médicaux. Trente-six pour cent des médicaments prescrits sont des médicaments majorant les risques de chutes. En moyenne, il en a été prescrit 2,66 +/- 1,72 pour chaque patient. Les principales classes médicamenteuses retrouvées sont les antidépresseurs (16 %), les diurétiques (13 %), les benzodiazépines (12 %), les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (9 %) et les antidiabétiques (9 %). Conclusion : La chute doit être considérée comme un symptôme et non une fatalité liée au vieillissement. Elle ne doit pas être banalisée, sa prévention est essentielle. Médecins et pharmaciens ont, dans un travail de pluridisciplinarité, un rôle capital à jouer dans l'identification des facteurs de risques de chutes du sujet âgé et la possible modification de ceux-ci. La prévention de la chute est un enjeu en matière de santé publique.
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La chute chez la personne âgée est une expérience fréquente, aux conséquences multiples, représentant un problème majeur en gériatrie. En dehors des conséquences traumatiques, les chutes sont souvent à l'origine d'une perte d'autonomie pouvant conduire à l'institutionnalisation. Les répercussions sont considérables en terme de santé publique et représentent un enjeu socio-économique important. L'importance du problème justifie la mise en place de mesures de prévention. Cette politique de prévention dans la population âgée passe par une meilleure connaissance des facteurs de risques potentiels. Nous rapportons les expériences des consultations de la chute déjà mises en place à Dijon, Lille et Nantes et proposons la mise en place d'une telle consultation à l'Hôpital Intercommunal de Pornic. Un bilan complet doit être réalisé, incluant l'interrogatoire et l'examen clinique, la recherche des facteurs de risque, une évaluation de l'environnement du patient et les tests spécifiques d'évaluation de l'équilibre et de la marche.
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Introduction : les chutes sont très fréquentes chez les personnes âgées et représentent un problème majeur de santé publique. L'isolement social a été identifié comme ayant des conséquences néfastes sur la santé. L'association entre chute et isolement social a été peu étudiée. Notre objectif était d'étudier le lien entre isolement social, le risque de chute et la gravité des chutes chez le sujet âgé. Méthode : revue systématique de la littérature réalisée à partir de trois bases de données médicales : Medline, Scopus et Cochrane Database of Systematic Reviews. Résultats : sur les 2710 articles initialement identifiés, 17 études ont été finalement incluses dont huit de conception longitudinale. Parmi elles, 14 étudiaient principalement le lien entre isolement social et augmentation du risque de chute ; quatre s'intéressaient au rôle de l'isolement social dans la gravité des chutes. Notre revue systématique a permis de retrouver une association significative à la fois entre l'isolement social (dans ces deux composants objectif et perçu) et l'augmentation du risque de chute, mais aussi de leur gravité. Cette association semblait plus marquée pour la gravité des chutes (Odds ration (OR) allant jusqu'à 5,2) que pour le risque de chute (OR allant jusqu'à 2.32). Conclusion : l'isolement social semble augmenter à la fois le risque de chute mais surtout leur gravité chez le sujet âgé. L'interaction entre les chutes et les facteurs sociaux associés sont complexes et doivent être encore analysés dans de futures études. L'isolement social doit être dépisté par tout professionnel, notamment lors de l'évaluation du risque de chute.
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L’instabilité posturale de la personne âgée augmente le risque de chutes. Les tests cliniques et posturographiques sont des moyens fréquemment utilisés pour l’évaluation du contrôle postural, bien que leur valeur prédictive dans l’estimation du risque de chute reste encore incertaine. L’objectif de cette étude a été de déterminer la valeur prédictive de la posturographie dans l’estimation du risque de chutes, en comparaison avec des tests cliniques d’équilibre, chez des personnes âgées de plus de 65 ans. L’équilibre a été évalué chez 206 sujets par des tests posturographiques statiques et dynamiques et le test d’organisation sensorielle (SOT), et par des tests cliniques (Timed-Up-&-Go, appui unipodal, relevé de chaise). Les chutes ont ensuite été enregistrées tous les 4 mois, par l’intermédiaire d’un auto-questionnaire, sur une période de 24 mois. Le principal paramètre prédictif du risque de chutes à répétition ou de chutes d’origine intrinsèque, chez les sujets avec ou sans antécédents de chutes, était la présence d’une perte d’équilibre au cours du 3ème essai de la condition de conflit sensoriel du SOT. La prise de plusieurs médicaments et les antécédents de chutes étaient associés au risque de chute. Les tests cliniques et posturographiques statiques et dynamiques n’ont pas mis en évidence de différence significative entre les groupes étudiés.Pour des personnes âgées de plus de 65 ans, en bonne santé apparente, l’évaluation posturographique par le SOT, en particulier en condition de conflit sensoriel, semble être le moyen d’évaluation le plus sensible pour identifier les personnes présentant un risque élevé de chutes à répétition ou de chutes d’origine intrinsèque.
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De part leur fréquence, leur potentielle gravité et les coûts sociaux et médicaux qu’elles engendrent, les chutes représentent chez le sujet âgé un important problème de santé publique. Les causes de chute sont polyfactorielles. Nombreuses sont les classes pharmacothérapeutiques susceptibles d’entraîner une chute. Ce travail détaille le rôle respectif des psychotropes et des traitements à visée cardiovasculaire. Les premiers, quels qu’ils soient, sont associés à un risque accru de chute, les seconds, seulement en cas de prescriptions inadaptées ou de surveillance insuffisante. L’étude réalisée : « Influence de la consommation de psychotropes sur la fréquence des chutes des patients âgés en institution » ne corrobore pas ces résultats. En effet, le pourcentage des patients ayant chuté chez les consommateurs de psychotropes est inférieur à celui observé chez les non consommateurs. Les facteurs de risque de chute chez les sujets âgés sont multiples et seule une analyse multivariée sur une importante population pourrait montrer la prédominance du facteur de risque « prise de psychotropes ». Après une chute, il convient d’en apprécier rapidement la gravité, d’en rechercher les déterminants, qu’ils soient particuliers au patient ou à son environnement, afin d’en réaliser l’éviction. En complément de l’enquête étiologique, la prévention secondaire des chutes comprend une prise en charge psychologique, une rééducation adaptée et l’aménagement de l’environnement matériel et humain. La médication, lorsqu’elle est identifiée comme facteur favorisant, est un élément que l’on peut contrôler.Le rôle du pharmacien est important dans la prévention des chutes médicamenteuses. Il informera ses patients de la présence dans leur traitement de médicaments pouvant favoriser une chute et accompagnera cette information de conseils permettant de réduire ou d’éviter la survenue de celle-ci.
Author: Mathilde Haro
Author: Mathilde Haro
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