Évaluation préliminaire à la mise en place d'une filière de prise en charge rapide au service d'accueil des urgences du centre hospitalier universitaire de Besançon PDF Download
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Book Description
Introduction : À l'échelle mondiale, les services d'accueil des urgences (SAU) enregistrent une augmentation de leur fréquentation depuis plusieurs années. Pour y faire face, certains services ont adopté des filières spécifiques dédiées à la prise en charge des patients les moins graves. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'opportunité et les modalités de mise en place d'une filière rapide de désengorgement au SAU du CHRU de Besançon. Matériel et méthode : Cette étude descriptive longitudinale rétrospective, "1, monocentrique, menée au SAU du CHRU de Besançon de novembre 2018 à février 2019, a évalué les modalités de mise en place d'une filière rapide par l'analyse du nombre et du type de patients éligibles. Résultats : Sur un total de 9 614 consultations finalisées au SAU au cours de la période de l'étude, 22,8 % étaient éligibles à une prise en charge par la filière rapide. Cet effectif représentait quotidiennement une moyenne de 18,3 patients (ET = 5,0) avec un flux horaire constant de 1, 1 consultations entre 1 0h00 et 22h00 (ET = 0, 1 ). La population concernée était plutôt masculine (53, 1 %) et significativement plus jeune que les patients relevant de la filière longue (43,8 années (ET= 21,3) contre 60,8 (ET= 22,2)). Plus d'un patient éligible sur deux (58,5 %) ne bénéficiaient pas d'examen complémentaire et 94,4 % d'entre eux regagnaient leur domicile. Conclusion : Notre étude a permis d'établir l'intérêt de mettre en place une filière rapide au SAU du CHRU de Besançon pour assurer la prise en charge adaptée et optimale de chaque patient. Nous avons ainsi isolé un certain nombre de critères pour permettre la juste orientation des patients éligibles au sein de cette filière.
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Introduction : À l'échelle mondiale, les services d'accueil des urgences (SAU) enregistrent une augmentation de leur fréquentation depuis plusieurs années. Pour y faire face, certains services ont adopté des filières spécifiques dédiées à la prise en charge des patients les moins graves. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'opportunité et les modalités de mise en place d'une filière rapide de désengorgement au SAU du CHRU de Besançon. Matériel et méthode : Cette étude descriptive longitudinale rétrospective, "1, monocentrique, menée au SAU du CHRU de Besançon de novembre 2018 à février 2019, a évalué les modalités de mise en place d'une filière rapide par l'analyse du nombre et du type de patients éligibles. Résultats : Sur un total de 9 614 consultations finalisées au SAU au cours de la période de l'étude, 22,8 % étaient éligibles à une prise en charge par la filière rapide. Cet effectif représentait quotidiennement une moyenne de 18,3 patients (ET = 5,0) avec un flux horaire constant de 1, 1 consultations entre 1 0h00 et 22h00 (ET = 0, 1 ). La population concernée était plutôt masculine (53, 1 %) et significativement plus jeune que les patients relevant de la filière longue (43,8 années (ET= 21,3) contre 60,8 (ET= 22,2)). Plus d'un patient éligible sur deux (58,5 %) ne bénéficiaient pas d'examen complémentaire et 94,4 % d'entre eux regagnaient leur domicile. Conclusion : Notre étude a permis d'établir l'intérêt de mettre en place une filière rapide au SAU du CHRU de Besançon pour assurer la prise en charge adaptée et optimale de chaque patient. Nous avons ainsi isolé un certain nombre de critères pour permettre la juste orientation des patients éligibles au sein de cette filière.
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La population externe du service des urgences du centre hospitalier de Moulins progresse chaque année de 5%. Les objectifs sont : identifier dès leur arrivée les patients qui ne seront pas hospitalisés pour les intégrer dans un circuit spécifique dit "filière courte", gérer le flux, réduire les temps de passage dans le service. Durant 6 semaines non consécutives, de janvier à mars 2006, à l'exclusion des samedis et dimanches, nous avons analysé les populations externes issues des filières courte et longue puis nous les avons comparé. Nous voulions mettre en évidence les caractéristiques communes des patients visés par la mise en place d'une telle organisation et les moyens à mettre en œuvre pour répondre à leurs attentes. Les externes de la filière courte sont significativement plus jeunes et de sexe masculin que ceux de la filière longue. Ils résident à proximité du centre hospitalier et prennent seuls la décision de venir directement au SAU par leurs propres moyens. La fréquence de leurs admissions au SAU est rythmée par les horaires de la vie active. Les motifs de consultation relèvent dans la majorité des cas de pathologies d'origine traumatique. Le 1er contact médical intervient rapidement mais la durée de séjour dans le service reste élevée. Elle pourrait être améliorée notamment en attribuant la gestion de la filière courte à des médecins formés à l'orthopédie et en réduisant le délai d'obtention des examens complémentaires. En 2007, la filière courtes est toujours en activité. Elle fait partie intégrante du projet de service. Elle doit continuer d'évoluer. Elle pourrait être améliorée notamment en attribuant la gestion de la filière courte à des médecins formés à l'orthopédie et en réduisant le délai d'obtention des examens complémentaires et en particulier d'imagerie.
Author: William Eclancher Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 228
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Dans le cadre du développement d’un réseau ville-hôpital au SAU Cochin, ce travail original vise à évaluer les solutions les plus adaptées afin d’améliorer le service rendu aux praticiens de ville, la continuité des soins et la prise en charge globale des patients. Celle-ci passe inévitablement par une communication efficace des différents acteurs de soins. Cette étude prospective montre le cloisonnement persistant et la faible coopération médicale entre la ville et l’hôpital dans la prise en charge et le suivi des patients. Les médecins de ville sont globalement satisfaits de leur relation avec le SAU malgré un retour d’informations irrégulier et aléatoire. Urgentistes et médecins de ville expriment une réelle motivation pour l’expérimentation et l’apprentissage d’un travail en réseau. L’avènement des outils informatiques et téléphoniques en pratique médicale courante est une opportunité pour aménager des voies de communication directe et un transfert de données en temps réel à double sens. Un système d’échange confidentiel reposant sur une plate-forme de partage de données au SAU, via Internet, et l’envoi de messages email et/ou SMS semble le plus adapté. La place d’une régulation locale au sein des SAU doit être évalué en partenariat avec les différents acteurs de l’urgence afin d’organiser des filières d’amont et orienter les patients vers des réseaux de soins hospitaliers. De nouvelles évaluations devront suivre la mise en place de ce réseau.
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Partout en France, les services d'accueil d'urgences connaissent une augmentation régulière de leur fréquentation. Depuis 1996, au Service des Urgences pédiatriques du Centre Hospitalier Universitaire de Nice, on note un accroissement d'environ 10% par an de l'activité pour atteindre en 1999 plus de 21000 passages annuels. Cette affluence, associée à des effectifs dont la croissance n'est pas parallèle, pose un problème réel de sécurité : si certaines urgences vitales évidentes sont gérées très rapidement sans problème par le personnel médical et paramédical, par contre, la majorité des enfants est très souvent prise en charge par ordre chronologique d'arrivée, avec le danger de laisser attendre trop longtemps un enfant dont l'état peut être grave ou rapidement s'altérer. Pour la première fois, des textes précisant les modalités d'accueil, d'évaluation et de prise en charge de patients se présentant aux Urgences sont parus sous forme de décrets au J.O. du 1er juin 97. Afin d'appliquer ces textes et de réunir les critères de l'accréditation de Pôle Spécialisé d'accueil et de traitement des Urgences (PO.S.U.), nous avons élaboré le projet suivant : constitution et validation d'un questionnaire de triage des enfants se présentant aux urgences ; élaboration du poste d'Infirmière d'accueil et d'orientation (IAO).
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Introduction : Les services d'urgences ont vu la demande de soins non programmés augmenter progressivement ces dernières années. Au service des urgences de Poitiers, le nombre de passages annuels est passé de 38000 en 2007 à plus de 42500 en 2014. Pour s'y adapter, un Plan d'Accueil et d'Amélioration a été mis en place en 2013, avec comme principaux changements la création d'une filière courte et la mise en place d'une équipe médicale dédiée à la Salle d'Accueil des Urgences Vitales (SAUV). L'objectif de ce travail était de comparer les délais de prise en charge avant et après mise en place de cette nouvelle organisation. Méthodes : Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective comparative entre deux périodes, du 01 avril 2012 au 31 mars 2013 et du 01 avril 2014 au 31 mars 2015. Tous les patients de plus de 15 ans et 3 mois et dont la durée de séjour n'excédait pas 25 heures ont été inclus. Nous avons comparé les délais composant le parcours du patient entre les deux années dans la population générale et au sein de chaque filière. Résultats : 27911 patients ont été inclus en 2012-2013 et 40564 en 2014-2015. Le délai entre la décision médicale et la sortie du patient a été significativement réduit toutes filières confondues : il est passé en médiane de 12 min à 6 min en filière courte, de 78 min à 60 min en filière médico-chirurgicale, et de 109 min à 67 min en SAUV. Au sein de la filière courte, il n'y a pas eu de différence de délai de prise en charge médicale (31 min en 2012-2013 et 32 min en 2014-2015) ni dans la durée totale de séjour (médianes de 165 min et 157 min respectivement). Pour la filière SAUV, le délai total de séjour n'a pas été réduit, et le nombre de patients vus a été multiplié par plus de 26. Conclusion : La création d'une filière courte et la mise en place d'une équipe dédiée à la SAUV ont permis de réduire les délais entre la décision médicale et la sortie des patients. Il n'y a pas de différence significative dans les délais de prise en charge globale. Les raisons sont multifactorielles et ne concernent pas uniquement l'organisation du service. Néanmoins, un certain nombre d'éléments sont en faveur d'une amélioration de la prise en charge après réorganisation du service, qu'il faudra confronter par la suite.
Author: Léa Payen (Docteur en médecine).) Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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INTRODUCTION : En France, le nombre de consultations aux urgences s'accroit inexorablement alors que le nombre de lits d'hospitalisation ne cesse de diminuer. C'est ce qui rend nécessaire une optimisation de la gestion du flux des patients aux urgences. La proposition de consultations post-urgences est l'une des pistes possibles. Notre objectif principal était d'évaluer le taux de nouvelles consultations aux urgences et la prévalence de nouvelles hospitalisations chez des patients ayant eu une consultation post-urgences. METHODE: Une étude analytique, rétrospective et monocentrique a été réalisée dans le service d'accueil des urgences de l'hôpital de Versailles de novembre 2020 à avril 2021. Tous les patients de plus de 18 ans ayant bénéficié d'une consultation post-urgences suite à une première consultation aux urgences pour un motif médical et relevant d'une prise en charge ambulatoire a été inclus dans l'étude. Les données ont été recueillies via les logiciels URQUAL et ALIZEE. L'analyse a porté sur des données épidémiologiques et cliniques ; le diagnostic médical aux urgences puis en consultations post-urgences ; la présence d'une adaptation des thérapeutiques ; le devenir du patient ; le délai de prise de rendez-vous pour la consultation post-urgences. RESULTATS: Sur 54 dossiers de patients initialement inclus, 50 ont pu être analysés. L'âge moyen était de 40,63 ans. Après la consultation post-urgences, 92 % des patients sont rentrés au domicile, 8 % ont été hospitalisés et 2,9 % des patients ont à nouveau consulté aux urgences pour le même motif. Les principales pathologies prises en charge en consultation post-urgences étaient : urinaires, sexuelles, cutanées, rhumatologiques (polyarthralgies) ou en lien avec des maladies systémiques non étiquetées. En moyenne, 4,9 jours étaient nécessaires pour la prise d'un rendez-vous. 15% des médecins du service ont répondu à un questionnaire permettant d'analyser les 6 premiers mois de fonctionnement du circuit-court de consultations post-urgences. 100% en était satisfaisait, même si des axes d'amélioration ont été individualisés. DISCUSSION : La mise en place d'un circuit-court de consultation post-urgences réduit les réadmissions aux urgences pour des motifs identiques ainsi que les hospitalisations secondaires. Au vu d'une politique réductrice des coûts et des lits d'hospitalisation, ces résultats ne peuvent que nous conforter dans le développement de ces consultations post-urgences dans nos hôpitaux. Le rôle de ces consultations post-urgences pourraient être prépondérant lorsque celles-ci sont organisées au niveau des zones sous-dotées en médecins de notre territoire.
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INTRODUCTION : L'accroissement de la fréquentation des services d'urgence est une problématique récurrente. Par ce travail de thèse nous nous sommes intéressés au rôle de SOS Médecins en amont de ces services. Dans une démarche d'évaluation des pratiques professionnelles, nous avons analysé le recours aux structures de soins en urgence par SOS Médecins Besançon. MATERIEL ET METHODE : Nous avons mené une étude prospective, observationnelle sur une période de 8 semaines, du 25 mars au 19 mai 2019 au sein de l'association SOS Médecins Besançon. L'étude s'est déroulée en 2 temps, d'abord via un questionnaire rempli par les médecins à l'issue de la visite ou ..pe la consultation, puis via une étude des dossiers des patients adressés au service d'accueil des urgences du centre hospitalier régionale universitaire (CHRU) de Besançon. RESULTATS : Sur les 292 patients inclus, il y avait 185 femmes {63%) et 107 hommes (37%) soit un sexratio de 0,58. 30,5% des patients avaient 75 ans et plus. Les orientations diagnostiques cardiovasculaires, digestives et traumatiques représentaient à elles seules plus de 50 % des adressages. Il y avait 2 fois plus de risque d'hospitaliser le patient en nuit profonde (p = 0,0018). 186 patients (40%) étaient adressés au service d'accueil des urgences médicales du CHRU, 42 patients (14%) aux urgences pédiatriques et 29 patients (10%) aux urgences traumatologiques. Les taux d'hospitalisations étaient respectivement de 54%, 22% et 14%. Sur les 127 patients rentrés à domicile, 92% d'entre eux ont bénéficié d'une investigation diagnostique et/ou thérapeutique. CONCLUSION : La régulation des patients en amont des services d'urgences est un atout indéniable en termes de désengorgement de ces services. SOS Médecins fait partie intégrante de cette régulation en étant un acteur efficace pour évaluer les situations aigues pré-hospitalières et pour décider d'un adressage dans une structure d'accueil en urgence.
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Un service d'accueil des urgences est un service central dans un établissement hospitalier. Cette étude conceme la création d'une nouvelle filière appelée consultation médicale avancée qui permet de prendre en charge des patients présentant des pathologies de faible gravité et nécessitant peu ou pas d'examens complémentaires, cela le plus rapidement possible. Cela suppose une orientation des patients selon la gravité de leur pathologie. Ce travail comporte une analyse démographique et médicale de cette population. Les durées d'attente, de prise en charge, d'évacuation et de séjour global ont également été étudiées. Les objectifs sont de déterminer s'il existe un impact en terme de temps de la mise en place de cette filière sur le fonctionnement du service d'accueil des urgences et de présenter une typologie des patients pris en charge dans cette filière d'un point de vue démographique et médical.
Author: Aurélien Gérard
Author: Aurélien Gérard
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Author: Romain Gandolfi
Author: William Eclancher
Author: Luc Terramorsi
Author: Dounia Jabbouri
Author: Léa Payen (Docteur en médecine).)
Author: Bénédicte Barreau
Author: Emilie Boudon
Author: Samira Zaioua