Évaluation et optimisation de programmes de réentraînement à l'effort proposés en réadaptation cardiovasculaire et impact de l'activité physique post-réadaptation PDF Download
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Book Description
Les programmes de réadaptations occupent une position charnière dans le système de soin. Leurs bénéfices ont fait l'objet de nombreux travaux. La littérature actuelle s'oriente vers des problématiques d'optimisation de la prise en charge en réadaptation, permettant ainsi de maintenir et d'améliorer l'efficience médico-économique. C'est dans cette logique que ces travaux de recherches ont été réalisés. Le réentraînement à l'effort du patient insuffisant cardiaque, autrefois contre-indiqué, occupe aujourd'hui une place importante dans la stratégie thérapeutique, mais le type et l'intensité d'exercice permettant d'obtenir un effet optimal ne sont pas clairement identifiés. Les résultats de nos recherches sur cette thématique montrent qu'un exercice intermittent à haute intensité est réalisable et ne constitue pas de danger chez le patient insuffisant cardiaque et que celui-ci est plus efficient qu'un réentraînement de type continu au 1er seuil ventilatoire. Le réentraînement à l'effort du patient présentant une artérite oblitérante des membres inférieurs reste encore sous-utilisé. Ce travail a permis d'évaluer l'impact d'un programme de réadaptation de six semaines sur des paramètres hémodynamiques et circulatoires, sur l'équilibre glycémique et sur la capacité fonctionnelle du patient diabétique de type 2 présentant une artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Les résultats indiquent que certains paramètres pronostiques évoluent positivement et de manière significative. Le développement de la collatéralité, la diminution de l'épaisseur de l'intima-média et l'amélioration de la compliance artérielle pourraient être en partie responsable de ces améliorations. Enfin, notre dernière étude a consisté à analyser l'évolution de plusieurs paramètres du risque cardiovasculaire en fonction de la poursuite ou non d'une activité physique 18 mois après un programme de réadaptation. Les résultats montrent que l'activité physique effectuée en période post-réadaptation est un élément clé dans la gestion du risque cardiovasculaire a posteriori.
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Les programmes de réadaptations occupent une position charnière dans le système de soin. Leurs bénéfices ont fait l'objet de nombreux travaux. La littérature actuelle s'oriente vers des problématiques d'optimisation de la prise en charge en réadaptation, permettant ainsi de maintenir et d'améliorer l'efficience médico-économique. C'est dans cette logique que ces travaux de recherches ont été réalisés. Le réentraînement à l'effort du patient insuffisant cardiaque, autrefois contre-indiqué, occupe aujourd'hui une place importante dans la stratégie thérapeutique, mais le type et l'intensité d'exercice permettant d'obtenir un effet optimal ne sont pas clairement identifiés. Les résultats de nos recherches sur cette thématique montrent qu'un exercice intermittent à haute intensité est réalisable et ne constitue pas de danger chez le patient insuffisant cardiaque et que celui-ci est plus efficient qu'un réentraînement de type continu au 1er seuil ventilatoire. Le réentraînement à l'effort du patient présentant une artérite oblitérante des membres inférieurs reste encore sous-utilisé. Ce travail a permis d'évaluer l'impact d'un programme de réadaptation de six semaines sur des paramètres hémodynamiques et circulatoires, sur l'équilibre glycémique et sur la capacité fonctionnelle du patient diabétique de type 2 présentant une artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Les résultats indiquent que certains paramètres pronostiques évoluent positivement et de manière significative. Le développement de la collatéralité, la diminution de l'épaisseur de l'intima-média et l'amélioration de la compliance artérielle pourraient être en partie responsable de ces améliorations. Enfin, notre dernière étude a consisté à analyser l'évolution de plusieurs paramètres du risque cardiovasculaire en fonction de la poursuite ou non d'une activité physique 18 mois après un programme de réadaptation. Les résultats montrent que l'activité physique effectuée en période post-réadaptation est un élément clé dans la gestion du risque cardiovasculaire a posteriori.
Author: Stéphanie Le Bris Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 438
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NOS CONNAISSANCES ACTUELLES SUR LES EFFETS DU REENTRAINEMENT (REE) DES PATIENTS CORONARIENS SONT ISSUES D'ETUDES ANALYTIQUES. CE TYPE D'ETUDE CONSISTE A IDENTIFIER LES EFFETS DU REE SUR DES FONCTIONS OU DES APTITUDES DES PATIENTS, A PARTIR D'UNE COMPARAISON ENTRE 1) PATIENTS REENTRAINES VERSUS PATIENTS NON REENTRAINES, 2) PATIENTS AVANT VERSUS PATIENTS APRES LE REE. L'OBJECTIF DE CETTE THESE ETAIT D'ETUDIER LES EFFETS DU REE DES PATIENTS CORONARIENS PAR UNE NOUVELLE APPROCHE REPOSANT SUR L'ETUDE DES REPONSES DE L'ORGANISME SOUS UN ASPECT GLOBAL OU SYNTHETIQUE. CETTE NOUVELLE APPROCHE S'EST INSPIREE DE LA MODELISATION DE L'ENTRAINEMENT DES SPORTIFS EN RESPECTANT LES RECOMMANDATIONS INTERNATIONALES SUR LES MODALITES DE PRESCRIPTION DU REE DES PATIENTS CORONARIENS. DANS UN PREMIER TEMPS, NOUS AVONS ETUDIE UN POINT DE DIVERGENCE SUR LES DIFFERENTES INTENSITES DE REE PRESCRITES DANS LA LITTERATURE EN PHASE 2 DE READAPTATION CARDIOVASCULAIRE. DANS UN DEUXIEME TEMPS, NOUS AVONS ETABLI UN PROGRAMME DE REE S'INSPIRANT TRES FORTEMENT DE L'ENTRAINEMENT DES ATHLETES AFIN DE JUSTIFIER L'APPLICATION DU MODELE MATHEMATIQUE UTILISE. CE TRAVAIL NOUS A PERMIS DE VALIDER L'APPLICATION DE NOTRE MODELE AU REE EFFECTUE. PUIS, NOUS AVONS TESTE LA MODELISATION DU REE EFFCTUE PAR LES PATIENTS CORONARIENS ENGAGES EN PHASE 2 DE READAPTATION CARDIOVASCULAIRE. NOUS AVONS UTILISE CETTE NOUVELLE APPROCHE D'ETUDE DES EFFETS DU REE COMME OUTIL D'EVALUATION ET DE COMPARAISON DE DEUX MODALITES DE REE (HAUTE VERSUS BASSE FREQUENCE DE REE). ENFIN, SUITE A CES TRAVAUX DE MODELISATION, L'EVALUATION DES EFFETS DU REE DES LA FIN DU PROGRAMME NOUS A SEMBLE INCOMPLETE CAR SOUS-ESTIMEE, D'OU LA MISE EN PLACE D'UN TRAVAIL SUR L'EVOLUTION DE LA TOLERANCE A L'EXERCICE DURANT UNE PERIODE DE POST-TRAINING. AU TOTAL, CETTE THESE S'INSCRIT DANS UNE FINALITE D'AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS CORONARIENS PAR L'OBTENTION D'INFORMATIONS SPECIFIQUES SUSCEPTIBLES DE DEBOUCHER SUR UNE PLANIFICATION RATIONNELLE DU REE DE CES PATIENTS.
Author: Yann Le Berre Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 0
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Contexte. Le COVID-long est défini par la persistance de symptômes 4 semaines après une infection par la COVID-19. L'activité physique en prévention primaire a prouvé son efficacité avec la COVID-19. À notre connaissance, rare sont les essais contrôlés menés en prévention secondaire et tertiaire et il n'y a pas de conclusion claire pour le moment sur l'efficacité de l'exercice physique en post-COVID. Objectif. Comparer l'amélioration des performances physiques des patients COVID-long sans exacerbation de symptômes post exercice, après une réhabilitation physique avec des patients coronariens et fibromyalgiques Méthodes. Un suivi prospectif d'une population de COVID-long a été comparé à deux groupes contrôles : coronariens et fibromyalgiques lors d'une réhabilitation à l'exercice de quatre semaines, à raison de trois sessions par semaine. Les paramètres de performances en aérobie [consommation maximale d'oxygène (VO2), puissance maximale aérobie et premier seuil ventilatoire], les paramètre de performances en anaérobie (force musculaire du biceps) et les paramètres du système nerveux autonome (baroréflexe et variabilité de la fréquence cardiaque) ont été évalués avant et après intervention. Résultats. Au total, 38 patients COVID-long ont été recrutés et comparés à 38 patients coronariens et 38 patients fibromyalgiques. Les paramètres cardiorespiratoire et musculaire ont été améliorés après un entrainement adapté dans les 3 groupes. Aucun des patients du groupe COVID-long n'a présenté de PESE. Aucune différence significative n'a été observée à la fin de l'expérimentation pour le système nerveux autonome. Les patients ont été globalement tous satisfaits après le programme de réhabilitation à l'exercice. Discussion. À travers cette étude comparative avec groupe contrôle, nous confirmons et renforçons l'intérêt de soins aux patients COVID-long avec une réhabilitation par des exercices de force et d'endurance, en adaptant et personnalisant le programme d'exercice au patient et à ses symptômes.
Author: Céline Freyssin
Author: Céline Freyssin
Author: Stéphanie Le Bris
Author: Yann Le Berre