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La gestion de l'évaluation et de la réponse téléphonique aux demandes de soins non programmés fait partie intégrante de la pratique du médecin généraliste. Elle peut aboutir sur un simple conseil téléphonique, mais aussi mettre en jeu le pronostic vital du patient , et être source de conflit et de contentieux. Cette activité rentre dans le champs des compétences du médecin généraliste et dans les objectifs de formation initiale de l'lnterne, de médecine générale. L'objectif de ce travail est de créer une formation destinée aux internes de médecine générale, ayant pour thème la gestion des appels téléphoniques pour des demandes de soins non programmés, et de l’évaluer.Nous avons realisé une évaluation formative sous forme de tests téléphoniques auprès des 10 internes participants au séminaire. Nous avons calculé les différences des moyennes obtenues lors du premier test 8 jours avant la formation, et lors du second fait 5 semaines après. L'évaluation formative a montré une différence significative des moyennes de 12 +/— 3,5 pour le test 1 versus 16.5 +/- 1,6 pour le test 2. L’éva|uation qualitative de ce séminaire a montré que les participants ont été satisfaits de ce programme, et étaient favorables à sa poursuite.Il serait utile que cette formation soit proposée en cours de cursus, à tous les internes de médecine générale. ll parait intéressant de proposer ce type dévaluation pour toutes les formations réalisées au cours du cursus de DES.
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Introduction : La problématique des soins non programmés est devenue socio-politico économique. Fort de cette prise de conscience et encouragé par les étudiants et les structures de soins non programmés, le département universitaire de médecine générale de Limoges a planifié et implanté une formation dédiée pour les internes de première année de DES. Il souhaite désormais l'évaluer. Matériel et Méthodes : L'objectif principal est d'évaluer la satisfaction des étudiants. Les objectifs secondaires sont d'évaluer les attentes et satisfaction concernant l'organisation ainsi que comparer les objectifs pédagogiques souhaités à ceux réalisées afin de dégager des pistes d'amélioration. Nous avons mené une étude observationnelle transversale mixte monocentrique entre novembre 2021 et novembre 2022, par le biais de questionnaires remplis par les étudiants et les intervenants avant et après la formation. Résultats : Nous avons obtenu une participation de 43 étudiants (86%) et de 6 intervenants (100%). 87% des étudiants sont satisfaits. La majorité des étudiants et des intervenants souhaite recevoir un support pédagogique et trouve la formation trop courte. Les objectifs pédagogiques validés sont moindres que ceux espérés, notamment en posture d'acteur. Les principales pistes d'amélioration identifiées sont l'organisation d'une journée de présentation des soins non programmés, l'intégration de la simulation dans cet apprentissage, l'élargissement de l'offre des terrains de formation et l'allongement de la durée de formation. Conclusion : Cette formation est à pérenniser mais nécessite de prendre en compte les pistes d'amélioration identifiées.
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Introduction. La fièvre chez l’enfant est un motif fréquent de soins urgents non programmés en médecine générale. Les secrétaires gérant les appels téléphoniques, assurent le triage des demandes de soins urgents, pourtant elles n’y sont pas formées. Objectif. Evaluer l’effet d’un protocole de gestion des appels pour enfant fébrile par les secrétaires de médecine générale en termes de délai de rendez-vous et de recours au médecin pour la prise de decision. Méthode. Etude prospective observationnelle en deux temps, avant et après la mise en place d’un protocole. Chaque temps comportait un recueil des appels concernant des enfants de 0 a 16 ans au sein de 3 cabinets de médecins généralistes du Calvados et des entretiens semi-dirigés des 12 secrétaires concernées par ces cabinets. Résultats. 127 appels puis 32 ont été analysés. La fièvre représentait 35% des demandes de consultations et plus de 9 fois sur 10 pour le jour même. 84% ont reçu un rendez-vous le jour même et 6% entre deux consultations. 83% des secrétaires ne recherchaient pas tous les éléments leur permettant de trier l’appel. la plupart des secrétaires se sentaient formées à la gestion de ces appels mais toutes ont affirmé que le protocole avait modifié leur pratique, surtout dans les questions posées aux appelants. Ni les délais de consultations ni la fréquence des recours aux médecins n’ont differés avec le protocole. Conclusion. Notre protocole n’a pas permis de modifier les délais de consultation pour fièvre chez l’enfant ni la frequence des demandes d’avis au médecin, mais le support papier a aidé et rassuré les secrétaires dans leurs décisions afin d’améliorer la qualité de leur triage.
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Introduction : La communication médecin-patient est une des compétences du médecin généraliste. Elle permet d'améliorer la prise en charge du patient. Les internes de médecine générale ne se sentent pas suffisamment formés à cette compétence. Objectif : Identifier les besoins exprimés par les internes de médecine générale de Midi-Pyrénées en matière de formation à la communication dans la relation médecin-patient. Méthodes : C'est une étude observationnelle descriptive par questionnaire auto-administré envoyé par e-mail aux internes de médecine générale de Midi-Pyrénées inscrits pour l'année 2016-2017. Résultats : 84,6% des internes répondants étaient favorables à une formation. Ils étaient majoritairement intéressés par les cours proposés (Balint, analyse d'une consultation filmée, consultation avec patient simulé) et les thèmes présentés (habiletés communicationnelles de base, structurer une consultation). Certaines situations cliniques étaient souhaitées (patient en colère, savoir dire non, annonce d'une mauvaise nouvelle). Les jeux de rôle, le manque de temps, la peur du jugement et l'organisation étaient vus comme des freins. Ils souhaitaient la participation des psychologues et des médecins généralistes. Conclusion : Une formation utilisant l'analyse de consultations filmées et la simulation de consultation, encadrée par des enseignants formés, serait intéressante. Elle doit apprendre aux internes la maîtrise des techniques de communication à travers différentes situations cliniques. La supervision directe du maître de stage est indispensable. L'interne doit pouvoir réfléchir sur les difficultés relationnelles rencontrées grâce aux groupes Balint ou aux RSCA.
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L'objectif de cette étude était de comparer l'intérêt d'une formation pluriprofessionelle sur l'acquisition des CNT (compétences non-techniques) en formation initiale dans l'apprentissage de la gestion de situations critiques en simulation haute-fidélité. L'évaluation était réalisée avant et après formation grâce à l'échelle CTS (Clinical Teamwork Scale), puis comparée entre 2 groupes randomisés pluridisciplinaire contre monodisciplinaire chez 20 binômes infirmiers-internes. Le score CTS médian n'était pas différent entre les deux groupes (101 [91-114] vs 87 [79-111], p=0,35), mais était plus élevé globalement au décours de la journée de formation. Dans cette étude, la formation pluridisciplinaire IMG et IDE sur les situations critiques en médecine d'urgence en formation initiale sur simulateur HF ne modifiait pas l'acquisition des CNT, ces compétences étaient néanmoins améliorées de 16% après une seule journée de formation.
Author: Thomas Kurek-Derlingue Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : En France, le médecin généraliste représente un maillon central du système de soins extrahospitalier. Il constitue le premier recours aux soins de toutes sortes dont les urgences parfois vitales nécessitant une réponse immédiate. La survie du patient est améliorée si le médecin généraliste est le premier témoin. Cependant, un tiers d'entre eux avouent n'en avoir aucune maîtrise. Il en va de même pour les internes qui sont souvent les premiers intervenants. Malgré l'émergence de l'apprentissage par la simulation et les obligations de formations, seuls 60 % des internes déclarent avoir participé à l'AFGSU et 80 % sont demandeurs de formations pratiques durant l'internat. Ces dernières ne paraissent pas adaptées ou standardisées tant sur leur contenu que leur régularité. Dans une perspective d'amélioration de la qualité de formation adaptée à la médecine générale, nous avons proposé à des internes de revoir les principales situations d'urgence selon une méthode reconnue et utilisée par les associations de sécurité civile : la pédagogie de la découverte. Objectif : Evaluer l'impact qu'apporte à moyen terme une journée de simulation selon cette approche socio constructiviste sur un groupe d'internes en médecine générale de niveaux différents, tant sur le plan technique que non technique. Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude quasi-expérimentale de type avanVaprès monocentrique réalisée sur un même groupe d'octobre 2020 à décembre 2021. Un questionnaire en ligne a été envoyé à l'ensemble des internes de médecine générale de Franche-Comté via la mailing-liste. Etaient inclus ceux ayant répondus au questionnaire et souhaitant participer à l'étude. Les internes choisissaient une journée parmi les quatre sessions proposées. Ce questionnaire était rempli avant la journée de simulation (JO) puis à une semaine (S1) et six mois (M6) après formation. Un questionnaire de satisfaction était également à rendre à la fin d'une session. La journée de formation s'articulait selon une approche centrée sur l'apprenant, adaptée à une pratique de médecin généraliste de ville, tout en respectant les recommandations de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Résultats : 30 internes ont été inclus dans l'étude. Le score moyen des connaissances « pratiques » à six mois était significativement meilleur qu'avant la formation (11,20 contre 8,75 ; p 0,001) sans différence significative entre une semaine et six mois (11,20 contre 11,48 ; p= 0,26). L'analyse en sous-groupes retrouve une amélioration significative des connaissances à six mois à la fois pour le groupe ayant leur AFGSU non recyclé (4ans) et pour ceux ayant leur AFGSU encore valide (entre 1 et 4 ans). Sur le versant non technique, on retrouve à six mois un niveau de stress statistiquement plus bas qu'avant formation. Concernant les scores de confiance en soi, ils sont globalement meilleurs à six mois mais avec pour certains des pertes significatives entre une semaine et six mois. Enfin, la majorité d'entre eux sont très satisfaits de ce genre de formation et la souhaiteraient au moins une fois par an. Conclusion : Cette étude nous montre les réels bénéfices apportés en termes d'apprentissage tant sur le champ des compétences techniques que non techniques à moyen terme. Cette approche socio-constructiviste utilisée lors de cette simulation semble rejoindre les critères d'enseignements recherchés pour la maquette de Médecine Générale, façonnant le « savoir agir complexe » du médecin de demain. Quelle que soit la méthode utilisée, une généralisation et une uniformisation de ces pratiques seraient profitables tant pour la formation initiale que continue avec un recyclage régulier entre un et deux ans.
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Au cours de leur troisième cycle de médecine générale, les internes DES réalisent un ou deux stages chez le praticien, dont le Stage Ambulatoire en Soins Primaires et en Autonomie Supervisée (SASPAS). Au cours de ce stage, l'interne assure seul des consultations médicales et bénéficie, dans un second temps, d'une supervision par leur maître de stage (ou superviseur). Au cours de celle-ci, les différents aspects de la consultation mais aussi les compétences en communication de l'interne, sont abordés. L'objectif de ce travail est une étude descriptive des méthodes et des outils utilisés par les médecins généralistes, pour évaluer les compétences en communication des internes au cours d'un stage SAPSAS. Ce travail a constitué en une enquête auprès de dix médecins généralistes du département de l'Ain, sept d'entre eux exerçant en milieu urbain, et trois en milieu rural. Cette enquête a été réalisée à l'aide d'un questionnaire avec huit séries de questions ouvertes. Les résultats montrent que neuf médecins généralistes sur dix évaluent, de façon systématique, les compétences en communication de l'interne. Les différents aspects de cette évaluation sont la capacité réflexive et d'auto-évaluation de l'interne, l'utilisation de courts rapports écrits dans lesquels l'interne analyse de façon rétrospective le déroulement d'une consultation, et la supervision proprement dite. Par ailleurs, deux médecins ont insisté également sur l'intérêt d'une approche proactive de cette évaluation afin de donner à l'interne les éléments utiles pour aborder la communication avec le patient. Pour neuf médecins sur dix, l'évaluation par une supervision dirigée est jugée comme très utile et complémentaire de l'évaluation des savoirs. Malgré un effectif limité, cette étude souligne l'intérêt d'une évaluation structurée des compétences en communication des internes DES de médecine générale en formation. Enfin les médecins interrogés ont souligné l'intérêt d'une formation plus précoce à la communication des étudiants dès le premier et deuxième cycle des études médicales
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INTRODUCTION : Les urgences vitales en médecine générale existent. La raréfaction des terrains de stage, la professionnalisation du futur DES de médecine d’urgence accentuera le caractère sous optimal de la formation des IMG. OBJECTIF: Evaluer l’intérêt potentiel de la simulation pour la formation des IMG en médecine d’urgence. MATERIEL: Questionnaire: Etude prospective multicentrique réalisée auprès de 107 étudiants d’Ile de France de Novembre 2014 à Janvier 2015. Elle s’est intéressée au parcours des internes, leur fréquence d’exposition aux urgences et leur gestion, leur ressenti sur leur formation actuelle, ainsi que l’intérêt de la simulation dans ce domaine. Il leur a été demandé de définir les grandes lignes d’une formation idéale. RESULTAT : Les internes majoritairement issus de Paris 7 (83%), le plus souvent en 3e ou 5e semestre, dont moins de 20% désirent s’inscrire au DESC de médecine d’urgence, sont souvent confrontés à la gestion d’urgences vitales. Plus de 55% s’estiment non satisfait de leur formation qui serait trop courte, incomplète et trop théorique. Ils sont plus de 90% à considérer que la simulation serait un bon élément pour parfaire leur formation. Elle reprendrait la gestion de l’arrêt cardio-respiratoire, les détresses neurologiques, respiratoires et l’accouchement inopiné. Des formations courtes seraient répétées au cours de leur cursus. CONCLUSION: Grâce à cette étude, la simulation, serait une méthode pédagogique moderne, pratique, permettant la répétition de geste jusqu’à leur intégration sans risque pour le patient, pleinement applicable à la gestion des urgences vitales dans un cabinet de médecine générale. Elle serait la réponse idéale aux attentes des IMG, afin d’assurer la qualité de leur formation en médecine d’urgence. Reste à tester son efficacité grâce à un programme que nous proposons.
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La communication en santé est essentielle à la qualité, la sécurité des soins, et au développement d'une approche centrée patient. Elle fait partie des compétences indispensables à acquérir lors de la formation initiale en médecine générale. Cette étude décrit l'élaboration et l'évaluation de séances d'enseignement de la communication par la simulation de consultations en milieu ambulatoire, à destination des internes de première année de médecine générale. Notre méthode pédagogique reposait sur la participation de patient simulés. Les consultations, avec l'interne de première année dans le rôle du médecin, étaient filmées et retransmises en directe. L'innovation résidait dans le fait que les patients simulés étaient des pairs internes en deuxième année de médecine générale. La communication du médecin était évaluée par l'intermédiaire du guide Calgary Cambridge : auto-évaluation et hétéro-évaluation par les enseignants et pairs observateurs. Les opinions des internes sur l'enseignement ont été recueillies par entretien semi directifs. Une analyse thématique de ces entretiens a ensuite été réalisée. Deux séances de simulation se sont déroulées dans les locaux d'une Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Nice, en présence d'internes de médecine générale, d'étudiants en psychologie, d'un enseignant en médecine générale et d'un psychologue. Concernant l'évaluation formative : l'hétéro-évaluation de la communication était concordante entre les enseignants alors que l'hétéro-évaluation réalisée par les pairs était plus hétérogène. Les étudiants, très satisfaits de cet enseignement, souhaitent la généralisation de ces séances. Pour eux le recours aux patients simulés, l'environnement proche du réel, l'implication des pairs et l'inter-professionnalité sont des leviers à l'apprentissage de la communication.
Author: Christelle Dupré
Author: Anne-Laure Courbier
Author: Nathalie Hérisset
Author: Cécilia Larapidie
Author: Benoit Viault
Author: Thomas Kurek-Derlingue
Author: Damien Charton
Author: Caroline Ohayon
Author: Christelle Margo
Author: Mélanie Herrera