Évaluation du vécu des femmes concernant le dispositif d'Interruption Volontaire de Grossesse médicamenteuse hors établissement de santé PDF Download
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OBJECTIFS DE L'ETUDE : Le nombre d'interruptions volontaires de grossesse réalisées à domicile par des sages-femmes augmente chaque année. L'Agence Régionale de Santé rapporte en 2012 un recueil insuffisant de la parole des femmes, encore d'actualité aujourd'hui. L'objectif principal de cette étude était de décrire le vécu des femmes concernant le dispositif d'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse hors établissement de santé, chez des patientes suivies exclusivement par des sages-femmes. MÉTHODES : 32 femmes ont fait l'objet d'une étude observationnelle et transversale utilisant des auto-questionnaires anonymes, remplis par les patientes lors de la consultation post- IVG, entre juillet 2019 et avril 2020. RÉSULTATS : 65,6% des femmes ont évalué leur vécu de l'IVG comme plutôt bon et la plupart des patientes sont satisfaites de la méthode à domicile. Selon les patientes, la douleur est l'effet secondaire le plus difficile à gérer. Les patientes célibataires ont significativement un vécu de la douleur jugé plus difficile, des saignements davantage source de stress et un vécu de l'IVG globalement plus compliqué. Malgré cela seulement 65 % des patientes ont pris des antalgiques. Nous avons remarqué que le vécu est aussi impacté par d'autres facteurs comme par exemple le choix de la méthode. DISCUSSION - CONCLUSION : Si l'effectif de notre étude est limité, notre population a des caractéristiques similaires à la population nationale et nous pouvons établir des tendances sur le vécu des patientes. Différentes pistes d'amélioration sont à retenir comme la prise en compte des facteurs influençant le vécu de la douleur en délivrant des informations adaptées sur l'utilisation d'antalgiques, permettre aux femmes la possibilité du choix de la méthode et encore considérer l'environnement familial et intime des femmes.
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OBJECTIFS DE L'ETUDE : Le nombre d'interruptions volontaires de grossesse réalisées à domicile par des sages-femmes augmente chaque année. L'Agence Régionale de Santé rapporte en 2012 un recueil insuffisant de la parole des femmes, encore d'actualité aujourd'hui. L'objectif principal de cette étude était de décrire le vécu des femmes concernant le dispositif d'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse hors établissement de santé, chez des patientes suivies exclusivement par des sages-femmes. MÉTHODES : 32 femmes ont fait l'objet d'une étude observationnelle et transversale utilisant des auto-questionnaires anonymes, remplis par les patientes lors de la consultation post- IVG, entre juillet 2019 et avril 2020. RÉSULTATS : 65,6% des femmes ont évalué leur vécu de l'IVG comme plutôt bon et la plupart des patientes sont satisfaites de la méthode à domicile. Selon les patientes, la douleur est l'effet secondaire le plus difficile à gérer. Les patientes célibataires ont significativement un vécu de la douleur jugé plus difficile, des saignements davantage source de stress et un vécu de l'IVG globalement plus compliqué. Malgré cela seulement 65 % des patientes ont pris des antalgiques. Nous avons remarqué que le vécu est aussi impacté par d'autres facteurs comme par exemple le choix de la méthode. DISCUSSION - CONCLUSION : Si l'effectif de notre étude est limité, notre population a des caractéristiques similaires à la population nationale et nous pouvons établir des tendances sur le vécu des patientes. Différentes pistes d'amélioration sont à retenir comme la prise en compte des facteurs influençant le vécu de la douleur en délivrant des informations adaptées sur l'utilisation d'antalgiques, permettre aux femmes la possibilité du choix de la méthode et encore considérer l'environnement familial et intime des femmes.
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INTRODUCTION : L'interruption volontaire de grossesse (IVG) a été légalisée par les lois Weil (17 janvier 1975) et Pelletier (31 décembre 1979). La loi du 4 juillet 2001 du code de santé publique a apporté des modifications à la pratique des l'IVG : délai légal passant de 12 à 14 semaines d'aménorrhée. Un décret d'application de cette loi, paru le 1er juillet 2004, permet maintenant, dans des conditions précises, la réalisation de l'IVG médicamenteuse hors établissement de santé. En 2012, 207 000 IVG ont été réalisées en France métropolitaine ; on compte 14,5 IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Concernant al Corse, en 2012, 1297 IVG ont été réalisées ; on dénombre 1133 IVG prise en charge en hospitalisation, 15 forfaits remboursés en centre de planification familiale ou établissements de PMI et 149 IVG prises en charge en ville. Le taux de recours est évalué à 18,8 IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Ces chiffres placent directement la Corse en 2ème position en terme de réalisation d'IVG. On peut constater que même si la part d'IVG médicamenteuses augmente chaque année, la plupart se déroule en établissement de santé ; en effet, en 2012, 28 170 IVG ont été prises en charge par voie médicamenteuse en cabinet de ville pou un total de 117 271 IVG médicamenteuses tout établissement confondu. MATERIELS et METHODES : Un questionnaire a été adressé aux 290 médecins traitants exerçant en Corse. Ces derniers ont été contactés une première fois par mail. Ceux n'ayant pas répondu au questionnaire adressé par mail ont été contactés une seconde fois par téléphone. Le recueil de données a eu lieu entre le 04 avril 2014 et le 17 juin 2014 [...]
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Introduction : en 2020, 222 000 Interruptions volontaires de grossesse ont été réalisées en France. 70% d'entre elles était faite par méthode médicamenteuse, et cette pratique ne cesse de croitre depuis 1990. Depuis 2016, les sages peuvent réaliser des IVG médicamenteuses, mais cette compétence semble peu connue du grand public. Objectif : d'écrire l'état de connaissance des femmes sur la compétence des sages-femmes en matière d'IVG médicamenteuses. Matériel et méthode : l'étude a été réalisée selon une méthode quantitative avec un questionnaire semi directif. 166 femmes ont répondu à ce questionnaire. Résultats : cette étude montre que sur 166 femmes, 65% pensent que les sages-femmes peuvent pratiquer l'IVG médicamenteuse. La connaissance de cette compétence vient pour plus de la moitié d'entre elles de leur entourage, et peu par les professionnels de santé et les médias. Conclusion : dans un contexte où la pratique des IVG médicamenteuses augmente de plus en plus, et où une nouvelle compétence en orthogénie, l'IVG chirurgicale, est proposée aux sages-femmes, cette étude permet de montrer qu'il est essentiel de faire connaitre notre première compétence en orthogénie et d'en augmenter la pratique afin de réduire les inégalités présentes.
Author: Philippe Faucher Publisher: Vuibert ISBN: 2311661019 Category : Medical Languages : fr Pages : 98
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Un guide simple et concis pour les médecins, les gynécologues et les sages-femmes prescrivant l'IVG médicamenteuse. Cet ouvrage pratique est destiné aux médecins généralistes, aux gynécologues et aux sages-femmes qui pratiquent l'IVG médicamenteuse. Il explique, à travers 9 chapitres, tout ce que le praticien doit connaître sur l'IVG médicamenteuse : • les mécanismes d'action des médicaments ; • les protocoles dans l'avortement médicamenteux ; • les contre-indications et la toxicité du médicament ; • le diagnostic précoce des grossesses normales et pathologiques ; • les informations des patientes avant une IVG médicamenteuse ; • les effets secondaires et les complications possibles ; • le contrôle de l'efficacité d'un avortement médicamenteux ; • la contraception après un avortement médicamenteux ; • les modalités de réalisation des IVG médicamenteuses. Cette 3e édition prend en compte plusieurs modifications législatives votées depuis 2011. Grâce à une recherche bibliographique actualisée ainsi qu'aux recommandations récentes de plusieurs sociétés savantes, les auteurs ont mis à jour les règles de bonne pratique de l'IVG médicamenteuse, offrant ainsi un ouvrage de terrain pour une utilisation au quotidien. Les auteurs, Philippe Faucher et Danielle Hassoun, sont tous deux gynécologues-obstétriciens. P. Faucher est praticien hospitalier, responsable de l'Unité Fonctionnelle d'orthogénie de l'hôpital Trousseau (Paris). D. Hassoun a été responsable du centre d'IVG de l'hôpital Delafontaine (Saint-Denis).
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Pendant longtemps, les pouvoirs politiques, religieux ainsi que le corps médical et l’opinion publique se sont acharnés à aggraver les pressions exercées sur l’avortement. Aujourd’hui, la possibilité de recourir à un avortement n’est pas offerte à toutes les femmes. Dans le Monde, une femme sur deux risque sa vie en choisissant de ne pas poursuivre une grossesse qu’elle n’a pas désirée. Des efforts de libéralisation sont en cours et des progrès restent à faire en termes de légal sation de l’Interruption Volontaire de Grossesse. En France, bien que légalisé depuis, 35 ans, le droit à l’avortement reste un acquis fragile pour les femmes. Les techniques sont de plus en plus fiables, sûre et faciles d’utilisation, mais le désengagement continu des établissements et des professionnels de santé en restreignent l’accès, et le parcours des femmes est plus long et plus compliqué lorsqu’elles s’adressent à leur médecin généraliste. La Seine-Saint-Denis a été le premier département de France ayant rendu possible la pratique de l’IVG par méthode médicamenteuse hors établissement de santé en 2004. Le médecin généraliste a désormais la possibilité de pratiquer l’IVG par méthode médicamenteuse utilisant l’association mifépristone/misoprostol, que ce soit en cabinet de médecine libérale ou en centre de planification. Une plus grande implication de sa part permettra de garantir la pérennité de l’avortement, d’améliorer la prise en charge des femmes et leur accès à l’IVG. Notre étude prospective menée en 2007, portant sur le vécu par les femmes de l’avortement médicamenteux, nous a permis de montrer que l’avortement médicamenteux peut ne pas être douloureux et que la durée de la douleur intervient plus que son intensité dans le vécu physique et psychologique de la méthode. Le protocole d’IVG médicamenteuse en médecine de ville doit pouvoir être amélioré, par l’administration systématique d’antalgiques à intervalles réguliers et par l’amélioration de l’intervalle de prise entre la mifépristone et le misoprostol par exemple.
Author: WHO Publisher: World Health Organization ISBN: 9242594849 Category : Medical Languages : fr Pages : 38
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La prise en charge de l'avortement médicalisé dans le cadre de la loi est une composante importante des services de santé génésique. Le développement de méthodes permettant d'interrompre la grossesse par des techniques médicales (et non chirurgicales) a offert de nouvelles options aux femmes se rendant dans un établissement de santé pour une interruption volontaire de grossesse. La présente publication fournit des réponses aux questions fréquemment posées, en s'appuyant sur les données actuelles. Axées sur les aspects pratiques, ces réponses seront particulièrement utiles aux personnels de santé qui envisagent, ou ont déjà réalisé, la mise en place de services d'avortement médicamenteux au début du premier trimestre de la grossesse.
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Etude observationnelle rétrospective portant sur l'efficacité des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses (IVG) sur des grossesses précoces, réalisées sur 3 centres d'orthogénie entre janvier 2017 et juin 2022. Objectifs : L'objectif principal de ce travail est d'évaluer l'efficacité et la sûreté des IVG médicamenteuses sur des grossesses précoces, réalisées durant la période de l'étude. En 2020, 220 000 IVG ont été enregistrées en France, chiffre stable depuis plusieurs années. Autorisées jusqu'à 16 semaines d'aménorrhée, par voie médicamenteuse ou instrumentale, les IVG peuvent être pratiquées dans les établissements de santé, dans les centres de planification ou certains cabinets médicaux de ville pour la méthode médicamenteuse. Depuis avril 2021, en raison de la crise sanitaire, l'IVG par méthode médicamenteuse est réalisable jusqu'à 9 SA en établissement ou à domicile. La méthode consiste en la prise d'un antiprogestérone (mifépristone), puis 24 à 48 h après une prostaglandine (misoprostol). Par ailleurs, la suppression du délai de réflexion d'une semaine avant la réalisation d'une IVG a entraîné des demandes d'IVG pour des grossesses plus précoces et a probablement augmenté les situations d'IVG sur grossesse de localisation indéterminée. Ces GLI correspondent dans la plupart des cas à une grossesse intra-utérine (GIU) à un stade précoce mais peuvent aussi correspondre à une grossesse non évolutive ou encore à une grossesse extra-utérine (GEU). Méthodes : Pour répondre aux objectifs de l'étude, nous avons conçu une étude descriptive observationnelle rétrospective multicentrique. L'étude a été menée dans les centres d'orthogénie du CHU de Grenoble, du GHM et au Planning Familial de Grenoble, pour des IVG médicamenteuses réalisées entre janvier 2017 et juin 2022. Le critère de jugement principal est défini comme étant le taux de succès de l'IVG médicamenteuse, le succès étant défini comme l'obtention d'un avortement complet n'ayant pas nécessité d'intervention chirurgicale. Les critères de jugement secondaire sont les facteurs de risque d'échecs d'IVG et le taux de grossesse extra-utérine. Résultats : Cette étude menée sur 165 femmes et incluant 143 patientes a permis de mettre en évidence un taux de réussite de l'IVG de 90,21%, un taux de grossesses intra-utérines évolutives de 2,8%, un taux de grossesses extra-utérines de 3,5%, un taux de rétention trophoblastiques de 3,5%. Le taux de femmes perdues de vue est de 7,6%. Les facteurs prédictifs d'échec mis en évidence de manière statistiquement significatif sont le tabac chez la patiente, la gestité. L'étude montre qu'une IVG réalisée avec un taux de hCG inférieur à 1000 UI/L a plus de risque de donner une grossesse évolutive. Conclusion : Bien que la réalisation d'IVG sur grossesse précoce reste une pratique marginale, il semble intéressant que des recommandations nationales soient définies pour rassurer, d'une part les professionnels de santé et ainsi favoriser l'utilisation de cette pratique, et d'autre part, les patientes sur la sécurité de ces IVG. Cette étude sur les facteurs de risques des IVG sur grossesse précoce peut permettre d'aider les professionnels à adapter au mieux les informations à donner aux patientes ainsi que la surveillance de l'efficacité en post-abortum. La réalisation d'une analyse avec un échantillon plus large pourrait permettre d'affiner les résultats obtenus en y intégrant éventuellement une évaluation du vécu de l'IVG sur grossesse précoce.
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Introduction. Mars 2020, la France met en place un premier confinement pour lutter contre le Covid-19. AVRIL 2020 la HAS décide d'allonger temporairement le délai légal de réalisation des IVG médicamenteuses hors hôpital, pour limiter les répercussions sur l'accès aux soins. L'objectif principal est d'évaluer les échecs et complications survenus entre 7 et 9 SA en cabinet. Matériel et méthode. Il s'agit d'une étude quantitative, descriptive, rétrospective des IVG médicamenteuse réalisées entre 7 et 9 SA, d' AVRIL 2020 à AVRIL 2021 dans des cabinets de médecine générale/sages femmes en Franche Comté et à l'HFME de Bron, comprenant une partie qualitative répondant à l'objectif secondaire concernant le vécu des praticiens. Deux questionnaires ont été émis, sept praticiens ont répondu, 99 patientes ont été incluses (52 patientes dans le groupe cabinet et 47 dans le groupe hôpital). Résultats. A l'hôpital 97,7 % des patientes ont reçu 200 mg de mifépristone + 800 μg de misoprostol, contre 86,3% avec le protocole 200 mg+ 400 μg au cabinet. Le taux d'échec global est de 14,1%, dans 61,5% des cas la patiente avaient reçu le protocole 200 mg+ 800 μg, et 38,5% le protocole 200 mg + 400 μg. Le taux global de saignements prolongés est de 18,2%, concernant 36% des patientes du groupe 200 mg + 400 μg et 23,7% du groupe 200 mg + 800 μg. Les douleurs prolongées concernaient 4% des patientes ; 75% des cas était sous protocole 200 mg+ 800 μg, et pour 50% un traitement de palier 2 était prescrit. Aucun praticien n'a rencontré d'obstacle à sa pratique, pour 71,5% l'activité est restée stable, 42,9% ont proposé la téléconsultation. Discussion. Cette étude confirme la tendance des patientes à consulter de plus en plus dans les cabinets libéraux. Elle met en avant le peu de différences en termes d'échec et complications entre la prise en charge hospitalière et libérale.
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CONTEXTE : L'interruption volontaire de grossesse (IVG) est un enjeu majeur de santé publique. C'est un droit fondamental de la femme en France, autorisé par la loi du 17 janvier 1975 dite « loi Veil ». Son nombre reste relativement constant, avec une légère augmentation depuis l'année 2017. Peu d'études récentes se sont intéressées à l'évaluation de son impact psychologique. OBJECTIFS : Le but de cette étude était d'évaluer l'impact psychologique de l'IVG en fonction des différentes méthodes utilisées (médicamenteuses et chirurgicales) ainsi que de recueillir des données épidémiologiques relatives aux avortements réalisés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes en milieux hospitaliers ainsi qu'auprès des professionnels de santé libéraux. MÉTHODE : Il s'agissait d'une étude épidémiologique observationnelle descriptive, prospective, d'incidence, multicentrique, réalisée à l'aide d'un questionnaire élaboré par nos soins incluant un outil standardisé et validé : le General Health Questionnaire (GHQ). Ce questionnaire a été complété par les patientes lors de la consultation de contrôle à J15 - J21 de l'IVG. Le recueil des données s'est déroulé de février à septembre 2020. RÉSULTATS : Au total, 102 patientes ont été incluses dans l'étude et 46,08% d'entre elles étaient en état de détresse psychologique. Il n'y avait pas de différence significative entre le groupe des IVG médicamenteuses et le groupe des IVG chirurgicales, mais il existait une tendance supérieure à la détresse dans le groupe traité médicalement (50% contre 33% ; p=0,41). De plus, la méthode médicamenteuse à domicile semblait plus pourvoyeuse de détresse psychologique en comparaison avec les autres techniques (54,84% ; p=0,17). Il existait significativement un risque accru chez les femmes de nationalité étrangère (p=0,02), les étudiantes (p=0,004), celles avec un revenu bas (p=0,02), les célibataires ou divorcées (p=0,03), celles ayant un couple instable (p=0,047), celles ayant des antécédents de suivi psychiatrique et/ou psychologique (p=0,007), celles présentant des complications médicales (p=0,02) et celles dont le terme de la grossesse était inférieur à 8 SA (p=0,03). CONCLUSION : Nous n'avons pas mis en évidence de relation significative entre la détresse psychologique et les deux grands types d'IVG. En revanche, d'autres facteurs semblaient avoir un impact sur le vécu psychologique des patientes. Une étude de plus grande ampleur permettrait de confirmer nos différentes conclusions.
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L'interruption volontaire de grossesse est une des activités de la gynécologie-obstétrique en pleine évolution. Suite à la loi du 4 juillet 2001 modifiant la législation, une mise au point s'imposait tant sur le plan purement médical (différentes et nouvelles formes d'IVG, complications, anesthésies utilisées, etc.), que sur celui de la prévention (échec de la contraception, information des adolescentes, etc.), et (le la sensibilisation aux problèmes psychologiques (entretien pré-IVG, approche interculturelle, éthique médicale), comme législatifs (cadre juridique en France et en Europe, démarches administratives, etc.). Composé de cinq parties (Généralités, Aspects techniques, Aspects médicaux, psychologiques et sociaux, Prévention, Aspects culturels), cet ouvrage aborde une grande variété de questions concernant l'application de la loi : Comment améliorer l'accueil des femmes ? Comment prévenir les IVG ? Comment diversifier les méthodes et développer médicamenteuse ? Qu'est-ce qu'un adulte référent ? Comment gérer l'IVG des femmes étrangères en France ? Dans quel lieu pratiquer les IVG ? Comment enseigner l'IVG aux médecins de demain. Des annexes en fin d'ouvrage apportent également des informations utiles : textes de loi, circulaires et décrets, sites Internet, fiches de renseignement, décharges de responsabilité, etc. Ce livre contribue à la formation de base des étudiants en médecine et des internes destinés à la spécialité gynécologie-obstétrique. Il est aussi particulièrement adapté à la formation continue de l'ensemble des professionnels de la santé impliqués dans l'orthogénie et la planification familiale (gynécologues, obstétriciens, médecins généralistes, sages-femmes, psychologues, conseillères, infirmières) qui trouveront dans cet ouvrage tous les sujets utiles à leur exercice, de la pratique quotidienne à la réflexion philosophique.
Author: Gilet Margot
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