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Évaluation des pratiques de prescription de la contraception par les médecins généralistes depuis les dernières recommandations HAS de 2004

Évaluation des pratiques de prescription de la contraception par les médecins généralistes depuis les dernières recommandations HAS de 2004 PDF Author: Corinne Chapuis-Sicard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 270

Book Description
Pour mieux adapter la contraception à chaque femme et son mode de vie, l'HAS a rédigé en 2004 des recommandations sur les «stratégies de choix des méthodes contraceptives». Quelques points importants à retenir de ces recommandations sont la nécessité de réserver une consultation dédiée à la contraception, de prendre en compte la catégorie socio-professionnelle et la sexualité de la patiente, de délivrer une information claire sur la conduite à tenir en cas d'oubli de pilule et d'inciter à utiliser d'autres moyens contraceptifs plus adaptés aux patientes : implant, anneau, patch, DIU chez la nullipare, stérilisation. Cette thèse présente les résultats d'un questionnaire adressé aux médecins généralistes de la région Ile-de-France, afin d'évaluer leur pratique depuis ces recommandations. Il en ressort que: - La consultation dédiée à la contraception est difficile à appliquer : 68% des médecins acceptent d'initier la contraception en fin de consultation si la patiente est venue pour un autre motif. - Les sujets à aborder pour une bonne adhésion à la contraception ne sont pas systématiquement traités par les médecins, souvent par manque de temps. - La contraception d'urgence est connue des médecins généralistes mais seuls 48% la prescrivent. - Les habitudes sur le choix de la contraception persistent car : l'anneau, le patch et la stérilisation sont mal connus, la majorité des médecins ne savent pas poser le DIU et l'implant, ils restent réticents au DIU chez la nullipare et à la stérilisation. Il existe une différence de pratique selon l'âge et le sexe des médecins : les femmes et les moins de 40 ans tendent plus à prescrire les nouveaux moyens de contraception. Huit ans après ces recommandations HAS, les appliquer semble encore difficile.

Évaluation des pratiques de prescription de la contraception par les médecins généralistes depuis les dernières recommandations HAS de 2004

Évaluation des pratiques de prescription de la contraception par les médecins généralistes depuis les dernières recommandations HAS de 2004 PDF Author: Corinne Chapuis-Sicard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 270

Book Description
Pour mieux adapter la contraception à chaque femme et son mode de vie, l'HAS a rédigé en 2004 des recommandations sur les «stratégies de choix des méthodes contraceptives». Quelques points importants à retenir de ces recommandations sont la nécessité de réserver une consultation dédiée à la contraception, de prendre en compte la catégorie socio-professionnelle et la sexualité de la patiente, de délivrer une information claire sur la conduite à tenir en cas d'oubli de pilule et d'inciter à utiliser d'autres moyens contraceptifs plus adaptés aux patientes : implant, anneau, patch, DIU chez la nullipare, stérilisation. Cette thèse présente les résultats d'un questionnaire adressé aux médecins généralistes de la région Ile-de-France, afin d'évaluer leur pratique depuis ces recommandations. Il en ressort que: - La consultation dédiée à la contraception est difficile à appliquer : 68% des médecins acceptent d'initier la contraception en fin de consultation si la patiente est venue pour un autre motif. - Les sujets à aborder pour une bonne adhésion à la contraception ne sont pas systématiquement traités par les médecins, souvent par manque de temps. - La contraception d'urgence est connue des médecins généralistes mais seuls 48% la prescrivent. - Les habitudes sur le choix de la contraception persistent car : l'anneau, le patch et la stérilisation sont mal connus, la majorité des médecins ne savent pas poser le DIU et l'implant, ils restent réticents au DIU chez la nullipare et à la stérilisation. Il existe une différence de pratique selon l'âge et le sexe des médecins : les femmes et les moins de 40 ans tendent plus à prescrire les nouveaux moyens de contraception. Huit ans après ces recommandations HAS, les appliquer semble encore difficile.

Le suivi de la contraception des femmes de plus de 40 ans

Le suivi de la contraception des femmes de plus de 40 ans PDF Author: Geoffroy Lecat
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 216

Book Description
INTRODUCTION : les femmes après 40 ans constituent une population spécifique en contraception. Les échecs et inadéquations de celle-ci conduisent à un nombre important de grossesses non programmées qui aboutissent une fois sur deux à une IVG chez ces femmes. De plus, leur risque cardio-vasculaire est relativement élevé à cet âge. Les recommandations HAS ont beaucoup évolué entre 2004 et 2015 afin qu'elles puissent choisir de manière éclairée une contraception fiable, tolérée, en toute innocuité. L'objectif de notre étude était de savoir si les médecins généralistes respectaient les recommandations HAS sur la contraception des femmes de plus de 40 ans. MÉTHODES : étude quantitative descriptive par auto-questionnaire ciblant les médecins généralistes du Loir-et-Cher. Échantillonnage par tirage au sort. Envoi de questionnaires papier puis rappel ciblé. Variables qualitatives décrites avec des pourcentages. Tests statistiques ciblés. RÉSULTATS : 83 questionnaires exploitables sur les 100 envoyés. 88% des médecins faisaient des suivis de contraception chez les femmes de plus de 40 ans. Les principales insuffisances étaient : la consultation dédiée (prévue dans 45% des cas), la proposition d'un dépistage VIH à l'occasion d'une biologie (22%), l'abord des contraceptions naturelles en cas de réticence de la patiente aux contraceptions médicales (4%), l'information de la patiente sur le renouvellement possible d'une pilule contraceptive par un pharmacien ou un infirmier (32%), la pose d'implants contraceptifs et de stérilets (respectivement 30% et 26% déclaraient en poser aux patientes de plus de 40 ans). DISCUSSION : les pratiques restent perfectibles concernant le suivi contraceptif des femmes après 40 ans. Les modifications de la formation initiale en médecine générale qui ont eu lieu ces dernières années amélioreront sûrement les connaissances et les pratiques des futurs médecins. Ceci sera à confirmer par des études ultérieures. Les FMC constituent un autre levier d'action important : les spécificités sur la contraception de la femme après 40 ans doivent y être abordées, en insistant sur les faiblesses mises en exergue dans notre étude.

Evaluation des pratiques professionnelles lors de la prescription d’une contraception chez les médecins généralistes en Limousin en 2014

Evaluation des pratiques professionnelles lors de la prescription d’une contraception chez les médecins généralistes en Limousin en 2014 PDF Author: François-Louis Fleurat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 139

Book Description
Objectif : Evaluer les pratiques professionnelles des généralistes en Limousin lors de la prescription d’une contraception. Méthodes : Etude transversale descriptive sous forme d’un questionnaire basé sur les dernières recommandations HAS, envoyé à 389 généralistes. Il a été évalué la différence entre les recommandations et les réponses fournies par les médecins. Résultats : 57% des médecins connaissent les recommandations et 45% les ont lues. 66% des médecins consacrent une consultation à la primo prescription d’une contraception, 67% en détaillent le déroulement. 94% prescrivent une C1G/C2G en 1ère intention chez la nullipare sans facteur de risque. 50% ne proposent pas de changement de contraceptif au terme de la prescription d’une C3G/C4G. Les autres prescrivent en majorité une C1G/C2G (79%) et plus rarement un DIU (40%), un implant (8%), un microprogestatif (4%). Les facteurs de risque cardiovasculaires sont bien repérés, 92% ne citent pas de contraceptif contre-indiqué sauf pour la migraine avec aura (59% en citent un) ou un antécédent familial de TVP au 1er degré (65% en citent un). Conclusion : Les consultations de primo-contraception et de suivi sont bien menées. Bien que peu connaissent les recommandations, les médecins prescrivent bien des C1G/C2G au détriment des C3G/C4G. Cependant les DIU, les contraceptifs progestatifs et les méthodes mécaniques sont trop rarement évoqués. L’évaluation et la prise en compte des facteurs de risque cardiovasculaires est à perfectionner. Il n’y a pas de différence significative entre les médecins ayant lu les recommandations et les autres. 2/3 des généralistes n’ont pas modifié leurs pratiques depuis les dernières recommandations.

Première prescription de contraception en médecine générale

Première prescription de contraception en médecine générale PDF Author: Gaëlle Eurin-Prate
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Languages : fr
Pages : 186

Book Description
Contexte: La contraception s'est généralisée depuis plus de 40 ans mais on observe une stabilisation du nombre d'interruptions volontaires de grossesse depuis plusieurs années. Pour optimiser la prise en charge de la contraception, des recommandations intitulées "stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme" ont été émises par la Haute Autorité de Santé en 2004. Mais en pratique, les médecins généralistes libéraux du Nord connaissent-ils et suivent-ils ces recommandations? Méthode: 1190 questionnaires quantitatifs ont été envoyés par courrier à un échantillon tiré au hasard de médecins généralistes libéraux du Nord pour étudier leurs pratiques lors de la consultation de primo prescription de contraception. Résultats: 377 médecins ont répondu à l'enquête. 34,5% connaissaient les recommandations, et 19,9% de l'ensemble des répondants les avaient lu. 55,7% dédiaient spécifiquement une consultation à la primo prescription de contraception. 57% détaillaient le déroulement de la consultation dès le début (ceci est corrélé à la lecture des recommandations avec p

Evaluation des pratiques et modalités d’ information utilisées par les professionnels de santé en consultation de contraception

Evaluation des pratiques et modalités d’ information utilisées par les professionnels de santé en consultation de contraception PDF Author: Charlotte Picard
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte : L'importance d'une information contraceptive de qualité a été établie et soulignée par les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). L'objectif de cette étude était d'évaluer les pratiques et modalités de délivrance de l'information par les professionnels de santé en consultation de contraception. Méthode : Notre étude était quantitative, descriptive, transversale. Le questionnaire, basé sur les recommandations de la HAS (2019), a été distribué en ligne entre avril et juin 2022. Résultats : 896 professionnels de santé (427 médecins généralistes, 384 sages-femmes et 85 gynécologues) ont répondu à notre questionnaire. Ils ont déclaré présenter en moyenne 5,8 méthodes contraceptives et utiliser pour une large majorité des supports récapitu latifs et/ou visuels. Lors de l'initiation d'une contraception, nos résultats montrent la délivrance d'une information le plus souvent exhaustive, et au cours d'une consultation dédiée (systématiquement ou souvent dans 87,8 % des cas), moins fréquemment lors du renouvellement de contraception (61,3 % des cas). Les professionnels ont déclaré aborder systématiquementou souvent la gestion des oublis dans 97,9 % des cas lors de l'initiation d'un contraceptif, contre 79,6 % lors de son renouvellement, le dépistage des infections sexuellement transmissibles dans 91,9 % des cas, la sexualité dans 78,6 % des cas et la prescription de préservatifs dans 65,4 % des cas. Le sexe féminin, la profession de sagefemme, la durée de consultation, un plus grand nombre de gestes gynécologiques effectués et la réalisation d'une formation spécifique en contraception étaient associés positivement à des pratiques davantage en adéquation avec les recommandations. Le site « Choisir sa contraception / QuestionSexualité » était connu par 63,7 % des professionnels interrogés. Parmi ces derniers, 72,2 % ont déclaré l'utiliser ou le conseiller à leurs patientes. Conclusion : Le temps de consultation est ainsi un déterminant pour úne médecine de qualité. L'utilisation de support d'information semble être une solution à une durée de consultation restreinte. La coopération entre les professionnels de santé paraît être une piste à développer.

Contraception et risque vasculaire : évaluation des pratiques professionnelles concernant la prescription de la contraception orale en première intention

Contraception et risque vasculaire : évaluation des pratiques professionnelles concernant la prescription de la contraception orale en première intention PDF Author: Kathleen Fourche
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Objectifs. Récemment, est apparue une vague médiatique contre les pilules de 3e génération rappelant l'augmentation des risques vasculaires qu'elles entraînent lors de leur administration et conduisant au déremboursement de celles-ci par le gouvernement. Suite à ce phénomène, de nombreuses recommandations en matière de contraception ont été actualisées et envoyées aux professionnels de santé. Ce travail avait pour objectif, dans un premier temps, de faire un état des lieux des pratiques professionnelles quant à la consultation de prescription d'une contraception orale en 1re intention puis, dans un deuxième temps, d'évaluer si les stratégies de choix de prescription des professionnels étaient conformes aux recommandations. Matériel et méthodes. C'est une étude descriptive qui a été menée de novembre 2013 à janvier 2014 à l'aide d'un questionnaire distribué aux professionnels de santé pouvant prescrire une contraception orale en 1re intention c'est à dire médecins généralistes, gynécologues-obstétriciens et sages-femmes. Elle ciblait à la fois les professionnels travaillant en libéral, hospitalier, PMI, planning familial et centre d'orthogénie. Le questionnaire était composé de trois parties et les questions étaient basées sur les recommandations de la HAS de 2013. La première analysait le profil des participants, la deuxième étudiait le déroulement d'une consultation type de contraception orale en 1re intention et la troisième partie présentait cinq cas cliniques permettant d'analyser les choix contraceptifs des professionnels. Résultats. La majorité des professionnels réalisent leurs consultations de contraception conformément aux recommandations. 94% prescrivent une pilule de 2e génération en 1re intention pour une patiente sans antécédent particulier et avec un examen clinique normal. Les prescriptions sont relativement homogènes entre tous les professionnels sauf lorsque la patiente présente de l'acné où on constate que 24% des professionnels prescrivent une pilule de 3e génération et que les sages-femmes prescrivent de manière significative (p = 0,00377) plus de pilule de 2e génération que les gynécologues-obstétriciens dans cette situation. Il ressort qu'en cas de profil pathologique, 37% des sages-femmes de l'étude ne prescrivent aucune pilule. Cette hétérogénéité de prescription serait liée aux différents lieux d'exercice entre les sages-femmes libérales et les sages-femmes salariées.

Première consultation contraception en médecine générale

Première consultation contraception en médecine générale PDF Author: Marine Ouairy-Lhermelin
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte : La santé affective et sexuelle est un élément fondamental de la santé des personnes. La fécondité d'une femme correspond à presque 40 ans de sa vie. Le médecin généraliste est un acteur situé en première ligne dans la prescription des moyens de contraception. Une consultation globale structurée et actualisée est nécessaire pour une prise en charge optimale. Objectif : Évaluer les pratiques professionnelles lors de cette primo-consultation contraception en cabinet de médecine générale en Martinique et recherche de l'impact de leur formation initiale et secondaire en gynécologie. Méthode : Étude descriptive observationnelle transversale par questionnaire en ligne auprès des 288 médecins généralistes libéraux de la Martinique de février à mai 2017. Le questionnaire était basé sur les recommandations de la HAS. Résultats : 74 médecins ont répondu, soit un taux de réponse de 25%. Le modèle BERCER semble incontournable pour cette consultation. Il est peu connu par les médecins martiniquais tout comme les recommandations de la HAS, mais sont globalement appliqués. La démarche éducative est néanmoins peu réalisée, par manque de temps et de formation. Les médecins auraient préféré une formation plus approfondie et plus orientée sur la pratique permettant ainsi une proposition optimale du contraceptif et une meilleure information sur la conduite à tenir en cas d'échec (pilules, préservatifs ou méthodes naturelles). Conclusion : La sexualité, au sens large, est un sujet tabou difficilement abordable auprès des patientes. Une formation personnelle complémentaire est aujourd'hui nécessaire pour mieux maîtriser cette première consultation de contraception. Depuis quinze ans, de multiples études réalisées concluant à une carence de la formation théorique et pratique se succèdent. Il semble impératif d'ajouter au cursus médical, un stage en consultations de contraception et de proposer aux praticiens des outils simples pour acquérir les réflexes à la pratique au cabinet.

La contraception des adolescentes

La contraception des adolescentes PDF Author: Sandra Lartigue
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Languages : fr
Pages : 196

Book Description
En France, nous constatons un paradoxe car la large diffusion de la contraception a permis une diminution des grossesses non désirées, mais sans diminuer le nombre d'IVG qui a même tendance à augmenter chez les adolescentes. L'adolescence est une période de fragilité nécessitant une prise en charge particulière. Le but de notre travail est d'étudier la situation actuelle de la contraception chez les adolescentes et la place des médecins généralistes. Nous avons pour cela distribué un questionnaire à choix multiples aux lycéennes de terminale de 5 lycéees du Puy-de-Dôme. Nous avons eu 465 réponses. Notre enquête nous a permis de confirmer l'importante utilisation de la contraception par 77,85% des adolescentes. Dans 80% des cas elles utilisent une pilule oetroprogestative (un tiers seulement sont des pilules remboursées par la Sécurité Sociale). Dans 49,04% des cas cette contraception est prescrite par un gynécologue et dans 39,81% des cas par un médecin généraliste. Lorsqu'elles choisissent un médecin généraliste, les adolescentes recherchent en 1er lieu leur médecin de famille en qui elles ont par ailleurs confiance pour respecter le secret médical dans 92% des cas. En revanche, seule la moitié des élèves ont déjà parlé de contraception avec leur médecin généraliste. Malgré les recommandations de L'ANAES, seules 65% des adolescentes ont déjà été reçues seules par leur médecin. Lorsqu'elles sont reçues seules, le sujet de la contraception est plus souvent abordé. Mais les adolescentes indiquent qu'elles ne souhaitent pas que leur médecin demande à leurs parents de sortir ce qui marque toute l'ambiguïté des adolescentes qui sont encore rassurées par la présence de leurs parents mais qui n'osent pas parler librement devant eux. De même, elles se sentent suffisamment informées lors de leur 1ère consultation pour une contraception, alors que seule la moitié d'entre elles ont reçu des informations sur les MST, le préservatif et la pilule du lendemain. De même, moins de 20% sont informées des nouvelles méthodes contraceptives, ce qui explique leur faible diffusion à l'adolescence. Enfin, nous constatons que 5% de ces élèves ont déjà eu une IVG. La participation a été de 70% avec une bonne acceptation de la part des élèves et une liberté d'expression sur ce sujet qui n'est pas toujours retrouvé chez les adultes. Par ailleurs on note que la prévention des IVG aux Pays-Bas où le taux d'IVG est très bas, passe par un réseau d'information développé autour des médecins généralistes. Ceux-ci ont donc une place importante dans la prévention des IVG chez les adolescentes car ils les voient régulièrement et ils ont leur confiance. Néanmoins, il reste encore de nombreux points à améliorer : aborder de manière plus systématique le sujet de la sexualité t de la contraception, reçevoir les adolescents seuls en consultation plus régulièrement, donner plus d'informations lors de la prescription d'une contraception, s'adapter au mode de vie et aux besoins des adolescents en leur proposant tous les types de contraceptifs existants. Pour cela, il faudra également améliorer la formation des futurs médecins généralistes.

Le recueil d'informations réalisé par les médecins généralistes lors de la consultation pour une première prescription de contraception (hors post-partum et post-IVG) est-il en accord avec les recommandations de l'HAS de mars 2013 ?

Le recueil d'informations réalisé par les médecins généralistes lors de la consultation pour une première prescription de contraception (hors post-partum et post-IVG) est-il en accord avec les recommandations de l'HAS de mars 2013 ? PDF Author: Stéphanie Lacroix-Audion
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Objectif : Evaluer les pratiques des médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées concernant le recueil d'informations lors d'une première prescription contraceptive (hors post-partum et post-IVG) et comparer avec les recommandations de l'HAS. Méthode : Un questionnaire a été adressé par mail aux médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées inscrits sur les listes de l'URPS en juillet 2015. Résultats : 204 questionnaires ont été exploités. La grande majorité (82,4 %) des médecins interrogés effectue une consultation dédiée lors de l'instauration d'une contraception. Alors que les antécédents personnels et familiaux sont largement recherchés, le mode de vie, les attentes et les connaissances de la patiente le sont peu. De même, les antécédents d'IST et de grossesse non-désirée ainsi que la sexualité sont peu explorés, cette recherche d'informations étant jugée comme " inappropriée " ou " trop intrusive ". Le DIU n'est posé que par un quart des médecins interrogés qui regrettent leur manque de formation ou évoquent une réticence à le proposer chez une nullipare. La moitié des médecins pose des implants contraceptifs, craignant des difficultés techniques à la pose et surtout au retrait et des effets indésirables. Les éléments qui apparaissent déterminants dans la proposition d'une méthode contraceptive sont la présence ou non de contre-indications médicales, la compréhension de la méthode, des difficultés d'observance prévisibles ou non. Conclusion : Alors que la recherche des contre-indications médicales est l'élément de choix prépondérant pour les médecins, contrairement aux recommandations de l'HAS certains éléments comme le mode de vie, la sexualité ou les attentes des patientes sont peu évalués. Des préjugés persistent sur le DIU, l'implant, l'anneau et le patch.

Contraception orale estroprogestative

Contraception orale estroprogestative PDF Author: Elodie Fontaine
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Languages : fr
Pages : 118

Book Description
Contexte : La pilule est utilisée par 60% des femmes ayant une contraception. Les recommandations de la HAS guident les médecins généralistes dans la prise en charge des patientes sous pilule estroprogestative mais il persiste une inadéquation entre la prescription médicale et la vie au quotidien, voire une insuffisance d’informations puisque 23% des femmes qui ont eu une IVG prenaient la pilule. Méthode : Entre janvier et mars 2012, un questionnaire évaluant les connaissances en matière de contraception et l’application des recommandations de la HAS chez les patientes sous pilule estroprogestative était complété par des patientes suivies par 103 médecins généralistes. Résultats : L’analyse des 157 questionnaires montrait que le médecin généraliste avait un rôle dans le suivi contraceptif de 80.9% des patientes et qu’il était la source d’information en laquelle 72.6% avaient le plus confiance. Les informations fournies sur la pilule par leur médecin traitant étaient estimées tout à fait suffisantes par 73.2% des patientes. Cependant, leurs connaissances étaient insuffisantes pour une utilisation optimale de leur contraception. Seules 19.1% avaient déjà pris une contraception de rattrapage alors que 40.8% oubliaient de prendre leur pilule au moins une fois tous les trois mois. Les échecs contraceptifs étaient dus à un manque d’éducation thérapeutique et à un problème d’observance. Les recommandations pour la pratique clinique de la HAS n’étaient pas toujours appliquées, ce qui expliquerait en partie le fait que les patientes ne disposaient pas des informations nécessaires à l’utilisation correcte de leur pilule. Conclusion : L’étude confirme la perte d’efficience de la pilule estroprogestative par un manque de connaissances des patientes sur leur contraception. Elle montre également que le médecin généraliste a un rôle essentiel dans la prise en charge de la contraception et qu’il est la source d’information privilégiée par les patientes. Une augmentation de l’application des recommandations de la HAS cpermettrait une meilleure diffusion de l’information afin de diminuer les échecs contraceptifs.