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Evaluation des connaissances et des craintes des jeunes filles à propos de la contraception pour l'amélioration de l'information et de la prescription en médecine générale

Evaluation des connaissances et des craintes des jeunes filles à propos de la contraception pour l'amélioration de l'information et de la prescription en médecine générale PDF Author: Carine Le Denmat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 222

Book Description
72% des interruptions volontaires de grossesse surviennent malgré l’utilisation d’une contraception théoriquement efficace. De plus, les adolescentes sont plus nombreuses que les adultes à n’utiliser aucune contraception malgré des efforts d’information et de facilité d’accès à la contraception, notamment à la pilule d’urgence. Une étude rétrospective chez 152 jeunes filles de 14 à 20 ans a permis d’évaluer leurs craintes et leurs connaissances à propos de la contraception et surtout de la pilule qui reste la plus utilisée chez les jeunes. Cette étude a également permis de connaître les rapports entretenus avec les médecins généralistes sur ce sujet et ce que les jeunes filles retenaient de leur première prescription. Au final, quel que soit le médecin prescripteur, les connaissances sur la pilule sont insuffisantes pour permettre une protection maximale contre les grossesses indésirées. De plus, les rapports à risque de grossesse sont sous-estimés. Enfin, la crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret professionnel vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le rôle du médecin généraliste est d’instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et d’aborder le sujet de la contraception de manière beaucoup plus systématique avec ses patientes. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l’ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Elles ont été résumées dans un guide d’aide à la prescription de la pilule destiné aux médecins généralistes

Evaluation des connaissances et des craintes des jeunes filles à propos de la contraception pour l'amélioration de l'information et de la prescription en médecine générale

Evaluation des connaissances et des craintes des jeunes filles à propos de la contraception pour l'amélioration de l'information et de la prescription en médecine générale PDF Author: Carine Le Denmat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 222

Book Description
72% des interruptions volontaires de grossesse surviennent malgré l’utilisation d’une contraception théoriquement efficace. De plus, les adolescentes sont plus nombreuses que les adultes à n’utiliser aucune contraception malgré des efforts d’information et de facilité d’accès à la contraception, notamment à la pilule d’urgence. Une étude rétrospective chez 152 jeunes filles de 14 à 20 ans a permis d’évaluer leurs craintes et leurs connaissances à propos de la contraception et surtout de la pilule qui reste la plus utilisée chez les jeunes. Cette étude a également permis de connaître les rapports entretenus avec les médecins généralistes sur ce sujet et ce que les jeunes filles retenaient de leur première prescription. Au final, quel que soit le médecin prescripteur, les connaissances sur la pilule sont insuffisantes pour permettre une protection maximale contre les grossesses indésirées. De plus, les rapports à risque de grossesse sont sous-estimés. Enfin, la crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret professionnel vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le rôle du médecin généraliste est d’instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et d’aborder le sujet de la contraception de manière beaucoup plus systématique avec ses patientes. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l’ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Elles ont été résumées dans un guide d’aide à la prescription de la pilule destiné aux médecins généralistes

Évaluation des pratiques concernant l'information et la prescription de contraception chez les adolescentes diabétiques de 14 ans et plus

Évaluation des pratiques concernant l'information et la prescription de contraception chez les adolescentes diabétiques de 14 ans et plus PDF Author: Adèle Carlier-Gonod
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 66

Book Description
La problématique de la prise de risque, notamment dans le domaine de la sexualité, chez les adolescents atteints de maladie chronique est assez peu évaluée. La plus grande étude menée à ce jour, a montré que les adolescents malades étaient autant susceptibles que leurs pairs, d'avoir des relations sexuelles. Concernant le diabète, des recommandations récentes de sociétés scientifiques de référence rappellent aux praticiens l'importance de débuter précocement une information autour de la question de la contraception. Objectifs : L'objectif principal de cette étude était d'évaluer si les adolescentes diabétiques de 14 ans ou plus reçoivent une information au sujet de la contraception, de la prévention des IST et du risque de grossesse non programmée dans le cadre de leur suivi spécialisé. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les attentes des adolescentes et de recueillir l'expérience des médecins sur le sujet. Méthode : Nous avons mené une étude mono-centrique, observationnelle, prospective, non randomisée, en hospitalisation à l'hôpital Robert Debré à Paris. Nous avons proposé un questionnaire aux patientes et aux médecins que nous avons confronté à l'examen des dossiers médicaux. Résultats : Vingt et une patientes ont accepté de répondre au questionnaire proposé. Elles étaient âgées en moyenne de 17.3 ans. Seulement six d'entre-elles disaient avoir reçu une information sur la contraception au cours de leur suivi hospitalier (28.5%). Quatre patientes (19%) avaient reçu une information sur les particularités de la grossesse chez les femmes diabétiques. Concernant leurs attentes, huit adolescentes auraient souhaité une information sur la contraception et n'en ont pas bénéficié. Dans la moitié des cas, elles auraient préféré l'avoir de leur médecin diabétologue. Conclusion : Il existe donc un manque d'information auprès des adolescentes diabétiques dans le domaine de la sexualité en général. Les obstacles à cette démarche pourraient être le manque de connaissances dans ce domaine; la peur d'un effet incitateur ; les problèmes de confidentialité et le temps de consultation insuffisant pour aborder d'autres sujets que le diabète. Plusieurs perspectives pourraient être envisagées pour améliorer cela : groupes de paroles, fascicules ou dvd d'informations, formations complémentaires en médecine de l'adolescent, consultation systématique avec un gynécologue dans le cadre du parcours de soins.

Évaluation des connaissances des jeunes femmes sur la contraception et la contraception d'urgence : étude sur un centre de médecine préventive universitaire à Reims

Évaluation des connaissances des jeunes femmes sur la contraception et la contraception d'urgence : étude sur un centre de médecine préventive universitaire à Reims PDF Author: Antoine Lucotte
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 134

Book Description
Cette étude s'est intéressée aux connaissances et pratiques des jeunes femmes et 16 à 24 ans en matière de contraception et contraception d'urgence, et a été menée auprès de 386 étudiantes consultant pour un bilan de santé au sein du service de médecine préventive universitaire de l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Les résultats ont montré une utilisation d'une méthode contraceptive par 88.7% des jeunes femmes ayant une vie sexuelle active et pour 90% d'entre elles cette méthode était une pilule contraceptive. Les connaissances sur la contraception, mais surtout sur la contraception d'urgence semblent à renforcer et à améliorer de manière régulière lors de la première prescription et du renouvellement de la méthode contraceptive, mais aussi en dehors de ces consultations dédiées.

Quelles sont les connaissances des adolescentes de 15 à 17 ans en terme de contraception?

Quelles sont les connaissances des adolescentes de 15 à 17 ans en terme de contraception? PDF Author: Sophie Pages
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Actuellement il existe une bonne couverture contraceptive en France, et tous les moyens sont mis en œuvre pour en faciliter l'accès, notamment pour les adolescentes. Cependant, le taux d'IVG chez les mineures reste élevé. L'accès à la contraception n'est pas le garant d'une bonne utilisation. L'objectif de l'étude est d'évaluer les connaissances des adolescentes sur la contraception, de percevoir leurs attentes afin d'améliorer la consultation en médecine générale. Nous avons mené une étude prospective, transversale, descriptive et quantitative, chez des adolescentes de 15 à 17 ans, consultant en cabinet ou centre de PMI. L'étude s'est déroulée entre mars et octobre 2018, dans le département des Bouches du Rhône. Au total, nous avons obtenus 94 réponses. Une méthode contraceptive était utilisée dans 48,9% des cas, il s'agissait majoritairement de la pilule pour 82,6%. L'indice de confiance pour le médecin généraliste était de 9/10, et il était le premier prescripteur pour les jeunes filles de 15 ans (80%) et 16 ans (58,3%) celles de 17 ans privilégiaient le gynécologue (34%). Le milieu scolaire était le premier pourvoyeur d'information concernant la contraception (70%), les IST (83%) et les conduites à tenir en cas d'oubli (46,8%). Les adolescentes sous contraception sont mieux informées par le médecin traitant (p=0,01), mais 32% de notre population trouvaient l'information insuffisante, alors qu'elle permettrait pour 76% des jeunes filles d'améliorer leur observance thérapeutique. Le taux d'IVG restait élevé avec 6,3% de notre effectif ; dont 50% déclaraient avoir reçu une information sur les conduites à adopter après un rapport à risque et 67% utilisaient une méthode contraceptive. La méconnaissance et le mésusage de la contraception est important chez les adolescentes. Le rôle informatif du médecin traitant, premier interlocuteur parmi les professionnels de santé est encore insuffisant. Une information claire et adaptée à chaque patiente lors des consultations, permettrait une meilleure adhésion au traitement, et une probable diminution du recours à l'IVG.

La contraception des jeunes adultes : information, utilisation et satisfaction : à partir d'une étude menée auprès de jeunes femmes de 18 à 25 ans

La contraception des jeunes adultes : information, utilisation et satisfaction : à partir d'une étude menée auprès de jeunes femmes de 18 à 25 ans PDF Author: Allison Solinhac
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Objectifs : Il existe un paradoxe français entre la forte couverture contraceptive des femmes et l'importance du nombre de grossesses non désirées. L'objectif de cette étude est l'évaluation des pratiques contraceptives des jeunes femmes de 18 à 25 ans par l'évaluation de l'information reçue, de leurs connaissances, de leur satisfaction envers le contraceptif utilisé ainsi que l'adaptation de celui-ci à leur mode de vie. Matériel et méthodes : L'étude a été menée par la diffusion d'un questionnaire aux jeunes femmes de 18 à 25 ans dans différents lieux : cabinets médicaux, CPEF, universités, centre de formation et Salon européen de l'éducation. Sont inclues dans l'étude les jeunes femmes de 18 à 25 ans, utilisant ou non une méthode contraceptive, n'étant pas enceinte et n'ayant pas de projet de grossesse. Résultats : La quasi totalité des femmes a reçu une information concernant la contraception, mais elle est incomplète principalement portée sur la pilule contraceptive et le préservatif. La population étudiée utilise majoritairement la pilule (70,3%) et le préservatif (17,5%). Les connaissances des jeunes femmes sont hétérogènes et aucun moyen de contraception n'est parfaitement maîtrisé. Les différentes méthodes de contraception d'urgence ne sont pas connues et leur délai d'action sous estimé. Les utilisatrices sont assez satisfaites de leur contraceptif bien que 40,7% désirent changer de méthode contraceptive. Il y a un manque de personnalisation de la prescription du contraceptif. En outre, l'information délivrée par les prescripteurs est incomplète.

Contraception et sida

Contraception et sida PDF Author: Christine Jaulin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 124

Book Description
C’est durant l’adolescence que la plupart des individus connaissent leur première expérience sexuelle, expérience qui peut parfois s’accompagner de risques pour la santé comme la contraction d’une maladie sexuellement transmissible ou une grossesse non désirée. C’est pourquoi nous avons effectué une enquête auprès de 120 élèves de terminale, afin d’évaluer les connaissances des adolescents sur ces risques et le rôle d’information du médecin généraliste. Il ressort de notre étude que, globalement, les adolescents sont conscients des risques et l’utilisation du préservatif durant les rapports est de plus en plus intégrée chez les deux sexes. En revanche, la manipulation de la pilule reste encore très mal assimilée par les jeunes filles. Par ailleurs, la bonne connaissance des moyens de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA résulte très fréquemment des informations reçues au lycée ou par les médias. Par contre, les adolescents parlent peu de ces sujets avec leur médecin, ce dernier n’étant cité qu’en 6ème position des sources d’information possibles. Cette carence du médecin explique en grande partie la méconnaissance, chez les filles, de la gestion de la contraception orale, 35 % d’entre elles se considérant peu ou mal informées au moment de sa prescription. Ce manque de communication est lié à différents facteurs : le manque de confiance de l’adolescent pour son médecin lorsque ce dernier est également celui des parents ; le manque d’écoute du médecin pour son patient ; l’absence d’initiative du médecin pour aborder ces sujets. Au terme de cette enquête, il apparaît indispensable, d’une part que les adolescents puissent choisir eux-mêmes leur médecin à partir d’un certain âge et, d’autre part, que les médecins accomplissent un effort de communication auprès d’eux

Attentes des femmes concernant l'information délivrée en consultation de médecine générale, lors d'une consultation dédiée à la contraception

Attentes des femmes concernant l'information délivrée en consultation de médecine générale, lors d'une consultation dédiée à la contraception PDF Author: Nicolas Roch
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 292

Book Description
Introduction : malgré la diversité des contraceptifs, les échecs sont fréquents. Qu'attendent les femmes des consultations « contraception » ? L'objectif de cette étude était d'évaluer les attentes des femmes dans le but d'améliorer leur satisfaction. Matériel et méthodes : par une étude qualitative, auprès d'un échantillon de femmes suivies dans le val d'Oise, grâce à des entretiens semi structures, nous avons essayé d'y répondre. Résultats : les femmes attendaient de cette consultation, une information adaptée à la patiente et aux âges de la vie, en prenant en compte les effets secondaires et indésirables. Les femmes ont besoin d'être rassurées sur l'efficacité des contraceptifs et leur fertilité. Il semblait très important d'évaluer les connaissances des patientes pour déconstruire les fausses idées et d'éviter de diffuser ses propres a priori. Les femmes attendent des informations sur les IST, la physiologie féminine, des aides à la prévention de l'oubli, la pilule du lendemain. La relation avec le professionnel était essentielle pour le choix de la contraception. L'utilisation de supports d'aide à l'information semble importante. L'implication du conjoint pouvait avoir un impact sur ce choix. La sexualité devait être abordée selon le désir de la patiente. Les attentes des femmes coïncident avec les recommandations has de 2013, réactualisées en 2019 ; mais les médecins n'y répondent pas toujours. La méfiance envers les hormones a un impact sur le choix des femmes qui s'orientent vers des méthodes naturelles de contraception. Les médecins généralistes ont un rôle d'éducation à jouer auprès de leurs patients en intégrant la question de la sexualité. Il semble utile d'impliquer le compagnon, des études retrouvent un effet bénéfique du soutien du partenaire. Conclusion : les attentes des femmes étaient très différentes selon l'âge et le mode de vie, elles attendaient des conseils adaptes a chacune permettant une décision partagée si possible avec le partenaire aussi.

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale PDF Author: Emilie Parmentier-Fontaine
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 54

Book Description
La pilule est la méthode contraceptive médicale la plus répandue chez les jeunes femmes. Médecin de famille, le généraliste a une place de premier choix pour aborder la contraception avec l’adolescente. Comment procède-t-il? La réalisation d’une étude qualitative, à l’aide d’une enquête par 10 entretiens semi-dirigés de médecins généralistes de la Somme installés en libéral, a permis de comprendre leur démarche. La prescription initiale de contraception va au-delà des critères médicaux. Même si l’examen médical est une étape incontournable, le médecin fait face à des obstacles. Il doit s’adapter à une relation triangulaire avec la maman révélant un biais de confidentialité et du motif réel de la demande. Il doit orienter son discours selon l’âge de la personne, son contexte socio-culturel, sa motivation et sa rigueur. Le facteur économique est prépondérant mais le défaut de connaissance est aussi important. Il doit délivrer une information idéalement complète sur la contraception, la contraception d’urgence et les IST. Pas simple en pratique, la démarche éducative reste peu utilisée et le manque de temps est réel. Il doit tenter de rendre l’adolescente autonome dans ses choix pour l’amener vers une contraception adaptée à ses besoins. Les autres formes de contraception que la pilule restent peu abordées, les croyances biaisant leur utilisation. Les connaissances du médecin sont fondées sur son expérience professionnelle et son vécu personnel, la formation initiale étant manquante la plupart du temps. Il faut poursuivre les efforts de remboursement, d’information à grande échelle, d’information par le médecin et le développement des connaissances des médecins.

Évaluation des connaissances de lycéennes de la région nantaise, sur les différents moyens contraceptifs et leurs utilisations en pratique

Évaluation des connaissances de lycéennes de la région nantaise, sur les différents moyens contraceptifs et leurs utilisations en pratique PDF Author: Esther Attal
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 188

Book Description
Introduction : en France, malgré une couverture contraceptive étendue, le niveau des échecs contraceptifs demeure préoccupant (72% des IVG sont réalisées chez des femmes qui étaient sous contraception). Ces échecs reflètent une inadéquation des méthodes et pratiques contraceptives des femmes. L'objectif principal de cette étude, est d'évaluer s'il existe un manque de connaissance sur l'existence des différents moyens de contraception et de leurs utilisations en pratique, chez les adolescentes. L'objectif secondaire, est d'évaluer s'il existe une méconnaissance des adolescentes, sur l'accessibilité aux différents moyens de contraception. Tout ceci, permettant d'expliquer ces échecs contraceptifs. Matériel et méthode : étude observationnelle descriptive quantitative menée du 10 novembre 2015 au 14 mars 2016, grâce à un questionnaire distribué aux lycéennes scolarisées en seconde, en région Nantaise, participant à des groupes d'animation à la sexualité et à la vie affective. Résultats : 101 élèves âgées de 15,3 ans +/- 0,75 ont été interrogées. Il existait un manque d'information sur la contraception transmis par les professionnels de santé aux adolescentes utilisant une contraception (25% n'avaient jamais reçu d'information sur la contraception par un professionnel de santé, dont 80% utilisaient la pilule). L'anneau vaginal, le patch et l'implant étaient peu connus. Des lacunes, notamment en ce qui concerne l'utilisation en pratique de la pilule ont été mises en évidence. Les lieux et conditions de dispensation de certains moyens contraceptifs (pilule, pilule d'urgence, préservatifs, implant et anneaux) étaient peu connus par les adolescentes. L'obligation légale d'information et d'éducation dans les établissements scolaires était peu appliquée (42,6% des élèves n'avaient jamais participé à une séance d'animation à la sexualité et à la vie affective). Conclusion : l'amélioration des pratiques contraceptives, est étroitement liée à l'information délivrée par les professionnels de santé et à l'approche préventive basée sur l'information et l'éducation sexuelle dès le plus jeune âge. Le déficit d'information que nous avons mis en évidence est un frein à l'accès et au choix d'une contraception adaptée pour les femmes.

Évaluation de la connaissance des femmes sous pilule de leur contraception

Évaluation de la connaissance des femmes sous pilule de leur contraception PDF Author: Delphine Boos
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Objectifs : Évaluer la connaissance des femmes des situations à risque d'échec de la pilule et des recommandations sur la conduite à tenir en cas d'oubli. Analyser leurs sources d'information sur leur contraception. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive de mi-septembre 2017 à fin mars 2018 en Haute-Savoie dans des CPEF, des cabinets de médecine générale et de sage-femme et dans un service de consultation d'un hôpital. Les données ont été recueillies avec un questionnaire anonyme distribué aux femmes âgées de 18 à 50 ans utilisant la pilule comme moyen de contraception. Résultats : Sur 81 femmes interrogées, 9,88% connaissaient toutes les situations à risque d'échec de la pilule et 4,94% avaient une attitude permettant de prévenir efficacement une grossesse. Pour la conduite à tenir en cas d'oubli, les mesures les moins connues étaient l'utilisation de préservatifs pendant sept jours après l'oubli, l'indication de la contraception d'urgence et l'enchainement des plaquettes. Près de 90% des femmes avaient reçu une information initiale sur leur pilule par un professionnel de santé, mais les consignes étaient rarement rappelées en consultation de suivi. Conclusion : Les lacunes des femmes sur le maniement de la pilule ne leur permettent pas de prévenir efficacement une grossesse non désirée. L'information délivrée par les professionnels de santé doit être renforcée et diversifiée.