Evaluation de la prise en charge des états septiques graves dans le service d'urgences du centre hospitalier de Mâcon PDF Download

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Evaluation de la prise en charge des états septiques graves dans le service d'urgences du centre hospitalier de Mâcon

Evaluation de la prise en charge des états septiques graves dans le service d'urgences du centre hospitalier de Mâcon PDF Author: Mélanie Pierre
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 118

Book Description
L'objectif de ce travail est d'évaluer la qualité de la prise en charge des sepsis sévère dans le service des Urgences d’un centre hospitalier périphérique et de vérifier si les pratiques sont en adéquation avec la "Surviving Sepsis Campaign" permettant une identification précoce du sepsis pour une prise en charge thérapeutique de qualité. Il s'agit d'une étude rétrospective, menée de janvier à décembre 2011 au centre hospitalier de Mâcon dans le service des Urgences, de 150 patients adultes présentant des critères de sepsis. Les patients présentaient tous un état septique dès leur admission selon les définitions actuelles des états septiques. Différents paramètres épidémiologiques, cliniques et biologiques ont été étudiés pour déterminer d’éventuels facteurs prédictifs de mortalité. L'âge moyen des patients septiques étudiés est de 74,3 ans (± 15,2). Le délai moyen avant la prise en charge médicale est de 53 minutes. Les valeurs des critères permettant de définir un SIRS ou un sepsis sévère avec la température, la tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène sont colligées de manière systématique dans plus de 98 % des cas. En revanche, la fréquence respiratoire n'est mesurée que dans 29 % des cas. 47 % des patients ont bénéficié d'un dosage du lactate veineux, mais 29 % des patients décédés n'avaient pas eu de dosage de lactatémie. La procalcitonine, pouvant aider au diagnostic d’infection bactérienne, n’est demandée que dans 31 % des cas. Pour la prise en charge hémodynamique, 77 % des patients ont bénéficié d’une expansion volémique, mais seulement 38 % dans une proportion supérieure ou égale à 1 litre. Les examens bactériologiques, hémocultures, ECBU, antigènes solubles urinaires étaient pratiqués respectivement dans 91 %, 63 % et 6 % des cas. Un traitement antibiotique était initié aux urgences pour 54 % des patients. Dans notre étude, 25 % patients décèdent et après analyse des différents paramètres, l’absence d’avis du réanimateur est le seul facteur prédictif de mortalité significatif. Les résultats mettent en évidence un délai de prise en charge trop long avec un temps moyen de séjour aux urgences de plus de 4 heures. Ce délai peut trouver une explication dans la difficulté d'identifier le sepsis. Le lactate, reflet biologique d'une évolution vers un sepsis sévère, n'est dosé que chez les patients présentant déjà des signes de défaillance hémodynamique. L'antibiothérapie n'est initiée dans les trois heures que trop rarement, sans prélèvement bactériologique systématique préalable. La « Surviving Sepsis Campaign » a posé les bases d'une optimisation de la prise en charge. L'évaluation des pratiques permet de mettre en lumière les points à améliorer et qui feront l'objet d'un protocole pour la prise en charge et d’une nouvelle évaluation.

Evaluation de la prise en charge des états septiques graves dans le service d'urgences du centre hospitalier de Mâcon

Evaluation de la prise en charge des états septiques graves dans le service d'urgences du centre hospitalier de Mâcon PDF Author: Mélanie Pierre
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 118

Book Description
L'objectif de ce travail est d'évaluer la qualité de la prise en charge des sepsis sévère dans le service des Urgences d’un centre hospitalier périphérique et de vérifier si les pratiques sont en adéquation avec la "Surviving Sepsis Campaign" permettant une identification précoce du sepsis pour une prise en charge thérapeutique de qualité. Il s'agit d'une étude rétrospective, menée de janvier à décembre 2011 au centre hospitalier de Mâcon dans le service des Urgences, de 150 patients adultes présentant des critères de sepsis. Les patients présentaient tous un état septique dès leur admission selon les définitions actuelles des états septiques. Différents paramètres épidémiologiques, cliniques et biologiques ont été étudiés pour déterminer d’éventuels facteurs prédictifs de mortalité. L'âge moyen des patients septiques étudiés est de 74,3 ans (± 15,2). Le délai moyen avant la prise en charge médicale est de 53 minutes. Les valeurs des critères permettant de définir un SIRS ou un sepsis sévère avec la température, la tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène sont colligées de manière systématique dans plus de 98 % des cas. En revanche, la fréquence respiratoire n'est mesurée que dans 29 % des cas. 47 % des patients ont bénéficié d'un dosage du lactate veineux, mais 29 % des patients décédés n'avaient pas eu de dosage de lactatémie. La procalcitonine, pouvant aider au diagnostic d’infection bactérienne, n’est demandée que dans 31 % des cas. Pour la prise en charge hémodynamique, 77 % des patients ont bénéficié d’une expansion volémique, mais seulement 38 % dans une proportion supérieure ou égale à 1 litre. Les examens bactériologiques, hémocultures, ECBU, antigènes solubles urinaires étaient pratiqués respectivement dans 91 %, 63 % et 6 % des cas. Un traitement antibiotique était initié aux urgences pour 54 % des patients. Dans notre étude, 25 % patients décèdent et après analyse des différents paramètres, l’absence d’avis du réanimateur est le seul facteur prédictif de mortalité significatif. Les résultats mettent en évidence un délai de prise en charge trop long avec un temps moyen de séjour aux urgences de plus de 4 heures. Ce délai peut trouver une explication dans la difficulté d'identifier le sepsis. Le lactate, reflet biologique d'une évolution vers un sepsis sévère, n'est dosé que chez les patients présentant déjà des signes de défaillance hémodynamique. L'antibiothérapie n'est initiée dans les trois heures que trop rarement, sans prélèvement bactériologique systématique préalable. La « Surviving Sepsis Campaign » a posé les bases d'une optimisation de la prise en charge. L'évaluation des pratiques permet de mettre en lumière les points à améliorer et qui feront l'objet d'un protocole pour la prise en charge et d’une nouvelle évaluation.