Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François PDF full book. Access full book title Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François by Juliette Pavaux. Download full books in PDF and EPUB format.

Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François

Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François PDF Author: Juliette Pavaux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 134

Book Description
En France, le cancer du col de l’utérus touche 3000 femmes par an et 1000 décès. Plus d’un tiers des femmes ne se font pas ou mal dépister. Pourtant il s’agit d’un cancer facilement accessible au dépistage, avec comme outil le frottis cervico-utérin. Nous avons voulu évaluer les représentations et les connaissances des femmes âgées de 20 à 65 ans sur le frottis cervico-utérin dans une patientèle de médecine générale à Vitry le François. Nous avons pour cela réalisé une étude qualitative, permettant de recueillir aux mieux le ressenti des patientes, en utilisant des entretiens semi-dirigés, leur laissant ainsi une liberté de parole tout en étant guidé par l’enquêteur. Nous avons évalué leurs connaissances sur le frottis cervico-utérin, leur vécu et les difficultés qu’elles peuvent éprouver par rapport à ce dernier, le rôle de leur médecin généraliste, les pistes qu’elles imaginent pour améliorer le dépistage et enfin leur point de vue sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus. Nous avons retrouvé une discordance entre les données officielles qui montrent une mauvaise couverture du dépistage, nos patientes se faisant bien dépister, une méconnaissance du rôle du frottis sur son rôle et le rythme de surveillance, un dépistage organisé sollicité. De même nous avons retrouvé que les gynécologues étaient plébiscités mais que les médecins généralistes avaient leur rôle dans l’information. Enfin nous avons vu que l’examen gynécologique était bien vécu et que les femmes avaient un avis partagé sur la vaccination contre le cancer du col utérin. A travers cette étude, il nous a paru important que renforcer le rôle des médecins généralistes dans le suivi gynécologique des femmes étaient important, en organisant par exemple des formations complémentaires destinées aux médecins généralistes.

Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François

Evaluation de la perception et des représentations des femmes âgées de 20 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin dans un cabinet de médecine générale à Vitry Le François PDF Author: Juliette Pavaux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 134

Book Description
En France, le cancer du col de l’utérus touche 3000 femmes par an et 1000 décès. Plus d’un tiers des femmes ne se font pas ou mal dépister. Pourtant il s’agit d’un cancer facilement accessible au dépistage, avec comme outil le frottis cervico-utérin. Nous avons voulu évaluer les représentations et les connaissances des femmes âgées de 20 à 65 ans sur le frottis cervico-utérin dans une patientèle de médecine générale à Vitry le François. Nous avons pour cela réalisé une étude qualitative, permettant de recueillir aux mieux le ressenti des patientes, en utilisant des entretiens semi-dirigés, leur laissant ainsi une liberté de parole tout en étant guidé par l’enquêteur. Nous avons évalué leurs connaissances sur le frottis cervico-utérin, leur vécu et les difficultés qu’elles peuvent éprouver par rapport à ce dernier, le rôle de leur médecin généraliste, les pistes qu’elles imaginent pour améliorer le dépistage et enfin leur point de vue sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus. Nous avons retrouvé une discordance entre les données officielles qui montrent une mauvaise couverture du dépistage, nos patientes se faisant bien dépister, une méconnaissance du rôle du frottis sur son rôle et le rythme de surveillance, un dépistage organisé sollicité. De même nous avons retrouvé que les gynécologues étaient plébiscités mais que les médecins généralistes avaient leur rôle dans l’information. Enfin nous avons vu que l’examen gynécologique était bien vécu et que les femmes avaient un avis partagé sur la vaccination contre le cancer du col utérin. A travers cette étude, il nous a paru important que renforcer le rôle des médecins généralistes dans le suivi gynécologique des femmes étaient important, en organisant par exemple des formations complémentaires destinées aux médecins généralistes.

Vécu et perceptions des femmes de 25 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin réalisé par le médecin généraliste

Vécu et perceptions des femmes de 25 à 65 ans concernant le frottis cervico-utérin réalisé par le médecin généraliste PDF Author: Pauline Garcia
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
CONTEXTE En France, moins de 60% des femmes concernées par le dépistage généralisé du cancer du col de l'utérus sont à jour de leur frottis cervico utérin (FCU). Le médecin généraliste (MG) étant le professionnel de santé de premier recours, son implication sans le dépistage devrait être prépondérante. OBJECTIF Déterminer les freins des patientes de 25 à 65 ans suivi en médecine générale vis à-vis de la réalisation d'un FCU. Les objectifs secondaires étaient : évaluer les connaissances des patientes vis-à-vis du dépistage et rechercher les moyens d'améliorer le vécu pour favoriser l'adhésion. MÉTHODE Étude qualitative sur 19 patientes du bassin montluçonnais par entretiens semi-dirigés de janvier à mai 2021 jusqu'à saturation des données. RÉSULTATS Au total, 19 patientes ont été interrogées. La saturation des données a été obtenue après 16 interviews. Cinq thèmes ont émergé de l'analyse : le vécu des patientes, la communication, les idées préconçues, les leviers et la prévention. Ils ont permis d'expliquer l'adhésion au dépistage. Le MG a les compétences pour agir sur ces thèmes. Son implication plus importante est recherchée par les patientes. CONCLUSION Les patientes ne semblent pas complètement opposées au dépistage. Elles ont besoin de comprendre, d'être écoutées et rassurées. Elles recherchent une alliance avec le médecin afin de créer une relation de confiance. Le médecin généraliste a toutes les compétences pour répondre favorablement aux attentes des patientes.

Le frottis cervico-utérin

Le frottis cervico-utérin PDF Author: Marine Chanson
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
3000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont découverts chaque année en France. Pourtant, des moyens efficaces de prévention existent : le dépistage par frottis cervico-utérin et la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus. Ce dépistage est recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans. La participation à ce dépistage en France reste insuffisante et les connaissances des femmes sur le but et les modalités de ces moyens de prévention semblent pauvres. De plus, les médecins généralistes apparaissent peu impliqués dans la réalisation du frottis.Evaluer le niveau de connaissance sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus et analyser les déterminants de la participation au dépistage. Evaluer l'implication des généralistes dans ce dépistage ainsi que le ressenti des patientes envers leur pratique. Enquête quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaires distribués en salle d'attente de 39 centres avec une activité de médecine générale ou de gynécologie, à destination des femmes de 18 à 65 ans, dans le Puy-de-Dôme. Inclusion de 735 questionnaires dont 645 remplis par des femmes de 25 à 65 ans. Le niveau de connaissances des femmes sur le but du frottis cervico-utérin était plutôt médiocre et peu de femmes connaissaient tous les professionnels aptes à réaliser cet examen ainsi que les modalités pratiques du dépistage. La vaccination anti-papillomavirus était bien maîtrisée par les répondantes. 93% des femmes avaient réalisé un frottis dans les 3 dernières années. Les gynécologues étaient les principaux prescripteurs et effecteurs du frottis. Le frein le plus souvent évoqué à la réalisation de ce dépistage était l'absence d'information sur le frottis. Les déterminants majeurs de la participation regroupaient un score de connaissances élevé, la connaissance de l'objectif de dépistage du cancer cervico-utérin par le frottis, le fait de considérer le frottis comme un examen non douloureux ainsi que la connaissance du vaccin anti-papillomavirus et du lien entre ce vaccin et la prévention du cancer du col de l'utérus. Le déterminant des connaissances était majoritairement le niveau d'étude. Concernant l'implication des médecins généralistes dans le dépistage, la moitié des femmes avait été sensibilisée au dépistage par leur généraliste mais seulement un quart d'entre elles avait déjà réalisé un frottis auprès de lui. Moins de 10% des frottis étaient réalisés par les généralistes et seulement 68% des répondantes avaient connaissance de leur aptitude à pratiquer cet examen. Pourtant, plus de deux tiers des femmes étaient favorables à sa réalisation par ces professionnels. Les patientes qui se positionnaient favorablement évoquaient en premier lieu le délai de consultation et la confiance envers leur médecin. Pour les patientes défavorables les raisons données étaient le manque de compétence par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes et la gêne éprouvée envers leur généraliste. L'analyse multivariée retrouvait un lien entre la consultation en centre de médecine générale et la non-participation au dépistage. Il existe bien une association entre la participation au dépistage et le niveau de connaissances des patientes sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les connaissances des femmes sur ce sujet sont perfectibles. Une augmentation du taux de participation semble donc réalisable si les professionnels de santé et les pouvoirs publics s'unissent pour améliorer la qualité et la pertinence de l'information délivrée aux femmes. De plus, les médecins généralistes apparaissent comme peu actifs dans ce dépistage malgré le souhait de la majorité des patientes de les voir impliqués dans la réalisation du frottis.

Le frottis cervico-utérin

Le frottis cervico-utérin PDF Author: Marine Chanson
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 260

Book Description
3000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont découverts chaque année en France. Pourtant, des moyens efficaces de prévention existent : le dépistage par frottis cervico-utérin et la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus. Ce dépistage est recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans. La participation à ce dépistage en France reste insuffisante et les connaissances des femmes sur le but et les modalités de ces moyens de prévention semblent pauvres. De plus, les médecins généralistes apparaissent peu impliqués dans la réalisation du frottis.Evaluer le niveau de connaissance sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus et analyser les déterminants de la participation au dépistage. Evaluer l'implication des généralistes dans ce dépistage ainsi que le ressenti des patientes envers leur pratique. Enquête quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaires distribués en salle d'attente de 39 centres avec une activité de médecine générale ou de gynécologie, à destination des femmes de 18 à 65 ans, dans le Puy-de-Dôme. Inclusion de 735 questionnaires dont 645 remplis par des femmes de 25 à 65 ans. Le niveau de connaissances des femmes sur le but du frottis cervico-utérin était plutôt médiocre et peu de femmes connaissaient tous les professionnels aptes à réaliser cet examen ainsi que les modalités pratiques du dépistage. La vaccination anti-papillomavirus était bien maîtrisée par les répondantes. 93% des femmes avaient réalisé un frottis dans les 3 dernières années. Les gynécologues étaient les principaux prescripteurs et effecteurs du frottis. Le frein le plus souvent évoqué à la réalisation de ce dépistage était l'absence d'information sur le frottis. Les déterminants majeurs de la participation regroupaient un score de connaissances élevé, la connaissance de l'objectif de dépistage du cancer cervico-utérin par le frottis, le fait de considérer le frottis comme un examen non douloureux ainsi que la connaissance du vaccin anti-papillomavirus et du lien entre ce vaccin et la prévention du cancer du col de l'utérus. Le déterminant des connaissances était majoritairement le niveau d'étude. Concernant l'implication des médecins généralistes dans le dépistage, la moitié des femmes avait été sensibilisée au dépistage par leur généraliste mais seulement un quart d'entre elles avait déjà réalisé un frottis auprès de lui. Moins de 10% des frottis étaient réalisés par les généralistes et seulement 68% des répondantes avaient connaissance de leur aptitude à pratiquer cet examen. Pourtant, plus de deux tiers des femmes étaient favorables à sa réalisation par ces professionnels. Les patientes qui se positionnaient favorablement évoquaient en premier lieu le délai de consultation et la confiance envers leur médecin. Pour les patientes défavorables les raisons données étaient le manque de compétence par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes et la gêne éprouvée envers leur généraliste. L'analyse multivariée retrouvait un lien entre la consultation en centre de médecine générale et la non-participation au dépistage. Il existe bien une association entre la participation au dépistage et le niveau de connaissances des patientes sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les connaissances des femmes sur ce sujet sont perfectibles. Une augmentation du taux de participation semble donc réalisable si les professionnels de santé et les pouvoirs publics s'unissent pour améliorer la qualité et la pertinence de l'information délivrée aux femmes. De plus, les médecins généralistes apparaissent comme peu actifs dans ce dépistage malgré le souhait de la majorité des patientes de les voir impliqués dans la réalisation du frottis.

Intérêt d'une brochure d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus dans la connaissance du dépistage par frottis cervico-utérin

Intérêt d'une brochure d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus dans la connaissance du dépistage par frottis cervico-utérin PDF Author: Alice Domerc
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 88

Book Description
Contexte : la prévention du cancer du col utérin consiste en la réalisation d'un frottis cervico utérin tous les 3 ans (après 2 frottis normaux réalisés à 1 an d'intervalle) entre 25 et 65 ans. Le taux de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus est faible (61,2% entre 2010 et 2013), particulièrement dans les populations défavorisées. Notre hypothèse est que le dépistage est faible dans les populations défavorisées par une méconnaissance du cancer du col de l'utérus, et de ses moyens de dépistage. Ainsi, la remise d'une brochure multilingue d'information permet-elle d'augmenter les connaissances des femmes sur le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes défavorisées? Matériels et méthodes : la population d'étude concerne les femmes de 25 à 65 ans, éligible au dépistage du cancer du col de l'utérus consultant au Centre Municipal de Santé Savaterro à Montreuil, au cabinet de médecine générale du Dr Morisset à Bonneuil sur Marne et le Planning Familial de la Pitié-Salpêtrière. Les patientes sont incluses lors de la consultation. Il existe un groupe témoin et un groupe où une brochure multilingue est distribuée. Une évaluation des connaissances sur le frottis sera effectuée à 2 mois par téléphone dans les 2 groupes à l'aide de 6 questions. L'hypothèse principale est une meilleure connaissance du frottis dans le groupe brochure par rapport au groupe témoin. Résultats: 101 patientes ont été incluses dans le groupe témoin et 100 patientes dans le groupe brochure. Les 2 groupes sont comparables sauf sur le plan de I 'âge. Il existe une meilleure connaissance de façon significative du vaccin contre le cancer du col de l'utérus dans le groupe brochure (p = 0,0281) persistant après ajustement sur l'âge. Il n'existe pas de différence significative entre les 2 groupes sur la connaissance du frottis, même après ajustement sur l'âge. On observe un gradient social dans l'apport de bonnes réponses ainsi que dans l'effet de la brochure sur l'amélioration des connaissances en fonction du lieu de naissance et du niveau d'études. Conclusion: la brochure distribuée améliore de façon significative les connaissances des femmes sur la vaccination contre le cancer du col de l'utérus et en rend sa distribution intéressante lors de la consultation de médecine générale, notamment pour augmenter la couverture vaccinale des filles des patientes. La brochure n'améliore pas les connaissances des femmes sur le frottis cervico utérin de façon significative mais on observe une tendance à l'amélioration des connaissances. Le développement d'autres médias que des brochures papiers dans l'amélioration de la littérature en santé peut être intéressant, notamment chez les patientes ciblées par l'étude. Il existe un gradient social dans les connaissances initiales des patientes du frottis ainsi que dans l'impact de la brochure sur celles-ci. On observe que le niveau d'études et le pays de naissance sont les facteurs les plus déterminants.

Obstacles à la réalisation du frottis cervico-utérin en médecine générale

Obstacles à la réalisation du frottis cervico-utérin en médecine générale PDF Author: Charlotte Squimbre
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 292

Book Description
Contexte : Le cancer du col de l’utérus est le 10ème cancer de la femme en France. Son dépistage est opportuniste par frottis cervico utérin (FCU) triennal après 2 FCU initiaux normaux à 1 an d’intervalle. Le taux de couverture est insuffisant (56,6 %) et actuellement seulement 5 à 8 % des frottis sont réalisés par le médecin généraliste. L’objectif de l’étude était de classer les obstacles à la réalisation du FCU chez les médecins généralistes comme déterminants dans l’algorithme du modèle intégratif de prédiction comportementale (MIPC) de Fishbein-Ajzen. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés chez 17 médecins généralistes exerçant dans le Nord-Pas-de-Calais. Classification des obstacles selon le MIPC réalisée indépendamment par deux chercheuses n’ayant pas réalisé l’interview. Résultats : Les obstacles mis en évidence étaient nombreux. Lorsque l’intention de réaliser un frottis était présente, les facteurs environnementaux comme l’offre de soins suffisante (gynécologues, laboratoires, confrères), le caractère chronophage et peu rentable du geste, le manque de temps, l’absence de demande des patientes étaient des déterminants importants. De même, les compétences et habiletés insuffisantes comme le manque d’expérience ou le manque de formation initiale étaient les principaux déterminants retrouvés. Lorsque l’intention n’était pas présente, trois déterminants devaient être explorés. En premier lieu, les représentations, liées aux patientes, à leurs cultures, au statut socio économique bas, au rôle du milieu rural de vie étaient déterminantes. Ensuite, les normes comme la liberté de choix ou les normes culturelles étaient mises en évidence. Enfin, l’auto-efficacité, représentée par l’absence d’intérêt, l’oubli, l’absence de proposition ou de négociation, la gêne à aborder le sujet ou encore la peur de mal réaliser le geste apparaissait comme un déterminant important de l’intention. Conclusion : Le MIPC a permis d’identifier un nombre restreint de variables dans la non réalisation du FCU par les médecins généralistes. Ce modèle permettra de proposer des actions ciblées afin d’augmenter la couverture de dépistage du cancer du col en impliquant davantage les médecins généralistes.

Évaluation du suivi de femmes de 25 à 65 ans après frottis du col de l'utérus répondu ASCUS en médecine générale

Évaluation du suivi de femmes de 25 à 65 ans après frottis du col de l'utérus répondu ASCUS en médecine générale PDF Author: Eva Harel
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 128

Book Description
Les frottis ASCUS (Atypical Squamous Cells of Undertermined Significance) représenteraient 150 000 frottis par an en France et sont suivis dans 10 à 20 % des cas de néoplasie intraépithéliale. L’objectif de cette thèse était d’évaluer la proportion de femmes à frottis ASCUS suivies par un médecin généraliste, bénéficiant d’un suivi conforme aux recommandations de l’ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé). Il s’agissait d’une étude descriptive quantitative rétrospective. Le recueil des données s’est fait auprès du laboratoire d’anatomo-cytopathologie Technipath de Limonest. N’ont été sélectionnés que les frottis ASCUS, réalisés chez des femmes de 25 à 65 ans du 01 janvier 2011 au 31 juillet 2011, par des médecins généralistes. Un questionnaire standardisé concernant le suivi de ces frottis était adressé par courrier aux médecins généralistes, avec relance téléphonique. Au total 210 frottis ont été sélectionnés. Le taux de participation était de 64.6 %. 53.6 % des patientes de 25 à 65 ans ayant eu un frottis ASCUS ont eu un suivi complet, dont 17.9% avec des délais conformes aux recommandations de l’ANAES. Le suivi était incomplet pour 56.6% des femmes de 25 à 34 ans, contre 75% chez les 55 à 65 ans. Le suivi des ASCUS en médecine générale reste insuffisant. Des propositions sont à faire pour améliorer ce suivi : l’information des professionnels de santé et des patientes, la communication entre gynécologues et généralistes, ainsi que la mise en place d’un dépistage organisé national