Evaluation de la fatigue et de la qualité de vie en cours de radiothérapie chez des patientes traitées pour un cancer du sein localisé PDF Download

Author: Fabienne Collet-Huet
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Languages : fr
Pages : 300

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Author: Benoît Bataille
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Pages : 112

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Contexte : la radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité par tomothérapie est attrayante du point de vue dosimétrique pour l'irradiation mammaire adjuvante. L'objectif de cette étude est d'évaluer les toxicités aiguës et tardives ainsi que la qualité de vie des patientes traitées par cette technique. Méthode : il s'agissait d'une étude de soins courants, prospective, bicentrique, incluant les patientes traitées par tomothérapie avec boost intégré ou irradiation ganglionnaire pour un cancer du sein en situation adjuvante. L'irradiation délivrait 50Gy en 25 fractions de 2 Gy au niveau du sein ou de la paroi, et des aires ganglionnaires, avec boost concomitant à la dose de 60 Gy (fractions de 2,4Gy) au niveau du lit opératoire. Résultats : 288 patientes ont été incluses, dont 226 (78,3 %) ont reçu une irradiation des aires ganglionnaires. 278 patientes (96,5 %) ont présenté une épithélite aiguë, dont 172 (59,7 %) de grade 1, 102 (35,4 %) de grade 2, et 4 (1,4 %) de grade 3. 18 patientes (6,3 %) ont présenté une œsophagite aiguë de grade 2. 152 patientes (53,1 %) ont développé une toxicité cutanée chronique, dont 95,3% étaient de grade 1. Une fibrose au niveau mammaire ou pariétale a été retrouvée chez 113 patientes (39,2 %). En analyse multivariée, le tabagisme, la D98 % de la peau sus-claviculaire et l'absence de chimiothérapie étaient associés à la toxicité cutanée de grade 2. L'aspect cosmétique du sein à un an a été jugé « bon ou excellent » dans 86,7 % des cas selon le médecin et dans 84,6 % des cas selon les patientes. La qualité de vie des patientes s'est amélioré au cours du temps, notamment chez les patientes traitées par chimiothérapie. En termes d'efficacité, la survie globale et la survie sans récidive à 2 ans étaient respectivement de 97.8 % (IC 95 % : 94.1 - 99.2%), et 93.4 % (IC95 % : 89.2 - 96.0 %). Conclusion : l'irradiation par tomothérapie présente une toxicité acceptable, cependant un suivi plus long est nécessaire pour évaluer l'impact des faibles doses.

Author: Benjamin Vandendorpe
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Pages : 136

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Introduction : Les survivants du cancer présentent souvent des toxicités physiques et psychosociales. L'objectif principal de cette étude était de décrire les besoins en soins de support dans l'après-cancer chez les femmes traitées pour un cancer du sein, afin d'améliorer l'offre de soin. Méthodes : Cette étude est observationnelle, monocentrique, réalisée à l'Institut Jean Godinot à Reims, chez des patientes majeurs, survivantes après un traitement pour un cancer du sein en 2017 (cohorte A) et en 2015 (cohorte B). Elle est basée sur les réponses à un questionnaire d'évaluation des besoins après cancer, la sous-échelle de sévérité du questionnaire de l'inventaire de la peur, et le questionnaire QLQ-C30. Résultats : Cette étude a inclus 139 patientes, 73 traitées en 2017, et 66 traitées en 2015. La douleur (51,9%), la fatigue (51,9%), la prise de poids pendant le traitement (35,1%), les difficultés psycho-sociales (20,5%), et dans la vie de couple et sexuelle (13,1%) étaient les principales plaintes. La sous-échelle de sévérité de l'inventaire de la peur a montré que 28,3% des patientes ont un score entre 13 et 22, et 7,5% supérieur à 22. La peur de la récidive était une source de difficultés sociales, dans la vie de couple et sexuelle, et de troubles psychologiques. Le score global QLQ-C30 était 82,6 sur la population globale. Discussion : La fatigue et la douleur restent les difficultés principales dans l'après cancer. L'activité physique, mais aussi la prise charge de la peur de la récidive sont à intégrer de manière systématique dans le Plan Personnalisé Après Cancer.

Author: Michael Margulies
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Pages : 52

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Cette étude a pour but d'évaluer l'impact sur la qualité de vie du traitement adjuvant du cancer du sein, et de définir quelle pourrait être la place du médecin généraliste dans le suivi des patientes. Nous avons adressé à deux cent quatorze patientes, issues d'un essai randomisé multicentrique, en rémission de leur maladie, des auto questionnaires standardisés portant sur l'évaluation de la qualité de vie (QLQ 30 - BR23), et la dépression (M.I.N.I). Elles ont toutes reçu, après chirurgie conservatrice du sein, soit une chimiothérapie et une radiothérapie concomitante (durée totale de trois mois), soit le même traitement administré de façon séquentielle (durée totale de six mois). Nous analysons également de façon comparative l'impact de la durée du traitement sur la survenue d'un épisode de dépression. Le suivi moyen après traitement était de sept ans et demi (4,3 à 9,7 ans). Sur les 138 patientes ayant répondu aux questionnaires (64,5%), plus de la moitié (53%) dit avoir traversé un épisode de dépression, toute modalité de traitement confondue. La durée du traitement était déterminante dans la survenue d'un épisode de dépression, puisque 63% des patientes ayant eu un traitement long, contre 43% un traitement court, en ont mentionné un. (p=0,043). La qualité de vie des patientes est globalement conservée, bien que certaines de ses dimensions comme la sexualité, la fatigue, la douleur et la peur d'une récidive nous interpellent. Nous discutons ces résultats qui montrent que la maîtrise des soins très techniques du cancer du sein devrait pouvoir être rapprochée du besoin d'humanité, d'accompagnement et d'écoute des patientes. Les efforts conjugués des différents acteurs de santé sont indispensables pour améliorer la qualité de vie des patientes et tenter de diminuer la dépression post-thérapeutique. Le médecin traitant a certainement un rôle fondamental dans la prise en charge du cancer et son suivi.

Author: Sandrine Romanet
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Pages : 164

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Le cancer du sein est l'affection tumorale la plus fréquente chez la femme en France. Un tiers se développe chez des femmes de plus de 70 ans. La radiothérapie est une alternative, lorsque la chirurgie est contre-indiquée. La fréquence des séances peut néanmoinsêtre un facteur limitant. La radiothérapie hypofractionnée semble représenter un choix préservant la qualité de vie de ces patientes agées. Notre travail s'est donné pour objectifs d'évaluer la radiothérapie hypofractionnée exclusive comme traitement curatif en terme d'efficacité sur la progression tumorale et la survie et d'étudier ses effets secondaires. La première partie a relaté les particularités cliniques et biologiques du cancer du sein chez la femme agée et les traitements qui pouvaient lui être proposés. La deuxième partie a concerné l'étude de 115 patientes dont l'âge moyen était de 82.7 ans, porteuses de cancers du sein primitifs de stade1 à 3, traitées au Centre Antoine Lacassagne par radiothérapie hypofractionnée exclusive associée à une hormonothérapie entre 1987 et 1999. Nos résultats montrent que la radiothérapie hypofractionnée exclusive associée à l'hormonothérapie peut être une proposition thérapeutique raisonnable pour des patientes très âgées ou inopérables.

Author: Cécile Bury
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Résumé : en France, trois millions de personnes sont atteintes de cancer. La fatigue est la plainte la plus fréquemment retrouvée chez les patients. Pourtant son évaluation est peu réalisée. L'objectif de ce travail est de déterminer un outil d'évaluation de la fatigue adapté à la consultation de médecine générale. Nous avons comparé les résultats de trois tests d'évaluation de la fatigue : le score de fatigue du QLQ-C30, l'échelle visuelle analogique et l'échelle numérique. Les données ont été recueillies pour 39 patients. Le lien entre l'évaluation faite par le médecin et celle du patient était faible, confirmant la nécessité d'une auto-évaluation. La comparaison des trois outils montrait des liens statistiquement significatifs entre leurs résultats, permettant de les considérer comme équivalents. Concernant les caractéristiques propres à chaque outil, l'échelle numérique s'est avérée être la plus facile et rapide à utiliser. L'utilisation en médecine générale de l'échelle numérique permet d'améliorer l'évaluation et le suivi de la fatigue des patients atteints de cancer, et par conséquent la qualité de vie.

Author: Gwenn Le Gall
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But : Nous avons voulu analyser l'impact du Trastuzumab en adjuvant sur la fatigue, la qualité de vie et le retour au travail des patientes traitées pour un cancer du sein localisé. Méthodes : Dans une étude prospective, nous avons inclus des patientes atteintes d'un cancer du sein localisé traitées par chimiothérapie adjuvante avec (groupe1) ou sans Trastuzumab IV (groupe2), entre 2011 et 2014. Les patientes ont rempli des questionnaires sur la qualité de vie (FACT-G, FACT B), la fatigue (FACIT-F, ICQ), l'anxiété-dépression (HADS) et la vie professionnelle (auto questionnaire dédié) à l'inclusion puis à 3, 6, 9 et 15 mois. Résultats : Nous avons inclus 35 patientes dans chaque groupe. Aucune différence significative n'a été trouvée entre les 2 groupes concernant les scores de retour au travail, de fatigue et de qualité de vie à chaque phase de l'étude. 39 patientes (72,2%) ont déclaré avoir repris le travail à T15, sans différence significative entre les deux groupes (p=0,53). Des scores significativement plus élevés pour le sentiment d'impuissance ont été observés dans le groupe 1, à 9 et 15 mois (6,138 et 5,731 ; p= 0,047 et 0,048 respectivement). Les patients du groupe1 ont rapporté un score d'anxiété-dépression plus haut que ceux du groupe2 à 3 mois (p=0,027) puis aucune différence significative n'a été observée. Conclusion : Le trastuzumab ne semble pas affecter la fatigue et le retour au travail chez les patientes atteintes d'un cancer du sein localisé. Le bien-être émotionnel pourrait être affecté chez les patientes traitées par Trastuzumab, avec un sentiment d'"impuissance" plus marqué qui pourrait être davantage lié au suivi supplémentaire imposé par le Trastuzumab.

Author: Domitille Dano
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Objectif : la prévalence du cancer du sein est actuellement en augmentation dans les pays en voie de développement tels que le Sénégal. Cette étude prospective a évalué la qualité de vie des patientes atteintes d'un cancer du sein et traitées par chimiothérapie au Sénégal. Patients et méthodes : cette étude portait sur des femmes atteintes d'un cancer du sein, recevant un traitement initial par chimiothérapie au Centre hospitalier universitaire Aristide Le Dantec, à Dakar. Les données cliniques, sociodémographiques et de qualité de vie ont été collectées et analysées à trois moments différents : à l'inclusion, 3 mois et 6 mois après le début du traitement systémique. La qualité de vie a été évaluée à l'aide du questionnaire FACT-B (Functional Assessment of Cancer Therapies - Breast) après une traduction officielle en langue Wolof. Des modèles linéaires mixtes ont été réalisés pour évaluer l'évolution des scores de qualité de vie. Résultats : cent vingt patients ont été incluses entre juillet 2017 et février 2018. L'âge médian était de 45 ans. La majorité des patientes (n = 105, 92%) avaient une maladie localement avancée (stade T3-T4), un envahissement ganglionnaire (N +; n = 103, 88%) et la moitié d'entre elles avaient une maladie métastatique. Le score total FACT-B s'est significativement amélioré avec le temps (bêta = 1,58, IC 95% [0,50, 2,67], p

Author: Mélanie Radier
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Pages : 212

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La survenue d’un cancer et ses traitements entrainent des répercussions médicales, psychiques et sociales chez les patients à court et long terme. De par sa prévalence élevée chez les femmes en âge de travailler et d’une augmentation du nombre de survivantes, le cancer du sein a un impact sociétal majeur. La question du maintien ou du retour dans l’emploi se pose ainsi fréquemment lors de la prise en charge globale de ces femmes. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux des indicateurs disponibles en France pour documenter les enjeux du maintien ou du retour dans l’emploi chez les femmes atteintes d’un cancer du sein, dans un modèle bio-psycho-social, ainsi que la construction d’une représentation conceptuelle synthétique de cette problématique. Ce travail faisait partie de la première étape d’un protocole de l’intervention mapping qui consistait à évaluer les besoins des femmes lors d’un maintien ou d’un retour au travail à partir de données épidémiologiques. Une synthèse de la littérature grise française a été réalisée afin d’extraire et de catégoriser les indicateurs pour documenter les différentes dimensions de la santé, de la qualité de vie et de l’environnement professionnel des patients atteints d’un cancer et plus particulièrement d’un cancer du sein. Résultats : A partir de six rapports français, 850 indicateurs chiffrés ont été identifiés dont 326 liés à la santé, 262 à la qualité de vie et 262 à l’environnement professionnel. Certains facteurs influençaient de façon positive ou négative le maintien ou le retour au travail de ces femmes. Il a été identifié qu’un niveau d’éducation élevé, une catégorie socioprofessionnelle d’encadrement, un stade clinique peu élevé et un soutien familial ou social favorisaient ce maintien ou ce retour au travail alors que les séquelles liées à la chirurgie, les effets indésirables liés à la chimiothérapie, hormonothérapie et radiothérapie, une dégradation de la qualité de vie, des douleurs, une fatigue et le sentiment de discrimination perçu notamment dans la sphère professionnelle les pénalisaient. Il a été observé que les patients atteints d’un cancer avaient une perte de chance de maintien dans l’emploi et connaissaient des difficultés à accéder à l’emploi. Malgré l’existence de mesures spécifiques pour favoriser le maintien ou le retour au travail (temps partiel thérapeutique, aménagement de poste, statut de travail handicapé), leur recours reste limité. Enfin, il a été identifié que le cancer accentuait les inégalités sociales préexistantes tout au long du parcours de soins, et même après la fin des traitements. Une meilleure coordination et information des différents acteurs (patientes, médecins oncologues, médecins généralistes, médecins du travail, médecins conseils, acteurs sociaux et acteurs du monde de l’entreprise) impliqués dans le maintien ou le retour dans l’emploi des femmes en rémission d’un cancer du sein semblent nécessaire. La prochaine étape du protocole de l’intervention mapping dont le but final est l’élaboration d’un programme de réadaptation pour faciliter le maintien ou le retour au travail des femmes atteintes du cancer du sein, consistera à réaliser des enquêtes qualitatives auprès des acteurs concernés pour compléter l’évaluation des besoins documentés par les indicateurs identifiés dans cette thèse

Author: Chloé Manissolle
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Pages : 84

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Introduction. Le cancer du sein, le plus fréquent chez la femme en France, est le plus souvent traité par chimiothérapie. Ce traitement présente des effets indésirables (EI) pouvant retentir sur la qualité de vie (QDV) des femmes. Objectif. Quantifier et analyser le retentissement sur la QDV des EI de la chimiothérapie chez des patientes traitées pour un cancer du sein. Sujets et méthodes. Étude descriptive transversale, quantitative, par auto-questionnaire réalisée de juin à décembre 2018 auprès de patientes traitées par chimiothérapie et suivies en région Auvergne-Rhône-Alpes. La QDV a été mesurée au moyen des échelles le EORTC QLQC30 et MIF20. Résultats. 82 questionnaires ont été analysés. En moyenne un an après la fin de la chimiothérapie, la QDV globale des participantes est satisfaisante et s'élève à 66/100. Le score de fatigue est assez élevé à 70.85/100 (MIF20). La fatigue, les nausées et la douleur sont corrélées à une diminution de la QDV (p