Étude qualitative sur la perception des médecins généralistes de la santé sexuelle, de leurs rôles et de leurs formations dans ce domaine PDF Download
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Book Description
La sexualité a été décrite depuis l'Antiquité mais ce n'est qu'au XIXème siècle qu'elle est étudiée en tant que science à part entière. L'Organisation Mondiale de la Santé introduit en 1974 le terme de santé sexuelle puis en donne une définition détaillée en 2002. La santé sexuelle est ainsi définie comme faisant partie de la santé globale de chaque individu et nécessite une approche positive. En France, une stratégie nationale a été rédigée en 2017 avec des objectifs allant jusqu'en 2030. Les médecins généralistes y sont des acteurs importants. Nous avons réalisé une étude qualitative en faisant des entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes installés et des internes du DES de médecine générale pour connaître leur perception de la santé sexuelle, de leurs rôles dans ce domaine et de leur formation. Le terme de santé sexuelle était inconnu de la plupart des participants et la définition qu'ils en ont faite était partielle et souvent sous l'angle des pathologies ou des risques. Ils en avaient cependant une vision globalement positive. La formation rapportée était hétérogène et souvent intégrée dans les spécialités d'organes et non pas comme une entité. A l'exception d'un médecin, tous attribuaient un rôle au médecin généraliste dans la prise en charge de la santé sexuelle, mais souvent limité. Nous avons observé une certaine évolution de la formation en santé sexuelle. Le contenu des entretiens était cohérent pour chaque participant, c'est-à-dire qu'ils parlaient de ce qu'ils connaissaient, soit par leur formation, soit par leur expérience personnelle. Beaucoup de médecins abordent la santé sexuelle uniquement lors de consultations spécifiques, comme de gynécologie ou d'urologie. Ceci a pour conséquence qu'une partie de la population n'est pas ciblée, par exemple les personnes âgées. Une façon de palier à ce défaut pourrait être d'aborder cette question plus fréquemment. Une des difficultés souvent exprimée était le manque de confiance en leur capacité à aborder ce sujet. Afin d'améliorer l'approche positive de la santé sexuelle, comme le préconise l'OMS, certains ont exprimé leur besoin d'une simple sensibilisation à ce domaine de la santé ou d'une formation en communication médicale.
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La sexualité a été décrite depuis l'Antiquité mais ce n'est qu'au XIXème siècle qu'elle est étudiée en tant que science à part entière. L'Organisation Mondiale de la Santé introduit en 1974 le terme de santé sexuelle puis en donne une définition détaillée en 2002. La santé sexuelle est ainsi définie comme faisant partie de la santé globale de chaque individu et nécessite une approche positive. En France, une stratégie nationale a été rédigée en 2017 avec des objectifs allant jusqu'en 2030. Les médecins généralistes y sont des acteurs importants. Nous avons réalisé une étude qualitative en faisant des entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes installés et des internes du DES de médecine générale pour connaître leur perception de la santé sexuelle, de leurs rôles dans ce domaine et de leur formation. Le terme de santé sexuelle était inconnu de la plupart des participants et la définition qu'ils en ont faite était partielle et souvent sous l'angle des pathologies ou des risques. Ils en avaient cependant une vision globalement positive. La formation rapportée était hétérogène et souvent intégrée dans les spécialités d'organes et non pas comme une entité. A l'exception d'un médecin, tous attribuaient un rôle au médecin généraliste dans la prise en charge de la santé sexuelle, mais souvent limité. Nous avons observé une certaine évolution de la formation en santé sexuelle. Le contenu des entretiens était cohérent pour chaque participant, c'est-à-dire qu'ils parlaient de ce qu'ils connaissaient, soit par leur formation, soit par leur expérience personnelle. Beaucoup de médecins abordent la santé sexuelle uniquement lors de consultations spécifiques, comme de gynécologie ou d'urologie. Ceci a pour conséquence qu'une partie de la population n'est pas ciblée, par exemple les personnes âgées. Une façon de palier à ce défaut pourrait être d'aborder cette question plus fréquemment. Une des difficultés souvent exprimée était le manque de confiance en leur capacité à aborder ce sujet. Afin d'améliorer l'approche positive de la santé sexuelle, comme le préconise l'OMS, certains ont exprimé leur besoin d'une simple sensibilisation à ce domaine de la santé ou d'une formation en communication médicale.
Author: Anne Fleury Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : la santé sexuelle est inscrite à l'ordre du jour des dernières politiques de santé publique. Le médecin généraliste en tant qu'acteur de soins primaires est impliqué, mais ses difficultés pour aborder cette thématique sont depuis longtemps démontrées. Ce travail a pour objectif d'analyser les représentations des médecins généralistes concernant la notion de santé sexuelle en tant qu'éventuel frein à une approche globale et positive de celle-ci. Méthode : il s'agit d'une étude qualitative et inductive par entretiens semi directifs. Les propos de 16 médecins généralistes français ont été recueillis dans 4 régions de Avril 2019 à Aout 2019. Résultats : les représentations de la santé sexuelle évoquées par les médecins généralistes dans cette étude sont majoritairement globales et positives. Pour autant, en pratique la santé sexuelle reste abordée dans un champ réduit : maladies, contraception et quelques dysfonctions sexuelles. Les difficultés à aborder cette thématique dans sa globalité semblent finalement d'avantage reliées à la représentation que les médecins se font de leur rôle à ce niveau. Ces représentations sont très variables selon les médecins tant pour leur rôle dans la prise en charge de la santé sexuelle de leurs patients que dans l'éducation à la santé sexuelle. A ce frein s'ajoute un manque de formation des professionnels et un réseau spécifique peu connu ou insuffisant. Conclusion : nous constatons différents freins à une prise en charge globale et positive de la santé sexuelle en médecine générale : des contours imprécis du rôle des médecins généralistes, un réseau en santé sexuelle insuffisant et peu visible, une formation des professionnels inefficiente sur ce sujet.
Author: Pierre Lescure Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Contexte : la santé sexuelle fait partie intégrante de la santé de chacun. Elle influe sur la qualité de vie. Malgré l'hypersexualisation de notre société, elle reste un sujet tabou en médecine générale. Le médecin généraliste, spécialiste de premier recours, doit avoir la capacité de prendre en charge son patient dans le champ de la sexualité. Or, les difficultés à aborder ce sujet en médecine générale sont nombreuses et variées. L'une d'elle est de comprendre comment le genre du médecin influe dans la prise en charge de cette santé sexuelle. Objectif : l'objectif principal de cette étude est d'étudier les freins en lien avec la différence de genre entre médecins et patients, dans les consultations abordant la sexualité. Méthode : réalisation d'une étude qualitative auprès de 21 médecins généralistes hommes et femmes de la région PACA, par entretiens individuels semi-dirigés avec enregistrement audio et retranscription intégrale, puis analyse par la méthode de théorisation ancrée avec triangulation des données. Résultats : au total 10 médecins hommes et 11 médecins femmes ont été interrogés. Pour eux, la sexualité fait partie intégrante du domaine médical. Les médecins femmes appuient sur l'importance de mettre un cadre dans ces consultations afin d'éviter toute dérive. De plus, elles ressentent une certaine difficulté à aborder le sujet face à une population n'ayant pas de consultation dédiée. Les médecins hommes expliquent ressentir une mise à l'écart dans la sexualité de leurs patientes. Celles-ci préférant le plus souvent être examinées par une consœur. De plus, avec l'arrivée du mouvement metoo, symbole féministe de notre société, la population masculine connait une certaine pression dans leurs activités professionnelles, cela n'épargnant pas le monde médical. En effet, les médecins craignent d'être mal interprété de par leur mot et leur geste. Enfin, quel que soit leur sexe, les médecins rapportent surtout le manque de temps et de formation dans ce domaine. Ils soulignent l'importance d'une relation de confiance avec leurs patients afin de faciliter la consultation. Conclusion : la sexualité reste un domaine sensible en médecine. Malgré un abord et des ressentis différents selon le sexe du médecin, tous décrivent des outils communs pour aborder la sexualité. Il s'agit surtout d'avoir une relation médecin-patient de qualité, d'être plus systématique dans l'interrogatoire, et de se former davantage. De ce fait, l'intérêt serait d'agir en se concentrant davantage sur la formation des médecins en devenir, mais aussi sur l'information et l'éducation prodigués aux populations les plus jeunes. Cela afin de briser les tabous autour de la sexualité et de faciliter la prise en charge de la santé sexuelle en consultation de médecine générale.
Author: Audrey Lille Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages :
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Introduction : les médecins généralistes sont les médecins de premier recours et sont donc amenés à rencontrer les adolescents. Ils semblent cependant en difficulté pour aborder la thématique de la sexualité, empreinte de tabou, avec les adolescents, une population avec laquelle le dialogue peut être difficile. Objectifs : l'objectif était d'explorer les méthodes et thèmes d'approche, et les outils qu'utilisent les médecins généralistes pour communiquer autour de la santé sexuelle avec les adolescents. Méthode : enquête qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes, installés dans le Maine et Loire, entre septembre 2017 et février 2018. Codage en unité de sens puis analyse thématique inductive du verbatim et triangulation des données. Résultats : onze médecins, six femmes et cinq hommes, âgés de 35 à 60 ans ont été interrogés. Ils disaient que les médecins avient un rôle à jouer dans la communication en santé sexuelle avec l'adolescent. Ils transmettaient une information fiable, adaptée et soutenaient l'adolescent dans sa relation à l'autre. Les médecins étaient plus ou moins conscients de leurs limites, dont les freins éducationnels, le risque médico-légal encouru pour les hommes, et les valeurs morales. Ils restaient en difficulté pour aborder la vie sexuelle et affective avec les garçons. Tandis qu'avec les filles, la contraception, la vaccination, les premières règles permettaient un abord plus facile du sujet. Conclusion : communiquer sur la santé sexuelle avec l'adolescent paraît être une nécessité pour les médecins. Pour cela, il serait souhaitable d'encourager les médecins généralistes à en parler le plus tôt possible. Une proposition de formation adaptée pourrait être une piste de réflexion, pour les aider à dialoguer avec l'adolescent dans ce domaine.
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La santé sexuelle est reconnue par l'OMS depuis 2012. Malgré des progrès dans ce domaine, la sexualité reste toujours un domaine tabou. L'objectif principal de l'étude était d'analyser comment les médecins généralistes abordaient avec les patients le thème de la sexualité en cherchant à préciser les éléments facilitants ou au contraire freinant l'approche. Matériel et Méthodes : Une étude qualitative a été effectuée par le biais d'entretiens semi-dirigés auprès de onze médecins généralistes Normands. La sélection des médecins généralistes s'est organisée selon la méthode d'échantillon théorique raisonné. L'analyse des entretiens a été doublement codée via le logiciel N VIVO lle. Résultats : Les médecins préfèrent que cela soit les patients qui abordent en premier leurs troubles de la sexualité. De même, les médecins ne l'abordent pas assez avec les adolescents, les personnes âgées, les femmes et les homosexuels. De façon très stéréotypée, le médecin soulève cette question avec un patient d'environ 50 ans diabétique, cardiaque ou dépressif et consultant pour une dysfonction érectile. Des problématiques nouvelles sont apparues et notamment les liens de séduction entre le médecin et le patient, l'altérité Homme-Femme et la prise en charge de la sexualité d'un patient de sexe opposé. Conclusion : Une formation serait nécessaire pour faire évoluer les médecins sur leurs propres représentations et leurs freins dans l'abord des troubles de la sexualité. Aborder et intégrer la sexualité avec son patient, c'est prendre en compte la personne dans sa globalité et lui redonner espoir.
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Introduction : Pourtant partie intégrante d'une démarche holistique de soins, les thématiques de santé sexuelle restent difficiles à aborder en consultation de médecine générale. De nombreux patients sont demandeurs de cette prise en charge. Les études rapportent un manque de formation comme obstacle. Objectifs : Une formation non-universitaire du Planning Familial de la Vienne, traite l'abord de ces thématiques par les médecins généralistes en consultation : genre, contraception, IVG, violences faites aux femmes. Notre étude évaluait l'impact de cette formation sur leur pratique. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative par focus groups auprès de participants à cette formation. Les entretiens ont été retranscrits en verbatim puis analysés de manière thématique et descriptive. Les données ont atteint la saturation et ont été triangulées. Une doctorante en sociologie collaborait à l'étude. Résultats : Trois focus groups ont été réalisés incluant 17 participants. D'une part, les médecins ayant participé à la formation étudiée décrivaient leurs freins antérieurs identiques à ceux de la littérature : les sentiments d'illégitimité et d'incompétence, le manque de formation, la gêne, la crainte de l'érotisation de la relation médecin-malade et le risque de judiciarisation. Les conditions de la formation ont permis la libération de la parole des participants. Ces conditions étaient propices au développement de leurs compétences en communication favorisant une communication active avec le patient. Conclusion : Suite à la formation étudiée, les médecins retrouvaient une modification de leurs comportements dans leur exercice quotidien leur permettant d'aborder avec davantage de facilité les thématiques de santé sexuelle.
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Contexte : les patients âgés aimeraient que la sexualité soit abordée par leur médecin généraliste. Pourtant ce sujet se fait rare en consultation, alors que les médecins généralistes se disent à l'aise pour en discuter. Objectifs : identifier les émotions et le vécu des médecins afin de comprendre leurs représentations et leurs comportements face à ce sujet empreint de paradoxe. Méthode : une enquête qualitative a été menée par entretiens semi-directifs auprès de 12 médecins généralistes installés, de Midi-Pyrénées ; par analyse transversale thématique. Résultats : les résultats révélaient que la majorité des médecins généralistes étaient encore sous l'emprise de quelques représentations erronées concernant la sexualité des aînés. Outre le fait qu'ils la percevaient comme différente, l'activité sexuelle des aînés serait vouée à diminuer puis à disparaître. Cependant, ils s'accordaient tous pour dire que l'intérêt d'aborder ce sujet est incontestable et que leur rôle de médecin généraliste présentait les compétences pour s'y confronter. Ils avaient conscience de la place de la santé sexuelle dans le bien-vieillir. Conclusion : les représentations constituent le socle des résistances et renforcent le sentiment d'illégitimité que les médecins ont sur l'abord de la sexualité avec leurs patients âgés. Un enseignement dédié, réclamé par les médecins tant dans leur cursus universitaire initial que continu, ainsi qu'une meilleure coordination du réseau de correspondants permettraient d'améliorer l'abord de la sexualité avec les patients âgés en consultation.
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Contexte : La promotion de la santé sexuelle en médecine générale constitue un enjeu de santé publique. La sexualité est difficilement abordée en consultation, surtout avec les hommes. Or, ces derniers souhaiteraient que le médecin initie davantage le sujet. Objectifs : Notre objectif était de savoir comment les hommes aimeraient que la sexualité soit abordée et de connaître leurs opinions sur l'utilisation de questions standardisées par les médecins généralistes. L'étude visait également à connaître la légitimité attribuée à ces derniers dans l'abord de la sexualité et de l'identité sexuelle ainsi qu'à dégager des représentations des hommes de la santé sexuelle. Méthode : Seize hommes de 18 à 67 ans ont été recrutés en micro-trottoir dans deux galeries commerciales. Une analyse thématique et descriptive des entretiens semi-directifs a été réalisée jusqu'à saturation des données puis triangulée. Résultats : Une relation de confiance, le cadre professionnel ainsi qu'une attitude décontractée et bienveillante du médecin facilitaient le dialogue. Les hommes proposaient des outils de communication : affiches en salle d'attente, consultation dédiée à la santé sexuelle ainsi que trois types de questions ouvertes. Via celles-ci, ils souhaitaient que le médecin adopte une attitude proactive et amorce le dialogue de façon simple et directe lors de situations cliniques appropriées. L'abord de la sexualité était légitimé lorsque celle-ci relevait du domaine médical, par le lien alors fait avec la santé, et non lorsqu'elle était jugée intime ou taboue. Pour les hommes, interroger sur la sexualité et sur l'identité sexuelle en médecine générale requérait une justification médicale. L'étude a paradoxalement montré que les hommes se déclarant à l'aise préféraient aborder la sexualité d'eux-mêmes en cas de problème. Conclusion : Dans le cadre d'une relation de confiance, l'attitude proactive permettrait au médecin de faciliter et de légitimer l'abord de la sexualité en informant les hommes sur son rôle. Leurs représentations socio-culturelles pourraient être ainsi modifiées.
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Contexte : la santé sexuelle est considérée comme intégrante de la santé humaine et une problématique de santé publique. À ce titre elle relève de la fonction du médecin généraliste. Mais son intégration dans une pratique de médecine générale n'est pas évidente. Objectifs : décrire le vécu de généraliste concernant l'abord de la sexualité dans leur pratique, en identifier les freins et définir des points clefs de formation. Méthode : étude qualitative par des entretiens semi-dirigés auprès de 20 médecins généralistes picards. Analyse selon la méthode de la théorie ancrée. Résultats : la pratique sexologique était très hétérogène. Elle était liée à la singularité de chaque dyade relationnelle médecin-patient selon leur âge, sexe, relation et conception de la place de médecin généraliste. L'initiateur du thème sexologique était le médecin, le patient ou un tiers. La demande et les réponses touchent aux sexopathies mais aussi au comment ça marche, que faire, est-ce normal et à des besoins d'être reconnu, déculpabilisé, libéré. Cela mobilisait des affects chez le médecin notamment de gêne, besoin de se protéger, questionnement personnel, et pouvait modifier la relation. Le généraliste développait un professionnalisme avec l'expérience. Discussion : la pratique sexologique du généraliste se différencie de celle du sexologue au niveau de l'origine et de la nature des demandes et des réponses. Elle est intégrée à une prise en charge qui dépasse la sexualité et dans le cadre d'une relation et d'une position du médecin très particulières. Conclusion : la spécificité de la pratique sexologique du médecin généraliste justifie chez celui-ci un savoir sur les sexopathies mais tout autant un travail de réflexion éthique, philosophique, sociologique, et sur la relation médecin - patient.
Author: Anna Piolain Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : Renforcer la formation en santé sexuelle des professionnels de santé est l'une des priorités de la stratégie nationale de Santé Sexuelle 2017-2030 mis en œuvre par les politiques de santé. La santé sexuelle est un motif fréquent de consultation en médecine générale dont l'abord met en difficulté les médecins généralistes par manque de formation. Notre objectif était d'évaluer une formation sur la communication en santé sexuelle pour les médecins généralistes afin de proposer des pistes d'amélioration. Méthodes : Une étude prospective interventionnelle monocentrique (évaluation d'une méthode pédagogique selon le modèle de Kirkpatrick) a été réalisée à l'aide de trois questionnaires. Ils ont été diffusés en ligne auprès des participants de la formation. L'analyse statistique descriptive a été réalisée à l'aide du logiciel EXCEL. Résultats : Sur un total de 20 participants, 90% ont été satisfaits de la formation bien qu'ils aient estimé que la durée était trop courte avec un manque d'outils pratiques. La formation a permis aux participants de progresser au niveau des connaissances avec une amélioration des résultats aux questionnaires d'évaluation. Il y a eu une mise en pratique des compétences acquises lors de l'activité professionnelle pour 75% des participants. Conclusion : La formation a permis d'améliorer l'aisance et le sentiment de légitimité des médecins généralistes à aborder la santé sexuelle avec leurs patients. Des méthodes pédagogiques adaptées ont été choisies. Il serait pertinent d'organiser des prochaines sessions sur une durée minimum d'une journée. L'évaluation avec un effectif plus important de participants permettrait d'augmenter sa validité.
Author: Emmanuelle Sabatier
Author: Emmanuelle Sabatier
Author: Anne Fleury
Author: Pierre Lescure
Author: Audrey Lille
Author: Clément Légier
Author: Perrine Vignaud-Mendez
Author: Léïla Cousseau
Author: Sandra Bartoli
Author: Eddy Dourlens
Author: Anna Piolain