Etude épidémiologique du surpoids et de l'obésité chez l'enfant de plus de 2 ans en Limousin PDF Download
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Book Description
L'obésité de l'enfant est un problème de santé publique actuel au niveau mondial et nous avons voulu voir à l'échelle de notre bassin de population son importance. L'objectif principal de l'étude était de connaître la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les enfants de 2 à 18 ans dans le Limousin et secondairement d'en connaître les facteurs de risque. Il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive prospective monocentrique réalisée à l'Hôpital de la mère et de l'enfant de Limoges sur 4 mois en 2016-2017, à l'aide d'un questionnaire, les valeurs étaient mesurées concernant le poids et la taille des enfants. 1427 enfants ont étés inclus. La prévalence du surpoids chez l'enfant de 2 à 18 ans dans notre étude était de 16,68 % dont 8,06 % d'obésité avec une prévalence un peu plus élevée chez la fille. L'association la plus forte était avec le surpoids et l'obésité parentale. Il y avait aussi des liens avec le statut socio-économique des parents, l'allaitement maternel, et la sédentarité. Pour l'enfant il y avait une association avec l'asthme, un retentissement scolaire, et des troubles du sommeil. En revanche seulement 23,95 % de ces enfants étaient suivis à ce sujet, il n'y avait que 17,36 % de parents inquiets pour les enfants en surpoids et 55,66 % en cas d'obésité. Notre population est particulièrement touchée, nous pouvons avoir une légère surestimation possible liée à notre méthode de recrutement. Le Limousin est une région avec une forte prévalence de surpoids et d'obésité chez l'enfant, il y a peu d'enfants suivis, il est important d'en renforcer le dépistage et la prise en charge.
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L'obésité de l'enfant est un problème de santé publique actuel au niveau mondial et nous avons voulu voir à l'échelle de notre bassin de population son importance. L'objectif principal de l'étude était de connaître la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les enfants de 2 à 18 ans dans le Limousin et secondairement d'en connaître les facteurs de risque. Il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive prospective monocentrique réalisée à l'Hôpital de la mère et de l'enfant de Limoges sur 4 mois en 2016-2017, à l'aide d'un questionnaire, les valeurs étaient mesurées concernant le poids et la taille des enfants. 1427 enfants ont étés inclus. La prévalence du surpoids chez l'enfant de 2 à 18 ans dans notre étude était de 16,68 % dont 8,06 % d'obésité avec une prévalence un peu plus élevée chez la fille. L'association la plus forte était avec le surpoids et l'obésité parentale. Il y avait aussi des liens avec le statut socio-économique des parents, l'allaitement maternel, et la sédentarité. Pour l'enfant il y avait une association avec l'asthme, un retentissement scolaire, et des troubles du sommeil. En revanche seulement 23,95 % de ces enfants étaient suivis à ce sujet, il n'y avait que 17,36 % de parents inquiets pour les enfants en surpoids et 55,66 % en cas d'obésité. Notre population est particulièrement touchée, nous pouvons avoir une légère surestimation possible liée à notre méthode de recrutement. Le Limousin est une région avec une forte prévalence de surpoids et d'obésité chez l'enfant, il y a peu d'enfants suivis, il est important d'en renforcer le dépistage et la prise en charge.
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L’obésité infantile est devenue un problème majeur de santé publique, une « d’épidémie » mondiale selon l’OMS. En France la prévalence des enfants en surcharge pondérale atteint approximativement 18% et 4% sont des obésités massives. Une revue de la littérature sur les actions de préventions primaire, secondaire et tertiaire dans le milieu scolaire n’a montré que très peu d’études chez les enfants âgés de 3 à 4 ans. Pourtant deux études dans la région Midi-Pyrénées réalisées en 1997 et 1998 ont montré que la prévalence de l’obésité était d’environ 3% entre 3 et 4 ans et qu’elle passait à 12% entre 6 et 10 ans. Il nous a donc semblé crucial de mettre en place un dépistage et une prise en charge de l’obésité chez l’enfant dès le plus jeune âge ; l’école nous a paru le lieu idéal pour mener des actions éducatives centrées sur la nutrition et l’activité physique. L’étude EPIPOI (EPIdémiologie Obésité Infantile) a démarré en octobre 2002 et s’est déroulée sur 18 mois dans 79 écoles maternelles de la Haute Garonne. C’est une étude prospective de prévention primaire et secondaire chez 1878 enfants âgés de 3 à 4 ans à l’inclusion. Deux groupes ont été formés : un premier groupe limité au dépistage et à la prise en charge des enfants à risque, en surpoids et obèses, et un deuxième groupe où en plus du dépistage étaient menées des actions éducatives. Cette étude s’est récemment achevée, ce qui n’a permis de faire qu’une description de la population à l’inclusion : 8,9% des enfants sont en surcharge pondérale et 3,5% sont à risque de le devenir. L’étude EPIPOI a initié une collaboration efficace entre les médecins de ville, de PMI et de santé scolaire. Actuellement ces derniers (PMI et santé scolaire) tracent les courbes d’indice de masse corporelle (IMC), formidable outil de dépistage, de façon systématique et orientent les enfants vers les partenaires du réseau ville-hôpital de prévention et prise en charge de l’obésité pédiatrique (REPOP).
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Objectif. L'obésité infantile est un problème de santé publique d'échelle mondiale en devenir. Elle touche un enfant sur trois aux USA et un sur cinq en Occident. Plusieurs études internationales ont établi que les complications cardiovasculaires et métaboliques apparaissent alors précocement, et, notamment, l'HTA ou la pré-HTA essentielle. Avec un nouveau tableau de normes, les USA ont ainsi évalué sa prévalence entre 15 et 30%. Il existe, à ce jour, encore peu de données en France. Méthode. Il s'agit d'une étude rétrospective épidémiologique observationnelle sur une population de 254 enfants en surpoids ou obèses entre 6 et 14 ans suivis à l'hôpital de Saint-Chamond entre 2013 et 2017. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer la prévalence des enfants touchés par la (pré-)HTA en France métropolitaine. Résultats. L'étude montre une prévalence de 16.94% de Pré-HTA (IC [0.12-0.21]) et de 16.94% d'HTA grade 1 et grade 2 (IC [0.12-0.21]). Les objectifs secondaires ont retrouvé qu'un IMC élevé est statistiquement associé à un risque de (pré-)HTA (p=0.0025) mais le sexe n'est pas statistiquement associé à une élévation de la TA. Conclusion. L'étude montre que les chiffres de prévalence de la (pré-)HTA sont comparables aux études étrangères chez les enfants en surpoids et que l'épidémie mondiale d'enfants en surpoids qui touche également la France a aussi des implications en termes de co-morbidités associées et donc, de coût en matière de santé.
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Depuis ces dernières années, la prévalence de l'obésité ne cesse de croître dans tous les pays industrialisés et la France n'en demeure pas moins épargnée avec aujourd'hui plus de 15% des enfants français en surpoids dont 2 à 4% d'enfants obèses. L'ampleur de l'épidémie ainsi que les complications de l'obésité sur l'enfant et sur l'adulte qu'il deviendra, obligent à considérer ce phénomène comme une préoccupation majeure de Santé Publique. l'établissement d'une définition de l'obésité chez l'enfant, s'appuyant sur des courbes de centiles de l'Indice de Masse Corporelle (IMC), établies à partir de données de différents pays, a permis de mieux cerner l'ampleur de ce phénomène et de mener des démarches de dépistage et de prévention de l'obésité. L'obésité est associée à une accumulation de facteurs de risques : diminution de l'activité physique, modification des apports alimentaires, sédentarité excessive, expression d'une susceptibilité génétique. cela entraîne chez l'enfant des complications à court, moyen et long terme dont la complication principale est sa persistance à l'âge adulte. Il est donc nécessaire de mettre en place une prise en charge chez l'enfant et chez l'adolescent d'autant qu'aucun médicament destiné à traiter l'obésité chez l'enfant n'a pour l'instant d'Autorisation de Mise sur le Marché en France. La prévention quant à el e est primordiale et nécessite une mobilisation de multiples intervenants; c'est ce qui est réalisé au travers de projets comme Fleurbaix - Laventie ville santé, EPODE, et d'associations telles que APOP, RéPOP et PREVART. Cela permettrait de réduire efficacement l'incidence de l'obésité chez l'enfant et l'adolescent et plus tard aussi, à l'âge adulte.
Author: Sophie Dutrieu Pascaud Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 264
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L'obésité infantile, pathologie d'origine multifactorielle aux complications graves, est un problème de santé publique. En France en 2007, 15,8% des enfants de 3 à 17 ans sont en surpoids dont 2,8% obèses. Plusieurs programmes de prévention se sont développés. En 2003, des réseaux de prise en charge de l'obésité ont été créés. 20 à 40 % des enfants obèses le restent à l'âge adulte. De nombreux facteurs de risques modifiables favorisent le développement de l'obésité, ceci incite à développer la prévention et le diagnostic précoce. Le médecin généraliste, acteur central dans le domaine de la prévention, doit agir avant la prise de poids excessive. Une étude de pratique auprès des médecins généralistes de la Nièvre fut réalisée pour comparer aux recommandations de la HAS de 2011 leurs connaissances et pratiques dans le dépistage du surpoids et de l'obésité de l'enfant. De plus la collaboration des médecins avec le réseau nivernais RESEDIA, prenant en charge les enfants en surpoids ou obèses, fut étudiée. Deux outils simples ont été identifiés : le calcul de l'IMC et l'analyse de la courbe de corpulence. Leur utilisation systématique deux fois par an dans le suivi de la croissance de l'enfant permet de dépister tôt un problème de corpulence. Les médecins ont en général conscience du problème de santé publique mais leur pratique peut largement être améliorée. Les médecins formés ont une pratique plus conforme aux recommandations d'o la nécessité d'une formation médicale continue. Les réseaux sont très intéressant pour la prise en charge adaptée et pluridisciplinaire mais une collaboration avec le médecin traitant est nécessaire pour une prise en charge à long terme.
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L'obésité de l'enfant est une pathologie en pleine expansion dans le monde entier, notamment aux Etats-Unis et en Europe. En France, elle est devenue un réel problème de santé car elle touche aussi bien les enfants que les adultes. La prévalence de l'obésité chez les enfants est en constante augmentation, en 1980 elle était de 5%, en 1996 de 12% et en 2006 de 17,8%. Elle entraine des complications à court terme et long terme. A court terme, les complications psycho-sociales et métaboliques comme une augmentation de la glycémie peuvent être observées. A long terme, ce sont des complications métaboliques graves, cardio-vasculaires et ostéo-articulaires qui apparaissent. Ces complications sont un véritable enjeu de santé publique de demain. C'est pour cela que l'obésité chez l'enfant doit être diagnostiquée précocement afin de limiter le développement de ces complications. Le diagnostic repose également sur un contrôle régulier du poids et de l'IMC, puis sur des méthodes plus précises pour évaluer l'obésité. Afin de limiter l'augmentation de la prévalence de l'obésité les autorités Françaises ont mis en place un plan de prévention pour mobiliser parents et enfants, dont les principaux objectifs sont en vue de limiter les apports énergétiques aux besoins journaliers des enfants et de promouvoir les activités physiques pour diminuer les activités sédentaires. Les premiers résultats obtenus, montrent une stabilisation de la prévalence du surpoids depuis la fin du premier PNNS débuté en 2000 et terminé en 2005. Le traitement permettant d'observer cette stabilisation, passe par une modification des apports alimentaires, en réinsérant des fruits et des légumes qui très peu présents dans l'alimentation des enfants. Et également, par la promotion de la pratique d'activités physiques à la place notamment des activités sédentaires qui sont omniprésentes dans le quotidien des enfants. L'étude des deux cas cliniques met en évidence les difficultés de prise en charge de l'obésité chez l'enfant. Cette prise en charge s'étend sur plusieurs années et nécessite, outre la motivation de l'enfant et de ses parents, une intervention à la fois médicale et diététique.
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Le surpoids et l'obésité chez l'enfant sont des questions majeures de santé publique. De mieux en mieux connus, les facteurs épigénétiques viennent s'ajouter aux déterminants génétiques et environnementaux du surpoids. Ainsi, il semblerait que seuls certains enfants soient prédisposés à devenir obèses. Un dépistage précoce du surpoids est alors indispensable pour repérer ces enfants et optimiser leur prise en charge. Nous avons conduit une étude qualitative, prospective et monocentrique parmi les enfants de plus de deux ans consultant au Service d'Urgence Pédiatrique (SUP) de Nancy. L'objectif principal était l'étude de la faisabilité d'un dépistage du surpoids et de la mise en place de mesures de prévention dans une structure d'urgence pédiatrique. Des conseils ont été délivrés aux parents des enfants dépistés. L'évaluation de l'efficacité de ces conseils a été réalisée par un entretien téléphonique ultérieur. 86 familles sur 123 ont accepté de participer à l'étude. 25% des enfants qui présentaient un surpoids ont été dépistés grâce à ce repérage et la mise en place de cet outil de prévention aux urgences est apparue réalisable et acceptable. Les entretiens ultérieurs par téléphone ont permis de constater que la fiche de conseils a permis d'améliorer les connaissances des parents, comme par exemple, le nombre de repas recommandé (p=0,036). Elle a donné lieu à l'initiation d'un suivi médical dans 12,5% des cas. Cette étude a montré que la sensibilisation au surpoids a bien une place au sein du Service d'Urgence Pédiatrique. Ce travail se poursuit actuellement par l'étude des déterminants périnataux de l'obésité infantile au sein du SUP qui est une structure propice à de telles études.
Author: Angélique Voisin
Author: Angélique Voisin
Author: Virginie Gelamur
Author: Brice Lassauce
Author: Aurélie Rampnoux
Author: Sophie Dutrieu Pascaud
Author: Anne Paillard (médecin.)
Author: Bénédicte Houze (Mme Flaisler, médecin.)
Author: Héloïse Lemaistre
Author: Hélène Raulin-Gaignard
Author: Mme Michèle Blanquart Plissier (médecin.)