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Etude des freins à l'utilisation du dispositif intra-utérin au cuivre en contraception d'urgence chez les médecins généralistes de Franche-Comté

Etude des freins à l'utilisation du dispositif intra-utérin au cuivre en contraception d'urgence chez les médecins généralistes de Franche-Comté PDF Author:
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Etude des freins à l'utilisation du dispositif intra-utérin au cuivre en contraception d'urgence chez les médecins généralistes de Franche-Comté

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Freins et réticences à l'utilisation du dispositif intra-utérin chez les nullipares en médecine générale

Freins et réticences à l'utilisation du dispositif intra-utérin chez les nullipares en médecine générale PDF Author: Pauline Rivière
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Pages : 222

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Contexte. Les dispositifs intra-utérins (DIU) sont autorisés par l'OMS chez les nullipares depuis 2004. Le taux d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) en France est stable et supérieur à 200000/an depuis environ dix ans et concerne principalement les femmes jeunes. Le DIU représente une des méthodes contraceptives les plus efficaces. Or, en 2010, seules 3% des femmes nullipares utilisaient un DIU. Objectif. Quantifier les freins et réticences des nullipares à utiliser le DIU, identifiés par une étude préliminaire qualitative. Méthode. Etude quantitative épidémiologique descriptive transversale basée sur un auto-questionnaire distribué aux nullipares par le biais de leur médecin généraliste dans les départements 78 et 92 au printemps 2013. Résultats. Le manque d'information est le principal frein à l'utilisation du DIU chez les nullipares. Parmi les effets secondaires, l'infection pelvienne est le frein le plus cité par les femmes, suivi de l'inefficacité contraceptive et de la grossesse extra-utérine. Le terme « stérilet » potentiellement évocateur d'une « stérilité » ultérieure ne provoque pourtant pas de crainte à ce sujet. Les utilisatrices d'un DIU semblent pourtant satisfaites de celui-ci et le recommanderaient aux autres femmes. Conclusion. Les effets indésirables listés par les femmes ne sont pas fondés sur des données scientifiquement validées mais représentent des croyances portant préjudice au DIU. L'action principale doit être centrée sur la qualité de l'information délivrée aux nullipares. Les médecins généralistes, premier recours d'accès aux soins, doivent dispenser cette information complète permettant aux femmes d'accéder à une contraception plus adaptée.

Dispositif intra-utérin et nulliparité

Dispositif intra-utérin et nulliparité PDF Author: Sophie Courleux
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Pages : 0

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Contexte : le Dispositif intra-utérin est le deuxième moyen de contraception le plus utilisé en France après la pilule contraceptive. Bien que les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) le présente comme un moyen de contraception hautement efficace qui peut être proposé à toutes les femmes, seulement 3% des nullipares y ont recours. Objectif : L'objectif de l'étude est d'explorer les représentations et les connaissances des nullipares sur le DIU et de définir les freins à l'accès et au choix de cette méthode. Méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative par entretien semi dirigé, menée entre janvier et juillet 2018 auprès de vingt-cinq jeunes femmes nullipares de 18 à 34 ans dans le département de la Marne (51), utilisant ou non un DIU. Les entretiens ont été retranscrits puis soumis à une analyse thématique des données. Résultats : Les femmes interrogées voient le DIU comme une contraception de longue durée d'action, naturelle non hormonale et peu contraignante. Malgré des bonnes connaissances sur son mécanisme d'action, des idées reçues et de fausses représentations persistent par un manque d'informations médicales et empêchent son utilisation. Il semble que trop de préjugés perdurent chez les professionnels de santé. Le DIU reste un sujet de discorde parmi les médecins encore nombreux à refuser la méthode chez les nullipares redoutant la survenue de complications infectieuses plus fréquentes. Les candidates insatisfaites de leur méthode contraceptive actuelle se sont renseignées sur le DIU mais craignent des effets indésirables repoussant son utilisation : le risque de douleur lors de son insertion, des dysménorrhées et ménorragies ainsi que l'aspect invasif du corps étranger. Ces connaissances proviennent le plus souvent de l'entourage proche (amies, mère, sœur), de Internet, des médias TV ou encore de l'enseignement scolaire (cours de SVT, cours d'éducation à la sexualité) avec des informations parfois approximatives voire complètement fausses. Le choix d'une contraception par DIU au cuivre dans cet échantillon apparait comme une démarche personnelle, avec des femmes désireuses d'un retour au naturel, sans hormones. Aucune participante ne connait le DIU comme contraception d'urgence. Conclusion : Le DIU est encore trop méconnu chez certaines femmes et les nombreuses craintes que la méthode engendre semblent limiter son utilisation. Pourtant le DIU présente les avantages correspondant aux souhaits des nullipares : facilité d'observance, bonne tolérance, longue durée d'action et efficacité. Encore trop de préjugés perdurent chez les nullipares et chez les professionnels de santé et représentent un frein à son utilisation. Mieux informer les jeunes femmes (au cabinet de médecine générale, à l'école) sur les contraceptions disponibles notamment sur le DIU faciliterait son accès et contribuerait probablement à diminuer le nombre de grossesses non désirées.

Freins à la pose de Dispositif Intra Utérin chez la femme nullipare

Freins à la pose de Dispositif Intra Utérin chez la femme nullipare PDF Author: Astrid Serre
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Languages : fr
Pages : 140

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Malgré les recommandations nationales et internationales, l'utilisation du DIU (Dispositif intra-utérin) chez la femme nullipare reste marginale en France. Cette étude avait pour objectif principal d'évaluer les opinions et pratiques des médecins généralistes de France Métropolitaine concernant l'usage du DIU chez la femme nullipare. Une étude descriptive par questionnaire en ligne, anonyme, a été menée auprès des médecins généralistes installés en exercice en France Métropolitaine, interrogeant sur leurs caractéristiques, le mode d'exercice et leur pratique concernant le DIU. Il a été recherché des facteurs associés à la prescription et à la pose du DIU. Nous avons recueilli 637 questionnaires exploitables entre avril et juillet 2018. Pour 39,6% des médecins, le DIU chez la femme nullipare est une contraception de premier choix et pour 77,7%, la pose de DIU est possible chez l'adolescente nullipare. Beaucoup rapportent un manque de formation et de matériel, une appréhension à la pose et des difficultés à intégrer cette activité au quotidien. Un exercice en cabinet de groupe et un âge inférieur à 65 ans sont significativement associés à une prescription et pose de DIU. Les principaux obstacles à l'usage du DIU chez la femme nullipare en soins primaires ambulatoires ne résident donc pas dans la méconnaissance des médecins généralistes des indications du DIU mais semblent liés à un souci de compétences et de gestion de l'acte technique. Une formation pratique est souhaitée par la moitié des médecins interrogés.

Réticence des praticiens à la pose du dispositif intra-utérin au cuivre, chez les femmes nullipares

Réticence des praticiens à la pose du dispositif intra-utérin au cuivre, chez les femmes nullipares PDF Author: Sandra Farinet
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INTRODUCTION : Le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre est un moyen contraceptif simple et efficace qui permet de pallier les difficultés d'observance que rencontre une grande majorité de femmes. Le pourcentage d'utilisation du DIU reste faible chez les jeunes femmes nullipares malgré les recommandations publiées par la haute autorité de santé (HAS) en 2004. L'objectif était de mettre en évidence les freins évoqués par les professionnels concernant la pose du DIU chez la nullipare, et l'impactde la formation initiale et continue sur leur pratique actuelle. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Lors d'une étude observationnelle, descriptive et transversale, nous avons interrogé les sages-femmes et médecins libéraux qui pratiquaient la pose du DIU chez leurs patientesnullipares en Meurthe et Moselle en 2014. 44 ont pu être exploités (102 envoyés). RÉSULTATS : Une majorité de professionnels était favorable à la pose du DIU chez la nullipare et 91% d'entres-eux la pratiquaient. Cette méthode contraceptive serait toutefois, pour la plupart des personnes interrogées, utilisée en 2ème intention et le principal frein à la pose serait une difficulté fréquente àl'insertion (douleur, malaise vagal, saignements). Ils étaient 54% des praticiens à le signaler. Les sages-femmes souhaitaient davantage de formations théoriques sur cette nouvelle indication. Pourtant, elles sont une majorité à s'être formée à la pose au décours de leur pratique. DISCUSSION : Les professionnels intègrent progressivement la pose du DIU à leur pratique. Ce phénomène est cependant récent et leur expérience face à cette nouvelle indication n'est pas encore suffisamment développée. Le développement professionnel continu, mis en place en 2011, permet de répondre aux besoins de formations pratiques et théoriques des professionnels sur le terrain. La participation effective des praticiens sera déterminée dans les prochaines années. Il serait intéressant de connaître leur avis concernant l'accès et l'organisation du développement professionnel continu, pour constater l'impact réel de ces formations sur les pratiques courantes.

Connaissances et réticences concernant le dispositif intra-utérin

Connaissances et réticences concernant le dispositif intra-utérin PDF Author: Sonia Bautain-Durand
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Languages : fr
Pages : 174

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Le dispositif intra-utérin est un moyen de contraception très efficace, présentant peu de contre-indication et d'inconvénients. C'est la première méthode de contraception dans le monde. En France, malgré une excellente couverture contraceptive, le taux d'interruption volontaire de grossesse reste stable, en partie du fait de la mauvaise observance des contraceptions orales. Majorer l'utilisation du dispositif intra-utérin, afin d'adapter au mieux la méthode contraceptive à chaque femme, pourrait réduire le taux de grossesses non désirées. Une enquête d'opinion a été réalisée auprès de 121 femmes de 18 ans à la ménopause consultant en cabinets de médecine générale, afin d'évaluer leur connaissance de ce moyen de contraception et les réticences associées. Le taux de satisfaction chez les porteuses de DIU dans cet échantillon est de 85%. Malgré un taux de 40% d'opinion favorable au DIU sur l'ensemble des femmes interrogées, on retrouve de nombreuses réticences à utiliser ce moyen de contraception. Ce sont principalement des craintes liées à son manque d'efficacité. Mais aussi des préoccupations pour leur santé, une gêne lors de l'utilisation du DIU. La notion de «corps étranger» est souvent évoquée. Ces réticences ne découlent pas d'un manque de connaissance. Seules 5% des femmes ne sont pas du tout informées, et la moitié disent avoir «souvent» entendu parler du DIU. Les sources d'informations sont diverses, mais 82% des femmes déclarent qu'elles proviennent de leur entourage. Cette origine, également retrouvé dans la littérature internationale, remet en cause leur validité et peut expliquer la persistance d'idées fausses sur le DIU. Les professionnels de santé peuvent dissiper ces rumeurs s'ils bénéficient eux même de bonnes connaissances sur le DIU et sur l'évolution de son utilisation pratique: chez les nullipares et en contraception d'urgence, risque infectieux associé essentiellement à la pose et majoré uniquement les vingt premiers jours, risque de grossesse extra-utérine plus faible qu'en l'absence de contraception, et enfin absence d'interaction avec les AINS. Il faudra du temps pour vaincre les réticences les plus tenaces, mais avec les progrès techniques du DIU et les nombreuses études visant à rétablir la vérité sur cette méthode contraceptive, son utilisation devrait pouvoir s'élargir. Les médecins généralistes qui suivront de plus en plus de patientes sur le plan gynécologique, auront un rôle essentiel dans l'accès des patientes à la contraception. Une formation reste nécessaire, en particulier pour se familiariser avec la pose, si l'on veut proposer cette méthode

Etat des lieux des connaissances des médecins généralistes sur la prescription de dispositif intra-utérin (DIU) chez les patientes nullipares

Etat des lieux des connaissances des médecins généralistes sur la prescription de dispositif intra-utérin (DIU) chez les patientes nullipares PDF Author: Nicolas Colmas
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Languages : fr
Pages : 82

Book Description
Le dispositif intra-utérin (DIU) est une méthode contraceptive de longue durée d'action très efficace et recommandée en première intention chez la patiente nullipare. Mais en France, son utilisation reste faible pour cette population. L'objectif de cette étude était de quantifier les différents freins à la prescription du DIU par les généralistes chez les nullipares afin de comprendre l'écart entre les recommandations et les pratiques actuelles. Une étude observationnelle sous forme d'évaluation des connaissances des médecins généralistes dans le 1er, 2e et 3e arrondissement Lyonnais a été réalisée. Le questionnaire oral comportait des questions sur les indications, complications et contre indications du DIU, sur son efficacité contraceptive et recueillait les caractéristiques des médecins interrogés (âge, genre, activité gynécologique, activité de pose de DIU) Le critère de jugement principal était le taux de réponses correctes. Le critère de jugement secondaire était le taux de bonnes réponses en fonction des caractéristiques des médecins interrogés. Sur les 101 médecins ayant répondu sur l'utilisation du DIU chez la nullipare, 10 (9,9%) ont répondu qu'il était contre indiqué, 58 (57,4%) que la pose était plus compliquée, 86 (85,1%) que le DIU ne provoquait pas plus de complications chez la nullipare comparé à la multipare et 26 (25,7%) ont répondu que le DIU était plus efficace en pratique courante que les pilules oestro-progestatives. Le taux de bonne réponse était significativement plus faible lorsque l'âge du médecin augmentait (OR=0,35 [0,35 - 0,77] pour les plus de 60 ans par rapport aux moins de 47 ans), et plus élevé lorsque le médecin avait une activité gynécologique (OR=1,75 [1,28 - 2,41]), y compris dans l'analyse multivariée. La proportion de médecins contre indiquant le DIU du fait de la nulliparité est faible, mais le DIU est perçu comme plus difficile à poser chez ces patientes pour une majorité de médecins. Il existe toutefois une méconnaissance de la supériorité de l'efficacité contraceptive pratique du DIU comparé aux pilules oestro progestatives, ce qui devrait pourtant être un critère important de choix de contraceptif. Cependant, ces résultats montrent que les nouvelles générations de médecins, ayant de surcroit une activité gynécologique, semblent bénéficier d'une meilleure connaissance du sujet.

Comparer la tolérance entre dispositif intra-utérin au lévonorgestrel et au cuivre posés par les médecins généralistes de la Vienne chez les nullipares

Comparer la tolérance entre dispositif intra-utérin au lévonorgestrel et au cuivre posés par les médecins généralistes de la Vienne chez les nullipares PDF Author: Elsa Cantos
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Languages : fr
Pages : 72

Book Description
Le dispositif intra-utérin (DIU) qui constitue la deuxième méthode contraceptive en France (26%), derrière la pilule (55,5%), n'était utilisé en 2010 que par 1,3% des femmes de 15-45 ans nullipares. Cette étude a pour objectif de comparer la tolérance, par le taux de continuation, du DIU au cuivre et au levonorgestrel dans une population de patientes nullipares. Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive portant sur les patientes nullipares ayant posé leur DIU chez un médecin généraliste du 1er janvier au 31 décembre 2015. Quatre-vingt-treize patientes ont été incluses dans notre étude. Neuf patientes ont retiré leur DIU dans l'année suivant leur pose, soit 9,8%. Le taux de continuation du DIU au cuivre à 1 an était de 95,2% et celui au levonorgestrel était de 80%, sans différence significative retrouvée entre les deux. Nous avons noté une différence significative pour le retrait des DIU entre les patientes du groupe DIU long (20,8%) et les patientes du groupe DIU courts (5,9%) (p= 0,049). L'étude permet de montrer un taux de continuation à 1 an de 90,2% dans notre population de patientes nullipares.

Freins et moteurs des médecins généralistes alsaciens à prescrire et poser des dispositifs intra--utérins chez les patientes nullipares

Freins et moteurs des médecins généralistes alsaciens à prescrire et poser des dispositifs intra--utérins chez les patientes nullipares PDF Author: Elsa Cassani
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Résumé : les moyens de contraception réversibles à longue durée d'action (dispositifs intra-utérins (DIU) et implants) sont efficaces et une augmentation de leur utilisation pourrait permettre une diminution du nombre de grossesses non désirées chez les jeunes filles. Depuis 2004, l'utilisation du DIU est possible chez la nullipare mais il reste peu utilisé. L'objectif de notre travail était d'identifier les freins et les moteurs des médecins généralistes à prescrire et à poser des DIU chez les patientes nullipares. Notre étude qualitative consistait à réaliser 16 entretiens individuels semi-dirigés avec des médecins généralistes volontaires alsaciens. Il existe de nombreux obstacles à la pratique de la gynécologie et à la pose de DIU en médecine générale, notamment le manque de temps, les contraintes techniques et les menaces médico-légales. Les patientes sont peu demandeuses de suivi gynécologique par leur médecin généraliste car souvent non informées de leur capacité à le faire. Les médecins interrogés témoignent d'un manque de compétence à la pose de DIU. La formation initiale et la formation continue sont jugées insuffisantes ou inadaptées. Même s'ils connaissent tous l'indication du DIU chez la nullipare, certains d'entre eux restent réticents et s'orientent vers une contraception orale en première intention. La pose d'un DIU chez les nullipares est considérée comme difficile, douloureuse et intrusive. Ils craignent les effets indésirables à type de dysménorrhées, ménorragies et un risque majoré d'infections pelviennes. Par ailleurs, de plus en plus de jeunes patientes demandent le DIU au cuivre dans une démarche de rejet des hormones, mais elles restent peu nombreuses et souvent mal informées. Les médecins qui pratiquent la pose de DIU témoignent de l'absence de difficulté surajoutée lors de la pose chez les nullipares. L'efficacité et l'observance garantie font du DIU une contraception de choix. La priorité de ces médecins est de donner une information complète et objective aux patientes sur l'intégralité des moyens de contraception afin qu'elles choisissent celui qui leur convient le mieux. Il persiste des réticences de la part des médecins généralistes à prescrire et à poser des DIU chez les nullipares qui pourraient s'amenuiser notamment par l'amélioration de l'information donnée aux médecins et de la formation au geste.

Dispositif intra-utérin et nulliparité

Dispositif intra-utérin et nulliparité PDF Author: Dominique Dubois
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Languages : fr
Pages : 136

Book Description
Contexte : A l'heure actuelle en France, le dispositif intra-utérin (DIU) est le deuxième moyen de contraception utilisé après la pilule et concerne environ 21 % des femmes de 15 à 49 ans ne souhaitant pas être enceintes. En dépit des recommandations de la Haute Autorité de Santé diffusées en 2004, précisant que le DIU pouvait être utilisé à tous les âges quelle que soit la parité de la femme, environ 1 % des nullipares y a aujourd'hui recours. Objectif : Etudier si les représentations des médecins constitutent un frein à la diffusion du DIU comme méthode contraceptive chez la nullipare. Matériel et méthode : Etude de pratiques. Enquête par auto-questionnaire réalisée dans le Doubs interrogeant un échantillon de médecins généralistes et l'ensemble des gynécologues. Résultats : Les infections et l'infertilité, la modification des saignements et les douleurs pelviennes font partie des complications et effets indésirables les plus redoutés par les médecins. Des problèmes liés à la pose sont soulevés par les médecins généralistes. Certaines situations socio-affectives de la femme ne rassurent pas. Le DIU est cependant dans l'ensemble considéré efficace, possédant une bonne réversibilité, sans interactions médicamenteuses et dénué de problèmes d'observance. Des représentations erronées, des lacunes dans les connaissances des médecins, un manque d'expérience de pose chez les médecins généralistes, des habitudes de pratiques sont autant de freins à la diffusion du DIU comme méthode contraceptive chez la nullipare. Conclusion : Une actualisation des connaissances des médecins, une formation plus " pratique " des médecins généralistes en gynécologie permettraient de diminuer leurs réticences vis à vis de l'utilisation du DIU chez la nullipare. Informée objectivement, la nullipare pourrait alors enrichir son panel contraceptif.