Étude de la séroprévalence contre l'infection à SARS-CoV-2 (Covid-19) chez les médecins généralistes de Savoie et analyse de leurs pratiques au cours de la première vague épidémique PDF Download

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Étude de la séroprévalence contre l'infection à SARS-CoV-2 (Covid-19) chez les médecins généralistes de Savoie et analyse de leurs pratiques au cours de la première vague épidémique

Étude de la séroprévalence contre l'infection à SARS-CoV-2 (Covid-19) chez les médecins généralistes de Savoie et analyse de leurs pratiques au cours de la première vague épidémique PDF Author: Alexia Cugnet
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Contexte : La pandémie de la Covid-19 touche le département de la Savoie (France), depuis le 01 mars 2020. La première vague épidémique en Savoie est survenue quelques jours après le confinement de la population, mi-mars 2020, dans un contexte de pénurie mondiale de masques. Les médecins généralistes ont été au cœur de la prise en charge des patients dont le statut virologique restait inconnu, faute de tests diagnostiques disponibles en ville. A la fin de la première vague épidémique, les études de séroprévalence ont montré une contamination chez les professionnels de santé supérieure à celle de la population générale, mais celles-ci s'intéressaient peu aux médecins généralistes. Objectifs : L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la séroprévalence de la Covid-19 chez les médecins généralistes exerçant dans le département de la Savoie à la fin de la première vague épidémique. Les objectifs secondaires étaient de déterminer si la séroprévalence était influencée par d'autres paramètres évalués à l'aide d'un questionnaire en ligne. Matériels et méthodes : Les médecins généralistes libéraux exerçant en Savoie, ont été invités à participer à cette étude épidémiologique observationnelle descriptive, rétrospective. Résultats : 64 médecins généralistes ont été inclus dans l'étude (12,7% des 505 médecins généralistes du département). La séroprévalence contre le SARS-CoV-2 à la fin de la première vague épidémique est estimée à 12,9% [IC 95% 4,6 ; 21,3]. Les facteurs associés de façon statistiquement significative à la séropositivité étaient l'absence du port d'EPI, le sexe masculin, la présence de signes cliniques (anosmie, dyspnée, douleurs thoraciques et céphalées) et la présence d'un cas confirmé ou suspecté dans leur foyer. La séroprévalence ne semblait pas associée aux autres pratiques des médecins (télémédecine, visites à domicile). Conclusion : Notre étude montre une contamination des médecins généralistes près de trois fois supérieure à la population générale et proche de celle des autres professionnels de santé malgré des mesures de protection disponibles rapidement dans le département.

Étude de la séroprévalence contre l'infection à SARS-CoV-2 (Covid-19) chez les médecins généralistes de Savoie et analyse de leurs pratiques au cours de la première vague épidémique

Étude de la séroprévalence contre l'infection à SARS-CoV-2 (Covid-19) chez les médecins généralistes de Savoie et analyse de leurs pratiques au cours de la première vague épidémique PDF Author: Alexia Cugnet
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Contexte : La pandémie de la Covid-19 touche le département de la Savoie (France), depuis le 01 mars 2020. La première vague épidémique en Savoie est survenue quelques jours après le confinement de la population, mi-mars 2020, dans un contexte de pénurie mondiale de masques. Les médecins généralistes ont été au cœur de la prise en charge des patients dont le statut virologique restait inconnu, faute de tests diagnostiques disponibles en ville. A la fin de la première vague épidémique, les études de séroprévalence ont montré une contamination chez les professionnels de santé supérieure à celle de la population générale, mais celles-ci s'intéressaient peu aux médecins généralistes. Objectifs : L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la séroprévalence de la Covid-19 chez les médecins généralistes exerçant dans le département de la Savoie à la fin de la première vague épidémique. Les objectifs secondaires étaient de déterminer si la séroprévalence était influencée par d'autres paramètres évalués à l'aide d'un questionnaire en ligne. Matériels et méthodes : Les médecins généralistes libéraux exerçant en Savoie, ont été invités à participer à cette étude épidémiologique observationnelle descriptive, rétrospective. Résultats : 64 médecins généralistes ont été inclus dans l'étude (12,7% des 505 médecins généralistes du département). La séroprévalence contre le SARS-CoV-2 à la fin de la première vague épidémique est estimée à 12,9% [IC 95% 4,6 ; 21,3]. Les facteurs associés de façon statistiquement significative à la séropositivité étaient l'absence du port d'EPI, le sexe masculin, la présence de signes cliniques (anosmie, dyspnée, douleurs thoraciques et céphalées) et la présence d'un cas confirmé ou suspecté dans leur foyer. La séroprévalence ne semblait pas associée aux autres pratiques des médecins (télémédecine, visites à domicile). Conclusion : Notre étude montre une contamination des médecins généralistes près de trois fois supérieure à la population générale et proche de celle des autres professionnels de santé malgré des mesures de protection disponibles rapidement dans le département.

Prise en charge thérapeutique par les médecins généralistes des patients atteints du SARS-CoV2 en EHPAD

Prise en charge thérapeutique par les médecins généralistes des patients atteints du SARS-CoV2 en EHPAD PDF Author: Jérémy Ben-David (Docteur).)
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L'infection au SARS-CoV-2 est un problème majeur de santé publique. Cette infection peut être particulièrement grave chez les personnes vulnérables comme chez les immunodéprimés, les patients présentant des comorbidités et pour les patients âgés notamment ceux résident en EHPAD. Les médecins généralistes ayant des patients hébergés en EHPAD lors de la première vague de l'épidémie au SARS-CoV-2 ont alors dû faire face à un nouveau virus, sans recommandations claires concernant la prise en charge thérapeutique de leurs patients. Objectif : cette étude avait pour objectif de décrite l'attitude thérapeutique des médecins généralistes concernant la prise en charge de leurs patients atteints du SARS-CoV-2 en EHPAD durant la période de décembre 2019 à juin 2020. Méthode : Il s'agissait d'une étude observationnelle descriptive rétrospective objectivant les pratiques des médecins généralistes concernant les thérapeutiques mises en place pour les cas suspects et/ou confirmés d'infection au SARS-CoV-2 dans deux EHPADs à travers l'audit des dossiers des médecins généralistes les ayant consultés via l' envoi de questionnaires aux médecins coordinateurs, et également par l'envoi de questionnaires à des médecins généralistes ayant pris en charge des patients atteints du SARS-CoV-2 en EHPAD durant la période d'inclusion des données. Résultats : les résultats montrent qu'une antibiothérapie a été très majoritairement mise en place en cas d'infection au SARS-CoV-2 en EHPAD. L'antibiotique de premier recours a été majoritairement l'Amoxicilline + Acide Clavulanique. L'anticoagulation préventive n'a pas été systématiquement prescrite, les bronchodilatateurs ont été peu prescrits et la prescription de corticothérapie per os n'a quasiment pas eu sa place en EHPAD lors de la période de recueil des données. Conclusion : ces résultats indiquent que les thérapeutiques utilisées étaient essentiellement des prescriptions classiques de ville, avec une utilisation importante de l'antibiothérapie pouvant se rapprocher des recommandations concernant les infections bronchiques post-grippales.

Incidence and factors associated with SARS-CoV-2 infection in French patients with inflammatory bowel disease

Incidence and factors associated with SARS-CoV-2 infection in French patients with inflammatory bowel disease PDF Author: Margaux Lelong
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Contexte : Les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), maladie de Crohn (MC) ou rectocolite hémorragique (RCH), traités par immunosuppresseur et/ou biothérapie pourraient avoir une modification de leur réponse immunitaire vis-à-vis de l'infection à SARS-CoV-2. L'objectif de l'étude MICI-SARS-CoV-2 était d'évaluer, pendant la première vague pandémique en France, l'incidence de COVID-19 dans une population de patients atteints de MICI traités par infliximab ou vedolizumab intraveineux (IV), et d'identifier les facteurs cliniques, socio-démographiques et biologiques associés au risque d'infection. Méthodes : Tous les patients atteints de RCH ou MC traités par infliximab ou vedolizumab IV entre mars et juin 2020 dans 14 centres français ont été inclus et suivis pendant 6 mois. A chacune de leur hospitalisation de jour, les patients reportaient la survenue ou non de symptômes évocateurs d'une infection COVID, et la réalisation éventuelle de tests diagnostiques. Leur sérum a été prélevé à chaque visite pour dosage des taux résiduels de biothérapie et des sérologies en fin de suivi. Résultats : Au total, 936 patients ont été inclus, dont 689 sous infliximab (73,6 %) et 245 sous vedolizumab (26,2 %), 20 % d'entre eux en combothérapie. Parmi eux, 351 patients (38,2 %) ont gardé une activité professionnelle pendant le suivi, et 80,8 % se rendaient en voiture personnelle à l'hôpital de jour pour leur perfusion. Sur les 6 mois de suivi, 389 patients (41,6 %) ont eu des symptômes évocateurs d'une infection COVID, 333 ont été testés (35,5 %), dont 18 se sont révélés positifs (tests antigéniques ou PCR). En fin de suivi, 29 patients (3,1 %) avaient une sérologie positive. Au total, 37 patients ont fait une infection à SARS-CoV-2 documentée par sérologie et/ou test nasopharyngé, soit une prévalence de 4,0 %, globalement similaire à la prévalence de l'infection à SARS-CoV-2 dans la population générale à la même période (4,5 %). Une sous-étude cas-témoin appariée 1:1 n'a pas montré de différence significative entre patients COVID+ et COVID- pour les caractéristiques cliniques, contrairement aux facteurs socio-démographiques, les patients infectés se déplaçant plus volontiers en transport collectif et résidant dans des appartements en zone urbaine. Les taux résiduels des biothérapies ne semblent pas influer sur le risque d'infection. Conclusion : Les biothérapies IV associées ou non à la prise d'un immunosuppresseur n'augmentent pas le risque d'infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de MICI, et leurs taux résiduels n'ont pas d'influence. En revanche, l'utilisation d'un transport collectif et le type de logement (appartement en zone urbaine) semblent plus importants, démontrant que le respect des mesures barrières chez ces patients reste primordial pour prévenir la transmission du virus.

Anti-infectieux et SARS-CoV-2

Anti-infectieux et SARS-CoV-2 PDF Author: Antoine Marchal (médecin).)
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Objectif : comparer les intentions de prescription des thérapeutiques, notamment à visée anti-infectieuse, lors de situations cliniques relatives à la Covid-19 en médecine générale en Alsace, entre la première et la deuxième vague de Covid-19. Secondairement, analyser l'évolution de la nature des traitements prescrits, comparer les critères de choix de prescription de ces thérapeutiques lors de la première et de la deuxième vague de Covid-19 et évaluer les sources d'information exploitées par les médecins. Introduction : la pandémie de Covid-19, par sa rapidité d'expansion, ses atteintes cliniques potentiellement sévères et des données scientifiques encore non consolidées en début d'épidémie, a entraîné beaucoup d'incertitudes dans les prises en charge en médecine ambulatoire. Nous avons souhaité évaluer l'usage de traitements anti-infectieux, les critères de choix de prescription de ces traitements, tout en mesurant l'évolution de leur utilisation entre la première et la deuxième vague. Méthodes : il s'agit d'une enquête de pratiques, par étude observationnelle descriptive quantitative. Le recueil de données s'est effectué par auto-questionnaire en ligne, adressé aux médecins généralistes libéraux installés ou remplaçants actuellement en activité en Alsace. Résultats : 142 questionnaires complets sont analysés. Les intentions de prescription d'un traitement anti-infectieux sont en baisse significative à la deuxième vague lors de situations de fièvre isolée, en présence de signes cliniques de pneumonie, de sensation dyspnéique, de diagnostic non confirmé par la biologie, de diagnostic confirmé par la biologie, pour les patients résidents en institution et lorsqu'au moins deux de ces critères sont réunis. Concernant la nature des traitements utilisés, les antibiotiques les plus prescrits sont les pénicillines et les macrolides, marquant pour les deux, une baisse significative à la deuxième vague. 64,08% des médecins du panel déclarent avoir utilisé l'azithromycine, majoritairement dans l'objectif de prévenir ou traiter une surinfection broncho-pulmonaire. 8,45% des médecins ont été prescripteurs de chloroquine ou d'hydroxychloroquine dans l'objectif majoritaire de diminuer le risque de forme grave de Covid-19. Les principales sources d'information utilisées par les médecins du panel afin d'adapter leurs choix thérapeutiques sont la presse médicale, les échanges avec les pairs ainsi que les recommandations officielles. Conclusion : cette étude met en évidence une nette évolution des pratiques des médecins généralistes alsaciens concernant la prise en charge de leurs patients touchés par la Covid-19, avec une baisse significative des intentions de prescription d'un anti-infectieux à la 2e vague comparativement à la 1e vague épidémique.

La COVID-19 en pédiatrie en Alsace

La COVID-19 en pédiatrie en Alsace PDF Author: Morgane Biry
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Objectifs : La région Grand Est a été l'une des plus touchées en France par la première vague de la pandémie COVID-19. L'objectif principal de cette étude rétrospective et monocentrique était de déterminer la prévalence de l'infection à SARS-CoV-2 parmi les enfants dépistés au laboratoire de Virologie des HUS par classe d'âge périscolaire (N1 :18 mois - 5 ans) et scolaire (N2 : 6 - 10 ans et N3 : 11 - 16 ans), à la fois en période pré-pandémique puis tout au long de la première vague pandémique. Il s'agissait également de caractériser le spectre de la maladie chez les patients COVID en population pédiatrique, d'un point de vue clinique mais aussi virologique et sérologique. Enfin, ce travail s'est intéressé aux modalités de transmission intra-familiale de l'infection. Patients et méthodes : En période prépandémique, les sérums d'enfants prélevés entre le 30/12/2019 et le 31/03/2020 pour sérologies virales, ont été testés à lai'de des trousses : Biosynex COVID-19 BSS (IgM et IgG anti-RBD protéine Spike (S)), Abbott Architect (IgG anti-nucléocapside), Euroimmun (IgA et IgG anti-S1 protéine S). Les sérums positifs d'enfants avec une histoire clinique compatible ont été testés par séroneutralisation à l'aide de pseudoparticules du virus (souche sauvage). Du 01/03/20 au 11/05/20, le dépistage par RT-PCR SARS-CoV-2 était réalisé à l'aide de la technique IP2 et IP4 de l'Institut Pasteur (gène RdRp). Des sérologies ont été réalisées à l'aide des trousses : Abbott Architect (IgG anti-S Quant II), Euroimmun (IgA et IgG anti-S1). Du 12/05 au 31/10/20, le dépistage par RT-PCR SARS-CoV-2 était réalisé à l'aide de la technique IP2 et IP4 ou d'un kit commercialisé par BGI (ORF1ab). Résultats: En période prépandémique : 75 enfants, répartis de façon équivalente entre les trois classes d'âge et selon le sexe, ont été testés. Le délai médian entre le prélèvement et la date d'apparition des symptômes était de 6 jours. Onze patients (14,7 %) ont présenté un test sérologique positif en IgA et/ou IgG anti-S. Deux enfants prélevés entre le 08/01 et le 16/01, présentaient des symptômes évocateurs, des index d'IgA très élevés (>20 S/Co), et des anticorps neutralisants contre le virus sauvage (2,0 et 2,9 log IC50). Du 01/03 au 11/05/20 : 519 enfants ont été testés en RT-PCR, dont 26 (5 %) étaient positifs. Les patients de 11 à

La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale

La prise en charge du patient atteint d'infection au SARS-CoV-2 en cabinet de médecinegénérale PDF Author: Xavier Dussourd
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Introduction : L'émergence de l'infection à SARS-CoV-2 a eu un impact mondial, à tous les niveaux de nos sociétés modernes, et ce, pour une longue période. Les médecins généralistes n'ont pas été épargnés par !es incertitudes concernant la prise en charge thérapeutique d'une maladie nouvelle et potentiellement grave. Matériel et méthode : li s'agit d'une étude quantitative, rétrospective, descriptive, transversale réalisée au moyen d'un questionnaire. Elle inclut des médecins généralistes en Alsace, en exercice en cabinet libéral depuis mars 2020 au minimum, ils ont été interrogés entre décembre 2021 et mars 2022. Résultats : Soixante réponses ont été analysées. Au cours de la prise en charge thérapeutique d'un atteint d'une forme symptomatique du SARS-CoV-2 : 61,7% des répondants ont déjà eu recours à l'anticoagulation préventive, 61,7% ont déjà eu recours à la corticothérapie. La présence de facteurs de de forme grave chez le patient atteint motive le recours à une anticoagulation préventive dans 80% des réponses. Dans 81,7% des réponses, une forme oxygéno-requérante de la maladie justifie l'emploi d'une corticothérapie. Les réponses évoquent une extension légitime des indications de traitement médicamenteux en prenant en compte des critères usuels de médecine de ville. Les répondants ont déclaré s'informer via les recommandations officielles dans 66,7% des cas, le reste se basant sur des conversations entre confrères ou sur la presse écrite. Les répondants ont fait preuve d'une nette adaptation de leurs habitudes : augmentation du recours à la téléconsultation, 100% des répondants désormais équipés d'un saturomètre, adaptation des horaires de consultation habituels, modifications de la disposition de la salle d'attente. Conclusion : Devant une pathologie nouvelle et potentiellement grave, les médecins généralistes ont su se documenter et s'adapter, autant dans la prise en charge thérapeutique que dans leur manière de pratiquer la médecine. L'avenir dira si cette crise a entraîné des changements durables dans les habitudes de prescription en médecine générale.

Infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer du sein

Infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer du sein PDF Author: Lauren Seknazi
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La COVID-19 semble affecter plus sévèrement les patients atteints de cancer, avec un taux de mortalité plus élevé qu'en population générale. Nous pré¬sentons ici les résultats d'une étude sur les patients atteints de cancer du sein et hospitalisés pour une infection à SARS-CoV-2 pendant la première vague épidé¬mique. Il s'agit d'une cohorte multicentrique rétrospective, basée sur les données de ('Entrepôt de Données de Santé de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, qui inclut les patients hospitalisés pour une infection à SARS-CoV-2 prouvée par RT- PCR entre le 3 Mars et le 19 Mai 2020, avec un antécédent de cancer du sein actif ou non. L'objectif principal de cette étude était l'identification de facteurs de risque associés à la mortalité à 30 jours du diagnostic de l'infection.Pendant la période étudiée, nous avons identifié 1148 patients atteints de cancer hospitalisés pour COVID-19. Parmi eux, 128 patients (11%) avaient un antécédent de cancer du sein. Sur cette population spécifique, il y avait 96,1% de femmes, l'âge médian était de 78 ans et 54% étaient ECOG-PS 0 ou 1. Douze pour-cent des pa-tients étaient HER-2 positifs (IHC3+ ou IHC2+/FISH+), 74% étaient RH (récepteurs hormonaux) positifs. Quarante-huit pour-cent des patients étaient en rémission et 16,8% étaient métastatiques. En ce qui concerne les comorbidités, 61% des patients étaient atteints d'hypertension artérielle, 24,2% étaient diabétiques et 59% étaient en surpoids ou obésité. Quarante-cinq pour-cent des patients avaient bénéficié d'un trai¬tement dans les quatre semaines avant l'infection (60% avec un inhibiteur de l'aromatase, 26,3% avec une chimiothérapie). On retrouve chez 45,2% des patients une origine nosocomiale probable de l'infection. En ce qui concerne la COVID-19, plus de 96% des patients étaient symptomatiques, la fièvre et la dyspnée étant les symptômes les plus fréquents. Sept patients (5%) ont présenté une embolie pulmo-naire. Vingt-deux patients (17%) ont été admis en soins intensifs. Le taux de formes sévères (définie par le recours à l'intubation, le transfert en réanimation ou le décès) était de 39% et le taux de mortalité de 27,6% (34 décès). Durant leur infection, 42,2% des patients ont vu leur traitement suspendu temporairement et 8,6% l'ont arrêté définitivement. Les patients atteints d'une infection nosocomiale étaient signifi-cativement plus vieux et en moins bon état général évalué par l'ECOG-PS que les patients présentant une infection communautaire. Nous n'avons pas trouvé de fac-teur de risque associé à la mortalité en dehors de l'ECOG-PS et l'existence de signes de gravité clinique à l'admission. Il n'y avait pas d'association entre mortalité et traitement du cancer, ou caractère nosocomial de l'infection.Notre étude a permis grâce à l'entrepôt de données de recueillir de nombreuses données sur un nombre important de patients ayant une infection prouvée et une prise en charge harmonisée sur l'AP-HP. Néanmoins, le taux de mortalité est plus élevé que dans la plupart des études, cela étant probablement dû à notre choix d'une population de patients hospitalisés ce qui a sélectionné des patients plus graves. En conclusion, les patients atteints de cancer du sein semblent plus vulnérables à l'infection à SARS-CoV-2, ce qui justifie l'adaptation de leur prise en charge oncolo¬gique. Ces données issues de la première vague épidémique sont à mettre en pers¬pective aujourd'hui, avec l'amélioration de la prise en charge de la COVID-19 ainsi qu'avec l'essor de la vaccination.

Sortie d'hospitalisation des patients de la 1 ère vague de Covid-19 : modalités de suivi mises en place par le médecin généraliste

Sortie d'hospitalisation des patients de la 1 ère vague de Covid-19 : modalités de suivi mises en place par le médecin généraliste PDF Author: Guillaume Thomassin
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Introduction : l'infection au SARS-CoV-2, dont les premiers cas ont été décrits en Chine dans la ville de Wuhan en Décembre 2019, s'est avérée polymorphe sur le plan des manifestations cliniques et responsable d'une pandémie qui a saturé les structures hospitalières. Le médecin généraliste a joué un rôle central et primordial en médecine ambulatoire tant sur le plan de la prise en charge des infections aiguës que de l'affection post COVID en tant que coordinateur de soin. L'objectif principal de notre étude était de déterminer les modalités de suivi mises en place par le médecin généraliste des patients infectés au SARS-CoV-2 en sortie d'hospitalisation du Centre Hospitalier de Martigues lors de la première vague. L'objectif secondaire était d'analyser les séquelles à long terme rapportées par cette même cohorte. Matériel et Méthodes : il s'agissait d'une étude observationnelle quantitative descriptive rétrospective, basée sur des questionnaires anonymes standardisés et informatisés, dont les réponses ont été recueillies par entretien téléphoniques, adressés aux médecins généralistes et à leur patients sortis vivants d'hospitalisation pour infection au SARS-CoV-2 au Centre Hospitalier de Martigues lors de la 1ère vague, soit du 25/03/2020 au 02/06/2020. Résultats : 25 réponses ont été obtenues (taux de réponses de 37.5%) de la part de 15 médecins. La première consultation après la sortie d'hospitalisation s'est déroulée entre le jour même et 5 mois après, majoritairement le jour même à 20% et à 1 mois à 20%. 52% des professionnels sondés ont considéré cette consultation comme normale et 48% anormale. Parmi les motifs de consultation anormale, on retrouvait principalement une asthénie à 35,4%. 60% des médecins ont déclaré avoir eu besoin d'un recours à des examens para cliniques, d'un avis par confrère spécialiste d'organe ou personnel paramédical. Nous noterons comme résultat principal une prescription de biologie dans 63,6%. Le recours à un spécialiste ou à un examen d'imagerie était retrouvé dans moins de 10% des cas. 56% des praticien interrogés ont déclaré ne pas avoir établi de surveillance différente du fait de l'infection au SARS-CoV-2 de leurs patients. Concernant les patients, 29 réponses ont été obtenues (taux de réponses de 48,3%), les principaux symptômes décrits étaient une dyspnée à 55,2% et une asthénie à 44.8%. Conclusion : notre étude a mis en évidence que l'asthénie était le principal motif de consultation anormale retrouvé par les médecins généralistes après la sortie d'hospitalisation et était également l'un des principaux symptômes prolongés ressentis par les patients suite à leur infection et hospitalisation pour SARS-CoV-2. Face à ce constat, une perspective d'amélioration serait d'évaluer par une échelle le degré d'asthénie des patients lors de la première consultation après la sortie d'hospitalisation et ainsi de proposer une rééducation en SSR ou en ambulatoire par kinésithérapie qui semble avoir fait ses preuves dans la littérature. Les symptômes prolongés du COVID-19 pouvant représenter un enjeu majeur de santé publique, la proposition d'une consultation systématique par le médecin généraliste pour les dépister pourrait être une réponse.

Caractéristiques épidémiologiques et cliniques du personnel hospitalier atteint par la COVID-19 dans un établissement de santé parisien lors de la première vague de l’épidémie de SARS-CoV-2 en France

Caractéristiques épidémiologiques et cliniques du personnel hospitalier atteint par la COVID-19 dans un établissement de santé parisien lors de la première vague de l’épidémie de SARS-CoV-2 en France PDF Author: Claire Rougereau
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Contexte : Lors de la première vague de l’épidémie de SARS-CoV-2 en France et tout particulièrement en Ile-de-France, le personnel hospitalier a dû faire face à une montée en puissance dans les soins ayant nécessité une réorganisation complète de l’hôpital. Deux problèmes majeurs de prévention se sont posés : permettre un diagnostic rapide de l’infection COVID-19 et éviter une transmission intra-hospitalière de l’infection. Objectif : L’objectif principal de cette étude était de décrire et analyser les caractéristiques épidémiologiques et cliniques, ainsi que la dynamique de transmission de la COVID-19 parmi le personnel hospitalier lors de la première vague. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle sur une cohorte rétrospective de professionnels hospitaliers ayant été suivis dans le service de santé au travail d’un établissement de l’AP-HP. Le personnel inclus devait avoir réalisé durant la période du 1er Mars 2020 au 30 Juin 2020 au moins un test PCR SARS-CoV-2, et/ou au moins un test sérologique SARS-CoV-2. Résultats : Au total, 2201 participants ont été inclus. La prévalence globale de la maladie était de 11,9%. Travailler en secteur COVID-19 exposait le personnel à un surrisque de contamination (OR : 10,92, IC 95% [8,21-14,53]). Conclusion : La prévalence de la COVID-19 parmi le personnel hospitalier était proche de la prévalence de la maladie en Ile-de-France durant cette période. Le seul facteur de risque retrouvé était le fait de travailler en secteur COVID-19.

Crise de la COVID-19 au CHU de Nice

Crise de la COVID-19 au CHU de Nice PDF Author: Hugo Marina
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Languages : fr
Pages : 132

Book Description
Introduction : la pandémie de COVID-19 a eu un retentissement sanitaire mondial sans précédent dans l'Histoire récente. La France n'a pas été épargnée, ce qui a conduit ses autorités à prendre des mesures exceptionnelles faisant de la santé au travail un enjeu prioritaire dans sa stratégie de réponse à la crise. Le personnel hospitalier, en première ligne, a requis une attention particulière ayant provoqué un bouleversement des pratiques des services de médecine du travail, dont celui du CHU de Nice. L'objectif principal de cette étude est de connaître l'impact de la première vague de l'épidémie de COVID-19 sur les pratiques du service de médecine du travail du CHU de Nice. L'objectif secondaire de ce travail est d'identifier le profil des agents les plus infectés par le SARS-CoV-2. Matériel et Méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle descriptive transversale, s'intéressant à l'impact de la première vague épidémique sur les pratiques du service de Médecine du Travail du CHU de Nice et à la prévalence des infections à SARS-CoV-2 chez les agents dépistés dans le service. Résultats : cette étude a mis en évidence les capacités d'adaptation du service malgré d'importantes contraintes réglementaires. Son activité principale de visites médicales a été redirigée vers la prise en charge des agents « vulnérables » face à cette nouvelle maladie et le dépistage des agents symptomatiques via la création de deux centres de prélèvements. Le recrutement d'une psychologue du travail a également permis de prévenir l'apparition de risques psycho-sociaux. Les professionnels dépistés les plus infectés par le SARS-CoV-2 ont été les aides-soignants, les internes et étudiants hospitaliers, les agents d'entretien, les médecins et les infirmiers. Conclusion : les moyens de prévention sont à renforcer auprès des professionnels les plus infectés qui ont été identifiés au cours de l'étude. La vaccination constitue une perspective qui modifiera très certainement à nouveau les pratiques du service à court terme.