État des lieux sur les connaissances et pratiques des sages-femmes en matière de vaccination chez la femme enceinte et en âge de procréer PDF Download
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Author: Marie Moquet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 128
Book Description
Contexte : La vaccination occupe une place importante en période prénatal. Elle vise en effet à protéger la femme enceinte et le nouveau-né. C'est le seul moyen efficace à ce jour pour prévenir de nombreuses maladies infectieuses en période prénatale et pour prévenir le cancer du col de l'utérus chez les femmes. Cependant, les objectifs de couverture vaccinale ne sont pas atteints pour la plupart des vaccins. Les compétences des sages-femmes en termes de vaccinations ne cesse de s'accroitre. L'étude menée a pour objectif principal d'étudier les pratiques et les connaissances des sages-femmes en France en matière de vaccination. Matériel et méthode : Une étude quantitative observationnelle à visée descriptive a été réalisée grâce à un questionnaire diffusé en ligne, auprès des sages-femmes libérales et hospitalières de France. Résultats principaux : 243 réponses ont été analysées. Seules 27,3% des sages-femmes disent vacciner plusieurs fois par mois. Les sages-femmes hospitalières (27,2%) vaccinent autant que les sages-femmes libérales. C'est en post-partum que les sages-femmes vaccinent le plus. Le vaccin ROR est le plus pratiqué par les sages-femmes comparé au vaccin prévenant la méningite à méningocoque qui n'est pratiquement jamais réalisé. La plupart des sages-femmes vérifient le carnet vaccinal lors des consultations prénatales. 56,5% des sages-femmes réalisant des consultations gynécologiques proposent la vaccination HPV. Les questions de connaissances montrent un manque de connaissance sur le sujet notamment sur les risques liés à la coqueluche. Conclusion : Les axes d'amélioration proposés visent la formation initiale et continue des sagesfemmes. Il est important d'inciter les sages-femmes à pratiquer et à informer le public sur la vaccination.
Author: Marie Moquet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 128
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Contexte : La vaccination occupe une place importante en période prénatal. Elle vise en effet à protéger la femme enceinte et le nouveau-né. C'est le seul moyen efficace à ce jour pour prévenir de nombreuses maladies infectieuses en période prénatale et pour prévenir le cancer du col de l'utérus chez les femmes. Cependant, les objectifs de couverture vaccinale ne sont pas atteints pour la plupart des vaccins. Les compétences des sages-femmes en termes de vaccinations ne cesse de s'accroitre. L'étude menée a pour objectif principal d'étudier les pratiques et les connaissances des sages-femmes en France en matière de vaccination. Matériel et méthode : Une étude quantitative observationnelle à visée descriptive a été réalisée grâce à un questionnaire diffusé en ligne, auprès des sages-femmes libérales et hospitalières de France. Résultats principaux : 243 réponses ont été analysées. Seules 27,3% des sages-femmes disent vacciner plusieurs fois par mois. Les sages-femmes hospitalières (27,2%) vaccinent autant que les sages-femmes libérales. C'est en post-partum que les sages-femmes vaccinent le plus. Le vaccin ROR est le plus pratiqué par les sages-femmes comparé au vaccin prévenant la méningite à méningocoque qui n'est pratiquement jamais réalisé. La plupart des sages-femmes vérifient le carnet vaccinal lors des consultations prénatales. 56,5% des sages-femmes réalisant des consultations gynécologiques proposent la vaccination HPV. Les questions de connaissances montrent un manque de connaissance sur le sujet notamment sur les risques liés à la coqueluche. Conclusion : Les axes d'amélioration proposés visent la formation initiale et continue des sagesfemmes. Il est important d'inciter les sages-femmes à pratiquer et à informer le public sur la vaccination.
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La grossesse est un moment privilégié pour faire le point avec les futures mères sur leur statut vaccinal afin de permettre une prévention optimale pour elles directement mais surtout indirectement pour leur fœtus et le nouveau-né à venir. Nous avons donc mené une enquête auprès de 140 femmes ayant accouché au CHU de Nantes afin de faire une photographie du statut vaccinal de celles-ci. Nous retrouvons que les femmes étaient mal vaccinées ou peu au courant de leur statut vaccinal. Mais surtout ces jeunes maman avaient été peu informées sur le sujet durant la grossesse (29%). Nous avons également interrogé des étudiants de dernière année et des sages-femmes exerçant au CHU sur le rôle important qu'elles pouvaient jouer en matière de prévention vaccinale. Sur ce versant, les sages-femmes étaient peu nombreuses à connaître leurs compétences en matière de vaccination (moins d'un tiers) et se sentaient mal informées sur le sujet (à 70%). Cependant elles étaient toutes conscientes d'avoir un rôle à jouer dans la prévention vaccinale auprès des femmes. Ces résultats soulignent d'une part que les recommandations vaccinales devraient être plus simples et qu'elles mériteraient une meilleure diffusion auprès des professionnels pour qu'ils puissent informer au mieux leurs patients sur le sujet.
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Introduction : La vaccination représente l'un des plus grands succès de la santé publique. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 2 à 3 millions de vies sont sauvées chaque année grâce à cet acte simple de prévention. La recrudescence de certaines maladies comme la rougeole montre cependant une couverture vaccinale insuffisante. Les Sages-Femmes ayant acquis de nouvelles compétences dans ce domaine, nous nous sommes demandé comment elles impactaient sur leurs pratiques professionnelles dans le secteur libéral. L'objectif principal de l'étude était d'établir un état des lieux des connaissances et des pratiques professionnelles des Sages-Femmes libérales de Moselle et de Meurthe-et-Moselle en matière de vaccination en 2019. Méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, transversale et multicentrique. Les données ont été recueillies à l'aide de questionnaires envoyés à 151 Sages-Femmes libérales de Moselle et de Meurthe-et-Moselle du 16 janvier au 19 avril 2019. Résultats : Nous avons reçu 55 réponses. L'étude a montré que 80% des Sages-Femmes libérales de Moselle et de Meurthe-et-Moselle interrogées pratiquaient la vaccination dans leur cabinet. 38,18% des Sages-Femmes de l'étude administraient entre 1 et 5 vaccins par an. 92,73% des Sages-Femmes ont déclaré ne pas avoir reçu de formation, et 80% d'entre-elles ont déclaré vouloir être un acteur plus important dans cette pratique. Conclusion : Les Sages-Femmes libérales de Moselle et de Meurthe-et-Moselle administrent peu de vaccins chaque année. Elles font tout de même part de leur souhait d'être plus impliquées dans cette pratique. Une formation courte pourrait être mise en place afin de rappeler de manière claire le cadre réglementaire et les recommandations en vigueur.
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Bien que certains puissent le croire, les conceptions de la santé, de la maladie et sa prévention ne sont aucunement universelles. Elles sont fortement marquées par le contexte culturel dans lequel elles sont construites. L’anthropologie de la santé devient alors une approche très pertinente afin d’analyser les différentes conceptions que peuvent prendre la santé, la maladie et sa prévention dans une culture donnée. En santé publique, l’une des interventions les plus importantes est certainement la vaccination. Souvent critiquée, parfois glorifiée, elle peut incarner une source de conflits éthiques importants, surtout lorsqu’elle s’applique à la femme enceinte. Depuis 2007, des vaccins peuvent être administrés aux femmes enceintes et peuvent être recommandés, non seulement par des médecins réalisant des suivis de grossesse, mais également par des sages femmes. Ayant leur propre philosophie marquant les soins qu’ils octroient, les professionnels de la santé réalisant des suivis de grossesse semblent divisés quant à l’importance de la vaccination chez la femme enceinte. Dans ce contexte, le but de la présente recherche est d’analyser les lieux de concordance et de conflit entre les valeurs éthiques avancées par la santé publique et celles sous-jacentes à la pratique sage-femme, en matière de vaccination chez la femme enceinte au Québec. En explorant chacune des approches, cette recherche permet d’en connaître davantage sur le suivi sage-femme en recueillant des témoignages de femmes enceintes bénéficiant de leurs soins, afin de connaître leur expérience personnelle et la façon dont elles vivent ce type de suivi. Les données présentées dans cette recherche reposent sur des entretiens réalisés avec des sages-femmes et des femmes ayant un suivi sage-femme, mais également sur une analyse du discours de la santé publique concernant la vaccination des femmes enceintes auQuébec.
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INTRODUCTION : L'objectif de l'étude est de réaliser un état des lieux des connaissances et pratiques des sages-femmes de Champagne-Ardenne en 2019 concernant la vaccination contre la coqueluche : Quelle est la prévalence de sages-femmes en Champagne-Ardenne réalisant une prévention concernant la vaccination contre la coqueluche dans l'entourage du nouveau-né ? Quels sont leurs avis concernant leur place concernant cette vaccination ? METHODE : Nous avons réalisé une étude quantitative observationnelle par questionnaire entre septembre 2019 et janvier 2020 transmis aux sages-femmes hospitalières, libérales et exerçant en PMI en Champagne-Ardenne. Sont exclues celles effectuant exclusivement de la salle de naissance ou n'ayant plus de contact direct avec les patientes. Les hypothèses émises sont que les sages-femmes ont insuffisamment de connaissances concernant la coqueluche et sa vaccination, leur champs de compétence, et qu'elles considèrent que cette vaccination n'est pas de leur rôle. De plus, il est émis que les connaissances et les pratiques des sages-femmes seraient plus importantes chez les sages-femmes ayant obtenu leur diplôme récemment. Des tests statistiques ont été utilisés pour comparer les groupes : le test du Khi2 et exact de Fisher. RESULTATS : 108 sages-femmes ont été incluses, l'absence de la pratique de la vaccination chez la mère varie de 59.3% à 93.9% et pour l'entourage du nouveau-né il est de 63%. Les connaissances des sages-femmes concernant la coqueluche et sa vaccination sont relatives. Leur avis concernant leur place fluctue de 92.6% pour les mères, à 63.9% pour les autres membres de l'entourage. Certaines connaissances et pratiques sont plus importantes chez les sages-femmes ayant plus de 10 années d'exercice (p>0.05). DISCUSSION : La prévention autour de la vaccination contre la coqueluche chez l'entourage du nouveau-né reste donc insuffisante. Il est essentiel de renforcer la prévention et ce en essayant de répondre aux obstacles soulignés.
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Contexte. Les maladies infectieuses évitables par la vaccination sont responsables d'une morbi-mortalité importante dans le monde, pour la mère et le nouveau-né. Selon l'OMS, ces épidémies sont responsables de 290 000 à 650 000 décès dans le monde pour la grippe et 160 700 décès d'enfants de moins de 5 ans pour la coqueluche. Pourtant, la vaccination des femmes enceintes reste probablement la meilleure stratégie contre ces épidémies mais la couverture vaccinale reste faible. L'objectif de ce travail était d'étudier les différentes pratiques liées à la vaccination des femmes enceintes, des médecins généralistes, obstétriciens-gynécologues et sages-femmes. Méthodes. Une revue systématique de la littérature a été effectuée par deux chercheurs, entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2020, dans les bases de données Pubmed et Embase. La sélection des articles a été faite en aveugle. Puis, deux axes ont été étudiés séparément : connaissances et pratique. Résultats. Les données de la littérature rapportent plus de recommandations et d'actes vaccinaux des médecins. Les rôles et responsabilités semblaient plutôt attribués aux médecins, surtout aux généralistes. Conclusion. L'absence d'études en Afrique, Amérique du Sud et pays de l'Est est frappante. Les pratiques liées à la vaccination sont globalement hétérogènes. Le médecin généraliste est principalement désigné comme acteur principal de la vaccination alors qu'il semble effectuer peu de suivi de grossesse. Ce travail met en lumière la nécessité de mettre en place des stratégies nationales et internationales pour limiter les occasions manquées.
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La vaccination permet chaque année de sauver des millions de vie. Cependant, la couverture vaccinale en France reste médiocre pour un nombre important de vaccin, et l'opinion favorable de cette thérapeutique préventive fluctue régulièrement. La sage-femme, prenant une place de plus en plus importante dans le suivi des femmes, s'est vu autoriser la prescription et la pratique de la vaccination depuis 2004, avec un élargissement à l'entourage des femmes enceintes en 2016. Face à ces compétences encore récentes, et à la méfiance vaccinale qui existe en France, il nous a semblé important de connaître l'opinion des sages-femmes libérales des Pays de la Loire au sujet de la vaccination, ainsi que leurs connaissances et leurs pratiques. Pour cela, nous avons analysé 88 questionnaires. Il en est ressorti un sentiment plutôt favorable de la vaccination en générale (avec 92 % d'avis favorable). Cependant, il est également apparu un manque de connaissances en leurs compétences vaccinales et par conséquent une pratique modeste. Nous avons également constaté qu'une perception personnelle défavorable pouvait avoir des conséquences dans la pratique quotidienne des SF. Il apparait donc qu'une formation initiale et continue plus approfondie sur la vaccination soit nécessaire. La vérification du statut vaccinal des femmes venant consulter devrait également être un axe à explorer en systématique. Enfin, des plaquettes et affiches pourraient être mises à disposition dans les salles d'attentes pour que les patientes puissent plus facilement ouvrir le dialogue sur ce sujet.
Author: Thomas Briquet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 110
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Sujet : les femmes enceintes sont à haut risque de complications sévères potentiellement mortelles liées à la grippe. La seule prévention efficace reste à ce jour la vaccination. En France seulement 5,4 % des femmes enceintes seraient vaccinées contre la grippe. Il est donc intéressant de s'interroger sur les pratiques et les connaissances actuelles des sages-femmes concernant la vaccination antigrippale pendant la grossesse. Méthode de travail : nous avons réalisé une enquête prospective observationnelle par questionnaire, incluant 688 sages-femmes dans les régions Ile-de-France, Haute-Normandie et Hauts-de-France. Principaux résultats : les sages-femmes disposent de bonnes connaissances concernant la vaccination antigrippale pendant la grossesse, néanmoins une majorité de sage-femme ne propose pas de manière systématique le vaccin à leurs patientes. Conclusion : le taux de couverture vaccinal antigrippale en France restant encore excessivement faible, de nombreuses améliorations sont encore à proposer.
Author: Marie Moquet
Author: Marie Moquet
Author: Julie Rousseau
Author: Clémence Namyslak
Author: Caroline Boudreault-Fiset
Author: Mathilde Jacquet-Vignon
Author: Chantal Sauvageau
Author: Célia Mouhli-Measson
Author: Mathilde Chaumel
Author: Julie Bagot
Author: Thomas Briquet