État des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille PDF Download

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État des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille

État des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille PDF Author: Pauline Marietti
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : le suivi de grossesse est un enjeu majeur de santé publique. Une grossesse à bas risque peut être suivie par un médecin généraliste, mais le suivi de grossesse par ce dernier est sous représenté par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes, notamment en région PACA. L'objectif principal de cette étude est d'établir un état des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille, ainsi que de déterminer ce qui les intéresse et au contraire ce qui les freine à le réaliser. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la formation des médecins généralistes et la proportion d'entre eux réalisant des actes de gynécologie en cabinet. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude descriptive quantitative concernant des médecins généralistes installés à Marseille présentant ou non une activité de gynécologie. Nous avons sélectionné un échantillon de 240 médecins généralistes entre mars et mai 2019. Nous avons étudié leur pratique en termes de suivi de grossesse, leur formation et leur réalisation d'actes de gynécologie. Résultats : 108 mails ont été envoyés et 56 médecins ont répondu. Des suivis de grossesse ont déjà été réalisés par 28 médecins interrogés (50%), mais 14 d'entre eux (50%) ont suivi moins de 5 grossesses en 2018. L'aspect de médecine de famille, le rôle de prévention et le renforcement du lien avec les patientes représentaient un intérêt majeur. Le manque de formation, le risque médico-légal et l'absence de demande de la part des patientes constituaient les freins principaux au suivi de grossesse. L'âge et le sexe des praticiens n'influaient pas sur la réalisation de suivis de grossesse. 43 médecins (76,9%) ne pratiquaient pas d'actes de gynécologie en cabinet. Les stages en gynécologie-obstétrique durant l'internat et l'externat ainsi que l'obtention d'un DU/DIU de gynécologie obstétrique n'influaient pas de manière significative la réalisation de suivi de grossesse, à la différence des séances de FMC. Conclusion : peu de médecins généralistes réalisent des suivis de grossesse de façon régulière, ou réalisent des actes de gynécologie-obstétrique en cabinet. L'aspect de médecine de famille, le renforcement du lien avec les patientes et le rôle de prévention encouragent les médecins à suivre des grossesses, mais une absence de demande de la part des patientes, le risque médico-légal et un manque de formation les freinent dans cette pratique. Il serait intéressant d'étoffer les DU/DIU de gynécologie-obstétrique en axant une partie de leurs programmes sur le suivi de grossesse, et augmenter le nombre de DU/DIU centrés grossesse. Une étude du même type pourrait être réalisée dans plusieurs années, chez les jeunes médecins ayant bénéficié de la réforme leur permettant de réaliser un stage de 6 mois en gynécologie-obstétrique au cours de l'internat.

État des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille

État des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille PDF Author: Pauline Marietti
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : le suivi de grossesse est un enjeu majeur de santé publique. Une grossesse à bas risque peut être suivie par un médecin généraliste, mais le suivi de grossesse par ce dernier est sous représenté par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes, notamment en région PACA. L'objectif principal de cette étude est d'établir un état des lieux du suivi de grossesse par les médecins généralistes de Marseille, ainsi que de déterminer ce qui les intéresse et au contraire ce qui les freine à le réaliser. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la formation des médecins généralistes et la proportion d'entre eux réalisant des actes de gynécologie en cabinet. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude descriptive quantitative concernant des médecins généralistes installés à Marseille présentant ou non une activité de gynécologie. Nous avons sélectionné un échantillon de 240 médecins généralistes entre mars et mai 2019. Nous avons étudié leur pratique en termes de suivi de grossesse, leur formation et leur réalisation d'actes de gynécologie. Résultats : 108 mails ont été envoyés et 56 médecins ont répondu. Des suivis de grossesse ont déjà été réalisés par 28 médecins interrogés (50%), mais 14 d'entre eux (50%) ont suivi moins de 5 grossesses en 2018. L'aspect de médecine de famille, le rôle de prévention et le renforcement du lien avec les patientes représentaient un intérêt majeur. Le manque de formation, le risque médico-légal et l'absence de demande de la part des patientes constituaient les freins principaux au suivi de grossesse. L'âge et le sexe des praticiens n'influaient pas sur la réalisation de suivis de grossesse. 43 médecins (76,9%) ne pratiquaient pas d'actes de gynécologie en cabinet. Les stages en gynécologie-obstétrique durant l'internat et l'externat ainsi que l'obtention d'un DU/DIU de gynécologie obstétrique n'influaient pas de manière significative la réalisation de suivi de grossesse, à la différence des séances de FMC. Conclusion : peu de médecins généralistes réalisent des suivis de grossesse de façon régulière, ou réalisent des actes de gynécologie-obstétrique en cabinet. L'aspect de médecine de famille, le renforcement du lien avec les patientes et le rôle de prévention encouragent les médecins à suivre des grossesses, mais une absence de demande de la part des patientes, le risque médico-légal et un manque de formation les freinent dans cette pratique. Il serait intéressant d'étoffer les DU/DIU de gynécologie-obstétrique en axant une partie de leurs programmes sur le suivi de grossesse, et augmenter le nombre de DU/DIU centrés grossesse. Une étude du même type pourrait être réalisée dans plusieurs années, chez les jeunes médecins ayant bénéficié de la réforme leur permettant de réaliser un stage de 6 mois en gynécologie-obstétrique au cours de l'internat.

État des lieux des gestes techniques gynécologiques en médecine générale sur le territoire picard

État des lieux des gestes techniques gynécologiques en médecine générale sur le territoire picard PDF Author: Odile Nadessane
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Category :
Languages : fr
Pages : 57

Book Description
Les principaux acteurs de la santé de la femme sont les médecins généralistes, les sages-femmes et les gynécologues. Les généralistes ont un savoir théorique de bon niveau en matière de gynécologie à la fois médicale et obstétricale mais peu le mettent en pratique au cabinet. Le territoire picard a en plus une bonne base de formation initiale en matière de gynécologie. Aucune thèse à l'heure actuelle n'a été faite pour évaluer la pratique des gestes techniques gynécologiques les plus utilisés sur ce territoire. Cette étude a pour objectif d'établir un état des lieux des pratiques des gestes techniques de gynécologie en médecine générale sur le territoire picard et de mettre en évidence les éventuelles raisons de non pratique. Une enquête quantitative, descriptive et transversale a été réalisée par un questionnaire envoyé à 400 médecins généralistes sélectionnés. Le questionnaire a été envoyé par voie postale, avec une relance téléphonique par la suite. Cent cinquante-quatre médecins ont participé à l'enquête, dont la moitié présentait un intérêt pour les gestes techniques gynécologiques, le tiers était formé en gynécologie, plus des deux-tiers travaillait en collaboration avec un gynécologue ou avait un spécialiste proche de son cabinet. Nous constatons que plus de la moitié des praticiens posent des spéculums et font des frottis. Le tiers pratique des prélèvements vaginaux, des poses et des retraits de DIU, des poses et des retraits d'implant et le doppler fœtal. La colposcopie, l'échographie, le prélèvement endo-utérin et la biopsie de col seraient des gestes très peu, voire, non pratiqués dans la pratique courante de la médecine générale. Le milieu d'installation semble être l'un des principaux facteurs influençant la pratique des gestes techniques. De manière moins marquée, l'intérêt pour la gynécologie et la formation préalable apparaîtrait comme favorisant cette pratique. Nous remarquons que peu de gestes sont réellement pratiqués en médecine générale. La formation après l'installation semble négligée. On pourrait se demander comment former au mieux les futurs médecins pendant ou à la sortie de l'internat pour qu'ils puissent soulager les gynécologues dans leur pratique quotidienne.

Etat des lieux de la pratique de la gynécologie-obstétrique par les médecins généralistes d’Ile-de-France

Etat des lieux de la pratique de la gynécologie-obstétrique par les médecins généralistes d’Ile-de-France PDF Author: Sabrina Dias
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 278

Book Description
Une étude descriptive, par questionnaires postaux a été réalisée en 2009 auprès de quatre cents médecins généralistes d'Île-de-France afin d'établir un état des lieux de leur pratique de gynécologie-obstétrique. Cent soixante-dix réponses ont pu être analysées. Les médecins réalisaient en moyenne 119 actes par semaine ; la gynécologie-obstétrique représentait 9,4% de leur activité. Les femmes avaient une activité globale plus faible que leurs confrères mais une activité en gynécologie-obstétrique plus importante (12,6% en moyenne sur leur activité globale contre 4,8% pour les hommes). 60% des médecins estimaient leur activité dans ce domaine faible voire nulle. Les trois motifs de consultation les plus fréquemment abordés étaient la contraception, les douleurs pelviennes et les pathologies infectieuses. Ces généralistes semblaient sensibilisés au dépistage et à la prévention puisque mammographies et vaccinations anti-HPV étaient prescrites par une large majorité d'entre eux. Cependant, seulement 39% réalisaient eux-mêmes des frottis cervico-vaginaux au sein de leur cabinet médical (56% des femmes contre 28% des hommes). Concernant la contraception, tous les médecins prescrivaient la pilule contrairement aux autres moyens contraceptifs (43,2% prescrivaient les nouveaux moyens de contraception, 11,8% des stérilets et 9,5% des implants). Le suivi de grossesse était assuré par 66,3% des médecins de l'étude sans différence selon le sexe et l'âge du médecin. Le traitement hormonal de la ménopause était instauré par 84% d'entre eux. La formation en gynécologie-obstétrique des généralistes était avant tout universitaire. Seuls 46,8% la complétaient avec des FMC, 41,3 % par la littérature et internet et 3% par un Diplôme Universitaire. 63,4% de ces médecins accepteraient de faire davantage de gynécologie si la demande augmentait mais sous réserve, pour certains d'entre eux, d'une formation complémentaire théorique et pratique et d'une valorisation financière de ces actes. Mais ces généralistes de plus en plus sollicités, pourront-ils assumer cette demande ?

Pratique de la gynécologie en médecine générale

Pratique de la gynécologie en médecine générale PDF Author: Maryse Perrissin-Pirasset
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Languages : fr
Pages : 322

Book Description
Les femmes ont la possibilité de choisir leur interlocuteur en matière de suivi gynécologique : médecin généraliste, gynécologue, sage-femme, etc... et ont tendance à s’éloigner de leur médecin de famille. Une enquête a été menée dans le Calvados auprès d’un échantillon de médecins généralistes, afin de mesurer l’ampleur de ce phénomène et de faire un état des lieux du suivi gynécologique en médecine générale. Celle-ci révèle que les actes qu’ils pratiquent le plus fréquemment sont ceux qui ne nécessitent pas d’examen gynécologique. La principale difficulté auxquels les médecins généralistes hommes sont confrontés est le manque de demande de la part de leurs patientes. En effet l’activité gynécologique globale des médecins généralistes femmes est plus développée que celle des hommes et elles sont significativement plus sollicitées que leurs confrères. Les médecins généralistes, tout sexe confondu, éprouvent également des difficultés en raison d’une formation initiale qu’ils estiment insuffisante et inadaptée. Pourtant, ils ont le sentiment qu’ils devront de plus en plus s’impliquer dans ce suivi à l’avenir, du fait de la pénurie démographique annoncée des gynécologues. Ainsi, une formation en gynécologie plus adaptée à la médecine générale et le développement d’outils de communication entre spécialistes et généralistes devraient permettre une meilleure implication des omnipraticiens dans ce domaine, afin d’offrir une meilleure qualité de soins aux patientes.

Pratique de la gynécologie par les médecins généralistes libéraux bourguignons

Pratique de la gynécologie par les médecins généralistes libéraux bourguignons PDF Author: Rachel André
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Category :
Languages : fr
Pages :

Book Description
Contexte : La demande de soins en Gynécologie croît et la démographie médicale baisse. Les médecins généralistes sont des acteurs importants de l’offre de soins. Objectifs : Analyser la pratique gynécologique des généralistes et leur ressenti, et comprendre comment elle évolue. Méthode : Enquête qualitative descriptive en ligne auprès des généralistes libéraux installés en Bourgogne puis analyse des résultats selon quatre modalités (genre et âge des médecins répondeurs, zone d’installation et participation à un DIU de Gynécologie). Résultats : La majorité des généralistes pratiquent la Gynécologie. Ils ont le matériel nécessaire au suivi usuel et au dépistage du cancer du col de l’utérus. Ils sont à l’aise dans les consultations pour lesquelles ils sont le plus sollicités. Leur formation initiale leur parait insuffisante, ce qui freine l’augmentation de leur activité, comme le peu de demande des patientes et le manque de temps. Les femmes pratiquent plus que les hommes, mais n’y sont pas mieux préparées. L’âge est un facteur facilitant les actes techniques. Les ruraux ne pratiquent pas plus que les urbains, mais n’y seraient pas opposés. Un DIU en Gynécologie apporte un panel de consultations plus varié et de l’aisance à ceux qui l’ont reçue. Conclusions : Les médecins généralistes peuvent répondre à la demande de soins gynécologiques, même s’il leur faut y être mieux formé. Ils doivent renforcer le lien avec les gynécologues pour une meilleure coordination des soins, et auprès des patientes souvent mal informées de leurs compétences. Ils doivent se positionner s’ils veulent remplir leur rôle de coordinateur de soins, y compris en Gynécologie.

Les gestes techniques gynécologiques en médecine générale à la Réunion

Les gestes techniques gynécologiques en médecine générale à la Réunion PDF Author: Émilie Carpeza
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Category :
Languages : fr
Pages : 206

Book Description
Le geste technique est un acte concret contribuant à l’expression du rôle de soignant du médecin généraliste. Face à la pénurie actuelle de gynécologues à l’île de la Réunion et compte tenu de la place essentielle qu’est amenée à prendre l’omnipraticien en matière de suivi gynécologique, nous avons voulu étudier la pratique des médecins généralistes réunionnais concernant les gestes techniques gynécologiques. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux des pratiques des médecins généralistes dans ce domaine et d’analyser leurs difficultés et leurs besoins, pour tenter d’y apporter des solutions. L’étude s’est déroulée par téléphone au mois de septembre 2005 auprès d’un échantillon randomisé de 107 médecins généralistes réunionnais. Nous leur avons soumis un questionnaire portant sur 10 gestes techniques gynécologiques. Le taux de réponses a été de 84%. La majorité des médecins interrogés pratiquent couramment la pose de spéculum, le frottis cervical, le prélèvement vaginal et le doppler fœtal, bien que seuls 41% aient suivi une formation en gynécologie. Les médecins installés en milieu rural, les femmes et les médecins entre 41 et 50 ans sont ceux qui pratiquent le plus de gestes techniques gynécologiques à la Réunion. Les raisons de non pratique les plus fréquemment citées sont le manque de formation, le manque d’affinité pour la gynécologie, la mauvaise rémunération des actes, le manque de temps, les problèmes médico-légaux et l’absence de demande des patientes. Seuls 33% des médecins interrogés souhaiteraient pratiquer plus de gestes techniques gynécologiques, parmi ceux-ci, une majorité de médecins de moins de 40 ans et de femmes. Face aux difficultés évoquées par les médecins généralistes, une meilleure formation, plus pratique et plus adaptée à la pratique de la médecine générale (création d’un laboratoire de gestes techniques), une revalorisation de la rémunération de ces actes ou une majoration de la consultation de gynécologie en médecine générale, une meilleure information auprès des patientes sur les compétences de leur médecin généraliste dans ce domaine (campagnes de sensibilisation) permettraient peut-être aux omnipraticiens de pratiquer plus de gestes techniques gynécologiques. On peut penser que la féminisation de la médecine générale, le rajeunissement annoncé de la profession et les réformes de la formation médicale initiale pourront contribuer à renforcer le rôle de l’omnipraticien en gynécologie. La motivation des médecins généralistes reste cependant le moteur principal du changement.

Les pratiques gynécologiques en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais en 2020

Les pratiques gynécologiques en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais en 2020 PDF Author: Angèle Drubay
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte Le départ en retraite de gynécologues non compensé par l'arrivée de jeunes confrères dû au peu de places accordées à l'ECN associé à l'expansion de l'exercice des sages-femmes peut modifier la prise en charge gynécologique des patientes en médecine générale. Objectif principal Réaliser un état des lieux de la pratique gynécologique en médecine générale dans le Nord Pas de Calais en 2020. Objectifs secondaires Identifier les éléments favorisant la réalisation d'actes gynécologiques et les freins à la non-réalisation d'actes gynécologiques en médecine générale. Matériels et méthodes Étude descriptive, transversale quantitative. Questionnaire adressé à un échantillon de médecins généralistes du Nord Pas de Calais par voie électronique portant sur les motifs de consultations en gynécologie en cabinet de médecine générale. Résultats 398 participants,153 questionnaires analysables. Parmi les 153 généralistes,44.4% pratiquaient de la gynécologie où 1/3 voire moins réalisaient des gestes techniques,23.6% initiaient le THS de la ménopause, 20% initiaient le traitement médical de l'endométriose.Les femmes généralistes pratiquaient significativement plus de gynécologie : pose de DIU(p=0.025), retrait d'implant(p=0.028), prise en charge des urgences gynécologiques. Les MG exerçant en MSP sans sage-femme pratiquaient significativement plus de gynécologie par rapport aux MG en MSP avec sage-femme. Les MG installés en groupe ou MSP réalisaient significativement plus la pose/retrait de DIU, le suivi ménopausique comparé aux MG en cabinet individuel. L'élément majeur favorisant la pratique gynécologique était l'accès plus rapide pour la patiente en consultant en médecine générale(90.8%), le frein majeur à la pratique gynécologique était la possibilité d'un suivi de la patiente par une sage-femme à proximité (61.4%). Conclusion Les médecins généralistes pratiquaient pour la plupart l'ensemble des thèmes que l'on rencontre en gynécologie. D'ici 15 ans, réaliser une nouvelle étude sur les pratiques gynécologiques des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais comparativement à 2020 nous orienterait sur les différences apparues avec la féminisation de la médecine générale, l'augmentation du nombre de MSP et la diversification d'activité des sages-femmes. Dans les années futures, les médecins généralistes assureront ils davantage ou moins le suivi gynécologique de leurs patientes ?

Etat des lieux des apprentissages des pratiques gynécologiques des internes de médecine générale en stage ambulatoire

Etat des lieux des apprentissages des pratiques gynécologiques des internes de médecine générale en stage ambulatoire PDF Author: Lise Royer
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Category :
Languages : fr
Pages : 68

Book Description
Pour des raisons démographiques, les médecins généralistes seront sollicités pour répondre à la demande de suivi gynécologique. Il est donc nécessaire que les compétences dans ce domaine soient acquises au terme de leur formation médicale initiale. A Angers, la moitié des internes ne réaliseront pas de stage en gynécologie. Les stages ambulatoires (praticien ou SASPAS) effectués chez les praticiens de médecine générale sont donc pour eux le seul moyen d'acquisition de la plupart des compétences requises en gynécologie. Nous avons réalisé une enquête d'autoévaluation auprès de 48 internes en stage praticien et de 16 internes en stage SASPAS pour réaliser un état des lieux des apprentissages des pratiques gynécologiques dans ces deux stages ambulatoires. Les besoins de formation en début de DES concernent surtout la réalisation de gestes techniques, la prise en charge d'un FCV anormal, la prescription et le suivi de la contraception hormonale, la prise en charge des IST et TSM. Les stages ambulatoires de médecine générale sont des lieux formateurs en ce qui concerne la prise en charge de la contraception hormonale, le suivi de grossesse, le dépistage cancérologique (FCV et examen sénologique). Les manques de formation mis en évidence dans ces deux stages sont la réalisation de gestes techniques (pose de DIU, pose et retrait d’implant), la prescription de TSM, la conduite à tenir devant un nodule mammaire suspect et un FCV anormal, la prise en charge des IST, la réponse à une demande d'IVG. Les résultats de cette étude suggèrent la nécessité d’améliorer la formation en gynécologie des internes en intégrant d’autres méthodes d’enseignement ou d'autres terrains de stage.

Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes

Connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes PDF Author: Marion Plantevin
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : le suivi gynécologique constitue un enjeu de santé publique. Les gynécologues sont référents dans ce domaine mais l'inflation de la population générale et les baisses des effectifs médicaux ne leur permettent pas de voir toutes les femmes. Pourtant peu d'entre elles consultent les médecins généralistes pour un motif gynécologique. Parmi les freins, la méconnaissance était traitée globalement et semblait varier selon les régions. L'objectif principal ici était d'évaluer les connaissances des patientes concernant les compétences gynécologiques des médecins généralistes dans les Bouches du Rhône et leurs facteurs d'influences. L'objectif secondaire était de déterminer les supports de communication préférés par les femmes sur ce sujet. Méthodes : 200 médecins généralistes tirés au sort dans les Bouches-du-Rhône ont reçu un questionnaire médecin, les interrogeant sur leur pratique de 16 compétences gynécologiques, et dix questionnaires patientes, à laisser en salle d'attente, reprenant ces mêmes compétences, visant toute femme de plus de 16 ans. Résultats : 20 médecins et 156 patientes ont répondu. Le score moyen de connaissance des patientes pour les compétences des médecins généralistes formés en gynécologie était significativement plus faible que celui des gynécologues (6/16 vs 12,2/16 ; p=5.10-19). 27,6% des patientes pensaient que les médecins généralistes ne pouvaient réaliser aucune des 16 compétences. Le score moyen de connaissance des patientes sur les compétences du médecin traitant était significativement plus élevé que celui des médecins généralistes formés en gynécologie (9,1/16 p=3,06.10-7). Les items les mieux connus étaient : mammographies (85,3%), IVG (78,2%), pose de stérilet (71,8%), IGB (67,9%), contraception orale (65,4%). Environ une femme sur deux savait que son médecin traitant assurait le suivi obstétrical, et 48,1% qu'il effectuait des FCU. Le taux de connaissance concernant les IGH (26,3%) et ménométrorragies (37,2%) était faible. Le score de connaissance concernant les capacités des sages-femmes était le plus bas (5,3/16). Le DIU de gynécologie incitait 67% des femmes à consulter le médecin généraliste pour un motif gynécologique. Les supports de communication privilégiés étaient la discussion avec le médecin traitant, l'affichage, et l'indication de la mention « DIU gynécologie » sur la plaque d'installation du médecin. Discussion : notre population est représentative et nos résultats significatifs mais notre étude manque de puissance. Les problèmes de compréhension du questionnaire induisent des biais. Les pistes proposées sont : la valorisation du DIU, privilégier la discussion avec le médecin traitant, développer l'affichage, et discuter la réglementation des plaques.

Gynécologie médicale et médecine générale

Gynécologie médicale et médecine générale PDF Author: Sandrine Humeau-Aubin
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Category :
Languages : fr
Pages : 134

Book Description
Le constat d'une réduction considérable, dans les années à venir, des praticiens spécialisés en gynécologie médicale nous a conduit à nous interroger sur les rapports entre cette discipline et la pratique du médecin généraliste. Dans cet objectif, nous avons mené une étude conduite auprès de 40 médecins généralistes, 10 résidents et 154 patientes. Nous avons observé que parmi les critères de choix du praticien, avancés par les patientes, ressortaient la compétence présumée, la confiance globalement accordée au praticien et pour deux tiers d'entre-elles, que ce médecin soit une femme. Par ailleurs, les autres facteurs influençant leur choix sont : la proximité et la disponibilité du médecin pour un tiers d'entre-elles. Les généralistes qui pratiquent la gynécologie estiment leur formation initiale insuffisante et inadaptée. Depuis la réforme d'octobre 2000, l'espoir d'une meilleure formation existe et ces effets mériteront d'être évalués à moyen terme.