État des lieux et freins de la consultation préconceptionnelle chez les médecins Haut-Normands en 2017 PDF Download

Author: Marie-Sophie Valin
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Languages : fr
Pages : 220

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La prévention en France est un des points de notre système de santé où l'adhésion des patients est difficile à acquérir. L'évolution concernant la santé des femmes en âge de procréer causera davantage de grossesses à risque. Une consultation préconceptionnelle qui a montré son efficacité pourrait anticiper cette tendance. L'objectif de ce travail est de connaître la pratique préconceptionnelle chez les médecins généralistes Hauts-Normands en 2017. Les objectifs secondaires sont de déterminer les freins qui contraignent sa réalisation et les solutions sélectionnées par les généralistes. Une étude quantitative a été réalisée auprès des médecins généralistes ayant effectué ou non la consultation préconceptionnelle avec leurs patientes devenues mères durant l'année. Des questionnaires ont été envoyés via la plateforme Google Form et via courrier postal. 63 médecins généralistes ont répondu à ce questionnaire. La consultation préconceptionnelle est très peu réalisée en Haute-Normandie. Les femmes ne viennent pas consulter pour un projet parental. Les médecins généralistes manquent de temps et n'y pensent pas toujours. Le profil du généraliste et celui de la patiente influencent cette pratique. Les patientes en âge de procréer ne sont pas encore assez sensibilisées sur le bénéfice d'une consultation préconceptionnelle. Les médecins généralistes ont trop souvent une méconnaissance des recommandations HAS. Ils ont pour la plupart pris conscience de l'importance de celle-ci et sont décidés à mettre en place cette pratique. Ils souhaiteraient une diffusion médiatique en amont pour les accompagner dans cette action préventive.

Author: Heïdi Dulhoste
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Languages : fr
Pages : 170

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Introduction : en France, la consultation pré-conceptionnelle est peu réalisée. Or, elle vise à diminuer la mortalité périnatale, infantile et maternelle. L'objectif principal de l'étude est d'estimer son taux de réalisation en Seine-Saint-Denis. Les objectifs secondaires sont d'étudier les freins et leviers spécifiques à cette population. Méthode : il s'agit d'une étude observationnelle, descriptive et transversale. La population est composée de femmes en post-partum hospitalisées au sein de la maternité de l'hôpital Jean Verdier à Bondy en Seine-Saint-Denis. Le recueil des données a eu lieu entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020 par le biais d'un questionnaire anonyme.Résultats : 152 femmes ont été interrogées. Le taux de réalisation de la consultation pré-conceptionnelle était de 24% (36) et le taux de connaissance de 30 % (45). Les femmes avec suivi gynécologique régulier la réalisaient significativement plus, de même que celles âgées de plus de 35 ans ou ayant un antécédent de fausse couche ou de mort fœtale in-utéro. Les autres facteurs de risques obstétricaux n'étaient pas significativement des leviers à consulter en pré-conceptionnel. 68 % (104) des femmes déclaraient trouver cette consultation importante. Parmi elles, 29 % (30) déclaraient souhaiter la réaliser chez leur médecin généraliste, 73 % (76) lors d'une consultation dédiée et 75 % (78) en présence du deuxième parent. Le principal frein à sa réalisation était l'absence de bénéfice perçu, expliqué par un sentiment de bonne santé. Conclusion : la consultation pré-conceptionnelle est peu réalisée dans l'échantillon. Le rôle du médecin généraliste est primordial dans cette consultation de même que d'informer les femmes et les couples sur l'existence de cette consultation ainsi que sur les facteurs de risques obstétricaux.

Author: Anne Péran
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Languages : fr
Pages : 0

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Devant la diminution des gynécologues médicaux, la contraception doit être abordée et maitrisée par les médecins généralistes. L'implant contraceptif en France est encore une contraception de second choix d'après les recommandations officielles, du fait d'effets indésirables non négligeables, pourtant, c'est la méthode de contraception la plus efficace, et elle semble être un choix plus qu'opportun pour une population tabagique et/ou pour laquelle l'observance d'une contraception orale est problématique. L'objectif principal de cette étude est d'établir un état des lieux des pratiques des médecins généralistes de Haute-Normandie vis à vis de l'implant contraceptif. L'objectif secondaire est de déterminer les facteurs associés à la prescription ou non de l'implant contraceptif. Matériel et Méthodes 152 médecins généralistes ont répondu à notre enquête. Ils ont été contactés par mail. Leurs réponses ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire de type QCM. Résultats Dans notre étude, 80% des médecins généralistes déclarent prescrire l'implant. 57% déclarent le poser et 62% déclarent le retirer. Il apparaît que 49% des médecins généralistes n'ont pas reçu de formation pratique à la pose/au retrait de l'implant, parmi eux, 39% souhaitent apprendre ce geste (p=0,002). Les femmes médecins et les médecins ayant une durée d'exercice inférieure à dix ans représentent les groupes significativement plus formés (p= 0,005 et p=0,027). L'observance et l'efficacité sont clairement identifiées par les médecins de notre échantillon comme des avantages à cette contraception, pour 98% et 100% d'entre eux. Les difficultés techniques au retrait de l'implant et la crainte d'une mauvaise tolérance apparaissent être les principaux freins à la prescription de cette contraception, pour respectivement 62% et 61% d'entre eux. Conclusion Réalisée grâce aux éléments apportés par les médecins généralistes sur leur pratique quotidienne, cette enquête a permis de recueillir de nombreuses informations sur la prise en charge de la contraception au cabinet et plus particulièrement sur les pratiques des médecins généralistes vis à vis de l'implant. Les diverses formations représentent une démarche indispensable pour les médecins généralistes, qui leur permet de parfaire leurs connaissances, et d'apprendre le cas échéant des pratiques techniques jusqu'alors non maitrisées. Ces formations ciblées devraient être accessibles à tout médecin généraliste qui en fait la demande.

Author: Andréa Filipe
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Languages : fr
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Introduction : L'objectif de l'étude était d'évaluer quelles étaient les connaissances des femmes concernant les recommandations liées à la réalisation d'une consultation préconceptionnelle, et d'en évaluer le taux de participation. Population et méthode : Une étude observationnelle, descriptive et multicentrique a été réalisée à l'aide d'un questionnaire au format papier. Il était destiné à des femmes en âge de procréer ayant accouché en maternité parisienne. Elle a porté sur 255 femmes et s'est déroulée du 01er octobre 2020 au 31 janvier 2021. Résultats : Il a été mis en avant que 32,2% des femmes interrogées connaissaient l'existence de la consultation préconceptionnelle et que 23,9% des femmes ont déclaré avoir exposé leur projet de grossesse a un professionnel de santé au cours de cette consultation. Les femmes n'ayant pas participé ont quant à elles évoqué pour la majorité (63,4%) qu'elles auraient aimé avoir recours à ce type d'entretien. Différents facteurs influençant la connaissance et la participation ont été mis en évidence (le projet de grossesse a une influence positive sur la connaissance et la primiparité, la présence d'une pathologie préexistante et le haut niveau d'étude des femmes influencent positivement la participation). Conclusion : Il faut promouvoir la consultation préconceptionnelle de sorte que les femmes en aient connaissance et puisse y participer. Il s'agit en effet d'un outil de santé publique majeur qui intéresse fortement les femmes mais auquel elles participent peu par méconnaissance.

Author: Julia Vitel
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Languages : fr
Pages : 92

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La prévention des risques pendant une grossesse permet d'éviter ou de limiter les complications obstétricales. Cette prévention peut débuter avant toute grossesse lors de la consultation préconceptionnelle. Une prévention primaire permettrait un changement des habitudes de vie et une amélioration de la santé des femmes sur un plus long terme. Mais cette consultation est peu pratiquée en France. Notre étude établit un état des lieux de la pratique quantitative et qualitative de la consultation préconceptionnelle par les sages-femmes libérales et les médecins généralistes installés en Loire-Atlantique. 94 réponses de professionnels de santé ont été obtenues, dont 49 de sages-femmes libérales et 45 de médecins généralistes. Les sages-femmes, compte tenu de leur faible activité en gynécologie, pratiquent peu cette consultation mais lorsqu'elles le font suivent majoritairement les recommandations de la HAS. Les médecins généralistes de notre étude, quant à eux, pratiquent quasiment tous cette consultation mais semblent moins respecter certaines recommandations.

Author: Amel Hachemi
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Languages : fr
Pages : 202

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En octobre 2007, le certificat prénuptial a été supprimé. Il constituait un rempart médical utile pour la détection des problèmes médicaux des futurs époux et parents. La HAS, le Collège National des Gynécologues Obstétriciens et l'Académie de Médecine ont depuis préconisé la mise en place d'une consultation préconceptionnelle qui serait proposée aux femmes ayant un désir de grossesse. Une étude qualitative avec entretiens semi-dirigés auprès de 15 femmes en âge de procréer en Ile de France a permuis d'évaluer leur état de connaissance sur les recommandations, en vue d'une grossesse à venir, afin d'analyser l'intérêt qu'elles portent à la consultation préconceptionnelle. Beaucoup de recommandations restent méconnues. Et celles qui sont connues restent mal comprises. C'est sur ce constat que les femmes ont pu réaliser l'intérêt d'une consultation préconceptionnelle. Si le monde médical reste à leurs yeux le promoteur le plus important de cette consultation, il n'en reste pas moins que la mise en place de la consultation préconceptionnelle devra compter sur les Médias, le Ministère de la Santé, l'Assurance Maladie et l'Education Nationale.

Author: Fanny Georges (médecin).)
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Contexte : La feuille de route de la Stratégie Nationale de la Santé Sexuelle (SNSS) de 2018-2020 avait comme ambition à l'horizon de 2030 d'agir précocement auprès des jeunes pour permettre à chacun de prendre des décisions éclairées et responsables quant à leur santé sexuelle. Les professionnels de santé par leurs attitudes et connaissances ont un rôle déterminant au même titre que les parents, l'entourage ou l'école dans les choix en lien avec leur sexualité qui seront faits par les jeunes. C'est dans ce contexte que l'Assurance Maladie a mis en place la cotation CCP (Consultation Contraception et Prévention) avec une rémunération à 46€ au lieu de 25€. Ce travail avait pour objectif de recueillir l'opinion des médecins généralistes du Bas-Rhin et leur pratique depuis cette revalorisation. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative réalisée par des entretiens semi-directifs chez des médecins généralistes installés dans le Bas-Rhin. Les entretiens se sont déroulés entre 2020 et 2021, en face à face au sein de leur cabinet médical. Résultats : Tous les médecins interrogés étaient favorables à une revalorisation de cette consultation jugée chronophage et parfois complexe. Cependant, plusieurs freins ont été mis en évidence. La tranche d'âge de cette cotation apparait comme trop restrictive et ne semble pas adaptée à la pratique de la plupart des médecins. Une mauvaise information autour de cette cotation a consisté à accentuer l'absence de réalisation de cette cotation. De plus, le thème de la sexualité n'était pas toujours aisé à aborder par les différents participants, notamment lorsque les parents accompagnaient les patientes. Plusieurs perspectives d'améliorations ont émergé de cette étude, notamment améliorer la formation des médecins sur ces sujets, étendre cette CCP en la généralisant aux garçons et en faisant évoluer la tranche d'âge, en créant un outil d'aide à la prescription de la contraception et améliorer l'information autour de cet acte. Conclusion : Bien que les participants étaient unanimes sur la nécessité de revaloriser leur travail surtout lors de consultations chronophages comme celle-ci, aucun d'entre eux n'a réellement modifié sa pratique dans les suites de cette cotation. Plusieurs freins ont été relevés mais des pistes d'amélioration ont été proposées.