État des lieux des pratiques de l'entretien prénatal précoce auprès des sages-femmes en région Nouvelle-Aquitaine PDF Download
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Book Description
Introduction et objectifs : L'entretien prénatal précoce (EPP), outil de prévention et promotion de la santé périnatale, a été mis en place à la suite du plan de périnatalité de 2005-2007 pour répondre aux besoins des futurs parents au cours de la grossesse. Malgré les recommandations de la HAS, l'EPP n'était pas proposé en systématique lors des grossesses et le contenu de ces derniers était hétérogène. Notre objectif principal était de faire un état des lieux des pratiques de l'EPP en Nouvelle-Aquitaine (NA) auprès des sages-femmes. Nos objectifs secondaires étaient de mettre en lumière les difficultés rencontrées et de proposer des axes d'amélioration pour la promotion de cet entretien afin d'harmoniser les pratiques. Méthodes : L'étude était observationnelle, s'adressait à toutes les sages-femmes de la NA quel que soit leur secteur d'activité et s'est déroulé sur une période de 2 mois et demi. Un questionnaire était envoyé par mail et disponible sur le site du RPNA. Le critère de jugement principal était la pratique ou non de l'EPP. Les critères de jugement secondaires ont été élaborés à partir des recommandations de la HAS pour évaluer leur pratique. Résultats : L'échantillon était de 243 sages-femmes. Les pratiques des sages-femmes en NA sont diverses et leurs connaissances de l'EPP sont plutôt rassurantes. Dans notre population, une sage-femme sur deux réalisait des EPP et plus de 80% proposaient l'EPP en systématique. Une sage-femme sur cinq réalisait des EPP sans formation et plus de 10% vivaient le manque de formation comme un frein à la pratique de l'EPP. Presque 20% se sentaient démunies face à des situations délicates. Un quart des sages-femmes déclarait que les patientes étaient adressées trop tard dans la grossesse pour avoir le temps de réaliser un EPP. Conclusion : L'EPP est le seul outil de promotion de la santé périnatale avec la PNP mais les freins à la réalisation de ce dernier sont multiples. L'EPP maintenant obligatoire devrait être revalorisé et connaître une nouvelle place dans le suivi de grossesse.
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Introduction et objectifs : L'entretien prénatal précoce (EPP), outil de prévention et promotion de la santé périnatale, a été mis en place à la suite du plan de périnatalité de 2005-2007 pour répondre aux besoins des futurs parents au cours de la grossesse. Malgré les recommandations de la HAS, l'EPP n'était pas proposé en systématique lors des grossesses et le contenu de ces derniers était hétérogène. Notre objectif principal était de faire un état des lieux des pratiques de l'EPP en Nouvelle-Aquitaine (NA) auprès des sages-femmes. Nos objectifs secondaires étaient de mettre en lumière les difficultés rencontrées et de proposer des axes d'amélioration pour la promotion de cet entretien afin d'harmoniser les pratiques. Méthodes : L'étude était observationnelle, s'adressait à toutes les sages-femmes de la NA quel que soit leur secteur d'activité et s'est déroulé sur une période de 2 mois et demi. Un questionnaire était envoyé par mail et disponible sur le site du RPNA. Le critère de jugement principal était la pratique ou non de l'EPP. Les critères de jugement secondaires ont été élaborés à partir des recommandations de la HAS pour évaluer leur pratique. Résultats : L'échantillon était de 243 sages-femmes. Les pratiques des sages-femmes en NA sont diverses et leurs connaissances de l'EPP sont plutôt rassurantes. Dans notre population, une sage-femme sur deux réalisait des EPP et plus de 80% proposaient l'EPP en systématique. Une sage-femme sur cinq réalisait des EPP sans formation et plus de 10% vivaient le manque de formation comme un frein à la pratique de l'EPP. Presque 20% se sentaient démunies face à des situations délicates. Un quart des sages-femmes déclarait que les patientes étaient adressées trop tard dans la grossesse pour avoir le temps de réaliser un EPP. Conclusion : L'EPP est le seul outil de promotion de la santé périnatale avec la PNP mais les freins à la réalisation de ce dernier sont multiples. L'EPP maintenant obligatoire devrait être revalorisé et connaître une nouvelle place dans le suivi de grossesse.
Author: Elsa Janvier Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 126
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L'entretien prénatal précoce est la mesure essentielle pour réintroduire la dimension psycho-sociale dans le suivi de la grossesse et apporter la sécurité émotionnelle au couple. L'objectif de l'étude était d'évaluer la formation des sages-femmes à l'EPP ainsi que les difficultés qu'elles rencontrent en particulier en terme de transmission des informations concernant la patiente. Une étude observationnelle transversale descriptive et à visée étiologique a été réalisée. Le recueil de données a été effectué à partir de 90 questionnaires destinés aux sages-femmes libérales, hospitalières et territoriales réalisant des EPP dans la région Auvergne. L'étude montre que seules 21% des sages-femmes n'ont pas reçu de formation à l'EPP. Les sages-femmes sont conscientes de son intérêt dans l'accompagnement des patientes et de la nécessité d'acquérir les outils nécessaires à sa réalisation. En revanche, de nombreuses difficultés sont mises en évidence dans sa pratique, en particulier lorsqu'il s'agit de transmettre les informations concernant une patiente à un autre professionnel de la périnatalité. Ainsi il semble essentiel de continuer à sensibiliser les professionnels à acquérir les techniques de communication permettant un repérage précoce des vulnérabilités et à améliorer leur connaissance en terme de travail en réseau.
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La sage-femme intervient de plus en plus dans le suivi de grossesse depuis 2004. L’étude menée dans ce mémoire à pour but de connaître les pratiques et la place des sages-femmes lors de la première consultation prénatale, avant 15 semaines d’aménorrhées révolues. Notre étude a été réalisée par questionnaires auto-administrés, fin 2013. L’analyse porte sur 110 sages-femmes pratiquant des premières consultations en maternités publiques et centres périnatals de proximité de Champagne-Ardenne, Lorraine et Picardie. Les résultats obtenus montrent que la majorité des sages-femmes interrogées connaissent les recommandations de la HAS. Il apparait qu’elles n’appliquent pas toujours ces recommandations. Ceci s’explique souvent par un manque de formations mais aussi par manque de moyens, défaut de protocole... Certains éléments freinent leur activité mais elles restent majoritairement satisfaites de leur place. La sage-femme a une place de plus en plus importante lors de cette consultation et il est probable qu’elle en devienne un élément clef. Une étude à plus grande échelle permettant l’évaluation des pratiques professionnelles des sages-femmes en consultations, pourrait venir appuyer nos résultats
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L'objectif principal de notre étude était de comparer les différences de pratiques des sages-femmes, dans la conduite de l'entretien prénatal précoce. L'objectif secondaire était d'évaluer comment les professionnels se référaient aux recommandations de la HAS de 2005 concernant l'EPP. Cette étude descriptive transversale s'est déroulée du 23 mai au 26 août 2016. Un questionnaire a été adressé par e-mail aux sages-femmes du réseau Aurore proposant des entretiens prénataux précoces. Trois groupes ont été constitués, correspondant aux domaines d'exercice des professionnels : libéral, PMI, consultation hospitalière. Des différences entre les sages-femmes ont été relevées dans la conduite de l'EPP, au niveau du lieu de l'entretien, du nombre de couples reçus et des techniques de communication, principalement. De plus, certains thèmes abordés en entretien pouvaient varier: fonctionnement du réseau périnatal, accompagnement à la parentalité, coordination des actions autour de la grossesse. Notre étude fait ressortir que plusieurs informations communiquées aux patientes/couples, ainsi que certaines différences de pratiques observées, étaient effectivement influencées par les réalités d'exercice des professionnels. Par ailleurs, les recommandations de la HAS relatives à l'EPP étaient plutôt bien respectées par l'ensemble des sages-femmes. Toutefois, certains sujets préconisés par la HAS n'étaient pas régulièrement traités avec les futurs parents.
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L'automédication est un phénomène courant de la vie quotidienne puisque de presque 80% des français l'utilisent. Les femmes enceintes n'échappent pas à ce phénomène, alors que les risques se surajoutent pendant la grossesse. Depuis 2005, la HAS recommande aux professionnels de santé de la périnatalité, entre autre les sages-femmes, de réaliser des actions de prévention contre l'automédication.D'après cette étude quantitative réalisée auprès des sages-femmes exerçant en Bourgogne (taux de participation de 29,6%), les sages-femmes réalisent des actions de prévention contre l'automédication à 49,1%. Elles ont une activité majoritairement hospitalière (50,9%). Les actions de prévention contre l'automédication sont principalement réalisées lors des consultations de suivi de grossesse, l'entretien prénatal précoce et lors des séances de préparation à la naissance et à la parentalité. Le principal message délivré par les sages-femmes est de demander l'avis à un professionnel de santé avant d'avoir recours à l'automédication (52,6%). Cependant, 47,4% des sages-femmes ne parlent pas des différentes classes médicamenteuses aux femmes. Lorsqu'elles en parlent, les AINS ne sont évoqués qu'à 76,6%. Les principaux freins à la réalisation d'action de prévention contre l'automédication mis en évidence sont le manque de supports pour accompagner les sages-femmes (31%) et le manque de temps (25%). Concernant les sages-femmes ne réalisant pas d'action de prévention, le principal frein pour elles, est le fait quelles ne ressentent pas la nécessité d'en réaliser.
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En France, la présentation du siège concerne environ 4% des grossesses et représente un enjeu notamment au sujet de la voie d'accouchement. Les nouvelles recommandations du CNGOF publiées en 2020 ont pour but de guider le praticien dans sa prise en charge. L'accès à la voie basse lorsque les bonnes conditions sont réunies doit être encouragé. La VME doit être proposée à toute patiente en cas de présentation du siège. En fin de grossesse, il est également primordial d'informer au mieux les patientes pour leur permettre de faire un choix éclairé quant à la voie d'accouchement. Les sages-femmes ont un rôle dans cette prise en charge dans leur pratique du suivi prénatal. Une étude quantitative observationnelle à visée descriptive a été réalisée pour évaluer les pratiques et les connaissances des sages-femmes hospitalières et libérales réalisant le suivi prénatal en cas de présentation du siège, en région Champagne-Ardenne. Nous avons pu effectuer cet état des lieux à l'aide d'une enquête par questionnaires. Les 69 sages-femmes ayant répondu à notre enquête ont une pratique clinique variée lors et pour le diagnostic de la présentation du siège. Seulement 40,6% des sages-femmes ont connaissance des nouvelles recommandations du CNGOF. En revanche, elles dispensent en majorité une information médicale complète et conforme aux recommandations. Les sages-femmes ont une place dans le suivi prénatal de la présentation du siège ainsi que dans les enjeux évoqués par le CNGOF dans ses nouvelles recommandations sur la présentation du siège.
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Des recommandations ont été élaborées en mai 2007 par la Haute Autorité de Santé pour optimiser la qualité des soins autour de la naissance. Ces recommandations encadrent le suivi de grossesse et définissent les principes de la surveillance clinique, échographique et biologique de la grossesse. Elles sont destinées à l’ensemble des professionnels impliqués en périnatalité et notamment les sages-femmes et les obstétriciens. La première consultation prénatale est déterminante pour la qualité ultérieure du suivi : elle permet de définir le risque obstétrical et d’adapter la prise en charge. Ce mémoire se propose de réaliser, à travers une étude rétrospective et descriptive à partir des dossiers AUDIPOG, un état des lieux des pratiques professionnelles des sages-femmes de consultation a l’hôpital de Cannes. Son but est de voir si les recommandations proposées par l’HAS concernant la première consultation prénatale sont appliquées par ces professionnels de santé. Il essaiera de faire ressortir d’éventuels écarts de prise en charge et d’analyser les raisons qui pourraient expliquer ces différences, tout cela avec un objectif principal : l’amélioration des pratiques professionnelles.
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L'objectif principal de notre étude était de déterminer la proportion de femmes qui avaient bénéficié de l'entretien prénatal précoce, et d'identifier les caractéristiques psycho-sociales et obstétricales de ces femmes. L'objectif secondaire était d'étudier les modalités de réalisation de l'EPP. Notre étude descriptive rétrospective portait sur les femmes présentes à la maternité du CHU de Saint Etienne au mois de juin 2017. Un questionnaire leur était présenté, avec des questions générales les concernant, des questions sur leur grossesse, leur accouchement, et le déroulement de leur entretien prénatal précoce. Seulement 30% des femmes enceintes ont bénéficié de l'entretien prénatal précoce. Les primipares avaient significativement plus participé à cet entretien que les multipares, tout comme les femmes de catégorie socio-professionnelle élevée y participaient davantage. Cependant, les femmes qui déclarent avoir eu des difficultés durant leur grossesse ne semblent pas en bénéficier davantage. Notre étude montre que l'entretien prénatal précoce ne semble pas remplir son objectif d'aide aux femmes enceintes vulnérables. Bien que la plupart des entretiens soient globalement respectueux des recommandations de la HAS, cet outil de prévention n'est pas systématiquement proposé à toutes les femmes enceintes. Les femmes présentant des facteurs de vulnérabilité devraient être les cibles de cet entretien.
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Les carences pouvant être de plus en plus fréquente par notre alimentation transformée, les organismes de santé veillent à éviter ce phénomène par l'établissement de recommandations. Au cours de la grossesse, les prescriptions de supplémentation actuellement très fréquente, diffèrent selon les praticiens de telle sorte que ces prescriptions deviennent soit automatiques, soit inadaptées pour les femmes enceintes. Nous avons mené une enquête auprès des sages-femmes réalisant des consultations sur le Grand Est afin de faire un état des lieux des pratiques sur la supplémentation pendant la grossesse. Nous avons obtenu 103 réponses par l'utilisation d'un questionnaire en vue de faire une étude descriptive et observationnelle. Notre analyse a montré les limites des recommandations des autorités de santé et l'impact limité sur la pratique des professionnels. Concernant les micronutriments indispensables à supplémenter pendant la grossesse, il reste un travail d'information à effectuer auprès des professionnels puisque pour encore 20% des sages-femmes la prescription d'acide folique n'est pas indispensable. Les compléments alimentaires sont beaucoup trop utilisés, également des éléments comme le magnésium non indispensable alors qu'aucun intérêt n'a été démontré à leurs supplémentations. Les conseils alimentaires ne sont pas assez largement diffusés. De même la réalisation d'un interrogatoire sur les habitudes alimentaires des femmes est trop peu pratiquée : seulement 58% des sages-femmes interrogées. Pourtant il paraît indispensable pour pouvoir adapter la prise en charge nutritionnelle et pratiquer une prescription en adéquation avec les recommandations. Il existe déjà des directives mise en place comme le Programme National Nutrition Santé (PNNS) mais les recommandations en matière de supplémentation auprès des femmes enceintes doivent être réactualisées et être plus largement diffusées auprès des professionnels de santé. Le PNNS de 2019-2023 prévoit justement de promouvoir les nouvelles recommandations du PNNS, de les diffuser et de faciliter leur mise en œuvre.
Author: Elise Delage
Author: Elise Delage
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