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État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons PDF Author: Julie Chabert
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : depuis 2021, la Haute Autorité de Santé a publié plusieurs révisions des stratégies vaccinales. Elle recommande la vaccination de l'ensemble des nourrissons contre les infections invasives à méningocoque B et les gastro-entérites à rotavirus, face au fardeau épidémiologique de ces pathologies et grâce à de nouvelles données de sécurité et d'efficacité. La couverture vaccinale n'est pourtant pas optimale, en lien notamment avec un manque de formation des professionnels de santé à ces nouvelles recommandations. L'objectif de notre étude est d'établir un état des lieux des connaissances et des attitudes des jeunes médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons. Matériel et méthodes : un questionnaire a été diffusé auprès des internes de médecine générale ainsi que des médecins généralistes n'ayant pas passé leur thèse, issus de l'Université Aix-Marseille, via courrier électronique et bouche-à-oreille. Ils ont été interrogés sur leurs connaissances et leurs pratiques concernant la vaccination anti-méningocoque B et anti-rotavirus auprès des nourrissons. Résultats : un total de 86 médecins a répondu à l'enquête. Les personnes ayant validé leur semestre de pédiatrie préconisaient significativement plus que les autres la vaccination anti-méningocoque B en suivant les nouvelles recommandations (81,3 % vs 53,3 %), et 95,5 % d'entre eux avaient reçu une formation à la vaccination sur le lieu de stage. De plus, les personnes ayant effectué ce stage étaient significativement plus à jour des recommandations sur la vaccination anti-rotavirus (68,2 % vs 63,3 %). Enfin, on a pu observer que les participants appliquant les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-méningocoque B connaissaient significativement plus que les autres celles sur la vaccination anti-rotavirus. Conclusion : il existe un réel impact de la formation pratique et théorique sur les attitudes vaccinales des jeunes médecins. La couverture vaccinale des nourrissons en France n'est pas optimale pour la plupart des pathologies, malgré l'existence d'un calendrier obligatoire actualisé chaque année. Face à la résurgence de certaines épidémies, l'amélioration de la formation initiale des jeunes médecins et une aide au renforcement du développement profession continu représente un enjeu de santé publique.

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons PDF Author: Julie Chabert
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Book Description
Introduction : depuis 2021, la Haute Autorité de Santé a publié plusieurs révisions des stratégies vaccinales. Elle recommande la vaccination de l'ensemble des nourrissons contre les infections invasives à méningocoque B et les gastro-entérites à rotavirus, face au fardeau épidémiologique de ces pathologies et grâce à de nouvelles données de sécurité et d'efficacité. La couverture vaccinale n'est pourtant pas optimale, en lien notamment avec un manque de formation des professionnels de santé à ces nouvelles recommandations. L'objectif de notre étude est d'établir un état des lieux des connaissances et des attitudes des jeunes médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons. Matériel et méthodes : un questionnaire a été diffusé auprès des internes de médecine générale ainsi que des médecins généralistes n'ayant pas passé leur thèse, issus de l'Université Aix-Marseille, via courrier électronique et bouche-à-oreille. Ils ont été interrogés sur leurs connaissances et leurs pratiques concernant la vaccination anti-méningocoque B et anti-rotavirus auprès des nourrissons. Résultats : un total de 86 médecins a répondu à l'enquête. Les personnes ayant validé leur semestre de pédiatrie préconisaient significativement plus que les autres la vaccination anti-méningocoque B en suivant les nouvelles recommandations (81,3 % vs 53,3 %), et 95,5 % d'entre eux avaient reçu une formation à la vaccination sur le lieu de stage. De plus, les personnes ayant effectué ce stage étaient significativement plus à jour des recommandations sur la vaccination anti-rotavirus (68,2 % vs 63,3 %). Enfin, on a pu observer que les participants appliquant les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-méningocoque B connaissaient significativement plus que les autres celles sur la vaccination anti-rotavirus. Conclusion : il existe un réel impact de la formation pratique et théorique sur les attitudes vaccinales des jeunes médecins. La couverture vaccinale des nourrissons en France n'est pas optimale pour la plupart des pathologies, malgré l'existence d'un calendrier obligatoire actualisé chaque année. Face à la résurgence de certaines épidémies, l'amélioration de la formation initiale des jeunes médecins et une aide au renforcement du développement profession continu représente un enjeu de santé publique.

État des lieux de la formation et connaissances des internes de médecine générale en vaccinologie

État des lieux de la formation et connaissances des internes de médecine générale en vaccinologie PDF Author: Madelyne Torresilla
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : La formation des futurs médecins généralistes sur le thème de la vaccination est cruciale pour informer les patients. L'objectif principal de cette étude est de connaître la formation des internes de médecine générale en vaccination, et leurs pratiques sur le thème de la vaccination. Méthodes : Une enquête déclarative par un questionnaire électronique auprès des internes de médecine générale de 13 facultés de France. Les réponses ont été collectées entre le 1er avril et le 30 juin 2015. Résultats : Mille neuf internes ont répondu (taux de réponse 22,2 %). Les internes se sentaient insuffisamment formés à 81,8 % (n=825) et 63,2% (n=638) ne se sentaient pas à l'aise pour répondre aux questions des patients. Ils étaient très en faveur de la vaccination à 61,2 % (n=618) et 1,9 % (n=19) étaient fortement en désaccord avec la vaccination. Ils étaient 73,5 % (n = 742) à avoir déjà été face à un patient refusant une vaccination. La réalisation d'un stage ambulatoire de premier niveau était liée au fait de se sentir plus à l'aise pour répondre aux questions des patients sur la vaccination (p

Etats des lieux des connaissances des parents consultant en médecine générale sur les infections à méningocoque C et le vaccin anti-méningocoque C. Adhésion ou défiance vis-à-vis de la vaccination

Etats des lieux des connaissances des parents consultant en médecine générale sur les infections à méningocoque C et le vaccin anti-méningocoque C. Adhésion ou défiance vis-à-vis de la vaccination PDF Author: Cécile Ung
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Languages : fr
Pages : 120

Book Description
Résumé : Introduction : La France est le pays le plus sceptique sur la sécurité vaccinale d'après l'étude de Larson de 2016. Le vaccin anti-méningocoque C, au calendrier vaccinal depuis 2010, suscite peu de réticences. Pourtant, les couvertures vaccinales contre le méningocoque C sont faibles, peut-être en raison de l'hésitation des parents à faire ce vaccin. Nous avons étudié les connaissances de parents d'enfants consultant en médecine générale sur les infections à méningocoque C et le vaccin anti-méningocoque C, exploré leur hésitation éventuelle et leurs causes, et évalué la couverture vaccinale de ce vaccin chez leurs enfants. Méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, transversale, multicentrique, francilienne, réalisée de janvier à mai 2019 et basée sur un questionnaire comportant 14 questions. Résultat : Au total, 93,8% des 80 parents interrogés déclarent ne pas avoir eu d'informations sur les infections à méningocoque C et 91,3% sur le vaccin. Le médecin traitant est la principale source d'information (80%). Ils sont 38,8% à être hésitants par rapport à ce vaccin et 1,3% à être opposés, principalement en raison d'une absence d'information (93,8%). La couverture vaccinale des enfants était de 88,8%. Conclusion : Le médecin généraliste a un rôle pivot dans la vaccination de la population : sa formation en vaccinologie doit être améliorée ; l'information des parents doit être renforcée afin de désamorcer les peurs et améliorer les couvertures vaccinales ; sa mission doit être soutenue par les pouvoirs publique.

Perceptions et attitudes des internes de médecine générale et des étudiants en maïeutique face à leur vaccination antigrippale

Perceptions et attitudes des internes de médecine générale et des étudiants en maïeutique face à leur vaccination antigrippale PDF Author: Clémence Cordonnier
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : La grippe est une maladie courante, évoluant par épidémie. De nos jours le moyen de prévention le plus efficace est la vaccination antigrippale (VAG). Elle est recommandée en France dans certains groupes de population à risque et dans certaines professions, comme les professionnels de santé. Dans ces groupes, l'objectif de 75% de couverture vaccinale (CV) fixé par l'OMS est rarement atteint. Notre enquête réalise un état des lieux de la VAG déclarée des internes de médecine générale (IMG) et des étudiants en maïeutique (EM) de l'université de Nancy et évalue leurs perceptions et attitudes concernant leur propre VAG. Méthode : Une enquête transversale à visée descriptive et analytique évaluant les perceptions et les attitudes des IMG et des EM concernant leur propre VAG a été réalisée du 27 septembre au 2 novembre 2017 par auto-questionnaire anonyme, à l'aide du logiciel Survey Monkey. Résultats : 269 des IMG et 47 des EM ont répondu au questionnaire, soit respectivement un taux de réponse de 45,2% et 97,9%. Au cours des hivers 2015, 2016 et 2017, la CV antigrippale déclarée était respectivement de 37,9%, 49,4% et 56,5% chez les IMG et de 17%, 12,8% et 14,9% chez les EM. Les raisons incitant à la vaccination étaient les mêmes chez les IMG et les EM. Il s'agissait principalement de la protection des patients (influence forte pour 73,7% des IMG et 67,4% des EM), de la protection de l'entourage (influence forte pour 60,9% des IMG et 47,8% des EM) et de la protection personnelle (influence forte pour 46,6% des IMG et 39,1% des EM). Les principales raisons de non vaccination dans les deux populations étaient l'oubli (influence forte pour 30,5% des IMG et 37,8% des EM) et le manque de temps (influence forte pour 24,8% des IMG et 37,8% des EM). Les campagnes de vaccination ou une convocation par la médecine du travail apparaissaient comme les mesures les plus efficaces d'incitation à la VAG. Les étudiants nancéiens en santé se sentent concernés par la VAG à 91,8% pour les IMG et 83% pour les EM. Conclusion : Les taux de CV antigrippale des étudiants restent bien en deçà des objectifs de l'OMS. D'après les étudiants, des campagnes de vaccination, une accessibilité facilitée et des mesures proactives par la médecine du travail amélioreraient leur CV. L'obligation vaccinale serait-elle envisageable et acceptée ?

Etat des connaissances des patients au sujet de la mesure augmentant le nombre de vaccins obligatoires au 1er janvier 2018

Etat des connaissances des patients au sujet de la mesure augmentant le nombre de vaccins obligatoires au 1er janvier 2018 PDF Author: Grégoire Arrondeau
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Languages : fr
Pages : 37

Book Description
Objectif principal : évaluer les connaissances des patients sur la réforme augmentant le nombre de vaccins obligatoires au 1er janvier 2018. Objectif secondaire : évaluer si l'opinion globale des patients va en faveur de cette mesure et déterminer si une consultation de médecine générale dédiée à la vaccination est souhaitable. Contexte : première évaluation des connaissances de patients sur la nouvelle mesure vaccinale de 2018. Matériel et méthodes : étude réalisée à partir de questionnaires anonymes disponibles en salle d'attente chez 10 médecins généralistes et dans 2 crèches. Toutes les tranches d'âges pouvaient répondre. Le questionnaire portait sur les principaux points soulevés par le site du ministère de la santé, sur les sources d'information des patients et recueillait leur avis sur la mesure et la nécessité ou non d'une consultation de médecine générale dédiée à ce sujet. Résultats : au total, 333 patients répondant sur les 338 ont été retenus pour l'étude. 61% des patients avaient pris connaissance de la réforme par l'intermédiaire des médias. Seulement 45% disaient connaitre le nombre exact de vaccins obligatoires au 1er janvier 2018 et 78% ignoraient les maladies couvertes par ces vaccinations. De plus, 51% pensaient qu'il y avait désormais plus de vaccins obligatoires en 2018 qu'il n'y en avait de recommandés précédemment. Enfin, 58% ne s'estimaient pas assez informés à ce sujet mais seulement 41% désirent une consultation dédiée à la vaccination. Conclusion : Le questionnaire est une méthode intéressante pour évaluer les connaissances des patients sur la mesure augmentant le nombre de vaccins obligatoires, et ainsi de faire un état des lieux des points à améliorer dans la délivrance de l'information. Cette étude a permis de montrer un manque important de connaissances chez les patients, concernant la mesure du 1er janvier 2018, mais aussi sur les maladies couvertes par ces vaccins. Le questionnaire étendu à un plus grand échantillon de population pourrait avoir un impact plus important pour la réalisation de nouvelles campagnes de sensibilisation.

Evaluation de la couverture vaccinale et des attitudes face à la vaccination des médecins vaccinateurs en Nouvelle-Calédonie

Evaluation de la couverture vaccinale et des attitudes face à la vaccination des médecins vaccinateurs en Nouvelle-Calédonie PDF Author: Olivia Quelquejay-Leclère
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Languages : fr
Pages : 192

Book Description
La vaccination, véritable enjeu de santé publique, est mise en péril depuis quelques années, victime de son propre succès. Une dévalorisation de la vaccination apparait, tant en population générale que chez les professionnels de santé, probablement suite aux crises sanitaires, à la perte de conscience collective par rapport à l’environnement infectieux dans lequel nous vivons mais aussi, réactionnelle à un climat d’exigence de sécurité sanitaire de nos sociétés modernes. Il semblerait que la conviction des professionnels de santé sur l’importance de la vaccination jouerait un rôle important sur la perception du public à ce sujet. L’heure est à la réhabilitation du geste vaccinal. Objectifs: estimer la couverture vaccinale des médecins en Nouvelle-Calédonie vis-à-vis de l’hépatite B, de la grippe saisonnière, du DTP, de la coqueluche, également de la grippe H1N1, et déterminer s’il existe une relation entre le statut vaccinal du médecin et la promotion vaccinale du médecin auprès de sa patientèle. Méthode: enquête transversale réalisée en Nouvelle-Calédonie en collaboration avec les médecins de la DASS entre le 06/07/10 et le 23/08/10 au moyen d’un questionnaire complété au cours d’un entretien téléphonique auprès de 235 médecins généralistes, 18 pédiatres, 4 gériatres. Résultats: 61.1% de participation (N=157). 87.9% des médecins ont déclaré être à jour de leur vaccination contre l’hépatite B, 34.4% vis-à-vis de la grippe saisonnière, 13.4% vis-à-vis de la grippe H1N1, 85.4% vis-à-vis du DTPolio et enfin, 26.1% vis-à-vis de la coqueluche. Le statut vaccinal du médecin et son attitude face à la vaccination auprès des patients varient significativement selon le vaccin concerné. Conclusion: la couverture vaccinale des professionnels de santé en Nouvelle-Calédonie est satisfaisante vis-à-vis des vaccinations obligatoires mais insuffisante vis-à-vis des vaccinations recommandées. L’assiduité du médecin dans la promotion vaccinale auprès des patients est influencée par son propre statut vaccinal et donc par son propre comportement face à la vaccination. Une implication forte des pouvoirs publics est indispensable pour améliorer les connaissances et « les croyances » des médecins en matière de vaccination, pouvant ainsi améliorer leur adhésion à la politique vaccinale et par ce biais celle de la population générale.

Facteurs déterminant les conseils de vaccination du nourrisson chez les médecins et chez les internes en pédiatrie

Facteurs déterminant les conseils de vaccination du nourrisson chez les médecins et chez les internes en pédiatrie PDF Author: Pauline Debacker
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Languages : fr
Pages : 346

Book Description
L’estimation du rapport coût/efficacité d’une stratégie vaccinale dépend du taux de couverture vaccinale (CV). Or, l’estimation de la CV pour de nouveaux vaccins est souvent empirique, reposant sur les CV observées de vaccins existants. Une meilleure connaissance des attitudes des prescripteurs devrait permettre d’améliorer l’estimation de la CV attendue. L’objectif de cette étude était de quantifier l’importance accordée par le médecin aux caractéristiques du couple vaccin-maladie susceptibles d’influencer son choix dans le fait de proposer ou non un vaccin aux parents d’enfants de moins de douze mois. La méthode de l’analyse conjointe a été utilisée, technique expérimentale plaçant les personnes interrogées dans une situation réaliste de choix, visant à comprendre leur arbitrage entre des options aux caractéristiques contrastées. On proposait à des médecins libéraux du Nord-Pas-de- Calais, généralistes, pédiatres, salariés de Protection Maternelle et Infantile ou de crèche, d’exprimer une « préférence » sur des scénarios, présentés par paires, combinant les caractéristiques du vaccin, de la maladie et du contexte. Une deuxième étude utilisant la même méthodologie était réalisée au niveau national auprès des internes de pédiatrie. Les scénarios ont été bâtis à partir des données recueillies par une revue de la littérature et lors d’un focus group. Les réponses ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire informatique. Cent soixante-douze médecins ont répondu et 114 internes de pédiatrie. 72,1% des médecins répondants et 86% des internes étaient « très favorables » à la vaccination, 26,2% des médecins et 14% des internes « plutôt favorables » et 1,7% des médecins « plutôt pas favorables ». Les médecins et les internes étaient, de façon significative, plus enclins à proposer la vaccination si la maladie était fréquente ou rare mais grave dans 1 cas sur 10 avec des effets indésirables graves du vaccin très rares, si l’efficacité vaccinale dépassait les 80%, si le vaccin était recommandé et donc pris en charge par les organismes de protection sociale, et si les parents y étaient favorables. En revanche, lorsque les effets indésirables graves avaient une fréquence plus importante, que l’efficacité vaccinale était plus basse (50%), que le vaccin n’était pas recommandé et entrainait un coût restant à la charge des parents, ou que ceux-ci émettaient un avis non favorable, alors les médecins étaient significativement plus réticents à proposer la vaccination. La douleur engendrée par le vaccin influençait peu la décision, il en était de même pour le nombre d’injections supplémentaires. Cette étude permet de mieux comprendre les déterminants du choix des médecins à proposer une vaccination ou non. Il s’agit d’une première étape dans la construction d’un modèle visant à prédire le taux de couverture vaccinale d’un nouveau vaccin arrivant sur le marché, dans le but d’optimiser les recommandations vaccinales.

Évaluation des connaissances sur la vaccination acquises en deuxième cycle par les internes de médecine générale à Nantes

Évaluation des connaissances sur la vaccination acquises en deuxième cycle par les internes de médecine générale à Nantes PDF Author: Morgane Pichodo
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Languages : fr
Pages : 186

Book Description
Introduction : la vaccination est l'un des piliers de la médecine préventive. Les médecins et futurs médecins sont les garants de cette politique et, malgré des bénéfices incontestables, il existe une défiance de la population et de certains professionnels de santé vis-à-vis des vaccins. L'enseignement universitaire du deuxième cycle permet-il aux internes d'acquérir les connaissances requises en vaccinologie pour mener à bien cette politique ? L'étude cherche aussi à identifier les situations à risque en introduisant la notion de « feux rouges » vaccinaux. Méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle, transversale et qualitative. L'évaluation des connaissances a été faite à l'aide d'un questionnaire soumis aux internes de DES1 de médecine générale nantais. Les soixante-six items du questionnaire, classés selon un système de feux tricolores, portent sur différents domaines de la vaccination et ont été validés par des médecins pédiatres, généralistes et vaccinologues de Nantes. Résultats : 52 % des internes ont répondu correctement au questionnaire. Le taux de bonnes réponses atteint 64 % pour les « feux rouges » vaccinaux (p

Vaccination anti zona en médecine générale

Vaccination anti zona en médecine générale PDF Author: Soraya D'Avolio
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Languages : fr
Pages : 186

Book Description
Contexte : Zostavax® est recommandé depuis 2016 en France mais semble peu connu par les médecins généralistes alors que le Zona et ses complications représentent un lourd poids dans la balance socio-économique. L'objectif de cette étude était d'apprécier les connaissances et pratiques des généralistes d'Ile de France sur la vaccination anti zona puis d'en identifier les freins. Méthode : étude observationnelle descriptive quantitative réalisée auprès de généralistes exerçant en IDF à l'aide d'un questionnaire en ligne. Résultats : du 21/02/2018 au 03/05/2018, envoi de 480 mails, 162 répondeurs, 144 médecins inclus. 53,5% connaissent le vaccin, grâce aux revues médicales pour 21,5% et aux visiteurs médicaux pour 17,4%. 35% connaissent les recommandations et savent que le Zostavax® est inscrit au calendrier vaccinal. 92,4% estiment ne pas avoir eu assez d'informations de la part des autorités. 21,5% des praticiens l'ont déjà proposé et prescrit. 70,2% d'entre eux déclarent avoir eu de la réticence de leurs patients. Après information, 48% ne le recommanderaient pas à leurs patients dont 71% à cause du rapport bénéfice-risque du vaccin ; 47,8% à cause d'un manque de recul ; 42% à cause d'un remboursement incomplet. Conclusion : les médecins généralistes d'IDF ont un avis mitigé concernant la vaccination anti zona du fait des controverses à son sujet. Ils ne sont pas convaincus en majeure partie du rapport bénéfice risque du Zostavax® seul vaccin actuellement disponible. L'intervention des autorités de santé pourrait améliorer les choses, mais ce qui fera progresser le taux de couverture vaccinale sera l'arrivée du nouveau vaccin recombiné Shingrix®.

Vaccins anti-méningococcique de type C et ROR

Vaccins anti-méningococcique de type C et ROR PDF Author: Jennifer Dousse
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Languages : fr
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Book Description
Les infections invasives à méningocoque C sont des maladies peu fréquentes mais graves. Leur prévention par la vaccination est depuis 2010 un choix efféctué par le système de soin français en vaccinant les enfants à partir de l'âge de 1 an avec un rattrapage jusqu'à l'âge de 24 ans afin d'assurer une immunité de "troupeau". Mais cette stratégie s'est avérée être un échec. En ce qui concerne la rougeole, une épidémie sévit en France depuis 2008, témoignant d'une couverture vaccinale insuffisante. Pourtant l'éradication de la rougeole, de la rubéole, et des oreillons en France pourrait être atteinte si au moins 95% de la population recevait deux doses de vaccin ROR. L'objectif principal de l'étude est donc de faire un état des lieux de la couverture vaccinale des jeunes adultes âgés de 25 à 30 ans concernant les vaccinations anti-méningococcique de type C et le ROR. Nous avons mené une étude descriptive auprès de patients consultant en médecine générale dans le bassin de santé d'Aurillac, au moyen d'un auto-questionnaire anonyme. Nous avons recueilli 101 questionnaires, dont 87 exploitables pour la couverture vaccinale. La couverture vaccinale anti-méningocoque dans notre échantillon est de 21 (24,1%). Pour le ROR, la couverture vaccinale une dose et deux doses est respectivement de 85 (97,7%) et 79 (90,8%). On constate une population majoritairement favorable à la vaccination en général pour 95 (94,1%) des personnes et 99 (98%) pour le ROR. Cependant les connaissances des patients sont très limitées et imprécises concernant les pathologies, leurs complications, la vaccination avec seulement 28 (27,7%) qui connaissent le vaccin anti-méningocoque; 44 (43,6%) qui ignorent leur propre statut vaccinal vis-à-vis du méningocoque et 20 (19,8%) vis-à-vis du ROR. Le frein principal à la vaccination est incontestablement le manque d'information. D'autres freins ont été identifiés dans l'étude du vaccin anti-méningocoque : la peur des effets secondaires pour 8 (19%), le fait que les personnes ne se sentent pas concernées par les maladies causées par le méningocoque pour 7 (16,7%), le caractère non obligatoire de la vaccination. La communication des médecins généralistes sur le sujet semble très limitée, notamment chez les jeunes adultes. Il existe une sous couverture vaccinale globale en France. Son amélioration passe par une sensibilisation des acteurs de soins primaires, un renforcement de la formation des médecins généralistes, le développement d'outils fiables et accessibles pour les patients afin d'améliorer leurs connaissances et donc leur adhésion à la vaccination.