Etat des connaissances des femmes sur la ménopause et le rôle du médecin généraliste dans leur information PDF Download
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Book Description
Introduction : Le temps passé en période de ménopause augmente parallèlement à l'espérance de vie féminine. Les maladies cardiovasculaires et l'ostéoporose post-ménopausique sont les complications principales à long terme de la ménopause. Elles représentent aussi respectivement la première et la troisième (en cas de fracture) cause de mortalité des femmes en France. Objectif : L'objectif principal était d'établir le niveau de connaissances des femmes sur la ménopause et ses complications. Nos objectifs secondaires étaient d'identifier la place du médecin généraliste dans leur information et recueillir leur opinion sur l'instauration d'une consultation dédiée à l'information et au dépistage des complications de la ménopause avec leur médecin traitant. Méthode : Etude quantitative transversale descriptive par questionnaires auprès des femmes de plus de 45 ans, se rendant dans trois laboratoires d'analyses médicales de la région lorientaise pour une prélèvement entre mai et juillet 2013. Résultats : Nous avons obtenu 165 réponses. La majorité des répondantes sont déjà ménopausées. Leurs connaissances sont mitigées. Elles sont plutôt bien informées sur les principaux éléments du syndrome climatérique et sur l'ostéoporose post-ménopausique. En revanche, elles connaissent mal les risques cardiovasculaires. Le plus surprenant est qu'un quart d'entre elles ne sait pas qu'une aménorrhée survient à la ménopause. Leur source d'information principale est leur médecin traitant. 60 % des femmes sont favorables à la consultation dédiée. Elles souhaitent être écoutées, rassurées, bénéficier d'informations fiables et personnalisées sur la ménopause et ses traitements, et de conseils de prévention et d'hygiène de vie. Conclusion : Toutes les femmes, pré-ménopausées et ménopausées, nécessitent une éducation thérapeutique sur la ménopause. Leur interlocuteur privilégié est le médecin généraliste. La consultation dédiée permettrait de prévenir et dépister les facteurs de risque d'ostéoporose et de maladies cardiovasculaires. C'est un enjeu majeur de santé publique dans lequel les médecins généralistes doivent s'impliquer pour répondre au vieillissement de la population.
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Introduction : Le temps passé en période de ménopause augmente parallèlement à l'espérance de vie féminine. Les maladies cardiovasculaires et l'ostéoporose post-ménopausique sont les complications principales à long terme de la ménopause. Elles représentent aussi respectivement la première et la troisième (en cas de fracture) cause de mortalité des femmes en France. Objectif : L'objectif principal était d'établir le niveau de connaissances des femmes sur la ménopause et ses complications. Nos objectifs secondaires étaient d'identifier la place du médecin généraliste dans leur information et recueillir leur opinion sur l'instauration d'une consultation dédiée à l'information et au dépistage des complications de la ménopause avec leur médecin traitant. Méthode : Etude quantitative transversale descriptive par questionnaires auprès des femmes de plus de 45 ans, se rendant dans trois laboratoires d'analyses médicales de la région lorientaise pour une prélèvement entre mai et juillet 2013. Résultats : Nous avons obtenu 165 réponses. La majorité des répondantes sont déjà ménopausées. Leurs connaissances sont mitigées. Elles sont plutôt bien informées sur les principaux éléments du syndrome climatérique et sur l'ostéoporose post-ménopausique. En revanche, elles connaissent mal les risques cardiovasculaires. Le plus surprenant est qu'un quart d'entre elles ne sait pas qu'une aménorrhée survient à la ménopause. Leur source d'information principale est leur médecin traitant. 60 % des femmes sont favorables à la consultation dédiée. Elles souhaitent être écoutées, rassurées, bénéficier d'informations fiables et personnalisées sur la ménopause et ses traitements, et de conseils de prévention et d'hygiène de vie. Conclusion : Toutes les femmes, pré-ménopausées et ménopausées, nécessitent une éducation thérapeutique sur la ménopause. Leur interlocuteur privilégié est le médecin généraliste. La consultation dédiée permettrait de prévenir et dépister les facteurs de risque d'ostéoporose et de maladies cardiovasculaires. C'est un enjeu majeur de santé publique dans lequel les médecins généralistes doivent s'impliquer pour répondre au vieillissement de la population.
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INTRODUCTION : La ménopause est un phénomène physiologique inéluctable pour les femmes et se définit par l'arrêt des règles depuis plus d'un an. Plus de onze millions de femmes sont concernées mais moins de la moitié prenne un THS. La ménopause, par les désagréments physiques et psychologiques qu'elle peut engendrer, rentre dans le cadre de la définition de la santé selon l'OMS. Nous avons mené une recherche pour connaître, comprendre le vécu, les connaissances sur la ménopause et le traitement hormonal substitutif des femmes ainsi que leur mode d'information en Lozère afin d'améliorer leur prise en charge. METHODOLOGIE : Nous avons réalisé une analyse qualitative par entretiens semi-dirigés avec 27 femmes âgées entre 40 et 65 consultant en cabinet de médecine générale en Lozère entre mars 2017 et mai 2017. L'objectif principal de cette étude était de comprendre le vécu, les connaissances et la représentation de la ménopause et du THS ainsi que son mode d'information chez les femmes lozériennes afin d'améliorer la prise en charge. RESULTATS : De façon générale, la ménopause est vécue de façon positive ou neutre pour la majorité des femmes de cette étude. Les femmes de Lozère sont ambivalentes, elles oscillent entre la joie de voir leurs règles se terminer enfin et la nostalgie de la maternité même si elles en avaient déjà fait le deuil. Pour elles, la ménopause est synonyme de vieillesse mais surtout par rapport au regard de la société. Concernant les symptômes, les bouffées de chaleur et prise de poids ont été les plus cités car les plus craints. Nous avons constaté des lacunes concernant le traitement hormonal de la ménopause. Il y a un amalgame entre traitement hormonal et les autres traitements alternatifs. La moitié des femmes n'en avaient pas entendu parler et l'autre moitié en avait une peur sourde. Seule une femme interrogée avait pris ce traitement et avait un avis positif sur ce traitement Enfin, les femmes de cette étude plébiscitent le médecin pour recueillir des informations médicales, les autres modes d'information sont peu utilisés. Elles souhaitent que le médecin généraliste soit initiateur du dialogue autour de cette problématique. CONCLUSION : Nous avons mis en évidence une information autour de la ménopause et du traitement hormonal substitutif à améliorer afin de perfectionner l'accompagnement des femmes autour de cet âge.
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Introduction : la ménopause, évènement pourtant commun à la vie de toutes les femmes, reste un sujet peu abordé. Le médecin généraliste au centre de la prise en charge globale des patientes, semble jouer un rôle important dans l'accompagnement et le suivi de la ménopause. Cette étude « en miroir » a pour but de confronter le point de vue des médecins généralistes et des femmes afin d'étudier leurs ressentis et leurs attentes sur la ménopause et sa prise en charge. Matériel et Méthode : pour mener cette étude qualitative selon le principe de théorisation ancrée, des entretiens semi-dirigés ont été réalisés, après constitution d'un échantillonnage théorique. Les entretiens ont ensuite été codés et une triangulation des données a été réalisée pour la totalité des entretiens. Résultats : quatorze médecins généralistes et onze femmes ont été inclus, permettant de réaliser vingt-cinq entretiens semi-dirigés au total. Bien que les médecins aient conscience de leur rôle dans la prise en charge des femmes ménopausées, ils sont nombreux à les adresser aux gynécologues. Passé la prévention des différents cancers, ils ne se considèrent pas aptes à les prendre en charge et à les suivre, notamment par manque de connaissances sur le sujet. Du côté des femmes, si l'arrêt des règles est présenté comme une libération, le syndrome climatérique est souvent vécu de manière négative. Elles sont donc en demande d'information et d'écoute de la part des médecins, au moment de franchir ce que la société relaye comme un « cap » vers un déclin certain. Dans les deux groupes, les souvenirs de l'étude WHI sont encore bien présents vingt ans après, limitant ainsi la demande et la prescription du THM. La prise en charge de la ménopause semble s'être arrêtée au début des années 2000. Conclusion : le manque d'informations fiables des médecins généralistes et des femmes concernant la ménopause et en particulier son traitement accentue le défaut de communication entre les deux parties. La mise en place de recommandations claires pourrait aider le médecin généraliste à véhiculer une information vulgarisée qui servirait d'ouverture à la discussion.
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Contexte : La ménopause, étape importante dans la vie génitale d'une femme, concerne environ dix millions de femmes en France et peut être source de questionnements de leur part. Problématique : Quelles informations recherchent les femmes sur la ménopause ? Quels moyens utilisent-elles pour se renseigner ? Quel est le rôle de leur médecin traitant dans leur prise en charge ? Méthode : Etude qualitative réalisée via 18 entretiens semi-dirigés entre décembre 2014 et juin 2015 auprès de femmes de plus de 45 ans. Réalisation d'un échantillonnage raisonné avec recrutement des participantes dans divers lieux de pratique de médecine générale et gynécologique en Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-D'azur. Retranscription puis analyse des données selon une approche phénoménologique interprétative. Résultats : Les femmes aimeraient être mieux informées sur la ménopause : sa physiologie, sa symptomatologie, ses complications, son traitement et l'hygiène de vie à adopter. Elles s'adressent le plus souvent à leur gynécologue et consultent différents médias pour obtenir des informations. Le manque de communication sur la ménopause avec les hommes et celui entre générations a été mis en évidence. Les femmes de plus de 45 ans imaginent leur médecin traitant idéal pour la prise en charge de la ménopause comme une femme, elle-même ménopausée et disponible. Elles souhaiteraient voir leur médecin généraliste s'impliquer davantage dans leur prise en charge en bénéficiant d'une consultation dédiée à la ménopause à l'approche de celle-ci. Le suivi doit être régulier et adapté à chaque patiente. La sensibilisation de la population à la ménopause via la sécurité sociale ainsi que par l'utilisation d'affiches ou de feuillets dans le cabinet médical ont été évoqués. Conclusion : L'évocation de la ménopause avec les femmes a permis de révéler leur demande d'informations et a mis en évidence leurs attentes concernant une prise en charge globale par leur médecin généraliste qui doit passer entre autre par la réalisation d'une consultation initiale spécifique.
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La ménopause concerne chaque année en France 400 000 femmes âgées d'environ 51 ans. Aujourd'hui, l'espérance de vie de celles-ci est encore d'au moins 30 ans, elles ne veulent plus vivre cette période comme une fatalité et comptent sur la médecine pour les aider. Notre enquête avait pour but d'analyser la manière dont elles avaient vécu leur ménopause et leurs attentes vis à vis de leur médecin ; ceci dans un contexte de suspicion envers le traitement hormonal substitutif. 200 questionnaires ont été distribués à des patientes consultant leur médecin généraliste à Saint Maur des Fossés. Le taux de réponse a été de 47.5 %. Malgré des symptômes gênants, la représentation de la ménopause était globalement positive. Les femmes se sentaient le mieux informées par leurs médecins mais leurs connaissances sur la ménopause étaient moyennes. 35.8 % prenaient un traitement hormonal substitutif et 30.5 % l'avaient arrêté. Leurs attentes principales étaient de décider avec le praticien de la thérapeutique à envisager après qu'il leur ait expliqué les risques et bénéfices des différents traitements, afin d'être soulagées des symptômes ressentis et de prévenir l'ostéoporose. L'évolution de la relation médecin/patiente est alors apparue comme primordiale. La mise en commun des pratiques des omnipraticiens et des spécialistes, l'accès facilité à des brochures destinées aux femmes, l'implication du conjoint dans la consultation et éventuellement la formation de groupes de parole nous ont semblé des bons moyens de faire évoluer cette relation.
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Contexte : chaque année, quatre-cent mille françaises deviennent ménopausées. La ménopause augmente le risque cardio-vasculaire global, et ses symptômes ont un impact non négligeable sur la vie quotidienne. Il existe de nombreuses sources d'information mais l'absence de connaissances des femmes à ce sujet reste important. L'objectif principal est de chercher ce que souhaitent les patientes en matière d'information sur la ménopause. Les objectifs secondaires recherchent les moyens d'informations des femmes, les facteurs limitants la diffusion de l'information, et ce que la médecine de ville peut leur apporter. Méthode : étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, de prévalence, transversale et rétrospective, incluant toutes les patientes majeures entrant dans les cabinets entre le 20 juin et le 20 juillet 2018, sans limite supérieure d'âge. Sont exclus de l'étude les hommes et les patientes mineures. Nous recueillions les données à l'aide d'un questionnaire qu'elles remplissent sur place. Résultats : 143 questionnaires sont remplis. Les femmes sont informées par leur entourage à 31,96 %, la télévision à 31,15 %, les magazines à 26,23 %, et par internet à 16,39 %. Les facteurs limitant la diffusion de l'information sont qu'elles considèrent la ménopause comme normale, que celle-ci ne nécessite pas de traitement, à 45,10 % avec IC95 % [35,22 ; 55,26]. Les patientes ne se désintéressent pas de la ménopause, elles souhaitent la mise en place d'une consultation médicale dédiée vers 50 ans dispensée par le médecin traitant à 49,51 % avec IC95 % [ 39,51 ; 59,54 ]. Conclusion : la mise en place d'une consultation médicale dédiée au moment de la ménopause semble répondre à la demande d'information des femmes, pour une meilleure prise en charge individualisée de la ménopause, dans un objectif de traitement des symptômes de la ménopause et de prévention à moyen et long terme des phénomènes de vieillissement physiologique de la femme ménopausée.
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Contexte : Si la ménopause est un phénomène physiologique, elle est également un phénomène social. A savoir qu'elle nourrit des représentations collectives et produit un discours social. Ainsi, il s'opère une articulation entre ces deux dimensions. Avec l'allongement de l'espérance de vie, les femmes vont passer un tiers de leur vie ménopausée. Objectif : L'objectif de ce travail est d'appréhender les représentations et de comprendre le vécu de la ménopause afin d'améliorer le suivi par le médecin traitant, le dépistage ainsi que la qualité de vie des femmes à cette période de leur vie. Méthode : Nous avons mené une étude qualitative à l'aide d'entretiens semi-dirigés. En fondant notre recherche sur une complémentarité entre une approche phénoménologique, le modèle du noyau central de J.C. Abric et les modèles étiologiques de F. Laplantine. Le tout comparé à la théorie de D. Delanoë. Résultats : Nous avons réalisé 12 entretiens semi-directifs, entre janvier 2017 et mai 2017. Les femmes interrogées étaient âgées de 49 à 59 ans. Nous avons pu mettre en évidence une représentation de la ménopause avec pour noyau central : l'arrêt des règles, les bouffées de chaleur, l'arrêt de la fécondité. La zone muette est composée des sentiments de deuil ou de liberté face à l'arrêt de la fécondité. Quant à la zone périphérique, elle est définie par la modification du statut social, celle du capital santé et celle de l'apparence physique. Ces représentations vont d'un pôle positif à un pôle négatif. Elles sont susceptibles de varier au cours du temps pour une même femme. Les femmes ménopausées ne sont plus demandeuses d'une médicalisation de ce moment de leur vie, elles ont moins recours à un suivi gynécologique durant cette période de leur vie et espacent la périodicité de leur consultation avec un examen clinique oublié. Le seul examen de dépistage régulièrement réalisé est la mammographie grâce au dépistage obligatoire. Conclusion : La connaissance des représentations et du vécu de la ménopause chez les femmes ménopausées, permettrait au médecin traitant de répondre à leurs attentes en créant un temps de consultation dédié à l'éducation et à la prévention en instaurant une relation médecin-patiente équilibrée et une prise en charge efficiente.
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Introduction : La ménopause est définie par l’arrêt définitif des règles et s’accompagne d’un syndrome climatérique. Celui-ci regroupe de nombreux symptômes qui seront différents d’une femme à l’autre et auront généralement un impact sur la qualité de vie des patientes. L’objectif de ce travail est d’évaluer le ressenti des patientes concernant leur ménopause et la place de leur médecin généraliste pour sa prise en charge et son accompagnement. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par théorisation ancrée. Quatorze entretiens compréhensifs ont été réalisés auprès de patientes des Hauts-de-France entre mars et septembre 2019. Résultats : Les patientes ont une représentation de la ménopause qui provient de multiples sources d’information. La famille, les amies mais aussi les collègues ou les médias semblent être des sources privilégiées. Les femmes parlent de la ménopause entre elles, souvent entre femmes concernées mais s’expriment peu auprès du milieu médical. D’une part, elles considèrent que la ménopause sera évoquée s’il y a une plainte et un souhait de traitement. Elles se tourneront ensuite vers leur médecin traitant s’il existe une relation patient-médecin forte et ce, d’autant plus que le médecin est une femme. D’autre part, le médecin traitant sera écarté de la prise en charge s’il montre un désintérêt par son attitude lorsque les patientes évoquent le sujet ou par les préjugés qu’elles ont concernant le manque d’intérêt et de compétences gynécologiques de leur médecin. Dans ce cas, elles se tournent plus volontiers vers leur gynécologue dans le cadre de leur suivi habituel et régulier avec l’idée d’un spécialiste plus compétent. Enfin, les patientes expliquent que la possible future pénurie de gynécologues les inciterait à se tourner vers leur médecin généraliste. Elles sont favorables au réinvestissement des médecins généralistes dans la gynécologie, d’autant plus s’ils abordent d’eux-mêmes le sujet. Conclusion : La ménopause est une étape essentielle dans la vie d’une femme avec souvent une répercussion sur sa qualité de vie. Pour différentes raisons, Les médecins généralistes ne sont pas toujours inclus dans la prise en charge mais les patientes se disent favorables pour qu’ils se réinvestissent.
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Pendant la ménopause 80% des femmes éprouvent un syndrome climatérique, parfois très mal toléré alors que 50% présentent des signes locaux. Pourtant nous constatons que peu de consultations de médecine générale s'articulent réellement autour de la ménopause. Plusieurs études ont déjà retrouvé des freins à en parler du côté des patientes et des médecins, souvent par manque de connaissances, peurs ou manque de temps. Nous nous sommes donc demandé quels seraient les attentes des patientes lors d'une consultation dédiée à la ménopause. Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 13 patientes ménopausées de 50 à 65 ans, entre le 14 avril et le 14 juin 2021. Le recrutement s'est fait au sein de deux cabinets de médecine générale de Villeurbanne et Oullins. Les femmes de notre étude ont de bonnes connaissances théoriques de la ménopause, elles ont adapté leur prise en charge en fonction de l'intensité de leurs symptômes et de leurs croyances. En matière de traitement, elles sont en attente d'une prise en charge naturelle, personnalisée et voient les traitements hormonaux de la ménopause comme un traitement de dernier recours. La prévention et les règles hygiéno-diététiques sont au cœur de leurs préoccupations. De leur médecin, elles attendent avant tout des informations, de l'empathie, un accompagnement et une prise en charge globale, avec comme but principal l'amélioration de leur qualité de vie. Mais toutes les femmes n'ont pas accès aux mêmes ressources et le sujet de la ménopause reste encoure tabou pour certaines. Il semble donc important d'être proactif dans notre prise en charge des femmes en période de périménopause, afin de ne pas méconnaître des symptômes invalidants, ou leur retentissement sur la qualité de vie de nos patientes. Ceci en ayant une prise en charge globale, personnalisée et adaptée à chaque femme.
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La ménopause est une préoccupation qui concerne toutes les femmes. Les médecins généralistes et leurs patientes ont dû être perturbés par la déferlante médiatique qui a suivi la publication d’études remettant en question la sécurité du traitement hormonal de la ménopause. Nous avons recueilli le vécu et les représentations sur la ménopause et son traitement hormonal de 23 femmes ménopausées en 3 groupes grâce à la méthodologie des groupes focalisés. Elles demandent une information plus complète et adaptée à chacune, à l’initiative du médecin généraliste sur la ménopause et sur son traitement, ses effets, ses risques. Une consultation dédiée à la ménopause pourrait être organisée au début de péri-ménopause. Les règles hygiéno-diététiques et la nécessité d’un suivi gynécologique seraient rappelés. Ce travail pourrait servir à élaborer un support de communication pour les médecins généralistes. Une communication grand public positive sur la ménopause pourrait être proposée pour briser la notion de tabou, de la société et de l’entourage des patientes. Le médecin généraliste retrouverait un rôle d’information sur un sujet que les femmes considèrent comme du domaine du spécialiste.
Author: Aurélie Passebon
Author: Aurélie Passebon
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