Enquête de pratiques en France du traitement du cancer du col de l'utérus au stade localement avancé PDF Download

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Enquête de pratiques en France du traitement du cancer du col de l'utérus au stade localement avancé

Enquête de pratiques en France du traitement du cancer du col de l'utérus au stade localement avancé PDF Author: Jonathan Sabah
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : Le cancer du col de l'utérus représente un véritable enjeu de santé publique dans le monde. Malgré la publication des recommandations ESGO (8) et les changements de la classification FIGO (9), la prise en charge du cancer du col de l'utérus de stade localement avancé reste parfois débattue, surtout concernant les indications, modalités du curage lombo-aortique (CLA), les indications d'irradiation lombo-aortique et les modalités de la curiethérapie et de la chimiothérapie. L'objectif de notre étude était de réaliser un état des lieux des pratiques françaises pour le traitement du cancer du col utérin au stade localement avancé afin de comprendre l'hétérogénéité de prise en charge persistante entre les différents centres et de proposer une conduite à tenir optimale pour les patientes. L'objectif secondaire était d'analyser l'adhésion des différents professionnels (chirurgiens, oncologues médicaux et radiothérapeutes) aux recommandations de l'ESGO. Méthode: Nous avons réalisé une enquête de pratique par l'envoi de questionnaire envoyé sous format électronique de Février 2021 à Aout 2022. Il a été communiqué via le site de la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO), aux praticiens des 13 Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) régionales d'onco-gynécologie de France, par messagerie via le réseau social Facebook, les différents Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et centres anti-cancer, et enfin par le groupe Société Française d'Oncologie Gynécologie (SFOG) Campus. La population de l'étude comprenait des chirurgiens spécialisés en oncologie gynécologique, des radiothérapeutes et des oncologues exerçant en France, prenant en charge des cancers du col de l'utérus de stade localement avancé (stades FIGO IB3, IIA2, IIB, III et IVA) conformément à la nouvelle classification FIGO. Nous avons analysé les réponses en accord avec les dernières recommandations de l'ESGO de 2018 que nous avons pris comme « gold standard » du traitement du cancer du col localement avancé. Résultats: Au total, 115 praticiens ont répondu au questionnaire: 56% (n=65) radiothérapeutes, 30% (n=35) chirurgiens et 13% (n=15) oncologues médicaux. Nous avons noté que 48,6% (n=17/35) des chirurgiens gynécologues ne réalisaient pas de curage lombo-aortique en cas d'atteinte pelvienne importante. Le curage lombo aortique en cas d'atteinte pelvienne avérée au TEP-TDM est plus souvent réalisée dans les CHU, (66,67% des chirurgiens, p

Enquête de pratiques en France du traitement du cancer du col de l'utérus au stade localement avancé

Enquête de pratiques en France du traitement du cancer du col de l'utérus au stade localement avancé PDF Author: Jonathan Sabah
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Book Description
Introduction : Le cancer du col de l'utérus représente un véritable enjeu de santé publique dans le monde. Malgré la publication des recommandations ESGO (8) et les changements de la classification FIGO (9), la prise en charge du cancer du col de l'utérus de stade localement avancé reste parfois débattue, surtout concernant les indications, modalités du curage lombo-aortique (CLA), les indications d'irradiation lombo-aortique et les modalités de la curiethérapie et de la chimiothérapie. L'objectif de notre étude était de réaliser un état des lieux des pratiques françaises pour le traitement du cancer du col utérin au stade localement avancé afin de comprendre l'hétérogénéité de prise en charge persistante entre les différents centres et de proposer une conduite à tenir optimale pour les patientes. L'objectif secondaire était d'analyser l'adhésion des différents professionnels (chirurgiens, oncologues médicaux et radiothérapeutes) aux recommandations de l'ESGO. Méthode: Nous avons réalisé une enquête de pratique par l'envoi de questionnaire envoyé sous format électronique de Février 2021 à Aout 2022. Il a été communiqué via le site de la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO), aux praticiens des 13 Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) régionales d'onco-gynécologie de France, par messagerie via le réseau social Facebook, les différents Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et centres anti-cancer, et enfin par le groupe Société Française d'Oncologie Gynécologie (SFOG) Campus. La population de l'étude comprenait des chirurgiens spécialisés en oncologie gynécologique, des radiothérapeutes et des oncologues exerçant en France, prenant en charge des cancers du col de l'utérus de stade localement avancé (stades FIGO IB3, IIA2, IIB, III et IVA) conformément à la nouvelle classification FIGO. Nous avons analysé les réponses en accord avec les dernières recommandations de l'ESGO de 2018 que nous avons pris comme « gold standard » du traitement du cancer du col localement avancé. Résultats: Au total, 115 praticiens ont répondu au questionnaire: 56% (n=65) radiothérapeutes, 30% (n=35) chirurgiens et 13% (n=15) oncologues médicaux. Nous avons noté que 48,6% (n=17/35) des chirurgiens gynécologues ne réalisaient pas de curage lombo-aortique en cas d'atteinte pelvienne importante. Le curage lombo aortique en cas d'atteinte pelvienne avérée au TEP-TDM est plus souvent réalisée dans les CHU, (66,67% des chirurgiens, p

La lutte contre le cancer du col de l'utérus

La lutte contre le cancer du col de l'utérus PDF Author: Organisation mondiale de la santé
Publisher: World Health Organization
ISBN: 924254700X
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 299

Book Description
Le cancer du col de l'utérus est par sa fréquence le deuxième cancer chez les femmes. En 2005 il a entraîné plus de 250 000 décès dont près de 80% dans les pays en développement. En l'absemce d'intervention rapide la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter d'environ 25% dans les dix prochaines années. Il est cependant possible d'éviter ces décès grâce au dépistage et au traitement de cette maladie selon les recommandations contenues dans ce guide et de contribuer ainsi à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce guide est destiné à l'usage de tous ceux qui par les soins qu'ils prodiguent contribuent à réduire la charge que représente le cancer du col de l'utérus pour les femmes les communautés et les systèmes de santé. Il est centré sur les connaissances et les compétences indispensables aux prestataires des différents niveaux de soins pour qu'ils puissent proposer des services de qualité en matière de prévention de dépistage de diagnostic de traitements et de soins palliatifs du cancer du col. Cet ouvrage présente toute une série de directives et de recommandations actualisées et validées qui couvrent l'ensemble des soins. Chaque chapitre contient les recommandations essentielles. Ce guide comporte sept chapitres accompagnés de fiches pratiques neuf annexes et un glossaire. Chaque chapitre comporte une description du rôle et des responsabilités des prestataires de soins primaires et secondaires en ce qui concerne le sujet du chapitre; une anecdote illustrant le thème du chapitre et y apportant une touche personnelle; l'information de base essentielle sur le sujet suivie d'une discussion des différentes pratiques médicales et des recommandations appropriées; l'information sur les soins dispensés à chacun des quatre niveaux du système de santé; des conseils pour aider les agents de santé à parler avec les femmes des soins qui leur ont été prodigués et du suivi dont elles peuvent avoir besoin; une liste des sources d'information complémentaire. Ce guide s'adresse avant tout aux prestataires de soins des dispensaires et des hôpitaux de district qui travaillent pour les programmes de lutte contre le cancer du col dans des milieux aux ressources limitées. Cet ouvrage peut également être utile aux agents de santé des niveaux de soins communautaires et tertiaires ainsi qu'à tous ceux qui peuvent être amenés à rencontrer des femmes ayant besoin d'un dépistage ou d'un traitement.

TRAITEMENT DES CANCERS DU COL DE L'UTERUS A UN STADE AVANCE PAR RADIOCHIMIOTHERAPIE CONCOMITANTE ET CHIRURGIE

TRAITEMENT DES CANCERS DU COL DE L'UTERUS A UN STADE AVANCE PAR RADIOCHIMIOTHERAPIE CONCOMITANTE ET CHIRURGIE PDF Author: THOMAS.. PEREZ
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Languages : fr
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Book Description


Résultats de survie après prise en charge multidisciplinaire des cancers du col de l'utérus localement avancés par radiochimiothérapie en IMRT et curiethérapie suivies ou non de chirurgie adjuvante

Résultats de survie après prise en charge multidisciplinaire des cancers du col de l'utérus localement avancés par radiochimiothérapie en IMRT et curiethérapie suivies ou non de chirurgie adjuvante PDF Author: Adrien Boscher
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 91

Book Description
Introduction : Le traitement des cancers du col utérin localement avancés (LACC) repose sur la radiochimiothérapie concomitante et la curiethérapie. La chirurgie de clôture n'a pas fait la preuve d'un bénéfice en survie en contrepartie d'une augmentation de la morbidité. La chirurgie de rattrapage demeure une des rares options en cas de réponse insatisfaisante. Le but de ce travail était d'analyser les résultats de survie d'une cohorte de LACC suivie dans un centre référent. Matériel et méthodes : Les LACC stade FIGO 2018 IB3 à IVA diagnostiqués de 2010 à 2017, traités par radiochimiothérapie en modulation d'intensité (IMRT) et curiethérapie suivies ou non de chirurgie, ont été inclus. Résultats : 325 cas stade FIGO IB3 (3,7%), IIA (5,6%), IIB (22,1%), IIIB (2,8%), IIIC1 (51,4%), IIIC2 (12,3%), IVA (2,1%) ont été analysés. Un curage lombo-aortique a été réalisé dans 69,8% des cas, une curiethérapie dans 87,4% des cas, une chirurgie dans 45,6% des cas. Les survies globale, sans récidive et sans métastase à 2 ans était de 82,4%, 67,3% et 77,0%, respectivement. 65,0% des récidives impliquaient une localisation à distance. La voie miniinvasive (71,6%) réduisait le risque de complication post-opératoire sévère. Les principales complications de la chirurgie de clôture étaient les sténoses urétérales, les lymphocèles, les lymphoedèmes de membre inférieur et les infections urinaires. Conclusion : Ce travail permet un retour sur 8 ans de prise en charge des LACC dans une même zone géographique. Il ouvre la voie à une étude rétrospective multicentrique sur les LACC.

Evaluation de la qualité de vie des patientes traitées pour un cancer du col utérin localement avancé par radio-chimiothérapie suivie ou non d'une chirurgie de clôture

Evaluation de la qualité de vie des patientes traitées pour un cancer du col utérin localement avancé par radio-chimiothérapie suivie ou non d'une chirurgie de clôture PDF Author: Magali Quivrin Guenancia
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Languages : fr
Pages : 200

Book Description
Introduction : Le traitement standard du cancer du col de l’utérus localement avancé repose sur une radio-chimiothérapie concomitante et une curiethérapie utéro vaginale. Le bénéfice d’une hystérectomie de clôture est débattu. Objectifs : L’objectif principal était d’évaluer la qualité de vie des patientes après traitement pour un cancer du col de l’utérus localement avancé et selon qu’elles aient eu ou non une chirurgie de clôture. Les objectifs secondaires étaient d’étudier la survie globale, la survie sans récidive et les complications post thérapeutiques. Méthodes : Entre 2000 et 2012, 82 patientes traitées au Centre G F Leclerc à DIJON étaient éligibles; un questionnaire de qualité de vie standardisé a été adressé aux 69 patientes vivantes. Résultats : Le taux de réponse était de 65,2% (45 patientes), 26 patientes avaient eu une chirurgie de clôture et 19 n’avaient pas été opérées. Ces deux groupes étaient comparables concernant leurs caractéristiques cliniques, tumorales et thérapeutiques. Cette évaluation était faite en moyenne 6,5 ans (± 3,1 ans) après le diagnostic. Aucune différence significative des scores de qualité de vie n’a été observée. La survie globale et la survie sans récidive à 4 ans n’étaient pas statistiquement différentes pour les patientes opérées ou non. Conclusion: La qualité de vie générale des patientes, leur survie globale et leur survie sans récidive après traitement d’un cancer du col utérin localement avancé, ne diffèrent pas qu’elles aient eu une hystérectomie de clôture ou non.

Prise en charge du cancer épithélial de l'ovaire au stade avancé

Prise en charge du cancer épithélial de l'ovaire au stade avancé PDF Author: Léonor Drouin
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Languages : fr
Pages : 182

Book Description
Introduction : L'objectif de cette étude était d'évaluer les pratiques françaises actuelles en terme de prise en charge des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire (COE) avancé. Méthodes : Une enquête de 58 items a été envoyée de manière anonyme aux membres de la SFOG, et des groupes GINECO-ARCAGY et FRANCOGYN. Elle interrogeait les professionnels sur le bilan diagnostique et d'extension, les données d'anatomopathologie, les données chirurgicales, les traitements médicaux et les stratégies de suivi. Résultats : Un total de 107 participants a répondu à notre questionnaire. La plupart d'entre eux étaient des gynécologues- obstétriciens (37,4 %), des chirurgiens oncologues (34,6 %) et des oncologues médicaux (17,8 %). D'après la majorité des participants (76,8%), moins de 50% des patientes sont éligibles à une chirurgie primaire de cytoréduction. Les critères de l'étude LION ont été appliqués dans 69,5% des cas pendant la chirurgie de cytoréduction primaire mais aussi dans 39% des cas après chimiothérapie néoadjuvante. Le délai de réalisation du test BRCA est très hétérogène et varie de 1 à 6 mois. Le bevacizumab en adjuvant est moins utilisé en l'absence de maladie résiduelle (pour 54,5% des répondants) qu'en cas de maladie résiduelle (pour 63,6% des répondants). En cas de mutations BRCA1-2, l'Olaparib est prescrit par 75,8% à 84,8% des répondants, alors que le niraparib est donné en cas d'absence de mutation BRCA. Conclusion : Cette étude permet de faire le point sur les pratiques françaises actuelles dans la prise en charge des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire avancé en 2021.

Evaluation rétrospective de la prise en charge thérapeutique des cancers du col uterin localement avancés traités par radiation première et place de la chirurgie de clôture

Evaluation rétrospective de la prise en charge thérapeutique des cancers du col uterin localement avancés traités par radiation première et place de la chirurgie de clôture PDF Author: Laurence Hamou
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Languages : fr
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Book Description
Objectif : Évaluer rétrospectivement la qualité de la prise en charge thérapeutique des patientes atteintes d'un cancer du col localement évolué en terme de complications et de survie, et plus particulièrement l'intérêt de réaliser une chirurgie de clôture. Méthode : Nous avons inclus dans cette étude toutes les patientes prises en charge pour carcinome du col localement avancé (taille tumorale >_ 4 cm et/ou stade >_ IB2 de la classification de la Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens) au centre de lutte contre le cancer H. Becquerel entre le 1"janvier 2000 et le 31 décembre 2005. Ces patientes devaient avoir été traitées par irradiation externe pelvienne première plus ou moins associée à une chimiothérapie concomitante, une curiethérapie utérovaginale de complément et une chirurgie de clôture. Résultats : 65 patientes ont pu être incluses. L'âge moyen était de 55 ans (extrêmes entre 33 ans - 88 ans). La durée moyenne de suivi des patientes a été de 29,6 mois (extrêmes entre 3 mois et 84 mois). Parmi les 65 patientes, toutes ont reçu une radiothérapie externe première, 44 ont bénéficié d'une chimiothérapie concomitante, 54 ont eu une curiethérapie de complément et 44 femmes une chirurgie de clôture. Dans notre étude le taux de survie global à 5 ans est de 65,5 % et le taux de survie sans récidive à 5 ans est de 62,4 % tous stades et traitements confondus. Au moment de l'évaluation, 22 patientes sont décédées (19 de l'évolution de la maladie, 1 des complications de la radiothérapie et 2 d'autres causes) et 4 sont actuellement en cours de traitement pour récidive. A l'examen anatomopathologique sur les pièces opératoires, 48 % des patientes présentaient une stérilisation complète de la lésion. Seules 4,5 % des patientes du groupe chirurgical ont récidivé localement isolément (soit 20 % des récidives de ce groupe) contre 33 % dans le groupe non chirurgical (soit 54 % des récidives de ce groupe). Après analyse multivariée, l'existence d'un geste chirurgical de clôture est le seul facteur pronostique indépendant significatif ayant un impact à la fois sur la survie globale (p = 0,023) et sur la survie sans récidive (p = 0,006). Cependant la répartition en terme d'âge, de stade tumoral et de type de traitement n'est pas équivalente entre le groupe chirurgical et le groupe non chirurgical. Conclusion : Dans certaines conditions (bonne évaluation préchirurgicale, chirurgie modérément radicale...), il semble que la réalisation d'une chirurgie de clôture améliore le control local de la maladie et la survie des patientes sans morbidité majeure associée. Cependant en raison de l'existence de nombreux biais dans notre étude, la réalisation d'une étude prospective randomisée semble nécessaire pour confirmer ces résultats.

Chimioradiothérapie concomitante des cancers du col de l'utérus non métastatiques, intérêt de la chimiothérapie

Chimioradiothérapie concomitante des cancers du col de l'utérus non métastatiques, intérêt de la chimiothérapie PDF Author: Gisèle Lyon
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Languages : fr
Pages : 274

Book Description
Le cancer du col de l'utérus touche essentiellement la femme jeune et représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme en France. L'amélioration de son dépistage est l'une des préoccupations du Plan Cancer. La prise en charge thérapeutique des cancers du col de l'utérus non métastatiques a considérablement évolué depuis 1999 pour les stades localement avancés, avec l'utilisation de la radio chimiothérapie concomitante à base de cisplatine, qui a permis de diminuer le risque relatif de récidive de 40 à 60 % et d'améliorer la survie de 30 à 50 %. Nous avons réalisé une étude rétrospective de 74 cas de cancer du col de l'utérus non métastatique, de stade Ib1 à haut risque de récidive après hystérectomie première ou de stade Ib2 à IVa, traités à l'Institut Claudius Regaud par radio chimiothérapie concomitante. de rechute, péjoratifs et significatifs, en analyse bi-variée sont : - le stade FIGO élevé, - le volume tumoral radiologique important, , -l'atteinte bilatérale des paramètres, -l'envahissement ganglionnaire, -l'absence de stérilisation de la pièce opératoire après radio chimiothérapie concomitante, -le taux d'hémoglobine per-thérapeutique inférieur à 12 g/dl. La plupart de ces facteurs influence également la survie sans récidive (SSR). La SSR à deux ans est de 47,3 % pour la population globale et de 58,1% pour le sous-groupe dépourvu d'atteinte lomboaortique. Malgré ces avancées thérapeutiques, le taux de rechute local reste entre 10 et 25 % et 10 à 20 % des patientes développent des métastases dans les deux ans, conduisant à la recherche de nouvelles stratégies thérapeutiques : association de molécules de chimiothérapie, thérapeutiques innovantes, études de stratégies.

Validation clinique d'une expansion CTV-PTV de 3 mm dans le traitement des cancers du col avancés par chimio-tomothérapie

Validation clinique d'une expansion CTV-PTV de 3 mm dans le traitement des cancers du col avancés par chimio-tomothérapie PDF Author: Florence Le Tinier
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Category :
Languages : fr
Pages : 110

Book Description
Le développement de la radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité au cours des dix dernières années, en optimisant la dose reçue aux organes à risques offre la possibilité technique d’augmenter la dose délivrée à la masse tumorale macroscopique et pourrait ainsi contribuer à améliorer le contrôle loco-régional des cancers du col utérin localement avancés. Patientes et méthodes: Dans le cadre d’un observatoire, établi afin de valider un traitement par RCMI à faible expansion CTV-PTV de 3 mm, et escalade de dose dans le volume tumoral macroscopique, 94 patientes atteintes de cancer du col de l’utérus de stade IB2 à IVB ont été traitées par chimio-tomothérapie concomitante. Les patientes ont reçu 59.8 Gy en 28 fractions de 2.14 Gy sur le volume tumoral macroscopique et de façon concomitante 50.4 Gy en 28 fractions de 1.8 Gy sur les aires ganglionnaires, les paramètres et l’utérus en totalité. Ce traitement était suivi de 15 Gy de curiethérapie.Résultats : Le suivi médian est de 17.7 mois. Le taux de contrôle local est de 84 % et le taux de contrôle à distance de 80 %. La survie sans récidive à 21 mois est de 58 %. La survie sans récidive locale est de 85 % à 21 mois. Aucune toxicité de grade 3 n’a été observée avec un recul de 17.7 mois si ce n’est une incontinence urinaire de grade III déjà présente sous forme de grade I avant le traitement. Suite au schéma thérapeutique administré dans cet observatoire, le stade T de la classication de Figo est un facteur pronostic d’apparition de métastases à distance mais il perd sa valeur pronostique comme facteur de récidive locale. Et inversement, la curiethérapie et la réduction du volume tumoral après traitement, facteurs pronostics significatifs impliqués dans le contrôle local, perdent toute signification pronostique dans la dissémination métastatique. Conclusion : La RCMI permet de traiter les cancers du col avancés en association avec la chimiothérapie sans toxicité de grade III avec des taux de contrôle locaux similaires à ceux observés dans la littérature. Nous avons démontré son intérêt clinique dans un observatoire prospectif sur un échantillon de patientes non sélectionnées.

Dépistage du cancer du col de l'utérus

Dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Aurélien Bornsztein
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction - En 2018, le cancer du col de l'utérus (CCU) a été responsable de 1117 décès. Même si le dépistage du cancer du col de l'utérus fait partie intégrante de la pratique des médecins généralistes, la mise en pratique de nouvelles recommandations peut être influencée par différents facteurs. En juillet 2019, la HAS publie une actualisation des recommandations de bonne pratique du dépistage du CCU. Cette étude a comme objectif principal d'observer les pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage du CCU, un an après la publication de ces nouvelles recommandations. L'objectif secondaire est d'identifier, en interrogeant les médecins généralistes, les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner le changement des pratiques. Matériel et méthodes - Cette étude observationnelle, transversale, descriptive et analytique a été réalisée auprès de 566 médecins généralistes en France. Les données ont été mesurées via un auto-questionnaire en ligne et recueillies du 2 octobre au 18 novembre 2020. Résultats - Près de 8 médecins sur 10 ont déclaré avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. L'analyse multivariée a permis de mettre en évidence plusieurs facteurs associés au changement des pratiques de ces médecins : l'âge inférieur ou égal à 55 ans (OR = 2.8, [1.4 - 5.8]), le travail en groupe (OR = 3.9, [1.7 - 8.7]) et la réalisation de tests HPV (OR = 8.8, [4.2 - 18.5]). Les médecins ayant modifié leurs pratiques ont cité principalement comme facteurs favorisant le changement : la clarté de la communication reçue, le potentiel bénéfice sur le plan médical amené par les nouvelles recommandations et l'équipement en matériel adapté aux nouveaux gestes. Les freins au changement les plus cités par les médecins n'ayant pas modifié leurs pratiques étaient le manque de clarté des recommandations, les freins propres aux patientes et l'absence de matériel adapté à la pratique des nouveaux gestes. Conclusion - Un an après la publication des recommandations HAS de juillet 2019, une proportion importante des médecins interrogés déclarait avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. Les résultats de notre étude pourraient mettre en évidence l'importance d'une communication claire des recommandations, du fait de disposer d'un matériel adapté aux nouvelles pratiques et de l'implication des patients dans le processus de changement des pratiques des médecins. Il serait intéressant d'approfondir ces hypothèses auprès d'un plus grand nombre de médecins généralistes et éventuellement sur différents domaines médicaux. Les résultats de ces travaux pourraient être pris en compte dans l'élaboration des processus d'accompagnement de la mise en œuvre des nouvelles recommandations, afin de mieux répondre aux besoins et problématiques des médecins et ainsi favoriser l'adhésion et la mise en pratique de ces recommandations.