Enquête de pratique sur l'évaluation et la prise en charge de la douleur aigüe nociceptive chez l'adulte non communicant (coma exclus) en service d'accueil des urgences publiques dans le Languedoc-Roussillon

Enquête de pratique sur l'évaluation et la prise en charge de la douleur aigüe nociceptive chez l'adulte non communicant (coma exclus) en service d'accueil des urgences publiques dans le Languedoc-Roussillon PDF Author: Emilie Sanche
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Languages : fr
Pages : 190

Book Description
L'évaluation et la prise en charge de la douleur aigüe nociceptive de l'adulte non communicant semble difficile et insuffisanle. L'objectif était de montrer l'état actuel des pratiques des urgentistes à ce sujet chez les adultes non communicants dans les urgences publiques du Languedoc-Roussillon. Matériels el Méthodes : Une étudde d'enquête de pratique. descriptive, a été conduite de novembre 2012 a février 2013. Un questionnaire anonymisé a été envoyé dans chaque service pour distribution aux médecins urgentistes thésés exerçant dans les Services d'Accueil des Urgences publiques du Languedoc-Roussillon. Les questions portaient sur l'évaluation, la prise en charge et sur la formation reçue sur la douleur aigüe de l'adulte non communicant. Les données ont été traitées par une méthode adaptée aux sondages (intervalle de confiance de 90%). Résultats: 111 questionnaires ont été reçus et analysés sur un total de 225 (taux de participation de 49%). 84% des urgentistes évaluaient la douleur mais seuls 49% utilisaient une échelle d'hétéro-évaluation. 30% des médecins utilisaient la morphine en premier ou deuxième lieu et 21 % avaient des limites à l' ulilisation de la morphine. Ces limites avaient tendance à être plus importantes en CHU (37,04% [21,26-52,82]) qu'en CHG ( 13.10% [4.15·22.04]). Conclusion : La douleur aigüe nociceptive de l'adulte non communicant aux urgences est sous évaluée du fait d'une probable sous-utilisation des échelles d'hétéro-évaluation. La morphine est peu utilisée en première ou deuxième intention, avec des freins retrouvés principalement au CHU. Ces résultats soulignent les progrès à entreprendre dans ce domaine.

Prise en charge de la douleur aigüe par l'Infirmier Organisateur de l'Accueil du Service d'Accueil des Urgences du CHU de Nantes

Prise en charge de la douleur aigüe par l'Infirmier Organisateur de l'Accueil du Service d'Accueil des Urgences du CHU de Nantes PDF Author: Margaux Schoenauer
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Languages : fr
Pages : 108

Book Description
Objectif : Evaluer la prise en charge de la douleur aigue par l'IOA au SAU. Le critère de jugement principal étant le respect des prescriptions anticipées d'antalgiques conformément au protocole. Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, réalisée au CHU de Nantes sur une période de 4 mois (du 1er décembre 2017 au 1er avril 2018). 330 patients consultants aux Urgences adultes pour un motif médical ou traumatique ont étés randomisés par tirage au sort. Sont exclus les patients ne passant pas par la zone d'accueil, ceux orientés vers un autre service, ceux présentant des critères d'urgence immédiate, ceux ne présentant pas de douleur après évaluation par l'IOA et ceux dont l'évaluation initiale de la douleur n'a pas été réalisée par l'IOA. Résultats : Cent six patients ont été inclus. Les prescriptions anticipées d'antalgiques sont conformes au protocole pour 12.3% des patients. En incluant les patients n'ayant pas de douleur à l'accueil des Urgences (après son évaluation par l'IOA) le respect du protocole est de 40.1%. La prévalence de la douleur est de 66.7%. La douleur n'a pas été évaluée chez 40.7% des patients. Le délai moyen entre l'admission au SAU et l'évaluation de l'EN est de 23.9 minutes [18.2-29.7]. Le délai moyen entre l'admission au SAU et le premier antalgique est de 37 minutes [26.7-47.3]. Dans le groupe où les prescriptions anticipées sur protocole ont été respectées, les délais moyens sont respectivement de 20.8 minutes [9.4-32.3] et de 31.6 minutes [14-49.3]. Une réévaluation à 45 minutes est réalisée chez 18.9% des patients, et chez 38.5% des patients en cas de respect des prescriptions anticipées. La douleur à la sortie des urgences est évaluée chez 49.1% des patients, parmi ces patients, la moitié sont toujours douloureux à la sortie et une douleur sévère (EN>6) est retrouvée chez 9.6%. Environ trois quarts des patients n'ont pas bénéficiés d'antalgiques dès l'admission. Conclusion : Le protocole de prescription anticipée d'antalgiques au SAU est sous-utilisé. Pour faire face à ce phénomène d'oligoanalgésie, des mesures d'amélioration pourraient être nécessaires, notamment concernant l'accès et la connaissance du protocole.