Devenir professionnel des internes effectuant le DES de médecine générale en Aquitaine mais originaires d'une autre région PDF Download
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Introduction : les ECN, créées en 2004, provoquent une mobilité des étudiants en médecine avec des flux migratoires interrégionaux. L'objectif principal de notre étude était de déterminer dans quelles proportions les médecins généralistes venus faire leur internat en Aquitaine, issus des promotions 2006 et 2007, restent dans cette région après qu'ils aient obtenu leur diplôme ainsi que les raisons avancées au soutien de ce choix. Matériel et Méthode : l'enquête a été réalisée à l'aide d'un questionnaire électronique envoyé, entre Novembre 2015 et Février 2016, à 76 médecins généralistes issus des promotions 2006 et 2007, venus faire leur internat en médecine générale mais originaires d'une autre région. Résultats : le taux de réponse s'élève à 92% (n=70). Quasiment la moitié d'entre eux a fait son premier et deuxième cycle des études médicales dans une ville universitaire limitrophe à la région Aquitaine et principalement à Toulouse. 2/3 des médecins de l'échantillon exercent une médecine dite ambulatoire. Les femmes représentent 56% de la population étudiée et elles exercent majoritairement une activité hospitalière. Les médecins de l'étude sont 61% à déclarer être venus en Aquitaine pour l'attractivité de cette région. Au total, 54% (n=38) des médecins sont restés exercer en Aquitaine, avec une proportion légèrement plus importante d'hommes, sans qu'une grande différence soit à noter entre médecin hospitalier ou ambulatoire. Que le médecin soit resté ou parti, le choix d'installation est motivé principalement par des raisons personnelles. On souligne tout de même que les raisons professionnelles ont une place non négligeable chez les médecins hospitaliers. Discussion : le troisième cycle des études médicales est une période charnière car c'est au cours de celle-ci qu'apparaissent et se consolident les facteurs qui vont in fine orienter le choix d'installation professionnelle de ces jeunes médecins.
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Introduction : les ECN, créées en 2004, provoquent une mobilité des étudiants en médecine avec des flux migratoires interrégionaux. L'objectif principal de notre étude était de déterminer dans quelles proportions les médecins généralistes venus faire leur internat en Aquitaine, issus des promotions 2006 et 2007, restent dans cette région après qu'ils aient obtenu leur diplôme ainsi que les raisons avancées au soutien de ce choix. Matériel et Méthode : l'enquête a été réalisée à l'aide d'un questionnaire électronique envoyé, entre Novembre 2015 et Février 2016, à 76 médecins généralistes issus des promotions 2006 et 2007, venus faire leur internat en médecine générale mais originaires d'une autre région. Résultats : le taux de réponse s'élève à 92% (n=70). Quasiment la moitié d'entre eux a fait son premier et deuxième cycle des études médicales dans une ville universitaire limitrophe à la région Aquitaine et principalement à Toulouse. 2/3 des médecins de l'échantillon exercent une médecine dite ambulatoire. Les femmes représentent 56% de la population étudiée et elles exercent majoritairement une activité hospitalière. Les médecins de l'étude sont 61% à déclarer être venus en Aquitaine pour l'attractivité de cette région. Au total, 54% (n=38) des médecins sont restés exercer en Aquitaine, avec une proportion légèrement plus importante d'hommes, sans qu'une grande différence soit à noter entre médecin hospitalier ou ambulatoire. Que le médecin soit resté ou parti, le choix d'installation est motivé principalement par des raisons personnelles. On souligne tout de même que les raisons professionnelles ont une place non négligeable chez les médecins hospitaliers. Discussion : le troisième cycle des études médicales est une période charnière car c'est au cours de celle-ci qu'apparaissent et se consolident les facteurs qui vont in fine orienter le choix d'installation professionnelle de ces jeunes médecins.
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Contexte : Les déserts médicaux sont un sujet d'actualité. Certains internes en médecine générale formés à Limoges quittent le Limousin à l'issue de l'internat entrainant un problème de renouvellement de sa population médicale. Objectif : Identifier les raisons de leur départ et trouver des solutions. Matériel et Méthode : Etude qualitative portant sur des internes en médecine générale de la faculté de Limoges inscrits en DES 3, 4, 5 et 6, interrogés lors de 3 focus groups selon un guide d'entretien prédéfini. Le codage descriptif ouvert, les analyses axiales et matricielles ont été réalisées sur le logiciel NVIVO. Résultats : 24 internes ont participé. 180 codes ont été relevés et classés dans 19 ensembles, regroupés en 7 thèmes retraçant le parcours du futur médecin généraliste de son externat jusqu'à la fin de son internat et explorant comment il envisage son avenir professionnel. L'analyse matricielle a porté sur les données sociodémographiques des participants. Discussion : La plupart des internes remplaceront pour affiner leur projet professionnel. Certains quitteront le Limousin. Leur vie professionnelle devra s'articuler autour de leur vie familiale, le projet d'installation se fera essentiellement en fonction du conjoint. Pour favoriser l'installation en Limousin il faut poursuivre le développement des maisons de santé pluridisciplinaire mais aussi rendre la région plus attractive en la désenclavant. Conclusion : Les internes sont indécis quant à leur avenir professionnel. Leurs projets professionnels seront-ils plus précis dans 5 ans ?
Author: Jonathan Knittel Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 120
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Résumé :Que sont devenus les internes de médecine générale de l'Océan Indien issus des promotions 2004 à 2012 ? Dans un contexte global de baisse des effectifs des médecins généralistes et d'une densité médicale critique dans certains territoires, nous avons étudié le devenir des internes de médecines générale. L'objectif principal était de connaitre la proportion d'anciens internes installés en libéral. Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive transversale par questionnaire électronique portant sur leur situation personnelle et professionnelle en 2017. Nous avons collecté 223 réponses, soit un taux de participation de 86,8%. Les anciens internes étaient âgés en moyenne de 32,6 ans et 57,8% étaient des femmes. 36% étaient salariés, 30% exerçaient dans leur cabinet ou en collaboration et 27% étaient remplaçants. 57,9% des installés étaient toujours dans l'Océan Indien (OI) en 2017. Ils exerçaient majoritairement en cabinet de groupe. Les remplaçants toujours présents à la Réunion envisageaient de s'y installer dans 62% des cas. Parmi eux, on retrouvait 92% des médecins originaires de l'OI. A terme, il resterait 37% des anciens internes dans l'OI. Leurs motivations principales étaient le cadre de vie et une relation médecin/patient appréciée. La comparaison entre les promotions 2004 à 2008 et les promotions 2009 à 2012 montrait une répartition des modes d'exercice significativement différente (p
Author: Vincent Claudel Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 74
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Introduction : Une forte attente se dessine vis-à-vis des jeunes médecins généralistes pour répondre au problème des zones sous-denses en médecins. Mais pour cette nouvelle génération, le modèle traditionnel de l'installation libérale en soins premiers n'est plus l'unique perspective professionnelle. De nombreuses autres opportunités d'exercice lui sont aujourd'hui couramment accessibles, notamment en soins de second recours. Objectif : déterminer le type d'activité professionnelle principale des anciens internes de médecine générale toulousains, trois à cinq ans après la fin de l'internat. Méthode : étude quantitative descriptive, par questionnaire informatisé diffusé par courrier électronique à l'ensemble des 460 anciens internes toulousains des promotions ECN 2011, 2012 et 2013. Résultats : le taux de réponse était de 69% (n=317). 67,8% des anciens internes toulousains exerçaient la médecine générale (MG) ambulatoire, dont 66% en activité régulière (installation, collaboration, salariat en centre de santé) et 34% en remplacement. 30,6% des anciens internes n'exerçaient pas la MG ambulatoire mais une autre activité médicale, dont 67% la médecine d'urgence ou la gériatrie. 1,6% des anciens internes n'exerçaient plus la médecine. Parmi ceux en activité régulière de MG ambulatoire, 39% exerçaient en zone sous-dense, 27% en maisons de santé pluri-professionnelles, 5% étaient salariés et le temps de travail moyen était de 7,5 demi-journées par semaine. 81% des anciens internes exerçaient en Occitanie. Les choix du type et du lieu d'exercice étaient comparables entre hommes et femmes. Conclusion : l'activité régulière de médecine générale ambulatoire semble rester le mode d'exercice favori après une période transitoire de remplacement. L'activité des jeunes médecins se différencie de celle de leurs aînés par un volume d'activité moindre et un attrait croissant pour l'exercice coordonné. Les zones sous-denses peinent à attirer, notamment parce que la demande de soins augmente également dans les autres territoires. Les diplômés qui choisissent une activité différente de la MG ambulatoire répondent eux-aussi à des besoins en santé essentiels. L'augmentation du nombre de médecins généralistes de ville, attendue de la suppression du numerus clausus et de la réforme du troisième cycle, ne sera qu'une partie de la complexe réponse aux déserts médicaux.
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La subdivision Océan Indien (OI) a été créée suite à la réforme des Epreuves Nationales Classantes en 2004. L'objectif principal de notre étude était de dresser le profil professionnel des internes de médecine générale de l'OI des promotions de 2004 à 2008. L'étude a été réalisée à partir d'un questionnaire électronique adressé, entre juin et août 2012, à l'ensemble des 98 internes. Seuls 3 n'ont pu être contactés. Le taux de participation était supérieur à 90% (n=87). 55,2% étaient des femmes. L'âge moyen était de 30,2 ans. Environ 80% avaient choisi la médecine générale par conviction. Ils étaient globalement satisfaits de leur internat avec une note moyenne de 8/10. 72,4% étaient domiciliés dans l'OI au moment de notre étude. Le remplacement constituait le principal mode d'exercice post-internat (67,8%). 1/4 étaient salariés de l'hôpital dont la moitié dans les services d'urgences. Seulement 8% des généralistes étaient installés (6 installés, 1 collaborateur et 2 collaborateurs avec une activité mixte) avec un délai moyen d'installation de 1,4 an après la fin des études. 63,4% des remplaçants avaient un désir d'installation dans l'OI d'ici à 5 ans, dont 20% avec un projet en cours. Le cadre de vie et la découverte d'une nouvelle région constituaient les principales motivations du choix de leurs venues et l'envie de rester. Le rapporchement familial était la cause principale de départ suivi de raisons géographiques (éloignement et insularité). La création récente en 2012 d'un CHU à la Réunion et d'un département de Médecine Générale va probablement modifier les modalités d'exercice. Il serait intéressant de réaliser une nouvelle étude dans cinq ans sur cette même population, encore jeune, pour vérifier si les projections d'installation se sont confirmées et si le statut de remplaçant est le fait d'un simple démarrage de carrière ou s'il se prolonge.
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L'interne en Médecine Générale est une entité récente dans le paysage des études médicales en France. Notre travaiul est centré sur le vécu de leur cursus par ces étudiants de troisième cycle de Médecine Générale en Aquitaine : Comment vivent-ils leur internat de façon globale ? Le trouvent-ils faisable ? Un questionnaire a été adressé aux 349 étudiants présents lors du choix de stage, soit 87,6 % de la totalité des internes. 89,6 % d'entre eux y ont répondu, dont 69,1 % de femmes. Ils sont 63,9 % à avoir entre 25 et 27 ans. Le vécu de leur internat et sa faisabilité ont été relevés par une évaluation numérique. La moitié des notes attribuées au vécu est de 7,5/10 tandis que celle de la faisabilité est de 4,6/10 : les internes de Médecine Générale d'Aquitaine rapporteraient que leur cursus est difficile mais en auraient globalement un bon vécu. Aussi, l'enseignement, en particulier le Portfolio et le manque de temps pour la vie personnelle sont les points négatifs principaux retenus de leur formation. La multiplicité des choix pour l'avenir représente le point positif principal. 76,7 % d'entre eux ont dit avoir intégré la filière Médecine Générale par choix et 84 % d'entre eux ne regrettent pas cette filière. Une prise en charge plus adaptée est nécessaire par leurs formateurs, notamment par une meilleure communication autour de l'outil Portfolio et le respect de leur statut. Parallèlement l'interne lui-même doit se rendre compte qu'à voie exigeante, outil exigeant et que prendre soin de soi afin de prendre soin des autres est une notion indispensable.
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Introduction : Le remplacement au cours des études médicales est autorisé depuis 1945. C'était la seule expérience des médecins à l'exercice de la médecine générale. Malgré l'amélioration de la formation et l'augmentation des stages ambulatoires, les IMG continuent à faire des remplacements. Objectifs : Etudier les raisons de la réalisation des remplacements, le contexte des premiers remplacements, la différence ressentie par rapport au SASPAS, l'impact sur le projet professionnel. Les autres objectifs étaient : recueillir le vécu de ces remplacements, les motivations à réaliser ou non un SASPAS, mesurer l'impact du remplacement sur la vision de la place du médecin généraliste (MG) dans le système de soins. Matériel et méthodes: Réalisation d'une étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès d'IMG et d'anciens IMG en région Centre ayant réalisé des remplacements au cours de leur internat. Résultats: 15 internes ont participé aux entretiens. Les motivations principales étaient le besoin d'autonomie, l'envie de se tester, l'aspect lucratif des remplacements, compléter leur formation et construire leur avenir professionnel. Ils débutaient leurs remplacements par un lieu connu sans préparation du remplacement. Les différences avec le SASPAS étaient la supervision et le débriefing. Les remplacements influaient peu sur le projet professionnel des internes mais confirmaient leur projet préalable et renforçaient leur choix de la médecine générale. Le médecin généraliste était le centre du système de soins. Conclusion: Les internes sont ambivalents sur leur recherche d'autonomie. Le DES en quatre ans pourrait être une réponse à cette ambivalence sous réserve que l'encadrement pédagogique soit suffisant. Il est néanmoins probable que les internes continuent de faire des remplacements libéraux malgré le passage du DES à quatre ans. Les remplacements et le SASPAS ne permettent pas actuellement aux internes de se projeter vers l'installation ou de définir leur place de médecin généraliste dans le système de soins.
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L'objectif de cette étude était de faire évaluer, par des jeunes médecins, la formation en médecine générale au cours du 2ème cycle, du 3ème cycle et du stage chez le médecin généraliste ; de recueillir leur avis sur la thèse, sur le futur 6ème semestre et sur la formation médicale continue, enfin d'établir une comparaison avec les anciens int'rnes de médecine générale de province. Ce travail a été mené du 6 mai au 6 août 2003 à partir d'un questionnaire adressé à 247 anciens de la faculté Xavier Bichat inscrits en première année de troisième cycle entre 1995 et 1998. J'ai obtenu 135 réponses analysables donnant les résultats suivants : - Féminisation de la profession médicale ; Engouement pour le concours de l'internat ; - Remise en question de l'enseignement du 2ème cycle ; - Satisfaction vis-à-vis de l'enseignement du 3ème cycle et du stage de 6 mois en médecine générale ; - Refus d'un 6ème semestre hospitalier ; - Nécessité d'améliorer la préparation des thèses ; - Activité professionnelle très diverse, seulement 25.19 % d'installés ; - Participation importante à la FMC. Cette thèse explore les qualités et les défauts de la formation en médecine générale à la faculté Xavier Bichat un an avant la création du DES de médecine générale, elle appelle d'autres études de ce genre à Paris et en Province.
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Introduction : Dans son atlas de démographie médicale du 1er janvier 2016, le conseil de l'ordre décrit une baisse de la densité médicale en région Centre, déjà marquée par ses déserts médicaux. Les jeunes médecins sont une des cibles de cette problématique. Notre objectif était donc de décrire le parcours des internes en médecine formés à la faculté de Tours de 2006 à 2015, et leur devenir professionnel jusqu'en 2016, soit avec au minimum un an de recul. Matériel et méthode : Etude observationnelle descriptive rétrospective du parcours et du devenir des internes de Tours en capacité d'exercer la médecine de 2006 à 2016. Résultats : Entre 2006 et 2016, 1096 internes issus de la faculté de médecine de Tours se sont retrouvés en capacité d'exercer. La durée médiane entre le baccalauréat et la capacité d'exercer était de 12 ans pour le DES de médecine générale, de 11 ans pour les DES en 4 ans et de 12,5 ans pour les DES en 5 ans. 805 internes (73.4%) se sont inscrits au Conseil de l'Ordre en région Centre. Le délai médian entre la fin de cursus et cette inscription était de 22 jours. 392 (35,8%) internes se sont inscrits en médecine générale et 704 (74,2%) dans les autres spécialités. Au moment de l'enquête, parmi les médecins généralistes, 388 (99%) étaient en activité dont 282 (72,7%) dans la région Centre. 211 (54%) étaient installés en cabinet dont 141 dans la région. Parmi les autres DES, 701 (99,6%) étaient en activité dont 384 (55%) dans la région. Discussion : Entre 2004 et 2012, 985 postes de médecine générale à Tours ont été proposés aux ECN. Seuls 478 ont été pourvus, soit 478 jeunes médecins généralistes attendus de 2007 à 2015. Or, de 2006 à 2016, ce sont 392 médecins généralistes qui finissent leur formation, et seuls 282 restent dans la région Centre. Ce départ de la région est également retrouvé chez les internes des autres DES : 45% d'entre eux exercent dans d'autres régions après leur formation. On peut noter un allongement de la durée des études médicales par rapport à leur durée théorique (durée de formation de 11 à 12,5 ans pour une durée attendue de 9 à 11 ans). Enfin, on peut se questionner sur un manque d'attractivité de la discipline, de la région ou dans d'autres domaines, visible tant lors des choix de l'ECN que lors des choix en début d'activité professionnelle.
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Introduction : L’accessibilité aux soins de la population est un enjeu actuel pour notre système de santé, notamment pour la médecine générale (MG) qui connait depuis plusieurs années une baisse de sa démographie et une transformation générationnelle de l’exercice des jeunes généralistes. Objectif : Connaître la proportion d’anciens internes en MG de Rennes qui pratique cette spécialité selon la définition de la WONCA, les modes d’exercices et les facteurs les influençant. Méthode : 365 anciens internes ayant validé leur DES entre 2015 et 2018 ont reçu un questionnaire en ligne entre novembre 2019 et janvier 2020. Résultats : 76.3% réponses dont 24.1% incomplètes, moyenne d’âge 31 ans, 64% de femmes. 61% pratiquent exclusivement la MG, 11% sont MG associés à une autre pratique médicale et 26% pratiquent exclusivement une autre activité médicale que la MG. 2% sans activité médicale. MG (n=147) : 45% (n=66) remplaçants, 22% (n=33) collaborateurs, 31% (n=45) installés, 2% (n=3) divers (médecin assistant). 50% (n=73) travaillent en zone semi rurale. 44% (n=64) en zone urbaine. 79% (n=116) travaillent en Bretagne. 13% (n=26) ont bénéficié d’aides financières. Les freins à l’installation : lourdeurs administratives et responsabilité du médecin traitant (65%), gestion du cabinet (62%) et charge de travail (57%). Le choix du DES de MG en 1er aux ECN est significativement lié à son exercice, ainsi que le SASPAS et le remplacement pendant l’internat. Avoir un projet d’installation en fin d’internat est lié à l’installation. Conclusion : Les enseignants en MG, la valorisation de l’exercice de la MG dès les premières années des études de médecine et l’allégement des charges administratives et de gestion du cabinet sembleraient être de bon levier pour favoriser la pratique de la MG et l’installation.
Author: Naïké Massu
Author: Naïké Massu
Author: Morgane Migoux
Author: Jonathan Knittel
Author: Vincent Claudel
Author: Adeline Dutartre
Author: Romy Alanvert
Author: Tiffany Bonnet
Author: Cyrille Vartanian
Author: Nathalie Polisset
Author: Myriam Congar