Contribution à l'étude de la maladie parodontale comme facteur de risque de naissance prématurée d'enfant de petit poids PDF Download
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Author: Samuel Hombrouck Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 286
Book Description
L'accouchement prématuré (avant 37 semaines) d'un enfant de petit poids (inférieur à 2500g) représente 12% des naissances mondiales. Les infections du tractus cervico-vaginal sont des facteurs de risque connus. Le mécanisme pathogénique fait intervenir des concentrations supra-normales de médiateurs de l'inflammation telles que des prostaglandines et des cytokines, physiologiquement impliquées dans la parturition. Un certain nombre d'observations cliniques et expérimentales tendent à montrer, que la parodontite peut représenter une expérience infectieuse suffisante pour déclencher une réponse immuno-inflammatoire, materno-fœtale, à l'origine du déclenchement prématuré du travail. L'analyse des études cliniques sur l'association entre la maladie parodontale maternelle et l'accouchement prématuré d'enfant de faible poids, fait ressortir une association épidémiologique entre les deux événements pathologiques. Cependant, pour affirmer une relation de causalité, les études d'intervention nécessaires et à haut niveau de preuve sont, à ce jour, en nombre insuffisant. Enfin, le caractère génétique, attaché à la notion de susceptibilité de l'hôte, est communément retrouvé dans les deux schémas étiopathogéniques, faisant discuter l'existence d'un génotype hyper inflammatoire. La maladie parodontale agressive et l'accouchement prématuré, pourraient être des expressions phénotypiques différentes d'une même maladie de la réponse inflammatoire.
Author: Samuel Hombrouck Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 286
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L'accouchement prématuré (avant 37 semaines) d'un enfant de petit poids (inférieur à 2500g) représente 12% des naissances mondiales. Les infections du tractus cervico-vaginal sont des facteurs de risque connus. Le mécanisme pathogénique fait intervenir des concentrations supra-normales de médiateurs de l'inflammation telles que des prostaglandines et des cytokines, physiologiquement impliquées dans la parturition. Un certain nombre d'observations cliniques et expérimentales tendent à montrer, que la parodontite peut représenter une expérience infectieuse suffisante pour déclencher une réponse immuno-inflammatoire, materno-fœtale, à l'origine du déclenchement prématuré du travail. L'analyse des études cliniques sur l'association entre la maladie parodontale maternelle et l'accouchement prématuré d'enfant de faible poids, fait ressortir une association épidémiologique entre les deux événements pathologiques. Cependant, pour affirmer une relation de causalité, les études d'intervention nécessaires et à haut niveau de preuve sont, à ce jour, en nombre insuffisant. Enfin, le caractère génétique, attaché à la notion de susceptibilité de l'hôte, est communément retrouvé dans les deux schémas étiopathogéniques, faisant discuter l'existence d'un génotype hyper inflammatoire. La maladie parodontale agressive et l'accouchement prématuré, pourraient être des expressions phénotypiques différentes d'une même maladie de la réponse inflammatoire.
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But : L'objet de ce travail est de réaliser un état des lieux des connaissances actuelles concernant le lien entre les maladies parodontales et la grossesse : la présence de parodontopathies chez la femme enceinte serait-il un facteur de risque à part entière d'accouchement prématuré ? Méthode : Ce travail est basé sur une revue de la littérature et plus précisément sur quatre études épidémiologiques publiées au cours des dix derniéres années, dont une méta-analyse, évaluant la force de l'association entre la présence de maladies parodontales pendant la grossesse et un accouchement prématuré. Résultats : Trois études, dont la méta-analyse, s'accordent à dire que les femmes enceintes présentant une parodontite seraient plus à risque d'accouchement prématuré. Chaque étude apporte cependant sa nuance en insistant sur des facteurs influençant l'association, telles que la sévérité et l'évolution de la maladie parodontale ou bien l'importante prévalence du lien au sein des populations socialement défavorisées. La quatrieme étude, menée en France, ne met pas en évidence un lien d'association entre parodontite et naissance prématurée spontanée. Discussion : Suite à ce travail, étant donné les différences protocolaires entre les études (notamment l'absence d'une définition commune de diagnostic de parodontite), il s'avére difficile d'aboutir à une conclusion claire et précise qui affirmerait qu'une parodontite augmente le risque de survenue d'accouchement prématuré ; bien que le lien soit fortement plausible, d'autres études plus rigoureuses sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette hypothése. Toutefois il apparait indispensable de souligner le fait que les professionnels de santé entourant la grossesse ont un role primordial à jouer en termes de prévention et d'informations quant à la santé bucco-dentaire de leurs patientes.
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Une maladie parodontale est une maladie infectieuse d'origine bactérienne. La grossesse est un état physiologique marqué par des modifications hormonales. On sait les conséquences des infections d'ordre général sur le devenir de la grossesse : une réaction inflammatoire aiguë se déclenche, ce qui provoque la production de médiateurs. Ils sont sans doute responsables, plus que les bactéries elles-mêmes, des conséquences sur le déclenchement du travail. On peut donc envisager qu'une maladie parodontale chez une femme enceinte puisse être un facteur de risque de naissance prématurée d'un enfant de petit poids. En raison du grand nombre d'accouchements prématurés inexpliqués et des conséquences qui en découlent, on comprend l'importance du dépistage par le chirurgien dentiste. Il fait alors partie de l'équipe médicale.
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La 4e de couverture indique : "De nos jours, environ 10% des naissances dans le monde sont prématurées et fréquemment associées à un petit poids à la naissance. Représentant la première cause de morbidité et de mortalité néo-natales dans les pays développés, l'accouchement prématuré est un enjeu majeur de santé publique. De nombreux facteurs de risque d'accouchements prématurés ont été identifiés et les parodontites chez la femme enceinte pourraient être l'un d'eux. En effet, de nombreuses études cliniques démontrent que la présence d'une maladie parodontale chez la femme enceinte est associée à une augmentation du taux d'accouchements prématurés. L'impact de la maladie parodontale sur la grossesse repose sur l'inflammation locale qu'elle provoque et qui peut, à la suite d'une bactériémie, activer un processus inflammatoire au niveau des membranes foeto-placentaires et déclencher le travail. A ce jour, il n'existe pas de consensus concernant le protocole parodontal à appliquer chez la femme enceinte et, au vu des récentes études cliniques publiées, l'efficacité d'un traitement parodontal mené pendant la grossesse sur le taux d'accouchements prématurés reste hypothétique. Le rôle du chirurgien-dentiste en terme de prévention est donc primordial."
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La prévention de la prématurité reste un enjeu de santé publique. Mais le taux d'accouchements prématurés est stable depuis plusieurs années et une grande proportion reste idiopathique. C'est en suggérant l'existence d'autres facteurs de risque que l'hypothèse du rôle de la maladie parodontale, maladie inflammatoire d'origine infectieuse, a émergé. Même si le débat reste entier, les auteurs penchent pour son rôle comme facteur déclenchant ou aggravant de la menace d’accouchement prématuré. Notre étude au sein de la population des femmes hospitalisées pour menace d’accouchement prématuré au CHU de Nantes, outre son objectif de sensibilisation des femmes et des professionnels de santé, retrouve, mais non significativement : un terme d'accouchement plus précoce, un poids de naissance plus faible et une moins bonne adaptation à la vie extra-utérine. Nous retrouvons significativement une population type de femmes atteintes, ce qui nous permettrait de dépister les parturientes les plus susceptibles d'être atteinte d'une maladie parodontale, et de les orienter vers une prise en charge odontologique.
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L'objectif de cette étude cas-témoin est d'examiner la relation entre les maladies parodontales et la prématurité à moins de 34 semaines, et de définir leur association à l'inflammation foetale ou placentaire. Dans cette étude, 50 femmes ayant accouché prématurément à la suite d'un travail spontané ou une rupture prématurée des membranes, ont été comparées à 100 femmes ayant accouché à terme. L'examen parodontal post-partum, la mesure d'IL-6 dans le sang du cordon ombilical et l'examen histopathologique des membranes foetales ont été effectués. Les résultats de cette étude n'ont pas révélé d'association entre les naissances prématurées, accompagnée ou non de chorioamnionite, et la présence de maladie parodontale. Nous avons par contre observé que la prématurité était plus souvent associée à une éducation moins avancée (p=0,046) et à la présence de chorioamnionite pathologique (p[plus petit]0.01). En conclusion, la prématurité est fortement associée à la présence de chorioamnionite, mais pas à la présence de maladies parodontales.
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Les modifications physiologiques au cours de la grossesse rendent la femme enceinte plus susceptible aux maladies parodontales. En effet, il est admis aujourd’hui que la grossesse a des répercussions directes sur les tissus parodontaux. Les études montrent que 60 à 70% des femmes enceintes sont confrontées à une gingivite gravidique. Or, la gingivite est une inflammation provoquant gonflement et saignement des gencives pouvant entrainer une bactériémie et donc une infection focale. D’autres études impliquent le microbiote oral comme facteur de risque lors de la grossesse : risque de pré-éclampsie, enfant de faible poids à la naissance ou encore accouchement prématuré. Le but de cette étude est d’étudier les relations entre la dysbiose du microbiote oral au cours de la grossesse et la survenue de complications obstétricales et périnatales. Pour ce faire, nous avons eu recours à un appel d’offre interne. L’objet de ce travail est de présenter les différentes étapes pour obtenir le financement nécessaire à la mise en place de l’étude clinique
Author: Samuel Hombrouck
Author: Samuel Hombrouck
Author: Mélanie Orengo
Author: Julie Menard
Author: Valérie Nagot
Author: Amandine Bakır
Author: LAURENCE.. NALLET
Author: Julie Douchin
Author: Marianne Morand
Author: Abid Bossouf (dentiste).)