Consultation dédiée à la prévention de la santé sexuelle des adolescents PDF Download
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Introduction : le projet de loi de sécurité sociale 2021 a voté à l’essai une consultation longue dédiée à la santé sexuelle des adolescents de 15 à 18 ans. Cette consultation apportera au médecin généraliste un cadre pour aborder avec les adolescents ce sujet considéré comme délicat et tabou mais important en complément de l’éducation sexuelle faite en milieu scolaire ainsi que l’éventuelle participation de l’entourage. Objectif : l’objectif de l’étude est de recueillir l’avis des médecins sur cette consultation dédiée, les thèmes relatifs à la santé sexuelle qu’ils considèrent importants à mentionner lors de cette consultation ainsi que le mode de communication qui leur semble adéquat. L’objectif secondaire est de savoir s’ils sont favorables à l’utilisation d’un outil d’aide à la pratique et la forme que cet outil devrait prendre. Méthode : la méthode utilisée est une méthode qualitative par théorisation ancrée via des entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes d’Ile-de-France, menés entre février et avril 2021. Résultats : douze médecins généralistes ont été interrogés, dont sept étaient titulaires d’un diplôme universitaire en lien avec la santé sexuelle. Chacun d’entre eux considère avoir un rôle dans la santé sexuelle de leurs patients adolescents et ils sont favorables à la création de cette consultation dédiée. Ils sont à l’aise pour aborder les aspects médicaux relatifs à la prévention en santé sexuelle, qui leurs semblent primordiaux, et les aspect psycho-sociaux sont placés au second plan, majoritairement du fait d’un manque de formation. La communication valorisée par les médecins pour mener cette consultation est semblable aux techniques de counseling. On palpe à travers l’échantillon de praticiens interrogés l’évolution sociétale qui d’une part lève le tabou sur la sexualité et encourage la sexualité positive et d’autre part fait évoluer la relation de soin, d’une relation directive à une relation d’échange. Un outil d’aide à la pratique serait volontiers utilisé par les médecins pour les guider et faciliter la réalisation de cette consultation. Conclusion : les médecins interrogés, majoritairement formé à la santé sexuelle, sont favorables à cette nouvelle consultation de prévention en santé sexuelle. Même dans cet échantillon de médecins déjà sensibilisés, un des premiers freins à lever est celui de la formation, pour renforcer l’abord de l’aspect psycho-social de la sexualité, formaliser le counseling comme méthode de communication et s’approprier des outils d’aide à la pratique.
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Introduction : le projet de loi de sécurité sociale 2021 a voté à l’essai une consultation longue dédiée à la santé sexuelle des adolescents de 15 à 18 ans. Cette consultation apportera au médecin généraliste un cadre pour aborder avec les adolescents ce sujet considéré comme délicat et tabou mais important en complément de l’éducation sexuelle faite en milieu scolaire ainsi que l’éventuelle participation de l’entourage. Objectif : l’objectif de l’étude est de recueillir l’avis des médecins sur cette consultation dédiée, les thèmes relatifs à la santé sexuelle qu’ils considèrent importants à mentionner lors de cette consultation ainsi que le mode de communication qui leur semble adéquat. L’objectif secondaire est de savoir s’ils sont favorables à l’utilisation d’un outil d’aide à la pratique et la forme que cet outil devrait prendre. Méthode : la méthode utilisée est une méthode qualitative par théorisation ancrée via des entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes d’Ile-de-France, menés entre février et avril 2021. Résultats : douze médecins généralistes ont été interrogés, dont sept étaient titulaires d’un diplôme universitaire en lien avec la santé sexuelle. Chacun d’entre eux considère avoir un rôle dans la santé sexuelle de leurs patients adolescents et ils sont favorables à la création de cette consultation dédiée. Ils sont à l’aise pour aborder les aspects médicaux relatifs à la prévention en santé sexuelle, qui leurs semblent primordiaux, et les aspect psycho-sociaux sont placés au second plan, majoritairement du fait d’un manque de formation. La communication valorisée par les médecins pour mener cette consultation est semblable aux techniques de counseling. On palpe à travers l’échantillon de praticiens interrogés l’évolution sociétale qui d’une part lève le tabou sur la sexualité et encourage la sexualité positive et d’autre part fait évoluer la relation de soin, d’une relation directive à une relation d’échange. Un outil d’aide à la pratique serait volontiers utilisé par les médecins pour les guider et faciliter la réalisation de cette consultation. Conclusion : les médecins interrogés, majoritairement formé à la santé sexuelle, sont favorables à cette nouvelle consultation de prévention en santé sexuelle. Même dans cet échantillon de médecins déjà sensibilisés, un des premiers freins à lever est celui de la formation, pour renforcer l’abord de l’aspect psycho-social de la sexualité, formaliser le counseling comme méthode de communication et s’approprier des outils d’aide à la pratique.
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Introduction : la promotion de la santé sexuelle en direction des jeunes est l’un des six axes majeurs des orientations stratégiques nationales en faveur d’une meilleure santé sexuelle. L’implication du médecin généraliste dans cette promotion est primordiale ; ses compétences lui confèrent un rôle d’éducation, de prévention et de dépistage auprès des patients. L’objectif de ce travail était d’évaluer les besoins en santé sexuelle des 11-13 ans lors d’une consultation de médecine générale. Matériel et méthodes : il s’agissait d’une enquête épidémiologique descriptive avec un recueil de données par questionnaire. La population cible était les adolescents en classe de 5e-4e scolarisés dans des établissements de l’Oise durant l’année 2020-2021. Résultats : 1163 élèves provenant de 10 établissements ont été interrogés. 59% des adolescents ne souhaitaient pas parler de leur sexualité avec un médecin généraliste et 58% étaient contre la création d’une consultation dédiée uniquement à leurs questions autour de la santé sexuelle. Discussion : si les parents sont les acteurs principaux de l’éducation à la sexualité, il est du devoir de l’Ecole de leur être complémentaire. L’Education nationale doit continuer d’intégrer les partenaires locaux de la santé pour développer cette éducation. Néanmoins, il ne faut pas oublier que le médecin généraliste reste l’interlocuteur médical privilégié des jeunes et les nouvelles consultations obligatoires paraissent être le moment opportun pour aborder le sujet de la sexualité. Conclusion : cette étude apporte quelques pistes de réflexion sur les modalités d’intégration du médecin généraliste dans l’éducation à la santé sexuelle des adolescents.
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La Consultation Contraception et Prévention (CCP), mise en place le 1er novembre 2017, a vocation à favoriser une discussion entre adolescents et médecins généralistes. Cette étude quantitative réalisée auprès de lycéens en classe de seconde dans le Nord Cotentin a cherché à en déterminer les tenants et aboutissants du point de vu de cette population particulière. Les 1112 répondants, filles comme garçons sont en majorité demandeurs d'une consultation dédiée aux adolescents et que celle-ci soit réitérée. Ils ont une mauvaise connaissance de leurs droits et des risques auxquels ils exposent leur santé sexuelle. Ils connaissent les structures et personnes ressources sans en percevoir toutes les dimensions. Peu d'entre eux ont discuté contraception avec leur généraliste. Ceux qui l'ont fait ont abordé d'eux-mêmes le sujet et en sont plutôt satisfaits. Les freins exprimés par les lycéens sont multiples et tous ne se réfèrent pas aux autres professionnels de santé pour répondre à leurs questions. L'absence d'une réelle éducation à la santé sexuelle, comme définit par les directives gouvernementales, ne permet pas de pallier à ces absences d'échanges. Il semble donc nécessaire d'accroitre le dispositif de la CCP, d'en informer les adolescents et leur entourage, de former les professionnels de santé à une consultation globale sur les problématiques adolescentes, d'homogénéiser et organiser les sessions d'information dispensées en milieu scolaire pour mettre en place une vraie éducation et de développer et valoriser les structures ressources. Tout ceci ayant pour but de guider la prise d'autonomie des générations futures dans le cadre de leur santé sexuelle.
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Contexte : depuis mars 2019, une nouvelle page est apparue dans le carnet de santé de l'enfant, officialisant une consultation dédiée à l'abord de thèmes de prévention avec les adolescents de 15-16 ans. Cette consultation est remboursée à 100% par la sécurité sociale et aborde entre autres la consommation de substances, la sécurité routière, la santé sexuelle et la santé mentale. L'idéal serait que le jeune lise la page au préalable, afin d'orienter la consultation en fonction de ses questions et des thèmes qu'il souhaite aborder avec son médecin. Objectif : recueillir le ressenti des jeunes de 15-16 ans vis-à-vis de cette page. Les objectifs secondaires : évaluation de la perception des adolescents concernant l'utilisation de cette page en médecine générale et caractérisation de leurs attentes sur la prévention en santé sexuelle. Méthode : une étude qualitative a été réalisée sous forme de quatre entretiens collectifs en classe de seconde pendant un cours de Sciences de la Vie et de la Terre. Résultats : les adolescents ont trouvé intéressants et adaptés les thèmes de prévention abordés sur la page du carnet de santé, y compris la santé sexuelle. Ils ont cependant souhaité l'approfondissement de certains d'entre eux ainsi qu'une meilleure lisibilité de la page. De plus le carnet de santé n'est pas un outil qu'ils utilisent couramment et le médecin généraliste n'est pas pour eux un interlocuteur de premier recours. Conclusion : l'abord des thèmes de prévention est essentiel car de nombreux sujets sont au cœur des préoccupations des adolescents de cet âge. Si les jeunes souhaitent être prévenus de l'existence de cette page notamment par le milieu scolaire, ils ne savent pas s'ils prendraient rendez-vous pour cette consultation. Ils apprécieraient néanmoins l'ajout de numéros de téléphone voire la création d'une page internet officielle pour approfondir certains thèmes.
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Le médecin généraliste, au centre du parcours de soin, a un rôle primordial en termes de dépistage, de prévention et d'éducation en santé sexuelle de l'adolescent et l'adolescente. En France, il existe peu d'outils de communication à l'usage du médecin généraliste pour l'abord de la santé sexuelle des adolescents en consultation ambulatoire. Notre étude avait pour objectif d'aider les médecins généralistes à mieux aborder les principaux thèmes liés à la santé sexuelle lors d'une consultation avec un adolescent ou une adolescente et de créer un outil à cet usage. Pour cela, nous nous sommes basées sur une revue de la littérature associée à un groupe de travail type focus group. Ce travail préliminaire nous a permis de préciser la forme et le contenu initial de l'outil. Nous avons ensuite utilisé la méthode DELPHI, reposant sur un consensus d'experts. La création a été réalisée en collaboration avec une graphiste. L'analyse quantitative et qualitative réalisée selon les critères de la méthode DELPHI ont permis d'aboutir à une convergence globale des avis et donc à la création d'un outil final consensuel. Celui-ci est constitué de 24 cartes et d'une affiche. L'intérêt de notre outil est qu'il est composé de deux supports complémentaires : l'affiche en salle d'attente sensibilise l'adolescent au rôle du médecin généraliste dans la santé sexuelle. Les cartes imagées facilitent l'abord des différentes thématiques relatives à la santé sexuelle lors de la consultation, tout en restant adaptable à l'adolescent et au praticien. La force de notre outil repose sur le travail préliminaire constitué d'une recherche bibliographique et d'une réunion type focus groupe. Cela a permis de rendre plus efficace la méthode DELPHI en limitant le nombre de tours et, ainsi, les perdus de vue. La principale limite de notre outil est un biais de sélection dû à l'absence d'inclusion d'adolescents dans le groupe expert. Il serait indispensable de poursuivre ce travail en étudiant l'utilisation de cet outil avec des adolescents et évaluer son impact. Cet outil pourrait être complété par un guide d'entretien à la santé sexuelle à l'usage du médecin généraliste.
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Introduction : l'éducation à la sexualité joue un rôle déterminant dans le traitement de la santé et du bien-être. Les adolescents sont particulièrement vulnérables quant aux comportements sexuels à risques. L'objectif de cette étude est de proposer une consultation de prévention, avec abord de l'éducation à la sexualité, pour les adolescents en médecine générale. Méthode : étude qualitative inductive par théorisation ancrée, conduite dans les lycées de l'Académie de Paris sur la période scolaire de Mars à Octobre 2019, chez les adolescents de 15 à 18 ans. Résultats : Les participants considèrent le corps médical comme une source d'informations fiables. Ils sont enclins à aborder la sexualité avec leur médecin généraliste. La façon de l'aborder doit être progressive, non intrusive et le médecin veillera à avoir une approche empathique, ouverte et impartiale. Le rappel du droit au secret médical est fondamental. La consultation sans la présence des parents permet d'évoquer librement l'intimité de l'adolescent. Discussion : notre travail permet de proposer une trame de consultation dédiée à la prévention et particulièrement l'éducation à la sexualité, en mettant en évidence les attentes des adolescents. Trois nouvelles consultations de l'adolescent sont proposées par l'Assurance Maladie mais ne concernent cependant pas les 13-15 ans comme mentionnée dans notre étude. Conclusion : une consultation dédiée à la prévention peut être proposée aux adolescents, en incluant l'abord de la sexualité. Les conditions organisationnelles d'une telle consultation notamment la garantie du secret médical et le règlement restent cependant à définir.
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La Consultation contraception et prévention (CCP), a été créée en 2016 dans un contexte de recrudescence de certaines infections sexuellement transmissibles et d'un nombre stagnant d'interruptions volontaires de grossesse chez les adolescents. C'est une consultation ponctuelle, facultative, gratuite, uniquement destinée aux jeunes filles de 15 à 17 ans révolus. Les études montrent que l'implication des garçons dans la contraception du couple favorise son efficacité. Cette étude avait donc pour objectif principal d'évaluer l'accueil potentiel que pourrait recevoir une consultation dédiée à la contraception et à la prévention des IST destinée aux adolescents garçons. Le point de vue des adolescents a été traité dans cette thèse. En parallèle, a été réalisé un autre travail, s'intéressant à l'avis des médecins généralistes concernant leur accueil à cette éventuelle consultation, afin de pouvoir confronter ces deux opinions. Les objectifs secondaires étaient de recueillir les modalités organisationnelles, ainsi que le contenu souhaité par les jeunes. Après accord du rectorat de l'académie de Lyon, des entretiens individuels ont été réalisés auprès d'adolescents de 15 à 17ans entre novembre 2018 et mai 2019. Les jeunes étaient recrutés sur la base du volontariat au sein de 5 lycées de l'agglomération lyonnaise. Les consentements écrits des parents et des adolescents étaient préalablement recueillis. Les données anonymisées ont ensuite été analysées par codages indépendants puis une triangulation a été réalisée. 12 entretiens ont été réalisés. Les garçons interrogés ont émis un avis globalement favorable à la réalisation d'une telle consultation, estimant qu'elle pourrait leur apporter un meilleur niveau de connaissances, faciliter le dialogue avec la partenaire, et augmenter leur implication dans la gestion des risques liés à la santé sexuelle. L'âge leur paraissant le plus approprié variait entre 11 et 19 ans. Il leur paraissait plus facile que l'ouverture à cette consultation vienne du médecin. Les jeunes envisageaient une promotion de cette consultation par l'intermédiaire d'une communication au niveau sociétal, ou une information par le médecin aux parents et aux adolescents. Après analyse, la simple ouverture de la CCP actuelle aux hommes parait insuffisante, une réflexion sur les limites d'âge semble nécessaire, les critères actuels ne correspondant pas aux besoins décrits par les jeunes. La proposition d'une consultation unique, parait également modeste, devant les attentes en permanente évolution des adolescents. Interlocuteurs de confiance des jeunes, les médecins généralistes possèdent un statut leur conférant une place de coordination, et d'information sur les autres structures disponibles, les rendant indispensables dans tout programme de prévention. Le ministère des Solidarité et de la Santé prévoit dans son plan triennal 2018-2020 une ouverture de la CCP actuelle à l'ensemble des jeunes. Cependant, bien que favorables à cette consultation, les garçons ne se présentent pas comme moteurs dans la réalisation de celle-ci. Une incitation de la part des médecins parait ainsi nécessaire pour que l'ouverture de la CCP aux garçons soit suivie d'un recours en pratique à celle-ci par les adolescents.
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Dans un contexte de stagnation du nombre des IVG et de recrudescence des infections sexuellement transmissibles chez les moins de 20 ans, la convention nationale de 2016 a créé la consultation de contraception et de prévention (CCP) à l'attention des jeunes filles de 15 à 18 ans. Cette consultation n'existe pas pour les adolescents garçons. Cette étude avait pour objectif d'étudier l'accueil qui serait fait à la création d'une consultation similaire pour les garçons de 15 à 18 ans. Une étude qualitative à l'aide de focus groups de médecins généralistes a été menée entre novembre 2018 et mai 2019. La plupart des médecins étaient favorables à cette consultation, évoquant comme bénéfices une incitation à aborder le sujet de la santé sexuelle avec l'adolescent et une valorisation du temps passé à le faire. Ils y voyaient aussi une occasion d'augmenter l'implication des garçons dans la contraception. Ils émettaient comme réserves une consultation chronophage dans un contexte de soins tendu ainsi qu'une contradiction entre l'approche globale de la médecine générale et le fait de dédier une consultation à un thème précis. Cette étude a livré une analyse pertinente des différentes postures des médecins concernant la création d'une CCP pour les garçons. Un travail quantitatif mené à plus grande échelle permettrait d'évaluer plus précisément la proportion de médecins généralistes favorables à la création de cette consultation.
Author: Alix Jacques Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Contexte : La santé sexuelle est un enjeu de santé publique et sociétal. Les adolescents souhaitent recevoir des informations sur la sexualité mais considèrent le médecin généraliste comme une source secondaire après leurs amis, internet et leur famille. Les parents se sentent concernés par la prévention sexuelle des adolescents. L’objectif principal est de comprendre les attentes des parents sur le rôle du médecin généraliste dans la santé sexuelle des adolescents. Méthode : Étude descriptive qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de parents d’adolescents puis vérification par un focus groupe entre novembre 2021 et juin 2022. Retranscription des entretiens, anonymisation puis analyse par théorisation ancrée. Résultats : Les parents attendent du médecin généraliste une transmission du savoir scientifique et une correction des connaissances des adolescents pour leur permettre de bien vivre leur sexualité en toute sécurité. Ils souhaitent eux-mêmes recevoir une information du médecin généraliste pour apprendre à aborder les points importants de la sexualité avec leurs adolescents. Pour les parents, le médecin généraliste joue un rôle important de prévention mais il doit aussi délivrer un message positif sur la santé sexuelle au cours d’une consultation dédiée et confidentielle. Conclusion : L’accès à un médecin traitant est considéré par les parents comme difficile. Cependant c’est lui qui est considéré comme le détenteur du savoir. Il serait pertinent de trouver une solution pour que l’information médicale soit délivrée et facilement accessible par les adolescents, qui consultent peu, et leurs parents.
Author: Diane Deroo (Docteur en médecine).) Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : L'adolescence est une période de transition physique, psychologique et sociale, durant laquelle les premières grandes questions concernant la vie sexuelle et affective peuvent se poser. L'amélioration de la santé sexuelle fait partie des défis actuels du gouvernement. Dans ce contexte, le rôle du médecin généraliste dans la prévention en santé sexuelle est primordial. Aborder ce sujet avec un jeune adolescent peut être délicat, nous avons donc interrogé une population d'adolescents pour connaître leur point de vue concernant la manière d'aborder la sexualité en consultation de médecine générale. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative descriptive réalisée via un questionnaire anonyme en ligne auquel 202 élèves de quatrième âgés de 12, 13 et 14 ans ont répondu. Résultats : Lorsqu'ils se posent des questions en rapport avec la sexualité, les adolescents se tournaient vers leurs parents pour 37,62% d'entre eux et vers leurs amis pour 38,61%. Bien que 48,51% des adolescents pensaient qu'il soit pertinent de discuter de sexualité avec le médecin traitant, seulement 4,95% des interrogés le citaient comme source d'information privilégiée. Au collège, bien que qualitativement satisfaisantes, les séances d'éducation à la vie sexuelle et affective n'ont été que de 2 maximum pour 51,98% des élèves interrogés (sur leurs 3 années de collège) voire non réalisées d'après pour 37,62% d'entre eux. Avec le médecin traitant, la sexualité n'avait jamais été abordée pour 82,67% des adolescents interrogés et 85,64% ignoraient totalement l'existence de la CCP. Les adolescents étaient freinés à l'idée de parler de sexualité avec leur médecin traitant car ils estimaient mal le connaître (32,67%), avaient peur de son jugement (26,76%) et de voir leurs confidences répétées à leur parents (23,27%). Pour aborder la sexualité en consultation, les adolescents préféraient être reçus seul (65,84%) et que le sujet eut été abordé par le médecin (51,49%). Plutôt qu'une consultation dédiée à la vie sexuelle et affective, 19,80% des adolescents préféraient être guidés sur des sites Internet fiables ou se voir distribués des brochures. Conclusion : Discuter de santé sexuelle en consultation de médecine générale avec un adolescent peut s'avérer laborieux, notamment parce que l'adolescent est souvent mal à l'aise. Afin d'agir sur la prévention sexuelle, le médecin généraliste se doit de créer un lien entre l'adolescent et lui sur le long terme. Ce lien est nécessaire à l'ouverture du dialogue, pour que l'adolescent soit assez en confiance et puisse confier ses questions ou problèmes. Le médecin traitant devra s'attarder à lui montrer sa disponibilité, et à mettre ses représentations subjectives de l'adolescence de côté. Créer du lien ne peut se faire qu'avec une approche respectueuse et patiente, et en considérant l'adolescent, dans sa globalité.
Author: Aurianne Martel
Author: Aurianne Martel
Author: Fercot Camille
Author: Tiffany Vigier-Desquesnes
Author: Aurélie Clauss 1993-.....
Author: Samuelle Crepin
Author: Amélie Ballet
Author: Lila Breuzard
Author: Marina Briega Bombon
Author: Alix Jacques
Author: Diane Deroo (Docteur en médecine).)