Constitution et évaluation à six mois du fonctionnement d'un groupe d'échange de pratique de type groupe de pairs® entre médecins généralistes remplaçants PDF Download

Author: Gaëlle Pasco
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Languages : fr
Pages : 160

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Author: Audrey Mangin
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Objectifs : plusieurs travaux ont montré que le regroupement de pairs est un groupe expert, chacun apportant ses compétences, permettant de résoudre des problèmes rencontrés en consultation. Il semblerait donc que ce type de formation ait un impact positif sur la pratique. Objectifs principal : connaitre les apports dans la pratique « à propos de cas » présentés en Groupe d'Evaluation et d'Analyse des Pratiques (GEAP) formé de médecins généralistes remplaçants un an à six ans après la fin du DES. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés analysant un cas clinique abordé lors d'une précédente réunion de GEAP, auprès de médecins généralistes remplaçants, exerçant en Nouvelle Aquitaine, un an après leur DES. Résultats : 13 entretiens individuels ont été réalisés issus de 6 GEAP différents. Chaque cas clinique abordé a eu un impact sur leur pratique rassemblant les différentes thématiques, quel que soit le rôle d'auditeur ou d'acteur. Dans 2 groupes, des échanges via l'application WhatsApp® existent pour prolonger le lien en dehors des séances, permettant de partager et de s'interroger sur d'autres cas vécus. La spécificité des médecins remplaçants est le manque de retour sur leur pratique, la peur d'oubli des connaissances, ainsi qu'une relation patient-remplaçant particulière nécessitant une adaptation de sa pratique au patient et au remplacé, aidé par le GEAP. La formation initiale apparait être le point de départ de ces GEAP puisque 10 interviewés ont été sensibilisés pendant leur formation initiale et souhaitaient reproduire cette expérience. Un profil de pédagogue est souvent présent pour les leaders des groupes. Aucun des 6 GEAP n'est labellisé afin de valider le Développement Professionnel Continu. Conclusion : les réunions sont vécues comme des rencontres accessibles et conviviales. Le partage de la pratique et le lien social motivent les participants à se former régulièrement, dans le prolongement de la formation initiale.

Author: Aude Pailloux
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Languages : fr
Pages : 80

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En 2004, les groupes d'échange de pratique (GEP) ont été implantés au département de médecine générale de Tours. Existant dans de nombreuses facultés, leurs modalités sont très diverses. A Tours, le fonctionnement est similaire dans l’Indre et Loire (37) et dans le Loir et Cher (41) : des groupes de 6 internes maximum, encadrés par un médecin généraliste enseignant, débattent autour de cas cliniques rapportés par les internes. Ces GEP ont été inspirés des groupes d'analyse de pratique entre pairs des médecins généralistes qui entrent dans le cadre du Développement Professionnel Continu (DPC), ayant démontré leur participation dans l'amélioration des pratiques. Aucune évaluation des GEP n'a été réalisée à Tours. Objectifs : Explorer l'opinion des internes sur l'impact que pouvaient avoir les GEP sur leur attitude professionnelle. Méthode : Enquête qualitative descriptive par entretiens semi-dirigés. Enregistrement des entretiens, retranscription intégrale et analyse thématique de contenu. Résultats : L'impact ressenti était unanimement positif. Le GEP permettait aux internes de développer leur réflexivité, de remettre en question leur pratique en l'analysant après l'action, et d'accepter la critique grâce à l'échange au sein du groupe. Il contribuait au bien être psychologique en déculpabilisant et en rassurant l'interne. Il s'agissait d'une bonne introduction aux groupes de pairs®. Le rôle de l'animateur était indispensable et garant de la qualité du groupe. Conclusion : Le GEP est un outil précieux du paradigme d'apprentissage. Les résultats sont concordants avec les autres données de la science mais une harmonisation de fonctionnement entre départements universitaires de médecine générale serait bénéfique.

Author: Anne-Cécile Philibert
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Objectifs : Il s'agissait de décrire l'implantation et le fonctionnement des Groupes d'Analyse de Pratique entre Pairs (GAPP) en médecine générale dans le département de l'Isère, et d'étudier le profil et l'opinion des médecins qui y participent. Méthode : Un recensement des groupes existants a été réalisé en interrogeant les différents organismes professionnels susceptibles de les répertorier. Pour chaque GAPP identifié un des membres a été contacté afin de répondre à un questionnaire portant sur le fonctionnement du groupe et les participants ont été interrogés par un questionnaire portant sur leur profil et leur opinion. Résultats : Le recensement des groupes s'est révélé difficile car aucun organisme ne les enregistrait. L'étude a porté sur 16 GAPP auxquels participaient 131 médecins généralistes. Les groupes avaient une ancienneté de 1 à 10 ans, la plupart fonctionnaient de façon autonome et se réunissaient en moyenne 8 fois par an, pour examiner des dossiers de patients choisis de façon aléatoire. Parmi les médecins participants on retrouvait une plus forte proportion de femmes, de jeunes médecins et de maîtres de stage. Ces médecins se déclaraient très satisfaits de leur participation à un GAPP qui améliorait la qualité des soins (98%) et avait changé leur méthode de travail (75%). Conclusion : L'implantation des GAPP apparaissait en augmentation dans le département étudié. Ce mode d'évaluation des pratiques professionnelles était apprécié par les médecins participants qui s'interrogeaient sur la manière de faire reconnaître cette activité dans le cadre de leur obligation de développement professionnel continu (DPC).

Author: Laure Philippe
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Languages : fr
Pages : 172

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Notre travail a porté sur les Groupes d'Echange de Pratiques Tuteurés (GEPT) au cours des années scolaires 2008- 2009 et 2009-2010 avec une évaluation de leurs modalités et du degré de satisfaction des étudiants et des tuteurs de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes ainsi qu'un questionnaire à des membres des autres universités de médecine françaises. Il se termine par la présentation de perspectives de cette forme d'enseignement en 3ème cycle de Médecine Générale. Ces groupes contiennent une dizaine d'étudiants chapeautés par un tuteur médecin généraliste qui se réunissent en moyenne une fois par mois 6 fois par an. Ils consistent en un échange interpersonnel autour de cas cliniques qui ont posé problème ou interrogé les étudiants . Au niveau des questionnaires, le retour est extrêmement positif aussi bien à Montpellier que dans la majorité des autres villes qui nous ont répondu. Concernant les perspectives, on peut envisager une harmonisation de cette pratique qui existe déjà dans plusieurs facultés de France et une adaptation de l'enseignement théorique en fonction des problématiques dégagées en séance.

Author: Thomas Kurek-Derlingue
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Introduction : En France, le médecin généraliste représente un maillon central du système de soins extrahospitalier. Il constitue le premier recours aux soins de toutes sortes dont les urgences parfois vitales nécessitant une réponse immédiate. La survie du patient est améliorée si le médecin généraliste est le premier témoin. Cependant, un tiers d'entre eux avouent n'en avoir aucune maîtrise. Il en va de même pour les internes qui sont souvent les premiers intervenants. Malgré l'émergence de l'apprentissage par la simulation et les obligations de formations, seuls 60 % des internes déclarent avoir participé à l'AFGSU et 80 % sont demandeurs de formations pratiques durant l'internat. Ces dernières ne paraissent pas adaptées ou standardisées tant sur leur contenu que leur régularité. Dans une perspective d'amélioration de la qualité de formation adaptée à la médecine générale, nous avons proposé à des internes de revoir les principales situations d'urgence selon une méthode reconnue et utilisée par les associations de sécurité civile : la pédagogie de la découverte. Objectif : Evaluer l'impact qu'apporte à moyen terme une journée de simulation selon cette approche socio constructiviste sur un groupe d'internes en médecine générale de niveaux différents, tant sur le plan technique que non technique. Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude quasi-expérimentale de type avanVaprès monocentrique réalisée sur un même groupe d'octobre 2020 à décembre 2021. Un questionnaire en ligne a été envoyé à l'ensemble des internes de médecine générale de Franche-Comté via la mailing-liste. Etaient inclus ceux ayant répondus au questionnaire et souhaitant participer à l'étude. Les internes choisissaient une journée parmi les quatre sessions proposées. Ce questionnaire était rempli avant la journée de simulation (JO) puis à une semaine (S1) et six mois (M6) après formation. Un questionnaire de satisfaction était également à rendre à la fin d'une session. La journée de formation s'articulait selon une approche centrée sur l'apprenant, adaptée à une pratique de médecin généraliste de ville, tout en respectant les recommandations de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Résultats : 30 internes ont été inclus dans l'étude. Le score moyen des connaissances « pratiques » à six mois était significativement meilleur qu'avant la formation (11,20 contre 8,75 ; p 0,001) sans différence significative entre une semaine et six mois (11,20 contre 11,48 ; p= 0,26). L'analyse en sous-groupes retrouve une amélioration significative des connaissances à six mois à la fois pour le groupe ayant leur AFGSU non recyclé (4ans) et pour ceux ayant leur AFGSU encore valide (entre 1 et 4 ans). Sur le versant non technique, on retrouve à six mois un niveau de stress statistiquement plus bas qu'avant formation. Concernant les scores de confiance en soi, ils sont globalement meilleurs à six mois mais avec pour certains des pertes significatives entre une semaine et six mois. Enfin, la majorité d'entre eux sont très satisfaits de ce genre de formation et la souhaiteraient au moins une fois par an. Conclusion : Cette étude nous montre les réels bénéfices apportés en termes d'apprentissage tant sur le champ des compétences techniques que non techniques à moyen terme. Cette approche socio-constructiviste utilisée lors de cette simulation semble rejoindre les critères d'enseignements recherchés pour la maquette de Médecine Générale, façonnant le « savoir agir complexe » du médecin de demain. Quelle que soit la méthode utilisée, une généralisation et une uniformisation de ces pratiques seraient profitables tant pour la formation initiale que continue avec un recyclage régulier entre un et deux ans.

Author: Elsa Trefeil
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Les GEAP (Groupes d'échange et d'analyse des pratiques) sont une méthode de formation médicale continue qui apparait comme conviviale et motivante et bien adaptée à la médecine générale. Pourtant ces groupes sont peu répandus en Gironde. L'objectif de ce travail était de comprendre quels sont les freins qui limitent le développement de ces groupes en Gironde. Les objectifs secondaires étaient d'identifier les connaissances des médecins sur ces GEAP et de rechercher ce qui en constituait pour eux les points positifs. Une méthode qualitative avec la réalisation de trois focus groups a été utilisée. Le premier groupe était constitué de sept médecins généralistes installés en libéral, le deuxième groupe comprenait sept médecins généralistes installés appartenant déjà à un GEAP et le dernier groupe était constitué de quatre internes en troisième année. Les trois principaux obstacles au développement des GEAP, retrouvés lors des discussions, ont été le temps investi, les difficultés de création d'un groupe et la peur des répétitions et de la lassitude. Nous avons aussi pu identifier le manque de connaissance comme étant un des facteurs limitant le développement de ces groupes. On retrouvait en revanche une image positive de ces groupes en tant que méthode de formation continue, puisque selon les médecins interrogés, ils permettaient une mise à jour des connaissances et l'abord de multiples sujets variés. De nombreux points positifs étaient aussi cités et en particulier l'adéquation avec la pratique de la médecine générale, l'interactivité et les échanges existant au sein des GEAP, l'égalité entre pairs et l'absence de jugement qu'on retrouve dans ces groupes. La facilitation de la création de GEAP et la généralisation des enseignements au cours du troisième cycle sous forme de GEAP pourraient favoriser le développement de ces groupes. Cette implémentation a déjà commencé à être mise en œuvre puisque dès 2017, les cours de troisième cycle de médecine générale à l'université de Bordeaux seront effectués sous forme de GEAP. On ne peut donc qu'espérer que cette méthode étant désormais intégrée dans le cursus de 3ème cycle, le développement, à l'avenir, des GEAP intégrés dans l'exercice professionnel des médecins, devient probable.

Author: Nelly Aymard
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Introduction : Les internes sont soumis à des relations médecin malade dysfonctionnelles, accompagnées d'émotions négatives. Ils sont vulnérables par le manque d'expérience, et sous pression par l'acquisition d'une nouvelle responsabilité professionnelle. De ce fait, dans de nombreuses études, ils demandent à recevoir des outils pour gérer leurs émotions. Méthodologie : L'objectif de cette étude était de connaître les apports reçus, grâce à la pratique d'un groupe BALINT, sur la relation médecin malade et le vécu émotionnel, chez dix internes ayant entre six mois et deux ans et demi de pratique de cet enseignement. Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés selon la méthode de théorisation ancrée. Résultats : Les internes ont vécu un processus de transformation de leur pratique professionnelle. Ce changement était dû à la prise de conscience de la place de l'inconscient dans la relation médecin malade, mais également l'acquisition de compétences relationnelles : écoute active, intelligence émotionnelle, empathie, introspection et réflexivité. L'expression de leurs émotions au sein du groupe apportait une cohésion et une entraide entre les participants rompant leur sentiment d'isolement. L'analyse des situations leur permettait de s'ouvrir à une vision différente et ainsi de modifier leur pensée et leur comportement en consultation. Les internes gagnaient en confiance en eux et comprenaient où poser leurs limites professionnelles. Conclusion : L'accompagnement par un groupe BALINT est un outil pédagogique pertinent pour déconstruire les influences du curriculum caché et permettre aux internes de reconstruire leur identité professionnelle désirée. Le schéma explicatif réalisé pourrait être utilisé à la promotion et au développement de cet enseignement. Néanmoins, des moyens supplémentaires pour apporter un soutien émotionnel pourraient être mis en place tels que : la sensibilisation des maîtres de stages au débriefing pédagogique et constructif des situations, la création d'espaces d'échange d'expériences en petits groupes ou encore les ateliers de simulation.